Rock en Seine 2016. 3e jour de festival planant et toujours aussi déluré en matière de looks.
Un Mon Poney et un viking ont été aperçus dans le Domaine national de Saint-Cloud. Deux espèces rares à observer.
Mais toute l’attention était sur Iggy Pop, 69 berges au compteur, Gregory Porter, Aurora, Foals et Ghinzu et Mike Snow.
Gregory Porter : la classe !
Le chanteur californien s’est autorisé une petite entorse à son look. Il porte ce dimanche un bermuda !
Il reste toutefois très classe, avec son gilet et ses chaussettes montantes sur mollets.
Le crooner nous dévoile la bande-son idéale pour un après-midi en amoureux.
Un couple se susurre des mots doux à l’oreille. Puis les amoureux s’échangent quelques gestes plus proches de la langue des signes et qu’eux seuls peuvent comprendre. #lovely
« There will be no love dying here ». Gregory Porter dédicace cette chanson au public français.
Le chanteur ne joue pas dans la force vocale mais toujours dans l’émotion, la chaleur humaine.
Il n’y a pas avec lui de gros trucages que certains artistes américains aiment tant nous déballer.
“Taper dans vos mains au rythme de votre cœur” la poésie est présente à chaque instant.
Ces bonnes intentions redonnent du baume au cœur, simplement, doucement.
Miike Snow : ça plane !
Un peu moins de câlins, à première vue, dans le public de la scène de l’Industrie pour le live de Miike Snow.
Pour autant, sa pop ne manque pas d’empathie. De belles envolées nous font planer, repenser à notre été, la plage.
C’est gracieux, un peu hippie, certainement à cause de ses cheveux longs.
Ça touche forcément.
Iggy Pop : fuck me, baby!
L’Iguane balance une salve de tubes direct, histoire que personne ne le confonde avec un autre. Torse nu à son habitude, Iggy Pop arrive au pas de course. La démarche est plus hasardeuse ; une hanche, une jambe semble le malmener. Mais il ne s’économise pas pour autant. Il arpente la scène avec aplomb, excite chaque centimètre de spectateur dans son champ de vision.
Bain de foule pour l’impossible Iggy Pop !! 👍🏻🙌🏻#RockenSeine #lepied @rockenseine pic.twitter.com/3fVSwlUiLI
— Alexandre Sim (@Alexandre_Sim) 28 août 2016
I wanna be your dog et le chanteur prend son premier bain de foule en descendant de scène. Suit The Passenger, le pied.
Et l’hymne générationnel du film Trainspotting : Lust for Life.
Five foot one reprend la main sur les titres un peu moins connus des néophytes.
La communion reste totale. Les mains se lèvent.
Serait-ce la dernière fois que l’on verra l’iguane fatigué sur une grande scène en plein air ? On ne l’espère pas en tout cas.
Aurora, la révélation
Au premier rang, deux jeunes filles tiennent deux cartons colorés représentant la chanteuse venue du nord de l’Europe.
Un petit drapeau norvégien est tenu du bout des doigts, juste derrière.
Après l’Ocean of noise du groupe Editors place à l’« ocean of human heads » qui séduit la tendre Aurora. Elle n’en revient pas d’avoir autant de public devant elle et le remercie d’être venu à sa rencontre. Touchant, forcément.
Il est plaisant de la voir sourire, les deux mains accrochées à son pied de micro, à la fin des chansons à l’écoute des applaudissements.
“C’est vraiment génial de chanter en France, le public est vraiment incroyable !”
La chanteuse-efle très expressive laissera tomber ses écouteurs pour apprécier les cris de son public sur le dernier titre Conqueror. Brillant !
Impressionnante performance pour une toute jeune chanteuse de 20 ans.