C’est avec le temps que Roni Alter a compris pourquoi elle avait quitté Israël pour Paris. C’était sans doute pour se prouver qu’elle était capable de réussir toute seule, ses parents étant connus là-bas.
Paris lui a donné l’inspiration d’écrire. Et elle est heureuse de ne pas être tout à fait à l’aise dans cette ville, “parce que ce n’est pas encore ma maison, je suis toujours un peu immigrante.” Elle aime devoir se battre pour exister, pour que les choses arrivent.
Elle a fait équipe avec le réalisateur Clément Ducol pour donner corps à son nouvel album Be her child again.
INTERVIEW / RONI ALTER
UsofParis : Etre une révélation en France, ça donne des ailes ?
Qui écoute en premier tes nouvelles chansons ?
En fait, j’ai besoin que quelqu’un écoute et valide très vite ce que j’ai fait.
Et après, je l’envoie à mon père et s’il ne répond dans les 2 minutes, je l’appelle pour lui demander s’il a bien reçu mon mail… 🙂
Mais ils ne sont pas objectifs ?
Si ils le sont !
Mon père est musicien, je sais qu’il est fan de ce que je fais.
Mais je sais quand une chanson est bonne. Je n’ai pas besoin de leur approbation.
Quand on fait quelque chose d’artistique, ce n’est jamais fini tant qu’une personne n’a pas vu, entendu…
Quand sais-tu que la chanson est bonne ? Et que tu peux t’arrêter ?
L’écriture, on sait quand c’est abouti. Pour une mélodie, ça peut être infini.
J’aime beaucoup Devil’s calling. Comment l’as-tu composée ?
J’ai pris ma guitare et j’ai écrit toute la chanson.
As-tu l’impression d’être guidée quand tu écris ?
Habituellement, j’écris la musique et ensuite les paroles.
C’est un flash back, c’est comme s’il m’appelait du passé.
J’aime beaucoup Stubborn. Y’a-t-il un secret de fabrication.
J’étais énervée quand je l’ai écrite. Et ce que qui arrive quand je le suis.
Tu deviens pop ?
Tout l’album a été écrit à Paris ?
J’aime regarder le paysage et les idées arrivent.
Ça arrive de nulle part. Il faut être disponible sur le moment.
Parfois, jouer des chansons d’autres artistes, ça peut m’aider à faire venir des idées.
J’ai pensé que tu voulais révéler que ton côté bad girl en faisant la reprise de PNL.
Au début, c’est la musique qui m’a interpellée. Parce que je n’ai pas compris toutes les paroles. Je sais que des Français ont du mal aussi. 🙂 Alors pour moi c’était encore plus difficile. J’ai demandé de l’aide pour m’aider à comprendre.
J’étais dans l’ivresse chez moi quand je l’ai entendue. Et je ne savais pas qui c”était.
La Roni de 7-8 ans est-elle heureuse de la Roni que tu es maintenant ?
J’ai écouté ce qui était en moi. J’ai suivi ma passion.
Donc pas de dépression possible ! Tu as toujours la musique avec toi. 😉
J’aime aller dans les extrêmes. Je ne veux pas être heureuse en continu.
La chanson la plus génialement “déprimante” du moment ?
Est-ce que Keren Ann t’as conseillée ?
J’ai joué avec elle sur scène. Elle m’inspire.
Elle m’a donné le sentiment que ce que je faisais était bien. Et que je pouvais tout faire toute seule. Elle m’a apporté de la confiance, la confiance de ne pas arrêter.
Si tu pouvais changer le monde, que ferais-tu ?
Ça stopperait la folie ! Elles ne sont pas violentes dans leur nature.
La violence me dérange énormément, pour tout.
Tes petites adresses parisiennes ?
Dernier coup de cœur musical ?
Et j’aime le dernier album de Barbara Carlotti, Magnétique.
Le dernier Paul McCartney est brillant. Chaque fois qu’il sort un nouvel album, je le trouve incroyable. Je continue à l’écouter et aller le voir en concert.
Roni Alter
Concert le 18 décembre 2019 au Café de la Danse, Paris
#CONCOURS
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bonsoir je participe à ce super concours et vous remercie, bon week-end
merci pour ce concours