Voilà 39 ans que le Festival d’Ile de France prend possession de l’automne en proposant une trentaine de concerts en majorité créés pour ces six semaines évènement, du 6 septembre au 11 octobre 2015. Pour l’édition 2015, la thématique est : Aventures Musiques Vagabondes. Un tour du monde en musique et de quoi satisfaire tous les goûts !
Le festival est bien celui de toutes les musiques : musiques du monde et actuelles, musique ancienne, baroque, classique et contemporaine. Et l’aventure sera bien au rendez-vous : qu’elle soit sonore, visuelle ou émotionnelle.
Suivant les spectacles, qui se déroulent dans des lieux du patrimoine, vous passerez du désert Sub-saharien aux confins de la Finlande, de l’Amérique du Sud au Pays d’Oc. La magie du voyage est permanent.
A travers le thème Aventures Musiques Vagabondes, partez chasser King-Kong en ciné-concert (avec orchestre et choeur), accompagnez des migrants russes d’Odessa à New-York ou un migrant juif à la conquête du grand ouest sauvage des États-Unis.
Les récits réels ou imaginaires vous conteront aussi les épopées de Marco Polo, le survol des Andes par les héros de l’Aéropostale, l’histoire de Tom Sawyer ou les mythes magiques nordiques.
Et pour les styles musicaux c’est la même diversité :
de l’afro-funk pour le spectacle autour du vaudou du lyonnais Peter Solo, du baroque avec le spectacle Akamédia à la basilique Saint-Mathurin de Larchant (77), un duo piano-claviers et batterie avec Chassol, des choeurs, un mélange d’électro-rock et post-punk à la Gaîté Lyrique, et aussi Youssou N’dour au Cirque d’Hiver !
Difficile d’être exhaustif avec tous les choix qui s’offrent à nous sur ces 6 semaines de concerts.
On ne doute pas que vous trouverez toujours un ou plusieurs spectacles à votre goût et surtout proches de chez vous !
Le Festival d’Ile de France du 6 septembre au 11 octobre 2015
Réservation à partir du 1er juin
Prix des places : de 6 à 28€
Informations et programme complet sur le site du festival
Dernière journée au Fnac Live avec un nouveau plateau tout aussi trippant que les 3 autres jours de festival avec cette fois une furie, des douches d’eau et de pluie, un bogosse québécois et un disque de platine.
La fin de journée a été tonitruante avec la furie Izia. Une géniale furie ! Arrivée au pas de course sur la grande scène à 20h20 précises, elle se déchaine à côté du batteur sur l’intro instrumentale de son show. Juste avant, un photographe lançait à son voisin : “j’espère qu’elle fera la fofolle“. En bustier coloré et pailleté, la belle se lance à la manière d’une catcheuse sur le ring de la performance.
“Vous avez tous des jolies petites têtes !” La Vague, le tube de son dernier album, va confirmer son intention de mettre le feu dès la première chanson et de marquer les esprits des festivaliers, après l’explosion nommée Nekfeu. Les cheveux au vent, tapant à grands coups sur sa batterie électronique puis traversant la scène de part en part. La scène est sienne cette fois, après avoir fait une courte apparition en 2013 aux côtés de son père. “L’appel du parvis” était trop fort pour ne pas résister.
Suit So much trouble, histoire de faire perdre toute pudeur aux festivaliers. Autour de toi, l’énergie de la chanteuse ne faiblit pas. Bridges vient calmer un peu.
Mais la pause est de courte durée. Tout de suite après, elle saute sur une enceinte, est émue par la jeune Léa qui s’est perdue dans la foule et remplace au pied levé une caméraman pour filmer la foule. Sa générosité et sa spontanéité sont exceptionnelles. Elle se voit maire de Paris : “le 18 juillet 2015 sera la prise du Parvis avec l’armée reptilienne de Paris“.
A sa descente de scène, côté backstage, Izia est applaudie, preuve qu’elle a remporté son défi haut la main d’avoir fait un show mémorable. En coulisses, le papa Jacques n’est pas loin pour soutenir et assister au sacre de sa fille, appréciant au passage les séances photos avec ses admiratrices.
21h40 Un petit retard avant le set de The Avener. A la différence des autres soirs, ses platines sont en bord de scène assurant une proximité totale avec le public. Sur un air d’Ennio Morricone, le bidouilleur de génie entre sous les cris de public impatient. Plus d’une heure de set, sans perdre l’attention de la foule. Tristan sait déjà galvaniser son public malgré sa courte expérience du live. Un MacGyver dans le public retire le filtre de sa cigarette pour en faire un bouchon d’oreilles. Faut dire que les beats de The Avener pulsent à ma mort. Un petit Around the world de Daft Punk et les première gouttes qui tombent sur le dernier titre.
A sa descente de scène, alors que la pluie fait courir une partie du public qui cherche un abris, Tristan reçoit des mains du “boss” d’Universal himself, Pascal Nègre, son disque de platine pour les 100 000 albums vendus. Emotions et champagne !
L’orage qui joue les prolongations avant l’entrée de Mika cause quelques angoisses aussi bien côté scène que côté public. Les festivaliers cherchent tant bien que mal un abri de fortune pour attendre l’accalmie. La scène est à éponger.
Mais le chanteur arrive avec un Lollipop suffisamment pétillant pour faire oublier aux intrépides, comme nous, l’humidité qui s’est abattue. L’artiste prévient qu’il a changé la setlist en circonstance, certainement pour apporter encore plus de pop et de dance à son show. Toujours aussi bariolée, la performance de Mika réchauffe et fait revenir le public.
Il n’hésite pas à se placer en bord de scène, sous la pluie comme son public, pour prouver sa pleine motivation à braver le coup du sort – le titre Underwater étant le meilleur pied de nez – plus qu’amusant que dramatique : le concert n’étant ni annulé et ni raccourci. Soulagement total.
La journée de live avait débuté avec Sianna et surtout Nekfeu qui a fait débordé le parvis. Grosse chaleur. Les fans sont arrivés en tout début d’après-midi pour être au plus près de celui qui fait le buzz et qui a posé en couv des Inrocks avec Virginie Despentes. L’attente a été récompensée sur les coups de 16h avec la balance son et l’apparition furtive du bogosse.
A 18h35, l’attente est exceptionnelle et les pulsations cardiaques sont à plein régime. Le public est raffraichi à grands coups de lance à eau. Les cris sont en continu et parfois couvre même certaines parties du live.
Record d’affluence battu cette année. Après les 100 000 spectateurs de 2014, 130 000 se sont déhanchés pour cette 5e édition. Complètement fou !
3e jour de Fnac Live avec une programmation très éclectique en plein centre de Paris. Après la vague de Christine la veille, le festival a retrouvé le flot musical entre humour british, scènes électro, poésie à la française et summer pop. Une journée un peu moins saturée de public mais tout aussi grisante. Report.
Ce vendredi, deux camps se partagent le Parvis de l’Hôtel de ville : les passionnés de la langue française qui veulent rêver, s’émouvoir sous l’emprise de la poésie Dominique A et les fêtards qui veulent rester furieusement éveillés à force de décibels avec les deux plateaux électro avec The Shoes et Super Discount 3 live.
The Shoes faisait partie des grands attendus. Et pour cause, le groupe a débuté une mini-tournée avec les Eurockéennes de Belfort pour partager les titres de son prochain album Chemicals (qui ne sort qu’en octobre) au cours de sessions live de pur délire. Et le premier single, Give It Away, a un potentiel de déhanchement évident. Au chant, Guillaume lache exceptionnellement le micro pour laisser la place au featuring : Postaal, un garçon discret qui essaie de chauffer le public en levant sa canette de bière face à la foule. Il a encore un peu de temps pour prendre en assurance avant l’Olympia du 18 novembre.
Sur l’écran en fond de scène, Michael Jackson passe par la palette graphique pour des sessions morphing de très haute volée avec Amanda Lepore, Orlan, Britney Spears ouencore Depardieu, oui oui. Le résultat est spectaculairement affreux mais aussi très amusant.
Guillaume et Benjamin, les deux intrépides des platines, tiennent le public en haleine tout le long du set, accompagnés de mèmes et autres gifs animés complètement barrés diffusés sur écran (marmotte VS Chuck Norris, postérieur de Kim Kardashian…). Le teaser de l’album, donne un avant-goût du résultat visuel que l’on peut avoir en live.
Fin de partie avec Time to Dance qui rappelle à beaucoup nos belles heures de clubbing, et le visage de l’acteur US Jake Gyllenhaal guest hollywoodien du clip.
A 23h, Etienne de Crécy, le quasi vétéran de l’électro française avec Laurent Garnier, et ses deux acolytes débarquent en force pour Super Discount 3. De nouveaux clubbers arrivent sur la place.
On distingue le contour des visages des trois comparses derrière leurs platines et plongés dans le noir. Le show n’est pas une célébration de l’égo des artistes mais bien plutôt celle des décibels qui ont monté en volume et de show de lumière. Le public est en transe pendant une heure et lève les bras ou un drapeau breton (comme ce garçon shooté au 1er rang). Le tonitruant Baxter Dury fera un retour remarqué pour le featuring du titre Family.
Avant ce déferlement électro, la journée s’est conclue par l’émotion de Dominique A. “Il y a des rêves qu’on ne refuse pas” (paroles du 1er titre Canada) et des textes qu’il est bon d’entendre, alors que la circulation sur Rivoli semble plus éloignée. Nouvelles vagues, Revenir au monde… La poésie transpire de part en part. Le chanteur au crâne glabre apporte calme et bouffée d’air aux festivaliers. Le set de 11 titres, termine avec la version 2015 du titre Le Courage des oiseaux : étourdissant !
Et que dire de Baxter Dury ? Pas fan des extraits entendus grâce à la très bonne compil des Inrocks, en live, l’Anglais amuse tout autant qu’il surprend. Sa voix qui n’était pour nous pas le meilleur atout, finalement séduit. Le personnage est à prendre dans sa globalité. Son look, sa danse, son british accent, sa voix forment une fois tous ces éléments combinés un résultat aussi fun qu’un Katerine.
Baxter est donc bien un chanteur à prendre au second degré, le voir sur scène est une évidence. Rajoutez-y une chemise à fleurs, deux cygnes en carton-pâte, des confettis et le concert passe aussi agréablement qu’un apéro entre potes en terrasse, il est possible de l’oublier vite comme il peut devenir un ptit souvenir de convivialité.
En coulisses, nous croisons le regard bleu intense de Jeanne Added avant son concert. Elle magnétise. Prête à partir en rando avec son bermuda et ses chaussures de montage lacées (il ne manque que le sac à dos), la brunette aux mèches blondes est une furie qui prend aux tripes avec son album Be Sensational.
La nouvelle journée de concerts avait débuté avec un jeune groupe qui a composé la bande originale parfaite pour notre été summer avec son EP Dive. Fuzetanous téléporte les pieds dans le sable, en bord de mer avec ses titres : Sunset, Dive ou encore le tubesque La Plage. Les refrains repris à plusieurs voix par les musicos, à la manière d’un choeur moderne, hypnotisent. C’est percutant et gorgé de soleil.
#Bonplan ! L’EP de Fuzeta est toujours en téléchargement gratuit sur le site Ricard Live Music et à charger dans ton phone !
Le festival Fnac Live n’est pas fini !! Dernière journée de folie aujourd’hui avec les concerts 100 % gratuit de : Nekfeu, Izia, The Avener, Mika, Pierre Lapointe…
Soirée d’anniversaire caniculaire avec un plateau de ouf pour les 10 ans du label Because Music. 32 000 participants à l’event FB, un Président de la République en invité surprise, une déclaration d’amour et un petit jeune rajouté le jour-même au line-up.
Ce jeudi, c’est l’occasion en or de voir sur scène au moins une fois celle qui a posé il y a quelques jours en Une de T Magazine (le supplément style du New YorkTimes).Christine and The Queens affiche sold out partout où elle passe. La toute dernière date de sa tournée au Zénith de Paris est archicomble, laissant de très nombreux curieux, passionnés non rassasiés par son aura légendaire.
La marée humaine a débuté très tôt au centre de Paris pour tenter d’apercevoir la consécration du moment. Toutes les initiatives étaient bonnes : pique-niquer au plus près de la scène, tenter de se retrouver au milieu de la foule avec une peluche en signal de reconnaissance ou une bouteille de vin ou encore à l’aide d’un ballon Django Django (certains sont vraiment bien organisés).
La chaleur décourage d’autres à attendre le sacre de 23h10.
La scène est plongée dans le noir. Les premiers cris, qui ne vont finalement pas baisser d’intensité, se font entendre sur le premier titre générique de la fougue #CATQ : Starshipper.
Et quand on est en fosse au plus près, on se prend le souffle et l’énergie de Christine en pleine face. C’est intense, irréel, presque démoniaque dans certains faciès de la jeune fille. Elle donne du fil à retordre aux photographes accrédités qui sont aux aguets.
“La France danse encore !”
Ce n’est qu’une fois la chanson finie que le visage de l’artiste reprend son angélisme avec un large sourire, pour une meilleure reprise de souffle. Elle lance une phrase de ralliement : “jusqu’où tu vas Paris ? Jusqu’à la place de la République ?”
Suit Science-Fiction et le mash-up de génie : Paradis Perdu. La maîtrise scénique est désormais redoutable, Christine et ses boys sont des machines à déchaînement, à pulsations incontrôlables. C’est encore plus fort avec le titre Christine quand le public jeune, trentenaire, quadra reprend les paroles.
Intranquilité, Saint Claude, Loving Cup (pour faire “sortir la Beyoncé qui est en toi !“). “Paris is burning” littéralement jusqu’au dernier titre Nuit 17 à 52 dont la qualité d’écoute est exceptionnelle – pour une chanson d’amour au tempo calmé. Les briquets et autres smartphones levés dans la fosse accompagnent ces dernières minutes de pure folie visuelle. Sans compter la participation éclair du rappeur californien,Mykki Blanco, et le bonus a cappella hommage à Michael Jackson.
Le set aux 10 chansons aura excité Paris et causé un débordement exceptionnel aux abords de l’Hôtel de Ville. Bruno Julliard, Premier Adjoint à la Maire de Paris chargé de la culture, en fosse VIP, ne manquera pas une miette du show. Woodkid, lui, est venu faire un saut en coulisses dans un seul but retrouver la belle Christine.
La sortie de scène de CATQest aussi impressionnante en coulisses avec un nombre impressionnant d’invités voulant capter une dernière fois la magie Christine avant de rejoindre la nuit de sommeil.
“Paris, I will sing for you!” Avant ce vent de jeunesse moderne, une autre fille au charisme ardent : Selah Sue a impressionné aussi les festivaliers. Arrivée les bras ouverts face au public, le ventilo faisant nager son haut, la Belge balance toute son énergie dès le 1er titre. Des petites jeunes n’en croient pas leurs oreilles : «c’est une black en fait !» Sa manière de rouler le R de Paris est adorable. Sa pleine maitrise fait d’elle une vraie bête de scène à la Tina Turner des grandes années. Rien ne peut l’arrêter.
Le public reprend les refrains de Reason, Alone, preuve qu’il n’est pas venu que pour CATQ.
A 20h40, c’est Django Django qui est venu suivre le coucher du soleil avec sa pop psychée. Y’avait comme un air de Beach Boys, de plage, surf et cocktails qui planait sur le Fnac Live. Une impression confirmée par le claviers Tommy Grace aux lunettes de soleil, chemise fleurie et mocassins. Les autres membres ont quitté leurs sunglasses au 2e titre pour assurer leur emprise sur le public. Classe.
Le set des Anglais est sautillant aussi bien sur scène quand dans la fosse laissant oublier la chaleur qui n’est pas retombée. Total respect pour le bassiste Jimmy Dixon qui a enduré sa chemise manches longues pendant tout le show. Les tubes s’enchainent et déchainent : First Light, Reflections…
La relève musicale était en toute première partie de la soirée avec le groupe Minuit et le petit jeune de 16 ans Declan McKenna connu pour son titre Brazil.
Alors que Minuit a joué la classe attitude : on aime quand les jeunes groupes soignent aussi bien leur style musical que leur style vestimentaire. L’Anglais est arrivé seul à la guitare et claviers en bermuda, comme sorti d’un court de tennis (on a cru apercevoir un bandeau frontal sous sa large frange).
La silhouette de Simone Ringer, dont la voix rappelle quelques intonations de la cultissime Catherine, marque la rétine. Elle en impose dans cette robe moulante et ses acolytes masculins ne sont pas en reste à commencer par son frère Raoul Chichin et le bogosse Joseph Delmas. C’est pop, frenchie, fun et débridée (Nuit Blanche et Cocaïne). Avec Recule, la belle donne un visage sensible voire tragique alors qu’elle se permet des délires vocaux et des rires de diva délirants pour le tout premier titre addictif du groupe : Flash.
Le Fnac Live c’est encore 2 jours de concerts gratuits !
Ce vendredi : Jeanne Added, Baxter Dury, Dominique A, The Shoes… Samedi : Nekfeu, Izia, The Avener, Mika, Pierre Lapointe
Airnadette a démonté L’Européen, Londres et la France entière avec une énergie rare. Le airband est de retour pour une TOUTE dernière à Paris (mother fucker) le 9 octobre avec un max de guests et de surprises comme on les aime. Et un Bye Bye Tour à suivre d’urgence sous peine de prendre un sacré coup de vieux à cheval sur 2015 et 2016.
Mais au fait y’a une limite d’âge pour prendre son pied avec la tonitruante comédie musiculte ? Vas pas chercher plus loin, la réponse est ici !
C’est ce qu’on pensait à l’approche de la salle pour un début de soirée régressif, accompagné d’un jeune de 20 ans. On se dit qu’au pire, on fait plaisir au jeune, il passera sûrement une bonne soirée grâce à nous.
Une fois assis, tous les âges en ont pour leur argent.
Les références ciné, télé et zik fusent de partout et éclatent toutes les générations. On prendra bien un peu de Very Bad Trip,The Big Lebowski, Titanic ou de OSS 117 et notre jeune voisin une bonne tranche de Brice de Nice, Les Beaux Gosses et Rock Academy. Plus surprenant encore, des dialogues sont extraits de Passion de Godard, deLa Moustache de Carrière et desDémons de Jésusde Bonvoisin. Grand écart culturel absolu. On frise le génie avec cette bande de trentenaires sans limite – même pas le bord de scène !
Et l’enfant qui accompagne papa maman va adorer gueuler un “Dans ta sœur ! ” les deux majeurs levés en l’air. C’est rock, déconnant et putain de bon.
La force de frappe de la bande de comédiens-performers est démesurée. Avec comme seul accessoire : l’air, ils inventent une partition faite de pas de danse, sauts sur scène, dialogues décalés et mouvements de bras tambourinant l’espace.
Accompagné d’une bande-son au millimètre, l’art d’Airnadette n’a pas à pâlir face aux artistes originaux à qui ils empruntent sans vergogne musiques et autres mimiques : Freddie Mercury, AC/DC,Diam’s à l’époque de “Génération nan nan” et autres pom-pom girls écervelées à la sauce Britney Spears.
Les grands chanteurs sont bien souvent de grands interprètes : Edith Piaf, Madonna ou encore Justin Bieber (pour faire plaisir à ma nièce). Une nouvelle preuve avec notre french airband préféré. Car Gunther Love, Moche Pitt, Château Brutal,Jean-Françoise, Scotch Brit etM-ROdZ sont de vrais artistes, performers en diable, incroyables personnages glamour. Et de saisissants caméléons de la scène.
Ce spectacle aurait pu rester une simple pochade pour une soirée unique entre potes, un peu alcoolisés. Notre chance, c’est que la bande partage sa fougue le plus souvent possible avec les parigots et la France entière. On peut la retrouver pour la Kermesse Airnadette (Bus Palladium et en juin au Rosa Bonheur Seine).
Gloire à toi Airnadette !
AIRNADETTE la comédie musiculte ! mettage en scène : Pierre-François Martin-Laval aka Pef
Il y a des concerts que l’on ne veut pas rater. Le concert de Muse, pour Drones Tour, au festival Musilac était l’un deux. Les Anglais ne faisant que 3 dates en France cet été, chacune d’elle était donc un évènement. A Aix-les-Bains, ce fut une déception et un ratage.
Récit d’une journée en photos et revue de tweets.
Un véritable gâchis que cette prestation de Muse. Le seul problème en cause : la qualité du son !
Je voyais bien que Matt, Dom et Chris se démenaient sur scène, les lumières étaient au top. Mais un son saccagé comme cela, même après une nuit de repos, je ne comprends toujours pas.
Tout pour être idéal…
La journée était parfaite : soleil de plomb et ciel bleu. On sentait une ambiance bon enfant et une fébrilité sur l’esplanade du festival.
Et ce malgré le reste de la programmation de ce Bonus day qui était quand même largement en-dessous des autres jours du festival : la faute au cachet du trio star ?
Le coeur s’emballe, la setlist du concert de Muse diffusée sur Twitter vers 12h, proposait du lourd.
Durant le concert de Triggerfinger, le public se masse devant les deux scènes – c’est une spécificité de Musilac, les scènes sont côte à côte, on y reviendra plus tard) Le groupe n’est pas très accrocheur, on attend donc la fin tranquillement.
Avec un ami, nous sommes placés à 50-60 mètres derrière les tours régie.
Chronologie d’un problème
21h55 – le groupe termine à l’heure. La musique d’attente commence. 22h00 – Cette musique devient quasi inaudible. Il semblerait que les enceintes placées sur les tours régie aient subitement cessé de fonctionner. Mais rien de grave pour le moment.
Avec 1/4 d’heure de retard, Muse entre en scène : en intro Drill Sergent. Et là rien ! On entend à peine la voix. Toujours pas grave c’est l’intro.
Mais quand arrive Psycho, pas de pêche, pas de on entend rien. Où est la ligne de basse puissante ? Certes les riffs de guitare sont plus audibles, mais le reste est poussif, sans ampleur.
Très vite, on réalise que le son ne provient que des enceintes situées en façade de la scène.
Avant d’aller plus avant et de me faire taxer de parisianiste primaire, une petite mise au point.
Travaillant à Paris depuis dix ans, j’ai choisi Musilac, et acheté ma place, car originaire de la région cela était plus pratique pour y assister. C’était l’occasion aussi de découvrir le festival pour la première fois. (Oui je sais, ce n’est pas bien pour un mec de la région…)
Mais ce n’est pas la première fois que je vois Muse en concert, ni en festival. Depuis mon premier concert en 2003 à la Halle Tony Garnier à Lyon, j’ai vu le groupe aux Eurockéennes de Belfort, à Bercy, au Parc des Princes et au Stade de France pour les deux shows (lirenotre reportavec vidéo) et jamais je n’ai eu à entendre un carnage sonore comme celui du 13 Juillet 2015.
J’étais aussi présent la veille à Musilac avec Paolo Nutini (de loin car à l’opposé de la scène Montagne), The Dø (idem pour le placement), Alt-J et Christine and the Queens.
Rien à dire de la qualité d’écoute pour tous ces concerts.
Retour à Muse
Psycho terminée, on se dit qu’ils vont s’apercevoir qu’il y a un problème. Lorsque la voix de Matthew est trafiquée, quasiment impossible de l’entendre, sa guitare la couvrant. La basse est toujours loin. Et le son général semble être émis par une chaîne hi-fi mal réglée.
Après quelques morceaux, on a compris que ce concert allait être la pire catastrophe jamais entendue en festival. Autour de nous, comme plus en arrière, les gens commencent à crier “plus fort, plus fort” entre chaque morceau et à huer, non pas le groupe comme beaucoup l’écrivent sur les réseaux sociaux, mais la technique orchestrée par le Festival.
Mais toujours aucune réaction. Pourtant nous étions à la hauteur du PC de régulation du festival.
Autour de nous l’ambiance peine à monter. Ça frappe dans les mains, mais ça s’arrête au bout de 30 secondes. Les festivaliers sautent sur quelques mesures de morceaux puis plus rien.
Mon pote, qui a traversé la France pour ce concert, et moi faisons de plus en plus grise mine.
Ce n’est pas la faute de la setlist, apparemment bien meilleure que pour le MainSquare Festival.
@CBissonnier Il se trouve que Muse a joué une setlist banale au Mainsquare et une bombe à Musilac.
Mais entendre gâcher des morceaux mastodontes comme Knight of Cydonia, Citizen Erased ou Time is Runing Out, cela nous a mis hors de nous.
Nous avons bien tenté de rentrer dans l’ambiance du concert, de retrouver les sensations des anciens lives, mais c’était peine perdue.
Ce qui est sûr c’est que nous n’avons pas été les seuls à ressentir ce problème.
J'me sens moins seul en lisant les commentaires de la page Facebook de Musilac :') pic.twitter.com/13nUGFJHxi
Donc depuis la fin du concert à 22h45 hier soir, Twitter et Facebook sont envahis de messages plus ou moins humoristiques de spectateurs-trices se sentant floués, voir volés.
Remercions Musilac contre sa lutte pour les maladies auditives 😉
Certains ont reçu une explication de techniciens sur place que je trouve un peu hasardeuse.
Et j’avoue être plutôt d’accord sur les capacités techniques de Muse.
Festivals, stade, grande salle : jamais un problème de cette ampleur.
De plus, Muse a pu occuper la scène toute la journée pour son installation. Tous les concerts de ce lundi se déroulant sur la scène Montagne, contrairement aux autres jours où chaque groupe alterne d’une scène à l’autre. Les techniciens de Musilac et ceux des artistes n’ont alors qu’une heure environ pour installer et checker matériels, balances et lumières !
Ceux de Muse avaient donc largement le temps de tout vérifier. D’ailleurs, leur test lumière a duré largement 1 heure, durant tout le concert de Triggerfinger.
Fin de soirée
Je ne m’étalerais pas sur les nombreux problèmes d’organisation à la fin du concert. N’ayant pas eu à subir les problèmes de navettes ou de bouchons dans la ville.
Mais je compatis avec toutes les personnes qui ont été en galère hier soir.
Pour finir en beauté @musilac, on doit rentrer à l'hôtel à pied faute de navette. 5km à pied, ça use ça use..
Elle me semble bien bancale.
Elle n’explique en aucun cas la subite baisse de volume des musiques d’attente (que je lies toujours à un problème des enceintes situées sur les tours régie à l’inverse de ce qui est dit dans la lettre), le son de casserole, plat et sans relief que l’on avait, la voix avec effet de Matthew en-dessous du reste puis au-dessus dès qu’elle n’avait plus d’effet.
Je ne savais pas que la position d’une foule en masse influençait la qualité de diffusion des ondes sonores. Je vais recontacter mon prof de physique de terminale.
Surtout que pour le concert de Christine and the Queens, la foule semblait tout aussi étalée en longueur.
Étaient trop loin… pour avoir fait les 4 soirs à la même place, il y avait bien un problème présent pour #muse, et plus @musilac
Bref jamais, nous ne connaîtrons la réalité de ce problème. Pour mon pote et moi, comme pour beaucoup de spectateurs, le 13 juillet 2015 restera dans les annales comme l’un des pires concerts de Muse et certainement dans celles de Musilac comme leur plus gros plantage musical. Sans oublier la jolie majoration du billet de la journée spéciale Muse.
Pas sûr qu’une grande partie du public ne leur pardonne.
Après avoir participé au coup de coeur collectif des blogueurs lyonnais autour du concert de Dominique A, la team d’UsofParis partage son focus sur un des concerts de la programmation foisonnante et éclectique des Nuits de Fourvière.
Les têtes d’affiche : Christine & The Queens, Bjork, Florence and The Machine ont affiché complet en quelques heures et Bartabas, contre toute attente, fait aussi le plein de passionnés d’équidés pour sa création, On achève bien les chevaux. Pas de quoi éclipser, pour autant, les autres belles soirées er propositions qui vont s’épanouir sous le ciel étoilé de Lyon.
Et notre attention est toute entière pour la soirée du 30 juillet, veille du tout dernier spectacle du festival.
Ce soir-là : Moriarty, Sophie Hunger et Ibeyi partageront la scène du Théâtre Antique.
Moriarty, nouvel album sorti cette année : Epitaph et l’impression de redécouvrir le charme de ce groupe qui n’hésite pas les parenthèses pour mieux nous retrouver. A l’écoute, l’on est prêt à un nouveau road movie avec Rosemary Standley et ses acolytes. Leurs chansons sont chargées de références, de grands espaces et de clins d’oeil aux Amériques (Canada, Etats-Unis). Le dépaysement sera au coeur de la nuit lyonnaise.
Sophie Hunger, c’est une surprenante énergie sur scène. Pour l’avoir vue au Fnac Live 2014, il est fort à parier qu’elle va, à nouveau marquer les esprits des dieux du théâtre antique de Fourvière.
Ibeyi, le duo du moment. Les attentions sont braquées sur les yeux d’anges de ces soeurs métissées (franco-cubaines). Elles viennent de faire un show remarqué au Glastonbury Festival en Angleterre. On parie qu’elles vont magnétiser les festivaliers avant de revenir l’année prochaine ou l’année suivante en tête d’affiche.
CONCOURS
Parce qu’on a un réel attachement pour Les Nuits de Fourvière (l’occasion de rappeler que nous sommes lyonnais), nous partageons notre coup de coeur avec vous en vous offrant des invitations pour cette soirée du 30 juillet.
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 21juillet 23h59. Et N’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert du 30 juillet aux Nuits de Fourvière à Lyon !
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 30 juillet et à LYON ! 😉
Bonne chance à toutes et tous !
Les NUITS DE FOURVIERE c’est un mois de juillet d’humour avec Florence Foresti, brésilien avec Flavia Coelho, rock pur pour Iggy Pop, folk avec Joan Baez et Damien Rice, forcément culte pour les fans de Christine and the Queens et iconique pour celles et ceux qui ont grandi avec Robert Plant…
David Zincke a sorti The EP le 1er juin, un disque de 4 titres produit par Medi. Le 18 juin, il était à La Cigale en première partie de Rose. C’est en coulisses que nous l’avons rencontré et plus précisément dans sa loge, juste après les balances. Il était assez stressé à l’idée de monter sur scène deux heures plus tard. Mais c’est avec un artiste généreux et à l’écoute que nous avons échangé.
Il est est en tournée cet automne, en première partie de Marina Kaye, de Toulouse au Trianon de Paris le 2 décembre !
INTERVIEW
UsofParis : Ton premier EP est sorti, le public français te connaît un peu car tu as fait des concerts à Paris, mais aussi dans des bars à Nice. Comment es-tu arrivé à la musique ? David Zincke : Mon père à une grande famille qui vient d’Inde, ils ont tous quelque chose avec la musique : mes oncles, mes tantes, leurs enfants… Quand on est tous ensemble (et ça fait beaucoup) on joue de la musique. Donc même avant d’en être conscient, c’était je pense naturel pour moi.
Quelles sont tes influences musicales?
Si je dois en choisir une car j’en ai beaucoup, ce serait The Beatles. J’ai étudié le cinéma à l’école, et j’adore O’Brother (des frères Coen) même si c’est un peu cliché de dire ça de nos jours, mais c’est vraiment dans mon top 5 cinématographique. Et la musique m’a vraiment inspiré.
Tu vis à Nice maintenant, pourquoi as-tu déménagé en France ?
A 18 ans, j’étudiais le cinéma et mon cousin avait un groupe. Il m’a proposé de le suivre à Nice pour jouer dans un bar. J’ai joué pendant une semaine. A ce moment-là j’étais seulement guitariste. Je ne chantais pas. C’était lui le chanteur. J’ai vraiment vécu le meilleur moment de ma vie, avec le soleil, les plus belles filles que j’ai jamais vues, les verres et les repas gratuits. Le logement était horrible c’était comme l’époque des Beatles à Hambourg.
Je suis vraiment tombé amoureux, c’était incroyable. J’ai réalisé que je pouvais jouer de la musique tous les jours. Et j’ai décidé de déménager deux ans après.
Ce n’était pas possible de faire de la musique en Angleterre ?
Non pas vraiment. Je suis du Nord, j’ai déménagé à Londres. Et les opportunités de jouer, pour quelqu’un qui n’est pas connu ou qui n’a pas d’argent, ne sont pas aussi importantes qu’en France. En Angleterre, si tu n’as pas d’argent c’est très dur. A Londres, tu dois avoir un job la journée, tu dois payer les organisateurs pour jouer. Ce n’est pas comme dans les années 60, je pense. Et moi, mon envie c’est de jouer tous les jours, même si c’est des musiques d’autres artistes.
Tu es venu jouer à Paris après Nice. Quelle est la première image que tu as eue de la ville quand tu es arrivé ?
La première fois que je suis venu, c’était bien avant que je vienne jouer. J’étais en voyage scolaire. C’était juste après la mort de la Princesse Diana, j’étais terrifié. C’était étrange. Je n’étais jamais allé dans une grande ville, je me sentais vraiment inquiet.
Et puis, je suis revenu une trentaine de fois. Et j’adore Paris, je préfère Paris à Londres. L’architecture est incroyable, même les immeubles sont beaux.
J’adore Londres, mais si je dois choisir c’est Paris.
Tu as travaillé avec Medi sur ton premier EP, comment a débuté cette collaboration ? Il est incroyable. On a commencé à travailler ensemble sur son dernier album. J’ai écrit des chansons. La première fois que j’ai joué à Paris c’était grâce à lui. Il a aimé ma musique, je pense. Et il m’a offert de produire mon album. J’ai dit oui car je suis un grand fan.
On n’a pas composé ensemble, mais il était là pour rajouter des choses et donner des idées. Pour le titre Oh My, par exemple, c’est lui qui m’a dit de rajouter le chorus. Il a était très influent dans ma façon d’écrire pour que ce soit plus rationnel. On ne s’est jamais assis à une table pour écrire ensemble. Il a plutôt fait évoluer les chansons en quelque chose de meilleur.
As-tu besoin de quelque chose de spécial pour composer ? Un lieu, un objet, une atmosphère ? Un stylo spécial ? (Rires) Oui oui une grande plume.
Non, je ne pense pas, ça vient comme ça vient.
Des fois, je passe 5 mois sans avoir d’idée. Par exemple, là ça fait un an que je n’ai rien écrit. Je ne me mets aucune pression. Quand j’étais au Colorado (USA), j’y suis resté un mois, j’ai énormément écrit. C’est un lieu incroyable.
On a beaucoup aimé la chanson Saddest Sounds. Comment l’as-tu composée ?
Merci beaucoup. J’écoutais beaucoup Feist à ce moment-là. Elle a définitivement eu une influence sur le “Ooohoooh“. J’ai, je pense, écrit la chanson pour elle. Quand j’écris, j’ai quelqu’un en tête et je prétends l’écrire pour elle.
J’ai aussi pensé au moment où j’ai quitté la maison et où mes parents ont divorcé. Je n’étais pas là. J’ai imaginé ma mère, ce qu’elle ressentait. Car tous ses enfants étaient partis et elle se retrouvait toute seule après 40 de mariage, deux enfants et le sentiment de solitude qu’elle ne connaissait pas. Je l’imaginais retrouver le bonheur dans la musique, car c’est ce que moi je fais. C’est pas littéralement son histoire car c’est un mélange de beaucoup de sentiments, mais c’est ce qui m’a inspiré.
Quelle est la chanson la plus triste (Saddest Song) que tu aimes écouter ?
Très bonne question. En fait aujourd’hui Rose m’a fait écouter une chanson et je la trouve incroyable. C’est vraiment triste. C’est de Graham Nach. J’ai eu la chair de poule en l’écoutant.
(Il sort son Iphone pour retrouver le titre de la chanson) : Simple Man. Rose l’a jouée pour nous aujourd’hui en répétition, et c’était magnifique.
Penses-tu à une sortie au Royaume-Uni pour ton EP ?
Absolument. Je veux qu’il sorte là-bas. Et aux États-Unis aussi. C’est ma maison, et ça le sera toujours. Mes parents habitent là-bas et j’aimerais qu’ils m’entendent à la radio. J’aimerais aussi faire des concerts avec là-bas.
C’est un projet concret ou juste un souhait ?
Pour le moment c’est en France que ça se fait. Si ça s’arrête maintenant, je serais heureux pour le restant de mes jours d’avoir déjà accompli tout ça.
Mais j’ai un secret avec moi-même, et avec toi maintenant, c’est l’ambition d’arriver là-bas. Mais si ça ne se fait pas, tant pis. Comme je te l’ai dit j’ai déménagé à Nice pour jouer tout le temps, si je ne fais que ça je suis content.
Un album est-il en préparation ?
Oui. Il est prêt. On espère le sortir début 2016. Si le single et l’EP reçoivent un bon accueil en radio. Sinon tant pis j’en ai une copie ! (rires)
Quel est le meilleur conseil que tu aies reçu dans la musique ?
Quand tu fais quelque chose que tu aimes, tu dois trouver une façon de le faire et tu seras heureux. Et tu le fais sincèrement. J’ai été comme la plupart des gens, obsédé par la fin, tu ne penses qu’à ça et avant de t’en rendre compte ça fait déjà dix ans que tu es là-dessus et tu n’as pas vécu un seul jour.
Laisse-toi aller, amuse-toi, aie une belle vie, la meilleure que tu puisses avoir. Et ça arrivera plus vite que tu ne le penses.
Et puis aussi ne bois pas trop. (rires) Même si le bon whisky est bon pour la voix.
Concert, en première partie de Marina Kaye :
NOVEMBRE
Toulouse, le 15
Marseille, le 17
Nice, le 18
Clermont Ferrand, le 20
Nancy, le 22
Strasbourg, le 24
Lille, le 25
Rennes, le 27
Caen, le 29
Souvenez-vous 2014, les soirées du festival Fnac Live ravissaient nos oreilles, nous comblaient de musique. Nous étions 100 000 à assister aux concerts gratuits de Julien Doré, -M-, Nach, Bernard Lavilliers, Gaetan Roussel, Ben l’Oncle Soul…, en plein air.
Pour sa cinquième édition, le festival parisien qui fait l’ouverture de Paris Plages, installe à nouveau sa scène sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris du 15 au 18 Juillet.
Aujourd’hui, nous nous réjouissons de la programmation complète de cet été. Cette année encore les sonorités seront riches, éclectiques, brillantes, poétiques. Et comme dirait un des membres d’UsofParis : “c’est du lourd !”
Les noms, français et internationaux, sont des valeurs sûres : nos sexy Brigitte qui ont affiché complet pour leurs 2 concerts à l’Olympia, Izia de retour pour un concert que l’on devine enflammé, Mika,Dominique A, The Shoesqui dévoilera en avant-première les titres de l’album Chemicals qui sortira en septembre, l’anglais Baxter Dury, le Québécois Pierre Lapointe, Etienne de Crécy pour Super Discount 3 Live. Des artistes qui donnent envie de se lover à la scène et à son-sa partenaire pour ne rien manquer de leur prestation.
Attention au plateau de ouf le jeudi 16 juillet pour les 10 ans du label indé Because Music avec Selah Sue, Django Django, nos chouchous Minuit et Christine and The Queens qui fait une tournée de festivals d’été assez inhabituelle pour un artiste français.
N’oublions pas les jeunes groupes, qui ont tous les atouts pour faire parler d’eux comme Jeanne Added (que Les Inrocks adorent et qui a reçu le Prix Deezer Adami des Pros), le belgeOscar and The Wolfégérie du couturier Dries Van Noten ou encore le bon son du moment, le groupeFuzeta, dont le titre Plage est taillé pour nos vacances et Arkadin qui vient tout juste de sortir son nouvel EP Six Nuances.
Certes, le Fnac Live c’est avant tout la scène principale du Parvis en extérieur, les apéros avant concerts, mais c’est aussi des moments plus intimistes dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville. L’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de : Piers Faccini et Vincent Segal, Ala.ni ou Mokaiesh & Mirabassi. Et l’hommage de Benjamin Biolay à un illustre homme de chanson française, Charles Trenet.
Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac de Paris et d’Ile-de-France.
Festival Fnac Live 2015
Du 15 au 18 Juillet 2015 à partir de 17h30 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Brigitte, Izia, The Avener, Django Django, The Shoes, Ibeyi, Jeanne Added, Curtis Harding, Sianna, Oscar and the Wolf, Arkadin, Nekfeu, Songhoy Blues, Dominique A, Baxter Dury, Etienne de Crécy et son projet Super Discount 3 Live…
Soirée anniversaire du label BECAUSE MUSIC avec Christine and The Queens, Selah Sue, Django Django et Minuit le 16 juillet
Salon : ALA.NI, Benjamin Biolay, Piers Faccini & Vincent Segal, Cyril Mokaiesh, Giovanni Mirabassi, Pierre Lapointe…
Encore peu connu en France alors qu’il cartonne outre-Manche, Rhodes est venu présenter son quatrième EP, Turning back around. Il nous a accueillis avec un large sourire, le lendemain de son Olympia en 1ère partie de George Ezra et quelques heures avant son premier concert en tête d’affiche en France, au Point Éphémère.
Décontracté, le jeune chanteur était impatient de retrouver la scène parisienne. Grosse boucle à l’oreille et tatouages imposants sur les bras, l’auteur-compositeur britannique, qui a du sang français dans les veines, a été nourri de blues et de jazz. Sacré mélange. Interview.
UsofParis: Après plusieurs premières parties en France, dont celles, entre autres, de London Grammar et George Ezra, comment envisages-tu ton premier concert en tant que tête d’affiche ? Rhodes :Très bien ! Je suis très confiant. J’ai maintenant un peu l’habitude du public français. Le public parisien a toujours été chaleureux et très enthousiaste.
Tu chantes avec une voix plutôt aigue, très différente de celle que tu as en parlant. Ton timbre de voix est assez proche de celui de Chris Martin, le chanteur de Coldplay. Comment travailles-tu cette façon de chanter?
Ah bon ? (rires) C’est la première fois que j’entends cela. Je n’ai pas réfléchi à comment je devais poser ma voix. Je n’ai jamais pris de cours de chant. Ca s’est imposé à moi. J’ai commencé par composer, ensuite sont venus la musique et le chant. Ça s’est fait naturellement. Mais je suis flatté qu’on me compare à Chris Martin.
Quelles sont tes influences musicales ? J’ai toujours aimé les vieux blues, le jazz et le folk. C’était souvent des chanteurs qu’écoutaient mes parents. J’aime aussi The Cure, Radiohead et surtout The National. La première fois que je les ai entendus, ça m’a fait un choc. J’aime également des artistes plus récents.
Quels sont-ils ? En ce moment, j’aime beaucoup Amber Run etEaves. Il faut aller voir ce qu’ils font car c’est vraiment bon.
Tu sors ton 4ème EP Turning back around. Un album est-il en court ? Après mon passage en France, je fais une tournée en Europe, avec des dates en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas et en Scandinavie. En parallèle, je finalise effectivement un album, qui devrait sortir en septembre. Seuls quelques titres des précédents EP seront ré-instrumentalisés. Pour le reste, ce sera uniquement de nouvelles compositions.
Tu commences à bien connaître la capitale française. Est ce que Paris t’inspire ?
Oui ! J’ai souvent l’impression d’être un peu chez moi quand je viens à Paris car ma mère est française. Mon grand-père était chef cuisinier au Crillon. La culture française coule donc un peu dans mes veines. J’aimerais m’installer un peu à Paris pour écrire, mais aussi y faire des tas d’autres activités.
Mais ça, ce sera pour une prochaine période de ma vie, un peu plus tard.
Pour conclure cette interview, on vous laisse découvrir sa reprise du tube deTaylor SwiftBlanck Space.