Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Tambour Major de proposer le thème : mes bonnes résolutions pour 2020.
Pour cette nouvelle année, je n’avais pas vraiment cherché de bonnes résolutions. Loin de moi l’idée d’avoir une vie exemplaire mais j’en avais marre des promesses jamais tenues !
Du coup, j’étais plutôt parti sur une photo toute blanche, neutre et vierge. Puis en me promenant, et un peu par hasard, j’ai eu une idée… Pourquoi ne pas partir sur l’exact opposé avec brio et beauté !
C’est pourquoi j’ai choisi ce détail d’un tableau de Pierre Soulages, créé spécialement pour son exposition au Musée du Louvre.
Au final, grâce à vous, je crois que j’ai tout de même trouvé une bonne résolution… Si je veux devenir centenaire comme Pierre Soulages, il me faut vibrer avec intensité, me faire plaisir, continuer à m’émerveiller, à pétiller, et ne jamais m’arrêter de découvrir car chaque jour est définitivement unique !
Pour savoir si les blogueurs participants vont tenir leurs bonnes résolutions pour cette nouvelle année, c’est par ici :
Depuis 2006, Art Capital regroupe quatre grands salons : le Salon des Artistes Français, le Salon Dessin & Peinture à l’eau, le Salon des Artistes Indépendants et le Salon Comparaison. Sous la nef du Grand Palais s’expose plus de 2000 artistes, confirmés ou non, dans toutes les variantes de l’art moderne et contemporain. Une façon bien agréable d’appréhender les tendances et de découvrir les artistes de demain !
Tuyau avant votre visite : pour mieux se repérer, chaque salon a sa couleur de moquette personnalisée : gris, rouge, noir et fuchsia.
Salon des Artistes Français : l’héritage de Louis XIV
Créé par Colbert en 1667, ce salon se déroulait à l’origine dans le Palais du Louvre. Sa philosophie n’a pas changée depuis sa création et cette 230ème édition n’y déroge pas.
Pour les cinq sections (peinture, sculpture, gravure, architecture et photographie), la sélection se fait via un jury acceptant toutes les candidatures. Du coup, tout le monde a sa chance si son talent est reconnu !
Pour cette édition 2020, c’est près de 650 artistes qui sont exposés. Et dans chaque section, quatre prix distingueront les artistes : médailles de bronze, d’argent, d’or et médaille d’honneur.
Seul le dernier prix permettra au lauréat d’être exposé dans un espace lui étant dédié lors de l’édition suivante.
Autant dire que parmi tous les artistes exposés, USofParis a eu de nombreux coups de cœurs… Difficile de tous vous les montrer !
Dans le Salon des Artistes Français, toutes les techniques sont représentées. Les sociétaires sont même prêts à s’ouvrir à d’autres formes d’arts comme la bande dessinée ou le street-art.
Côté architecture, on a vraiment adoré le projet de Yazgi Demirbas qui a pensé un prototype de module de colonisation de la planète Mars, avec tous les détails techniques mais aussi un travail sur l’impact psychologique des colonisateurs. Magistral !
Salon des Indépendants : un autre héritage historique
Ce salon est le descendant direct du Salon des refusés créé par Camille Pissarro, Paul Cézanne, Paul Gauguin, Odilon Redon…. ne supportant plus d’être rejetés par le Salon des Artistes Français.
Si le nom a changé depuis 1884, il est toujours celui des refusés avec une seule devise : “Ni jury, ni récompense“ !
Les artistes exposés ne sont, bien évidemment, pas dénués de talent.
L’art étant avant tout une question de goût et d’appréciation personnelle.
Vous y trouvez bien sûr des pépites attirant votre œil et animant votre âme de féru d’art… 😉
Salon Comparaison : une vision différente
Né en 1956, ce salon voulait unir abstraction et figuration alors en plein combat artistique.
Dans chacune des 28 salles, un chef de groupe réunit les œuvres d’autres artistes proche de sa sensibilité.
Alors parfois, selon notre réceptivité artistique, ça marche bien et d’autres fois un peu moins. Mais après tout, dans la vie, on ne discute ni les goûts, ni les couleurs !
Autant être honnête, comparé aux autres intitulés, celui-ci nous semblait bien fade… Grave erreur ! Les techniques employées sont tellement différentes que chacun y trouvera son compte : crayon, fusain, aquarelle, pastel, acrylique ou collage….
Encore une fois, on découvre des merveilles dans cette partie du salon d’Art Capital.
Durant cinq jours, Art Capital offre une immersion dans la création en mode 2020. Tendances de demain, artistes en devenir, c’est du bonheur visuel et esthétique en abondance !
Art Capital
Du 12 au 16 février 2020
De 11h à 20h, nocturne jusqu’à 21h le jeudi et le samedi.
Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris
Philippe Meyer a su traverser les époques dans le monde de la culture en étant présentateur télé et radio, journaliste, écrivain ou humoriste. Ma radio, histoire amoureuse, au Lucernaire, est un seul-en-scène où l’homme fait un retour sur sa vie en ondes afin de nous offrir les plus beaux moments, les rencontres marquantes et ce qui l’a animé pendant toutes ces années…
C’est plus de 30 ans de vie dans la maison Radio France qu’il nous relate : de ses débuts aux côtés de Jacques Chancel à son éviction en 2017. Sans oublier non plus sa carrière dans la presse écrite…
Saviez-vous qu’il doit sa vie radiophonique à un voyage au Québec ? Il est question d’un livre et d’une rencontre avec son idole Gilles Vigneault. Mais pour connaître le fin mot de l’histoire, il faudra venir voir le spectacle… 😉
Ma radio, histoire amoureuse :
C’est un peu diminué par un accident que Philippe Meyer arrive sur scène. Si le corps est limité, l’esprit est toujours aussi vif, fin et espiègle !
Ainsi, entre chansons en live ou récits, le public est plongé dans une sorte de nostalgie radiophonique des plus éclairées.
On parcourt une vie, comme tant d’autres, faîte de rencontres et d’opportunités que chacun doit saisir, comme une fable…
“On peut descendre d’un train qu’on a pris, mais on ne peut pas rattraper celui qu’on a raté”
Quel mantra de vie… 🙂
Saisir chaque occasion, pour rendre sa vie plus pétillante, plus passionnante, plus vivante !
Cette transmission en mode chronique est jubilatoire…
Un spectacle biographique
Pour les habitués de Philippe Meyer, appréciant son côté pince-sans-rire et sa vision particulière du monde, on peut tout de même regretter un manque de vitriol dans certaines anecdotes.
Et même s’il écorne certains pontes politiques ou audiovisuels, grâce à son parcours si long au sein de Radio France, on pourrait s’attendre à plus d’histoires de coulisses ou de confessions.
Ce seul-en-scène est un témoignage d’une personne représentant une époque aujourd’hui révolue. Celle où la parole était différente, un peu acerbe, qui n’avait pas peur des mots ou des conventions. Celle où l’expression était vraiment libre…
Ma radio, histoire amoureuse
De et avec : Philippe Meyer
Mise en scène : Benoit Carré
Musicien : Jean-Claude Laudat
Dimanche à 19h Jusqu’au 26 avril 2020
Lucernaire
53, rue Notre-Dame-des-champs
75006 Paris
Initiée par François 1er en 1532, cette inestimable collection a su s’enrichir au fil du temps et des souverains. Jalousement conservés dans des coffres ou mis en avant lors de cérémonies officielles, l’aura autour des Diamants de la Couronne a suscité fascination, émerveillement et convoitise… En grande partie dispersée lors d’une vente organisée par l’État en 1887, le Louvre acquiert de nouveau certaines pièces. Ainsi, la galerie d’Apollon a dû être restaurée et repensée afin de les sublimer et d’offrir une meilleure expérience au public. Opération réussie !
Découvrons tout d’abord la galerie d’Apollon, méritant une attention particulière…
Galerie de réception initialement conçue pour Louis XIV, sa décoration a mis plus de 200 ans. Les thèmes retenus furent le soleil, la terre, l’eau et le temps, représentés par 105 œuvres allant de Charles Le Brun à Eugène Delacroix. Parfaitement harmonieux, cet ensemble de peintures, sculptures et tapisseries offre une vision idyllique de l’univers dont Apollon, dieu solaire, est le garant.
A noter que la galerie, avec sa somptuosité et ses presque 62 mètres de long, a servi de modèle à la galerie des glaces du château de Versailles… N’hésitez donc pas à lever les yeux !
Parlons maintenant des Diamants de la Couronne avec une sélection de pièces nous ayant marqué…
Diamant, dit «Le Régent»
Découvert en Inde en 1698, ce diamant est considéré alors comme l’un des plus beaux du monde. Avec ses 140,64 carats, son eau exceptionnelle et parfaitement taillé, il est l’acquisition idéale pour le royaume de France. Au nom de la Couronne, il est ainsi acheté en 1717 par Philippe d’Orléans, assurant la régence de Louis XV. D’où lui vient son nom : «Le Régent».
Pièce maîtresse de la collection, il a été porté par tous les souverains français. Que ce soit en couronne, bouton d’épaule, ganse de chapeau ou sur une épée. En effet, après leur utilisation, les pierres étaient souvent démontées puis remontées au gré des personnalités et des modes.
Dérobé en 1792, retrouvé puis mis en gage à plusieurs reprises par le Directoire, il intègre ensuite de façon pérenne le musée du Louvre.
Couronne de haut de tête de l’impératrice Eugénie
En plus de sa beauté et ses quelques 2490 diamants et 56 émeraudes, cette couronne a une histoire singulière.
Tout d’abord parce que son époux, l’empereur Napoléon III n’a jamais été sacré… Qu’à cela ne tienne, pour l’exposition universelle de 1855, deux couronnes furent commandées par le couple impérial. Le but est alors de montrer l’excellence du savoir-faire français à l’international. Et lorsqu’on observe la finesse des emblèmes de l’Empire avec les aigles en or ciselé, les longues feuilles de laurier ou le raffinement des palmettes, nul doute que ces créations eurent leur effet…
Ensuite, du fait que la couronne était composée de pierres appartenant principalement à l’impératrice, celle-ci lui fut rendue lors de son exil. Ce qui en fait aujourd’hui l’unique couronne de souverain français conservée dans l’état original. En effet, s’il existe également la couronne de Louis XV, seule la base est d’origine, les pierres ayant été déposées.
Parure en micro-mosaïques de l’impératrice Marie-Louise
Parmi tous les joyaux présentés dans la galerie d’Apollon, il existe aussi quelques parures personnelles. C’est le cas de cet ensemble de l’impératrice Marie-Louise, composé d’un peigne, d’un collier, d’une paire de bracelets et de boucles d’oreilles.
Son style emprunt de son époque la différencie des autres, ainsi que le choix des matériaux. Les délicates feuilles de vigne en or et la micro-mosaïque en verre contrastent par leur (relative…) simplicité. Elle échappe d’ailleurs à la grande vente de 1887 du fait de sa valeur, jugée “dérisoire”. Particulièrement séduisante, sa sobriété ne lui retire aucune saveur, au contraire !
De tous les monarques, Louis XIV fut sans doute le plus fervent collectionneur. Sont d’ailleurs exposées des gemmes (pierres fines d’ornement) qu’il aimait considérablement. Tout au long de son règne, il n’eut de cesse de chercher de nouveaux objets, spécialement commandés ou ayant déjà une histoire…
Au final, il n’y a qu’une chose véritablement décevante dans cette exposition. L’impossibilité d’emprunter les Diamants de la Couronne. J’aurais bien vu le Sancy comme joyau de chapeau… Malheureusement, malgré tout mon charme, cela n’a pas suffi…
Dans Tout peut Changer, plus de 90 actrices, scénaristes, réalisatrices, productrices, ou encore dirigeantes de sociétés de productions témoignent de la difficulté d’être une femme dans le système hollywoodien. On pourrait penser que le documentaire de Tom Donahue se focaliserait sur #MeToo ou le mouvement Time’s Up.
En fait non ! C’est bien de la discrimination et de la sous-représentation des femmes dans toute l’industrie américaine du cinéma dont il est question. Un récit effarant…
En 1h30, Tout peut Changer retrace l’histoire des femmes à Hollywood. Comment, au tournant des années 30, elles ont perdu leurs places devant et derrière la caméra. Il montre le verrouillage des institutions et des recrutements féminins pour tous les postes. Et pointe l’objectif sur l’importance de changer la façon dont sont créés les personnages féminins dans les films et séries.
Un fait édifiant : les équipes de tournages à Hollywood sont encore quasiment exclusivement composées d’hommes. Dur à croire quand on a déjà mis un pied sur un tournage français…
La parole libérée…
Il y a dans Tout peut Changer des témoignages forts d’actrices internationales : Meryl Streep, Cate Blanchett, Natalie Portman, Reese Witherspoon … et Geena Davis. L’actrice a fondé un institut analysant les rapports entre les sexes dans les médias : ce qu’on appelle le Gender Studies.
Ce documentaire s’appuie donc sur des chiffres pour montrer qu’un film réalisé par une femme est beaucoup plus rentable que celui concocté par un réalisateur masculin… Mais analyse aussi la part des femmes réalisatrices dans l’univers des séries TV, et bien d’autres sujets.
Le documentaire peut compter aussi sur des parcours de vie singuliers comme la réalisatrice Kimberly Peirce (Boys Don’t Cry) restée sans travail après son succès ou la scénariste de Thelma et Louise,Callie Khouri, qui est toujours stupéfaite de l’impact du film sur le public : il a offert aux femmes américaines une certaine liberté de vie.
Tout peut Changer : un doc édifiant
En spectateur français, on reste scotché par l’histoire du cinéma américain que l’on découvre avec le film de Tom Donahue.
Ainsi, on comprend mieux la vague féministe qui a déferlée sur les États-Unis début 2018. On ne peut qu’adhérer aux combats de cette centaine de femmes interviewées.
Un petit bémol tout de même, certains extraits de films sont un peu déconnectés du contexte historique ou situationnel, un parti pris parfois un peu biaisant mais néanmoins pas handicapant.
Et pour une fois, point de moral à l’américaine, mais un constat qui devrait être universel.
A voir pour comprendre une société…
Tout peut Changer
Un film de : Tom Donahue
Avec les témoignages de : Meryl Streep, Cate Blanchett, Natalie Portman, Jessica Chastain, Sandra OH, Resse Witherspoon, Chloë Grace Moretz, Geena Davis, Shonda Rhimes…
et plus de 90 autres
Claudia Andujar est une photographe engagée dans le sens noble du terme. Elle a passé une vie entière à trouver son objectif, son but. C’est en 1970 au Brésil, pays de ses parents, qu’elle rencontre une tribu : les Yanomami. Elle abandonne alors sa carrière de photographe pour se consacrer à relater leurs vies, leurs coutumes et leurs combats. L’exposition de la Fondation Cartier Claudia Andujar : la lutte Yanomami relate 50 années d’archives photos montrant la lutte d’un peuple pour la vie.
Claudia Andujar : anthropologue par l’image
C’est par passion de l’humain que Claudia Andujar a noué des liens avec les Yanomami.
La vie quotidienne parmi ces indiens lui a permis d’approfondir et de documenter tous les aspects de leur culture, totalement méconnus jusqu’alors.
Elle doit aussi s’adapter à l’humidité et la luminosité de l’Amazonie. Elle développe alors des techniques lui étant propres pour prendre ses photos, notamment sur des temps de pause longs avec un rendu de lumière particulier…
Petit à petit, une profonde amitié se crée. Elle apprend leur langue et se fait même initier à leur rite le plus intime : le Reahu.
C’est un rite funéraire mais également une cérémonie annuelle permettant aux communautés Yanomami de s’allier.
Passant de photographe à militante, elle prend faits et causes pour ces indiens vivant au nord du Brésil.
Elle participe aussi aux campagnes de recensement et de vaccination.
Elle voit aussi les dégâts des premiers contacts avec la civilisation extérieure à travers l’envie de conquêtes des lieux sauvages. Les grands travaux d’infrastructures routières (abandonnés par la suite) ont apporté aux peuples Yanomami rougeole, alcoolisme, prostitution et autres fléaux jusqu’alors inconnus.
C’est l’une des causes de révolte de Claudia Andujar… La sauvegarde des Yanomami afin de préserver une communauté.
Être Yanomami : un combat de tous les jours
Car il n’y a pas que les indiens Guarani ou les Kayopo (avec leur emblématique chef Raoni) qui luttent pour leur survie.
Et si cette exposition peut mettre en avant les combats d’une autre tribu, l’œuvre de Claudia Andujar ne sera pas vaine.
Protégés durant des décennies grâce à des accords délimitant leurs territoires, ces peuples se retrouvent de nouveau en péril…
Avec le Président Bolsonaro au pouvoir, les orpailleurs clandestins sont revenus sur les terres des indiens Yanomami.
Ils sont près de 22000 actuellement et leur nombre fluctue en fonction du cours de l’or.
C’est toute cette histoire que l’exposition de la Fondation Cartier met en valeur. 50 ans d’archives de vie, de passion et d’émotions pour un combat que nous ne devrions pas occulter… L’aventure d’une vie…
Claudia Angdujar : la lutte Yanomani
Réouverture Jusqu’au 13 septembre 2020
Du mardi au dimanche de 11h à 20h
Nocturne les mardis jusqu’à 22h
Retrouver le CNAC, c’est toujours l’assurance de passer une soirée pleine de surprises. On n’est pas là pour sucer des glaces, actuellement à la Villette, ne déroge pas à la règle. Ce spectacle est fougueux, vif et plein d’entrain ! Cette 31ème promotion nous offre une représentation de haute tenue, une respiration artistique inattendue…
Tout débute par une scène de boite de nuit, avec une musique créée en live accompagnée de pas de danses fragiles et hésitants. Quelques rires s’échappent du public.
Puis arrive l’homme aux pieds de glace, fragile et rejeté.
Instant poétique.
Mais le dictateur artistique le suivant ne manque pas lui non plus, malgré sa stature, d’un certain lyrisme…
Sa présence tout au long du spectacle sert de fil conducteur.
Après cette introduction (que l’on pourra trouver un tantinet longue), la troupe du CNAC ose et propose…
Un spectacle intense
Durant les 1h40 du spectacle, on ne sait jamais d’où va venir l’inventivité et les surprises !
Les numéros solos alternent équitablement avec les moments en groupe. Et là, d’un coup, on ne sait plus trop où poser notre regard : bascule coréenne, corde lisse, cerceau aérien, mât chinois…
Les hauteurs du chapiteau ne font pas peur à ces acrobates ! Ils ont une dextérité que l’on n’avait pas vue depuis quelques promotions.
Tellement riche qu’on frissonne de leurs audaces…
DJs, musiciens, chorale ou conteurs… En plus de l’art circassien, ces artistes maitrisent tous les éléments pour faire naître un spectacle diversifié et unique.
Et attention aux oreilles ! Car parfois, un numéro pourrait piquer notre bonne conscience… Notamment celui avec des blagues toutes mignonnes qui finit dans un humour noir que le post #MeToo et le politiquement correct pourrait rendre inacceptable. Est-ce une façon de revendiquer une certaine liberté d’expression ou plutôt une façon de critiquer la société passée ?
A vous d’en juger…
L’entrain et l’exubérance de ce spectacle ont gonflé nos cœurs de paillettes. Et on n’en revient toujours pas de l’énergie que ces jeunes artistes mettent sur scène !
Ils prennent plaisir à nous donner du plaisir.
En bref, un pur bonheur…
On n’est pas là pour sucer des glaces
Jusqu’au 16 février 2020
Durée du spectacle : 1h40
Du mercredi au vendredi à 20h
Le samedi à 19h
Le dimanche à 16h
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Frédéric de proposer le thème : Perspective.
Quand on change de point de vue, la perspective n’est plus la même.
Lors d’une soirée au Théâtre National de Chaillot pour l’événement Tout doit disparaître, un intervenant demande à un petit groupe de spectateurs s’il veut prendre part à la représentation d’une des créations de Philippe Découflé : “Oui bien sûr !“.
Me voici donc sous les gradins, spectacle en cours, le public assis juste au-dessus de nos têtes. Le groupe attend alors les danseurs qui doivent passer par ici afin de les accompagner dans leur chorégraphie cachée aux spectateurs.
Installé pour ce happening , un projecteur révèle alors l’habituel invisible avec une perspective profonde attirant à la fois mon œil et mon appareil photo.
Et pour savoir comment, les autres blogueurs ont mis en lumière leur perspective, c’est part ici.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Gilsoub de proposer le thème : trace.
Greco, je l’ai découvert à Madrid il y a des années.
Depuis, il m’obsède…
Que ce soit à New-York, Paris ou Londres, je ne loupe pas une occasion d’admirer son talent. C’est toujours une vive émotion que de tomber sur une de ses peintures au détour d’une salle.
Si la fascination de Greco opère toujours aujourd’hui, c’est qu’il a bousculé la Renaissance : son style n’a jamais été copié ou imité après lui ! Ainsi, avant-gardiste et totalement unique, son œuvre a eu un effet extraordinaire : elle l’a rendue éternel…
La trace, c’est donc celle qu’un homme laisse autour de lui mais également après lui : celle de marquer le monde.
Découvrez d’autres traces laissées par les blogueurs participants.
Marie-Antoinette, c’est la reine déchue par excellence… Pourtant, c’est une femme devenue égérie au fil du temps. Un peu comme si le personnage arrivait enfin à être en adéquation avec l’époque lui correspondant ! L’exposition Marie-Antoinette : Métamorphoses d’une image à La Conciergerie propose de lever le voile sur la création du mythe en mettant en avant son influence sur les arts et les modes.
L’exposition commence bien évidemment lors de la Révolution avec son emprisonnement à la Conciergerie en août 1793.
Lettres, acte d’accusation ou habits d’époque, on replonge dans l’Histoire de France durant quelques instants…
Les prémices du mythe
Cette exposition n’est pas un culte voué à la reine, ni une biographie. En effet, sa vocation est plutôt d’analyser l’image qu’a laissée Marie-Antoinette derrière elle.
Avec près de 200 objets et œuvres (tableaux, films, pièces historiques, bijoux…) le Centre des Musées Nationaux arrive à nous faire entrer dans les coulisses de la création du mythe.
L’image, forcement récupérée par les royalistes de l’époque, se crée dès 1792 avec les portraits d’Alexandre Kucharski et Jean-Louis Prieur qui seront ensuite repris.
Marie-Antoinette : icône moderne
À partir de ce moment, la nouvelle aura de martyre de la Reine se répand dans toute l’Europe.
En témoignent les représentations de Marie-Antoinette suppliciée, sur sa charrette.
Où encore des gravures parues dans les journaux, comme ici en Allemagne où son procès et son exécution ont choqués.
Même la littérature regorge de centaines d’ouvrages lui étant dédiés. Que ce soit des manuels d’histoire aux romans en passant par la vulgarisation.
Quand on avance dans l’Histoire de l’art, de grands artistes ont repris les images iconiques du passé comme Botero et sa réinterprétation du tableau de Vigée-Lebrun.
Dès sa création, le cinéma a plongé à corps perdu dans la vie de Marie-Antoinette, avec un nombre impressionnant d’actrices pour d’interpréter son rôle.
Un seul regret sur ce trombinoscope, le nom des actrices n’est pas mentionné, on est un peu perdu du coup…
La pop culture n’est pas en reste. Côté mode avec Christian Dior ou côté jouet avec une Barbie hallucinante et choucroutée ! Mais également avec l’art moderne comme avec la Zahia de Pierre et Gilles, le cinéma avec Sofia Coppola ou même le manga de Rioyko Ikeda.
Une dernière anecdote afin de terminer la découverte de l’exposition : cette coupe de champagne aurait été imaginée d’après la forme du sein de Marie-Antoinette ! 😉
Si vous voulez savoir comment passer de reine honnie à icône pop de notre culture moderne : Métamorphose d’une image vous comblera. Une exposition enrichissante à la Conciergerie de Paris à découvrir au plus vite !
Marie-Antoinette : Métamorphoses d’une image
Jusqu’au 26 janvier 2020
Tous les jours de 9h30 à 18h
Nocturnes le mercredi soir jusqu’à 20h30