Jeudi c’est after-work chez Gus !
Un jeudi par mois dans le 17e, les bandes d’amis synchronisent leurs tablettes pour un rendez-vous gustatif et convivial.
Exit les ambiances apéro-cocktail pour jeunesse dorée avec séance de drague avec ta voisine. Ici, le gérant, Julien Chapuis met un point d’honneur depuis septembre à surprendre le palais de celles et ceux qui poussent la porte de cette cantine prisée au déjeuner par les serial workers.
Ce jeudi de novembre, le foie gras est à l’initiative du ralliement de nouveaux venus. Selon la découpe, l’ingrédient roi des fêtes de fin d’année s’offre en une série de déclinaisons aussi ludiques que goûteuses.
Au côté des assiettes de charcutaille 100% françaises, des plateaux de cupcakes au foie gras intriguent.
On connaît à la fois le délice de ce dessert venant des States mais aussi sa capacité quasi immédiate à causer parfois un profond écœurement car trop sucré ou trop gras, voire les deux. Rappelons ici que nous sommes les premiers à le célébrer et à le maudire à la fois !
Ce petit cupcake salé sous sa mousse de foie cache en son cœur un dé de foie gras. Une sensation moelleuse et surprenante en bouche.
Suit le mini-burger au foie poêlé préparé par le chef devant les yeux des gourmands. Une préparation minutieuse pour ne perdre aucune miette des ingrédients simples en version miniature. Le chef avoue s’adonner à cette recette pour la première fois. Le coup de main est remarquable.
Fin de partie avec le velouté de potiron avec mousse… au foie gras. C’est chaud et doux.
Entre deux dégustations, un tour du propriétaire s’imposait pour comprendre l’esprit de la boutique-restaurant et ses best-sellers.
C’est donc Julien, le gérant, qui nous fait les présentations. Tout d’abord, avec ces quiches gourmandes au lard généreux.
L’occasion aussi de balayer un a priori : les plus gros consommateurs de charcuterie sont des… femmes ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, après une phase de diète, les girls reviennent vite à leurs premières amours : saucisson et autre jambon. « Mais attention, nous précise le boss, cette passion est cyclique. Alors que les mecs eux sont constants. »
En parlant d’eux, saviez-vous qu’ils se laissent assez vite chauffer par une part de tourte viande au Riesling (recette alsacienne) ?
Pour l’anecdote, un couple d’Américains est arrivé à 11h un matin. Les amoureux ont débuté par une assiette de charcuteries avec verres de vin. Ils ont été ensuite rejoints par 4 autres convives from US. La petite bande aurait quitté les lieux à 17h, conquise et repue. L’amour de la cochonnaille n’a donc pas de frontière.
La France, les producteurs régionaux sont à l’honneur dans cette enseigne, dont les associés viennent de Nantes. Quelques détours vers d’autres savoir-faire sont possibles comme avec ce pain de mie japonais fondant en bouche.
Next time à l’after-work de Gus!
Gus’ l’atelier gourmand
62, rue de Prony
75017 Paris
mille fois merci par ces découvertes,
vous nous guidez pour nos prochaines sorties! 🙂