“Les Franglaises à Bobino : une méga claque musicale ! Un kiff d’enfer. Le pied !!!”, tweet envoyé à la sortie du spectacle à Bobino. La joyeuse compagnie est de retour à Paris avec une nouvelle version de leur show Molière du meilleur spectacle 2015. Au programme : toujours autant de folie, des nouvelles choré, un décor flambant neuf et des surprises !!
Autant être prévenu, les membres de la troupe Les Franglaises sont de grands malades. Ils ne tiennent pas en place et n’hésitent pas à se répandre dans les allées de Bobino juste avant de monter sur scène pour amuser le public. Alors, une fois le plein feu des lumières sur eux et leurs instruments, ils ne sont plus du tout contrôlables. Le délire est total ! Et le Molière 2015 du Théâtre Musical est mérité !
Le Viens-Retour à Bobino
Les Franglaises c’est un blind-test original. A la différence que ce ne sont pas les premières notes d’une chanson (comme chez Ardisson) qu’il faut reconnaître, mais bien la traduction fidèle en français des plus grands hits musicaux anglo-saxons. Queens, Beach Boys, Michel Fils-de-Jacques (Michael Jackson), The Beatles, Les Filles Épices, tout y passe. Le répertoire est sans limite : du slow au disco, du rock à l’électro, tout en passant par la britpop ou la ballade amoureuse.
Le maître de cérémonie-présentateur de la soirée, Yoni Dahan, est un vrai trublion qui met en œuvre les meilleures conditions pour préparer nos tympans aux interprétations loufoques qui suivent.
Et les beaux atours des 12 chanteurs (8 mecs, 4 nanas) ne doivent pas nous tromper. Ils ont beau être fringants – on les croirait prêts pour la prochaine cérémonie des Molière – ils ont capables des plus belles cabrioles et blagues et aussi des meilleurs déhanchés et moonwalk qui n’ont pas à démériter de l’original.
La séquence Billie Jean en VF est bluffante. Les Franglaises ne sont pas que des excellents chanteurs et musiciens, ils sont d’insoupçonnés comédiens.
Mention spéciale pour Quentin Bouissou dont les faux airs de Droopy, sont tordants, surtout quand il se lance dans un captivant duo sur Hello, Goodbye des Beatles.
C’est jubilatoire du début à la fin. Les interprétations sont des vrais diamants polis de multiples facettes ; surveillez bien le fond de scène, il s’y passe aussi des choses.
Et on reprendrait bien 5 chansons en bonus pour finir la soirée.
Au fait, faudra nous trouver une bonne raison de ne pas courir voir le retour fracassant des Franglaises à Bobino !
Soirée de pluie, de mots bleus, de tonitruantes sonorités, d’audace aussi bien du côté de la trentenaire que du septuagénaire, un brin de Radiohead, un doigté à la Sigur Ros. Jeanne Added et Christophe, accompagné des musiciens du conservatoire de Lyon, ont su éloigner les nuages pour ne pas nuire à leur set, ce lundi de juillet aux Nuits de Fourvière 2016.
Vers 19h, la pluie fait ralentir le pas des festivaliers-ères à l’approche du Théâtre Antique de Fourvière. Certains s’en vont quand les goutes se répètent avec frénésie.
“Y’a quand même pas beaucoup de jeunes” deux quadras assises en fosse, se tournant vers le public remplissant les gradins.
Jeanne Added n’aura certainement pas réussi à faire baisser totalement la moyenne d’âge de cette soirée.
Je suis certainement l’un des rares à pouvoir apprécier, sans distinction, les deux têtes d’affiche.
Jeanne Added live à Fourvière
Ce n’est pas le plein sourire à l’entrée sur scène de la belle Jeanne. Certainement la concentration avant le premier titre, Catch me.
Ce sera bien la première fois que je verrai Jeanne Added, assis confortablement – du moins, c’est ce que je pense en début de soirée.
Deuxième titre, Missing, Jeanne lâche la guitare pour prendre le pouls du public et jauger son espace de jeu scénique.
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour qu’elle lance au public : “Vous êtes assis, j’aime pas ça. Pas du tout, du tout ! 🙂 ”
Toutefois, elle laisse un peu de répit pour la chanson d’amour Ready. Le Lyonnais n’est pas susceptible pour autant, et applaudi en rythme sur le titre.
“Tout le monde a mis son kway ?”
Elle avait promis, elle pousse les festivaliers à se lever de son gradin ou son siège sur l’imparable It. Et les empêche de se rasseoir avec un “non non !” sur Look at me. En plein titre, la pluie revient et les panchos et autres capuches ressortent.
War is coming vient réchauffer tout le monde. Aucune baisse de régime, la furie Added ne lâche pas son public si facilement.
Ma daronne me sourit sur I Love you, elle ne doit pas trop mal apprécier la décharge de décibels de Jeanne.
A la fin du concert, un quadra à ses voisines : “Y’a pas mal de revival des années 80 dans sa musique !”
Public conquis et la pluie reprend pendant le changement du plateau.
Christophe avec orchestre
Le set de Christophe début par l’énoncé du menu : “on va jouer les titres du dernier album pour ceux de ma génération qui ne le connaissent pas, et ceux qui aiment l’album“.
On croise en cours de set Stella, mystérieuse, une icône du Velvet Underground, reconnue par un spectateur criant un : “Merci pour Lou Reed !“.
Il y aura aussi la voix d’Anna Mouglalis, plus grave que dans la série Le Baron Noir. Dangereuse, le premier single du dernier album, touche au coeur. Suit Le retour de la Tangerine, démoniaque.
Dans un clair-obscur, on pourrait parfois le confondre avec Véronique Samson. Mais musicalement Christophe tient la route, aucune trace de ringardise en vue, bien au contraire. Audacieux, il surprend, nous accroche l’attention alors que Benjamin Biolay nous avait perdu, ici même, en juin, avec ses nouveaux titres.
Le chanteur s’entoure d’une équipe de musicos classe qui va de Rachel, la bassiste à Lawrence, le percussionniste à chapeau, en passant par Christian le guitariste qui utilise un archet comme Jonsi de Sigur Ros qui a foulé cette même scène quelques jours avant.
Le live de Christophe à Fourvière est une première aussi. Jamais je n’aurais vu un ingé son retour, Philippe de son prénom, autant pris par son ouvrage, que par les mots de l’artiste, qu’il accompagne a cappella.
Entre temps, Ton visage pâle… sur une très belle mélodie donne envie d’être fleur bleue.
En milieu de set, le chanteur sort un appareil jetable Kodak, rétro à mort, pour immortaliser quelques vues sur scène. Cadeau ! Il l’offre à un festivalier.
“La loi du moment et de l’endroit”
Court entracte pour installer un “piano proto electro techno” qui n’a aucune protection. Ses cordes, son mécanisme, ses touches de ce squelette de piano sont entièrement à nu.
Débute la partie : les succès fous de Christophe. D’habitude, il laisse le choix des chansons au public. Mais le temps est compté à Fourvière et le concert doit terminer impérativement à minuit.
Il choisit de partager : Marionnettes, Paradis Perdu, Les Mots bleus en solo avec son “piano fou”. Émotions et communion avec les plus de 3 000 spectateurs.
On finit avec une orchestration qui fait furieusement penser à Creep de Radiohead (hommage au groupe qui a ouvert la saison des Nuits en juin ?) mais ce sont les paroles d’Aline qui viennent nous cueillir. Pas de lâcher de coussins verts pour cause de pluie.
Dommage, les festivaliers étaient bien mûrs pour partager cette tradition avec l’icône qui traverse les décennies.
La programmation complète du Festival FNAC Live 2016 tout juste dévoilée, USofParis vous propose une vue générale avec Benoit Brayer, co-programmateur du festival avec Nicolas Preschey. Le responsable des événements culturels de la Fnac et fou de musiques nous dévoile les coulisses de cette édition 2016 alléchante. Une interview pleine de fougue et d’énergie. Coups de projecteur sur Lola Marsch, Hyphen hyphen, Jungle, Sage et Bon voyage organisation. Des artistes, pour certains peu connus, qui devraient être des révélations pour le public parisien. Benoit se confie aussi sur quelques-unes de ses émotions musicales et personnelles.
INTERVIEW DE BENOIT BRAYER
UsofParis : Combien de temps vous faut-il pour concevoir la programmation du Fnac Live ? Benoit Brayer :C’est quasiment un an de préparation. Les premiers rendez-vous de programmation commencent en octobre, les premiers engagements également. Elle se déroule jusqu’en mars et après, on entre en phase de production. C’est un an de travail.
Dévoiler progressivement la programmation, c’est une volonté de prolonger le suspense ou c’est plutôt se laisser une plage de liberté pour accueillir un artiste qui n’a pas donné son accord ?
Non, non. La programmation, on la connaît depuis fin février début mars. Ça répond à un double besoin. Le fait de créer une dynamique de communication, comme on est un festival gratuit on a besoin de se rappeler au bon souvenir du public à intervalles réguliers. Mais ça répond aussi à des enjeux d’exclusivité de programmation d’artistes par rapport à d’autres évènements. Certains artistes ont des concerts parisiens ou sont programmés sur d’autres festivals. On séquence donc nos annonces pour ne pas nuire aux évènements périphériques. La volonté du FNAC Live n’est pas de créer un contexte défavorable aux artistes ou aux autres évènements culturels. On attend que les artistes soient passés pour qu’on puisse les annoncer sereinement sans nuire aux autres.
Combien de concerts voyez-vous en moyenne par an ?
Je ne sais pas. Je me consacre surtout à des concerts de découvertes et de nouveautés. Et ensuite, je profite des festivals pour me faire une grande bouffée d’artistes plus établis. C’est vrai que dans l’année je consacre plus mes soirées à aller voir des artistes émergeants qui pourraient être des gens que j’ai envie de défendre et de soutenir dans les mois qui viennent.
Avez-vous eu un choc scénique récent, qui soit dans la programmation ou qui ne le soit pas ?
J’en ai plein ! Vraiment tous les artistes qu’on programme cette année sont des gens qu’on a vus et qui nous ont emballés, chacun sa façon. Lola Marsh, une chanteuse israélienne que peu de gens ont vue, est une performeuse incroyable. Il faut vraiment la voir sur scène et voir son charisme, son énergie. C’est quelqu’un de fantastique !
Dans les chocs aussi, j’avoue que le dernier spectacle de Philippe Katerine, au Flow, m’a particulièrement emballé. Bachar Mar-Khalife fait partie des artistes qui m’impressionnent aussi beaucoup en live. Balthazar c’est toujours une claque quand on les voit. Ils ont une qualité de jeu, une densité, une intensité esthétique et musicale incroyable. Balthazar en live, c’est vraiment une sensation forte.
Une tête d’affiche difficile à avoir cette année, que vous n’avez pas eue et que vous auriez aimé avoir ?
Pleins ! Et je préfère revendiquer les artistes que nous avons à proposer aux gens.
Vous pouvez bien m’en citer ? Cette année, on avait vraiment envie de présenter le show de Cassius, mais c’était un peu tôt pour eux, dans la préparation. Ils ne sentaient pas que leur show serait prêt en juillet. Ils ont préféré attendre Rock en Seine fin août.
Et un artiste qui a mis un peu plus de temps à dire oui, où il a fallu un peu plus parlementer pour les dates ?
Parlementer, non, parce qu’aujourd’hui c’est la 6ème édition du Fnac Live. Il est bien installé, bien identifié. C’est un festival qui fonctionne bien avec une grosse fréquentation du public et une grosse exposition média. Donc convaincre les artistes de venir n’est pas un enjeu aussi difficile que ça l’était au début.
Après, pour les artistes internationaux, c’est vrai que c’est toujours plus long parce qu’il y a pas mal d’intermédiaires et que la FNAC n’est pas forcément identifiée en Allemagne ou en Angleterre. Pour Jungle ou Get Well Soon, on a mis plus de temps. Mais on ne peut pas dire que ça a été compliqué.
Si vous aviez à miser sur un des artistes à l’affiche que le grand public ne connaît pas forcément, lequel risque de surprendre tout le monde en live ?
Je pense que Lola Marsh peut faire sensation.
Mais pour ceux qui n’ont pas encore vu Sage en concert, il m’a excessivement impressionné à La Cigale. C’est un artiste qui propose un travail très subtil, très fin. On n’imagine pas la capacité qu’il a à transformer son répertoire du disque à la scène. C’est vraiment un très beau show, un très bon moment. C’est un artiste de grand talent, donc sans doute une sensation pour le public qui n’est pas très nombreux encore à l’avoir vu sur scène.
Pourriez-vous me dire quelques mots sur deux groupes : Bon voyage organisation et Fakear ?
Bon voyage organisation : je trouve que c’est une proposition très fun, très fraiche. Quand je les ai vus en concert j’ai été très impressionné. D’abord parce que c’est amusant, rigolo et c’est disco ! Il y a longtemps que l’on n’a pas vu ça. Mais surtout ça joue excessivement bien, ce sont d’excellents musiciens. Je trouve que lorsqu’on veut faire ce genre de répertoire, il faut que l’on soit irréprochable en termes de jeu. C’est un peu comme un clown : ça marche si c’est parfaitement maitrisé dans le timing et dans le jeu. Bon voyage organisation, ça fonctionne parce que ça joue très bien, ce sont de très bons musiciens.
Fakear : c’est probablement l’un des grands nouveaux noms de la scène électro française. Il est originaire de Caen. C’est quelqu’un qui a une proposition qui me plaît beaucoup car elle est très mixée dans ses influences, une électro très élégante, subtile, très musicale aussi. On est assez loin dans l’électro européenne hardcore.
Quel type de spectateur de concert êtes-vous ? Vous arrivez en avance ? Vous préférez être proche de la scène ?
J’arrive pour le début des concerts : je respecte le travail des artistes. J’aime être debout au fond.
Mais on capte moins les traits de visage de l’interprète.
Je vais surtout dans des salles à taille humaine. A La Cigale, au Trianon ou à la Maroquinerie, on voit la tête des gens même quand on est au fond.
Ce qui m’intéresse aussi c’est de ressentir le rapport au public. J’écoute l’artiste, j’observe le public et je vois le rapport au public. Je préfère être à l’arrière plutôt que d’être dedans, c’est une position que j’aime.
Est-ce qu’il y a eu une émotion forte dans les coulisses du FNAC Live ? Un artiste reconnaissant de sa participation au FNAC live ?
Tous les ans, on vit ce genre de moments et ce genre d’émotions.
Par exemple, il y a trois ans, Lilly wood and the Prick était déjà présent et ils avaient considéré ce passage sur le parvis comme un grand défi. C’était avant leur grand succès international. Ils avaient eu une émotion dingue de convertir le parvis à leur musique.
Et il y a deux ans Kid Wise. A la fin de leur set, les membres du groupe pleuraient tous. Ils avaient une émotion dingue de venir là. Et ça nous avait vraiment émus parce qu’ils avaient cette fraicheur et ce plaisir des premiers grands rendez-vous public.
Ça arrive tout le temps, on a plein de petits moments comme ça. C’est un des plaisirs de ce festival.
Un concert à ne vraiment pas manquer lors des précédentes éditions, un moment fort personnel ?
Il y a eu pleins de concerts super. Mais il y a deux moments dont je me rappelle.
Le concert de Fauve a été un truc dingue. C’était une fréquentation absolument colossale et il y a eu une émotion, une intensité, une communion générale qui était assez inédite.
A titre perso, je suis hyper fan de Gregory Porter. C’est une de mes fiertés de l’avoir fait venir sur un festival comme FNAC Live et de l’avoir présenté au grand public.
Alors il faut que je vous remercie car c’était une belle émotion aussi pour moi. En plus il y avait la pluie, les parapluies, c’était super beau.
J’avoue que j’ai dit à toute l’équipe que pendant cette heure-là, je n’étais pas dispo. J’étais devant, j’étais le public. C’était un grand moment.
Je ne connaissais rien de cet artiste et j’ai été pris au col de manière directe.
C’est ça qui est vraiment super dans la programmation d’un festival. On a des convictions, des partis pris et on a les moyens de proposer des choses, peu, mais on peut le faire. Ça fait partie des fiertés. Et quand c’est partagé par le public c’est génial.
Quel est votre lieu de live à Paris, la scène, que vous affectionné particulièrement ?
La Cigale ! Ça reste la salle que je préfère, de toutes les salles parisiennes. La configuration, la taille, le format, la proximité des artistes : c’est pour moi la salle idéale.
Après j’adore pleins d’autres salles. J’adore le Café de la danse. Mais si je devais n’en retenir qu’une seule à Paris ça serait La Cigale.
Votre chanson préférée sur Paris ?
J’adore la chanson de Camille Paris sur l’album Le Sac des filles.
Et sinon plus vieux, j’adore une chanson de Claude Nougaro qui s’appelle Rue Saint-Denis, qui est moins sur Paris mais qui, pour moi, est un vrai trésor.
Quelque chose de nouveau, une ambiance différente pour cette édition 2016 ?
Pas vraiment d’innovation. Ce qu’on a, c’est une programmation dans les salons de l’Hôtel de ville qui est plus ambitieuse que les autres années. Elle rassemble vraiment l’essence de l’actualité de la chanson française du semestre avec Keren Ann, Katerine, Miossec, Alex Beaupain, Vincent Delerm…
Ce qu’il y a de nouveau c’est la soirée entière consacrée aux 20 ans du Label Tôt ou tard avec une programmation concentrée sur leurs artistes. Donc on est ravi de recevoir Yael Naim, Vianney, Odezenne, Vincent Delerm et d’autres artistes.
Et puis Louise Attaque évidemment dont on n’a pas parlé jusqu’ici. C’est l’événement de l’année : la reformation du groupe. Donc on est très content de terminer le festival avec eux.
Parce que c’est la sensation du moment, pensez-vous qu’Hyphen hyphen va exploser, faire battre un record ?
C’est la grosse sensation live du moment. Tous ceux qui les ont vus une fois savent que c’est un groupe de scène, avant tout.
Est-il encore possible d’accueillir encore plus de spectateurs? Honnêtement, non. On est arrivé au maximum de la fréquentation. Là, l’ambition n’est pas de battre des records, on ne saurait plus où mettre les gens. L’ambition c’est de continuer à garder une programmation aussi qualitative, aussi diverse, aussi ambitieuse et que le public soit au rendez-vous. Avec de bonnes conditions pour le public, pour les artistes et de continuer à faire du FNAC Live un rendez-vous de qualité pour tout le monde.
Le buzz, l’activité sur les réseaux sociaux sont importants pour vous ? Est-ce que vous les regarder ? Oui je les observe beaucoup. Ça m’intéresse de voir la réaction de gens quand on révèle des traits de programmation. J’observe le retour des gens.
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Souvenez-vous 2015, les soirées du festival Fnac Live ravissaient nos oreilles, nous comblaient de musique. Nous étions 130 000 à assister aux concerts gratuits de Christine and The Queens, Izia, Selah Sue, Django Django, Mika, The Avener, The Shoes, Rone…
Pour son excitante sixième édition, le festival parisien suit de quelques jours l’ouverture de Paris Plages et la fin de l’Euro 2016 et reprend ses quartiers sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.
#JOIE ! à la vue de la programmation quasi complète de cet été. Cette année encore les sonorités seront riches, éclectiques, brillantes, poétiques. Et comme dirait un des membres d’UsofParis : “ça va snapchater à mort !”
LES deux déflagrations sonores à prévoir qui vont emporter tout sur leur passage sont sans aucun doute Hyphen Hyphen, le groupe auréolé d’une Victoire de la Musique va nous donner du love à plein poumon.
Et le cultissime groupe Louise Attaque, en tournée dans toute la France et qui a affiché sold out les 3 soirs de juin à la Cigale. Can’t wait!
Mais d’autres valeurs très sûres de la scène ne vont pas ménager les efforts pour emporter les vagues entières de festivaliers du Fnac Live à commencer par Lilly Wood and The Prick et les sonorités africaines de ses voyages, la poésie de Yael Naïm, la fougue de Jain, le charme de Vianney, la force de La Maison Tellier, les envolées de Balthazar.
N’oublions pas les jeunes artistes ou groupes qui ont tous les atouts pour faire parler d’eux comme Bon Voyage Organisation “un des groupes les plus excitants de l’année” pour Les Inrocks, Lola Marsh, I am Stragram (lauréat du Prix Ricard S.A Live Music 2016) ou encore la charmante anglaise, Lianne La Havas.
Certes, le Fnac Live c’est avant tout la scène principale du Parvis en extérieur, les apéros avant concerts, le soleil couchant à plein régime dans le dos mais c’est aussi des moments plus intimistes dans le Salon de l’Hôtel de Ville. L’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de : Katerine, Keren Ann, Miossec…
Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac de Paris et d’Ile-de-France.
Festival Fnac Live 2016
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Concerts gratuits !
Info importante : entrée unique par l’avenue Victoria en raison du plan vigipirate
Le dandy de la chanson française, Benjamin Biolay, est de retour avec son nouvel album Palermo Hollywood. Il est tout naturel que le célèbre gone revienne enchanter les Nuits de Fourvière, au Théâtre Antique de Lyon : une des plus belles scènes de festival en France.
Palermo Hollywood, c’est un quartier de Buenos Aires. Celui où Benjamin a choisi de poser ses textes – écrits en grande partie à Paris – sur des musiques empruntant largement l’esprit argentin.
Il est clair que cet album à la patte Biolay : des compositions travaillées, des textes toujours ciselés et toujours un mixage parfait.
On sent que le Lyonnais est tombé amoureux de ce pays ou de cette ville, plus simplement. Des sons bruts captés en situation sont parsemés au fil des chansons, créant une ambiance particulière.
Salué par la presse comme l’un des meilleurs albums du crooner français, la team d’USofParis est impatiente de découvrir dans quelle mesure Benjamin transfigurera la chaleur et les orchestrations de cet album sur scène.
Il faut dire que l’on a toujours apprécié l’artiste Biolay qui dégage une réelle énergie magnétique sur scène.
#CONCOURS
Comme on aime vous chouchouter et que le concert de Benjamin Biolay est déjà complet, #USofParis vous propose de gagner 2 places pour son concert aux Nuits de Fourvière de Lyon, le vendredi 17 juin 2016 à 21h30.
Pour participer, c’est super simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au mardi 14 juin à 23h59 pour participer.
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Mais avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre à cette date et que vous serez bien à Lyon ! 😉
Prépare tes tympans, le Weather Festival revient ! Et cette année, il promet un max de son. Toujours une programmation léchée, avant-gardiste et captivante de musique électro et quasiment H24. Nouveau format donc prévu pour cette édition 2016 qui accueillera les amateurs de beats du 3 au 5 juin au Bourget. #CantWait !
Avec plus de 100 artistes à l’affiche, le Bourget va se transformer en un énorme dancefloor, qui va vibrer un max pendant 3 jours.
Les quatre scènes Printemps, Été, Automne, et Hiver sauront faire la part belle aux mix de tous ces artistes réunis pour un week-end de fête. Et vu le lieu, ce ne sont pas les voisins qui seront dérangés.
Les amateurs de sons électroniques pourront trouver leur bonheur parmi ces line-ups plutôt prometteurs. On a déjà repéré deux bogosses qui risquent fort de marquer vos oreilles : le Tunisien Loco Dice et l’Allemand Dixon.
Alors pour débuter ce mois de juin dans une déferlante sonore de pure qualité, ce concours est pour vous.
#CONCOURS ! Pour passer une journée de pure électro et good vibes, nous t’offrons la possibilité de gagner1 pass pour 2 pour le dimanche 5 juin 2016au Weather Festival, de 12h à minuit.
Pour tenter ta chance, rien de plus simple, remplis le formulaire ci-dessous avant le dimanche 29 avril 2016 à 23h59. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 pass pour les concerts du dimanche 5 juin.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifie que tu es bien disponible le 5 juin pour laisser sa chance à tous et toutes !
Pour un bain de spectacles vivants (théâtre, danse, musique) la destination de Sarrebruck (Allemagne) n’est, à première vue, pas une évidence, y compris pour nous. Et pourtant, on s’est frotté ce week-end à la programmation attrayante, l’ambiance décontractée et l’accueil hors pair du festival (transfrontalier franco-allemand) Perspectives.
A moins de 2 heures de Paris
Marre de l’agitation urbaine ?
Envie de prendre l’air mais sans forcément sacrifier une part plus ou moins large de culture ?
La liaison directe TGV Paris/Sarrebruck offre un plein confort pour participer à ce rendez-vous à visage humain.
On a été séduit dès notre descente de train. !
Aucun spectateur exclu
La programmation de ce festival qui se tient le mois de mai à Sarrebruck, capitale du Land Sarre, accueille aussi bien Allemands que Français et pour cause : les formes sans parole sont privilégiées et, dans les autres cas, la traduction est intégrée au spectacle sinon, les sous-titrages sont nos meilleurs alliés.
Pas besoin de pratiquer l’allemand pour s’en sortir que ce soit dans la ville et encore mieux sur les sites du festival : les équipes d’accueil sont bilingues.
Preljocaj, Housse de Racket, cirque miniature…
L’intérêt de ce rendez-vous est d’offrir une série des spectacles variés, réjouissants et festifs.
De l’acrobatie pure : on a aiméIl n’est pas encore minuit… de la Compagnie XY, vu à la Villette et présenté ici. L’artiste Tobias Wegner nous a impressionnés par son jeu d’illusions et de perspectives dans son solo LEO qui a fait le tour du monde.
L’œil s’amuse tour à tour de la réalité du plateau et de la fiction vidéo. Le solo ne sombre pas pour autant pendant cette heure intense au cours de laquelle : danse, contorsions, dessins, vidéo animée viennent enthousiasmer petits et grands. Un spectacle qui nous a fait retraverser la frontière, car se jouant à Sarreguemines.
Du spectacle culte : Angelin Preljocajqui fête ses 30 ans de créations cette année et les 20 ans du ballet Roméo et Juliette présenté pour la première fois en Allemagne. Émerveillement avec cette histoire d’amour folle d’une sensualité inouïe. Marion Brando comme ressuscité sur scène par la carrure de l’interprète de Roméo et son débardeur qui dissimule peu de sa musculature.
23 interprètes composent les tableaux narratifs de cette fiction qui a retrouvé une pleine intensité grâce au talent du chorégraphe.
Du grand bluff : VU nous emporte dans un théâtre de petits riens en nous captant l’attention de manière incroyable. Le résumé ne laisse pas percevoir ce qui va se tramer sous chapiteau. L’arrivée même d’Etienne Manceau est inhabituelle. Un couple d’amoureux se prend à sursauter à la vue de l’artiste arrivé discrètement derrière eux.
Ce personnage silencieux et qui compte une gamme très limitée de sourires nous emporte avec son univers d’une minutie décomplexée. Et qu’il est long le temps pour cet homme de se servir un thé, d’y plonger un sucre. Tout simplement parce qu’il ne fait rien comme les autres. Il tape du poing sur la table pour faire tomber une cuillère dans une tasse et que dire de la catapulte pince-ongle pour sucrer son breuvage ? On pourrait devenir fou. On rit avec délice.
Plus maniaque que ce garçon c’est impossible. Plus reconnaissant aussi. Il fait appel à la participation d’un(e) spectateur-trice qui a bien du mérite à répondre aux exigences du manipulateur.
Décors originaux Perspectives réserve aussi de vraies surprises en terme de lieux de spectacles, aux côtés des salles de spectacle et autres chapiteaux. Roméo et Juliette a eu comme écrin pendant 3 jours une ancienne usine électrique, E Werk.
Housse de Racket, Minuit et les autres artistes musicaux se succèdent à quelques mètres de là, dans un ancien magasin de cette zone commerciale : surprenant et spacieux avec sa terrasse cachée (prenez le long couloir à côté du bar).
Mais l’un des cadres les plus déroutants sera sans nul doute un ancien garage Citroën. Il accueillera la Hate Radio, cette reconstruction d’un studio radio à l’époque du génocide rwandais. Les contraintes de tournée du spectacle ont fait que, par manque de temps pour la réception des décors, l’alternative était de trouver un lieu qui pourrait s’adapter à la proposition théâtrale du metteur en scène et auteur Milo Rau.
La partie vitrée de l’ancien bureau-accueil du garage accueillera le studio d’enregistrement alors que les voitures laisseront place au gradin des spectateurs.
De bonnes raisons pour sortir du centre-ville, de filer avec son vélo et découvrir les alentours.
le festival Perspectives 2016 se poursuit jusqu’au 21 mai ! Toutes les infos sur le site :www.festival-perspectives.de
Merci à Marion, Hannah pour leur disponibilité et à leur accueil et merci aux Inrocks de nous avoir fait connaître le festival !
La chanteuse américaine, Vanessa Carlton, de retour en France, pour un concert unique à la Flèche d’Or, le mardi 17 mai 2016. Vos invits à gagner ici même !!
Vanessa Carlton ? Ce nom ne vous dit rien ?
Mais si ! Souvenez-vous de ce tube : A thousand miles, avec son clip mettant en scène la chanteuse, traversant différents paysages américains, sur son piano roulant !
Ça y est ? Ça vous revient ?
Après ce tube mondial, Vanessa Carlton a sorti plusieurs albums qui sont plutôt passés inaperçus en France, mais qui lui ont permis d’avoir une carrière aux USA.
En octobre dernier, est sorti outre-atlantique son nouvel album Liberman. Il a été très bien accueilli par la critique.
Vanessa n’a pas quitté son instrument fétiche : le piano ; mais c’est clairement la voix qui a été mise en avant. Une voix qui nous transporte au fil des titres entre pop, rock et folk, avec un petit côté rétro qu’on adore. Cet opus est l’occasion pour la chanteuse d’entamer une tournée américaine et canadienne.
Fort de ce succès, Liberman est sorti en France et en Europe, il y a quelques jours. La New-yorkaise en profitera pour donner quelques concerts, notamment à Paris le 17 mai à la Flèche d’Or.
Bonus : visite le site officiel de Vanessa, laisse ton mail et reçois un EP 3 titres en exclu !
#CONCOURS
Envie de découvrir ou re-découvrir Vanessa Carlton sur scène ? #USofParis vous propose de gagner 2 invitations pour son concert le mardi 17 mai 2016 à 20h à la Flèche d’Or à Paris ?
C’est super simple. Il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au samedi 14 mai à 23h59 pour participer !
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Le tout premier extrait de Colors, de Samba de la Muerte, nous a fait l’effet d’une déflagration, dès la première écoute. You’ll never know when I lie allait être le tube qui nous accompagnerait ce printemps pour tout à la fois quitter Paris, retrouver le calme, se tremousser sur notre vélib’ ou gueuler en silence dans notre rame de métro.
Samba de la Muerte est le projet solo d’Adrian Leprêtre, après une aventure folle avec Concrete Knive. Il nous embarque sans passeport dans un trip musical, métissé, chaloupé, rayonnant.
Pieds nus sur scène, Adrian galvanise son public en donnant toute la charme d’énergie, sans aucune retenue, ni feinte. Le cheveu est trempé à sa sortie de concert et le public totalement emporté.
INTERVIEW SAMBA DE LA MUERTE
UsofParis : Retour rapide sur ton passé. Qu’as-tu appris avec Concrete Knives scéniquement et musicalement ? Xavier : Scéniquement : tout, je pense, à peu près. A part le fait d’être en avant sur un projet. Sur Concrete Knives, j’étais plutôt en arrière avec mes claviers et mes babioles. Donc ce n’était pas la même pression, c’était plus facile à aborder comme concerts. Après j’ai grandi avec ce projet depuis le lycée et jusqu’à maintenant, ça va faire 8 ou 9 ans que ce groupe existe. Ça m’a permis de faire Samba de la Muerte. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans ce projet-là de toute manière. Ça m’a permis d’écrire des chansons en rentrant chez moi, de retour de tournée. D’être inspiré, d’avoir envie de m’exprimer différemment et d’avoir des choses à raconter.
As-tu tiré des énergies du live pour créer certaines de tes chansons ? Je ne pense pas. En fait j’ai été surpris par la manière dont je me suis comporté sur scène avec Concrete. On m’a toujours dit que j’étais un peu le cinglé du groupe, sur scène en tout cas. C’est la même chose dans Samba. Même si dans Concrete, on était tous les six énergiques. Du coup, ça existe encore dans Samba.
Pourtant, au début quand j’ai commencé c’était plutôt folk et très calme. Je pense que c’était le contre-pied. Et, au fur et à mesure, je suis revenu au début (à mes premières amours).
J’ai vraiment un faible pour L’Aber. Ce titre est vraiment accrocheur, dès la première écoute. J’ai fait « repeat » plusieurs fois. Qu’est-ce que tu peux me dire sur sa création, son écriture ? Je l’ai écrit en rentrant d’un séjour dans le Finistère : l’Aber Wrac’h, c’est une espèce de fjord qui rentre dans les terres. J’ai passé trois jours là-bas sur une île. A ce moment-là, j’ai commencé à écrire ce texte en français. J’avais déjà cet instrumental Afrobeat. Je voulais vraiment faire un morceau dans ce style avec un batteur qui sait jouer cette musique là. J’ai écris ce texte qui sonnait hyper bien. Puis les cuivres sont arrivés pour faire quelque chose d’un peu dansant à la manière de Fela Kuti, mais sur un format plus pop, assez court.
Ce morceau est né de ce séjour dans le Finistère… Entre le Finistère et le Nigéria…
Et scéniquement, il prend aussi ? Il doit prendre un peu. Il y a une plus longue intro, la batterie qui joue ce rythme et du coup on laisse durer car le morceau commence sur la fin d’un autre. Il y a un enchainement et après le chant rentre. Et puis on n’a pas pu faire les cuivres sur scène alors on les a remplacés par d’autres trucs encore plus énergiques.
Quelle est la chanson la plus personnelle de cet album ? Si on parle de personnel par rapport à ma vie, c’est Don’t let go ou Colors. Ça dépend. Don’t let go est une chanson pour ma grand-mère et Colors est sur mes parents. C’est assez personnel.
Avant, il y avait des histoires d’amour, il y en a encore. Mais cette fois, j’avais plus de choses à raconter qui ne tournent pas autour de moi, qui sont plutôt des visions que j’ai du monde. J’ai voulu parler de ce monde actuel qui ne fait pas rire mais avec de l’espoir quand même derrière et une musique assez lumineuse.
Oui, musicalement c’est plein d’espoir, ça donne envie de danser… Après, je n’ai pas voulu dénoncer non plus en disant « ça c’est pas bien… c’est pas bien la guerre ». Mais j’ai vraiment été touché par des évènements. Les paroles parlent souvent de quelque chose d’assez précis mais c’est dit d’une manière que tout le monde peut le prendre pour soi, ça peut devenir quelque chose de très personnel.
J’avais envie de donner beaucoup d’espoir dans ma musique mais tout en pensant aux gens qui souffrent. Essayer de faire quelque chose avec la musique, car personnellement, je ne sais pas trop quoi faire à part en parler et penser à eux quand j’écris de la musique et quand je joue ces morceaux.
La musique, c’est un engagement pour toi ? Oui. Je pense que ça passe par là. Quand j’étais petit, j’allais beaucoup voir des concerts, j’ai toujours été touché quand je voyais des groupes sur scène car ils avaient quelque chose à dire au public, à partager. Et moi ça m’a marqué. Je trouve qu’aujourd’hui que ça ne se fait plus trop.
J’essaye parfois d’en parler un peu mais c’est toujours compliqué de prendre la parole. On est sur scène, on a la chance de pouvoir le faire et quand les mots viennent je n’hésite pas.
Quelle est la chanson la plus barrée de Colors pour toi ? Dans l’album, la plus compliquée a été You’ll Never Know When I Lie parce que c’est la seule qui a été faite à quatre, avec la formation live. On l’a enregistré à partir du morceau joué sur scène. Donc pour l’album ça a été très compliqué. Et c’est sans doute la plus folle en concert en tout cas, celle qui marque les gens.
On a sorti un clip, que j’ai coécrit avec le réalisateur, dans lequel j’avais vraiment envie de faire ressentir ce truc où, nous, on perd vraiment pieds. On en parle comme ça entre nous, elle nous fait vraiment partir loin, une sorte de violence et de rage.
C’est vrai qu’on a envie de courir…
Après il y a aussi The beat qui est faite pour lâcher prise. On a plutôt des morceaux faits pour penser à autre chose.
L’écriture est facile pour toi, que ce soit en français ou en anglais ? Ça vient souvent de manière un peu spontanée comme la musique. Pour le français, j’écris les textes tout seul. L’anglais c’est un peu plus difficile pour moi. Je bosse toujours soit avec Corentin Ollivier, qui joue de la guitare dans le groupe, soit avec un autre ami de Caen qui m’aide à mettre ensemble tous les mots que j’ai dans la tête et que ça fasse quelque chose de censé.
L’inspiration vient souvent d’un voyage, ou d’un événement dans ma vie, d’un livre que je viens de lire. Du coup ça vient souvent spontanément si j’ai déjà le morceau en tête. D’ailleurs il faut déjà que j’ai écrit le morceau et après je vais me dire « là il faut des paroles » et ça vient souvent assez naturellement.
Tu peux me citer une émotion scénique, forte et récente, que ça soit en tant qu’artiste ou en tant que spectateur. Le dernier c’est LA Priest, un anglais, que j’ai vu en Islande lors du festival Iceland Airwaves. Depuis, je l’ai revu trois fois, à Paris et à la Route du Rock (version hiver). En Islande, il a retourné une salle de 1 000 places, tout seul à 1h du mat. Son album est incroyable.
Et une claque musicale récente que t’écoutes dans ton tour bus ? Tout à l’heure, j’ai mis Porches, ce sont des Américains que j’ai découvert aussi à Iceland Airwaves. Ce n’est pas du tout la musique que j’écoute normalement mais je trouve leur album Pool merveilleux.
C’est très froid. Ça pourrait être un mélange de coldwave et de pop avec beaucoup de synthés, mais il y a un truc dans cet album qui est magnifique. C’est plein de poésie.
Exclu : la question d’un autre artiste !
Radio Elvis : Est ce que la synesthésie peut être considérée comme une qualité artistique ? Je ne connais pas ce pays, ni ce groupe. 😉 Pour moi, la qualité artistique essentielle c’est la diversité !
Chat, c’est le doux pseudo d’une artiste aussi adorable que féline.
Sa pop légère et convaincante nous a pris l’oreille avec surprise. La musique du Chat nous emmène dans son univers qui est à découvrir dans son EP L’Endroit des rêves…
Pour Chat tout est question d’amour, de liberté… et de réalité.
Avec sa pop aux sonorités acidulées, elle déroule un univers sonore cosy, comme une invitation à se lover dans sa musique, comme une bulle qui impose un cocooning à la maison roulé en boule dans son canapé et collé à sa moitié. #Détente
Le premier extrait, Respire, est un appel aux grands espaces, à la mer, à l’amour. Il nous en fallait pas plus pour succomber.
#Concours Chat
Vous avez envie de découvrir l’univers de Chat ?
#USofParis vous propose deux possibilités : gagner son EP L’endroit des rêvesou une invit pour la Release party de l’EP le lundi 9 mai2016, à Paris.
Vous savez comment ça se passe, complétez le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au 5 mai à 23h59 pour jouer !
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
LE PLUS : une chance supplémentaire de gagner sur Twitter ! En suivant le compte @USofPARIS et retweetant le concours.
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits sur le blog et participants actifs sur Twitter.
Ils recevront un mail leur confirmant leur lot soit une invit pour 2 pour la release party (l’adresse et l’heure de rendez-vous seront communiquées dans le mail) ou un EP de la musique du Chat, envoyé par courrier.
Chat, L’endroit des rêves EP
Disponible depuis le 7 mars 2016