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Nuits de Fourvière : live-report concert DOMINIQUE A – Yael Naim – La Féline

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les 7 blogueurs lyonnais choisissent leur coup de coeur collectif des Nuits de Fourvière. Parmi la programmation riche en valeurs sûres, artistes internationaux, et autres noms qui font le buzz, Dominique A, accompagné de Yael Naim et La Féline, était une évidence. Retour sur la soirée de dimanche dernier.

Malgré 20 ans de carrière au compteur, le chanteur au crâne glabre n’est pas encore connu de tous et toutes. Pour preuve, le dialogue amusant entendu au cours de la soirée : “C’est une femme Dominica ?
Non c’est Dominique A !

Yael Naim concert tournée album Older festival les nuits de fourvière 2015 lyon scène théâtre antique romain musique  photo by united states of paris blog

22h45 – les gradins s’assombrissent pour l’entrée en scène de la tête d’affiche. Sans attendre le premier titre un “bonsoir” chaleureux et le live est lancé. “La terre ne s’est pas arrêtée…” (Cap Farvel) mais les menaces de tempête si. Quelques gouttes de pluie viennent un peu rafraîchir sur deux titres. La poésie de Dominique A est à plein régime, sensible, belle et intemporelle. Nouvelles Vagues, Revenir au Monde
L’artiste prendra juste le temps d’un clin d’œil pudique à ce petit bout “né à la même heure, il y a tout juste un an, et qui se trouve à 800 kilomètres.” Et qui s’endort sur le titre Ce geste absent.
Le temps lui est compté : un maximum de chansons à faire entendre avant minuit.
La rampe de lumières circulaire au-dessus de lui et de ses 3 musiciens (Jeff, Sacha, Boris) offre une tonalité tantôt clair-obscur, tantôt pluie fictive ou tourbillon emporté par le rythme.
Les nouveaux titres de l’album Eléor (sorti cette année) sont vifs, et ont le charme des plus connus comme Immortels.

En accordant sa guitare après le rappel, Dominique A prend mesure du lieu et de ce face-à-face unique avec le public : “Vous êtes vaguement impressionnants !”

La version punchy du Courage des Oiseaux hypnotise. Le chanteur finissant par une choré très personnelle sur l’instru, la guitare lovée sur son flanc droit.

Les coussins de Fourvière distribués pour soulager les fessiers des festivaliers manquaient ce soir pour remercier, à travers un incroyable ballet, ce live aérien.

Dominique A chanteur concert tournée album Eléor festival les nuits de fourvière Lyon théâtre antique musique comment certains vivent photo by united states of paris

21h00 en direct sur France Inter Yael Naim débute son live à deux, avec son partenaire David sur le titre, If you could see. Celle que nous avions quittée sage (un peu trop sage), réservée, va se révéler plus audacieuse ce soir, ne serait-ce que par la touch queer sur scène avec l’équipe des 3SomeSiters.
Un très beau morceau dédié à la figure du père pour ré-apprivoiser le public de Fourvière avec qui elle a passé déjà 2 soirées au cours des précédentes éditions du festival.
Elle se met au piano, un piano fasse au public pour ne léser personne – plutôt rare pour le souligner. C’est pop, soul, énergétique.
Elle réinvente une nouvelle fois Toxic (cover sensible du tube de Britney Spears) qui a fait son succès, dans une version plus Tori Amos, debout derrière son instrument, avec son chœur. Nouveauté aussi, elle ne néglige pas le public qu’elle fait généreusement participer.

Guitare, piano, xylophone (pour une ballade multi-langues) Yael a la pleine maîtrise de ses compostions sans oublier le plaisir pur.
10 ans déjà qu’elle est sur les routes avec David Donatien.
Elle terminera le set comme l’aura commencé seule avec son acolyte sur le très beau Dream In my Head.

Le live de Yael Naim à retrouver à l’écoute sur le site de l’émission Summertime de France Inter.

La Féline guitariste chanteuse Agnès Gayraud concert live festival Les Nuits de Fourvière Lyon photo by United States of Paris blog

20h Pantalon fendu sur les côtés, La Féline a comme un air de Chrissie Hynde, leader du groupe The Pretenders. Élancée, le front dissimulé par une large frange, l’artiste de la soirée profite un maximum du décor incomparable qui lui ait donné d’avoir devant elle en plein jour. C’est rock, passionné, déconcertant aussi. Une révélation à suivre de près.

Les Nuits de Fourvière, le festival en plein air de Lyon, se poursuit jusqu’au 31 juillet 2015 avec Bartabas, la famille Chedid, Florence and the Machine, George Ezra, Joan Baez, Iggy Pop, Damien Rice, Björk, Christine and The Queens, Robert Plant…

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Live-report concert : le souffle d’AURORA à la Boule Noire, Paris – EP Running with the Wolves

Aurora, ce nom ne vous dit sans doute rien pour le moment, mais vous allez l’entendre partout dans les mois qui viennent.
Adoubée par Katy Parry sur twitter, et par un article élogieux dans Les Inrocks, cette jeune Norvégienne de 19 ans (depuis le 15 juin) nous transcende avec sa voix envoûtante.

Elle vient de terminer une tournée mondiale passant par les USA, l’Europe et terminant à Bergen, sa ville natale avant de reprendre la route pour les festivals d’été (Les Vieilles Charrues, le 18 juillet) et de nous revenir aux Etoiles le 14 octobre à Paris.

Le 10 juin, elle était à Paris, à la Boule Noire, où elle a offert un set de 45 minutes pour découvrir son univers en live.

Aurora Aksnes concert live paris affiche La Boule Noire 10 juin The Talent Boutique EP Running with the wolves Capitol chanteuse norvégienne Bergen
La salle est pleine. Un public très homogène, beaucoup d’anglophones et aux premiers rangs des fans sont au rendez-vous.

Un jeu de lumière tout en contre-plongée qui apporte une atmosphère mystique, nous dévoile 4 musiciens (clavier, synthé, basse, batterie). Aurora Aksnes entre en scène.

Cette auteur-compositeur-interprète vit sa musique et ses chansons. Dès les premières notes elle se transforme, possédée. Elle devient une artiste avec 10 ans de carrière derrière elle. On reste bluffé par sa voix et sa maîtrise. Sa voix qui est excellemment mise en valeur par la réverbe, accentuant le côté envoûtant et ensorcelant.

Picture by Tord Litleskare
Picture by Tord Litleskare

Mi-sorcière du grand froid avec sa gestuelle et ses expressions, mi-petite-fée-blonde quand la musique s’arrête.
Elle redevient une petite fille entre les morceaux, ne s’arrêtant plus de clamer des « Thank you ! », surprise par les applaudissements qui n’en finissent plus. Criant avec le public, ne sachant quoi dire, gênée. Touchée, aussi, les larmes aux yeux.

Elle ne manque pas non plus de dire qu’elle aime la France, surtout les crêpes qui est sa chose préférée au monde.

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Une dizaine de titres, les tubes Running with the wolves et Runaway, extraits de son EP sorti chez Capitol/Universal, d’autres dont les titres nous échappent car inconnus pour le moment, mais qui restent dans la même lignée.
Elle finit le set avec Conqueror, une chanson énergique, où elle se lâche complètement, dansant sur scène.

Elle revient après quelques minutes avec une magnifique version de Life on mars de David Bowie en version piano-voix. Moment de grâce pour clore ce concert.

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J’ai vraiment été impressionné par cette jeune fille, si touchante. J’en ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Le silence dans la salle était très surprenant aussi, pas un bruit pendant qu’elle chantait. Très rare, surtout quand on connait l’ambiance de La Boule Noire.

Après le concert, elle est venue à la rencontre de son public en toute simplicité.

Une belle artiste qu’on ne manquera pas de suivre sur le blog.

Report  by Joan

AURORA

EP Running with the Wolfes
(Capitol Music France)
en téléchargement légal

Aurora en concert le 14 octobre 2015 à Paris, Les Etoiles 

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ROBI en interview pour La Cavale / Concert à la Fête de l’Humanité le 12 septembre

Le premier extrait de La Cavale de Robi nous a attrapés sans nous lâcher. L’Éternité est d’une force poétique et musicale sans équivalence. La chanteuse joue avec une palette originale pour offrir à son nouvel album soubresauts, envolées et pulsations démoniaques. On pense à un Lescop au féminin, où la lumière arrive à percer à travers la noirceur ambiante, comme un tableau de Pierre Soulages. 
Interview brève et sans étalage avant de la retrouver à la Fête de l’Humanité le samedi 12 septembre 2015.

Robi chanteuse nouvel album La Cavale single L éternité musique label athome

Quelle est l’origine de ta vocation musicale ?
Les mots, la musicalité des mots, leur chair et leur vibration. Leur grammaire m’a toujours fascinée. Les mots, les phrases sont musiques déjà. Et le rythme bien sûr.

Comment s’est passé ton apprentissage musical ?
Je n’ai aucun apprentissage musical. Je suis autodidacte. Ma démarche est uniquement empirique. J’essaye d’écouter et de reproduire ce qu’il se passe en moi, autour de moi.

Est-ce que la scène, les concerts ont-ils changé ta manière d’écrire ou de composer ?
Je ne crois pas non, si ce n’est peut-être la place de la voix. Je me suis rendue compte qu’elle devait rester au centre de tout. Que je ne devais pas avoir peur d’elle, qu’elle était le lien, la peau et l’os.

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J’adore L’Éternité. Quelle est la genèse de cette chanson ? Quand ? Comment a-t-elle été écrite, composée ?
Je ne sais pas, je ne sais plus. C’est la fuite en avant cette chanson, précisément, la fuite en avant, l’incapacité à retenir le passé et le présent.

Quel adjectif colle le mieux à la peau de l’album La Cavale ?
Climatique.

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Robi est un double ou une autre ?
Je suis double et une autre, enfermée à l’intérieur de moi, attirée vers des pôles contraires très puissants, en équilibre précaire et toujours désespérément inconnue à moi-même. Je suis un puits sans fond. Comme tout à chacun je crois.

Robi ose-t-elle des choses que Chloé n’oserait pas ?
Elle ose monter sur scène.

Est-ce que La Cavale aura de nouvelles tonalités, une autre couleur sur scène ?
Je crois que le set sera plus nuancé, moins rageur. Nous essayons de gagner en amplitude, en nudité aussi.

 Ta dernière claque musicale ?
J’écoute en boucle un morceau de Rodriguo Amarante, Mon nom. Une merveille !

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Robi, nouvel album La Cavale
(Label At(h)ome)
Formats : CD – LP vinyle – digital

Robi en concert à la Fête de l’Humanité le samedi 12 septembre 2015

Page FB officielle

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DAYS OFF 2015 : le festival d’été à la programmation originale & généreuse ! #concours inside

Days Off, le festival de début d’été qui nous prépare aux vacances est de retour pour une édition 2015 revigorante. Pendant 7 jours, des artistes qui débutent tout juste leur tournée et d’autres plus rares sur les scènes (cette année) vont offrir des instants forts à l’abri des chaleurs extérieures et de retour à la Cité de la Musique.

Festival Days Off 2015 visuel affiche poissons instruments Hartland Villa La Philharmonie de Paris Cité de la Musique
Vous avez vu ? Aucune Christine and The Queens à l’horizon. Alors que l’artiste qui rassemble toute les générations sera présente un peu de partout cet été, ne la cherchez pas, elle ne sera définitivement pas à la Cité de la Musique – Philharmonie 2 début juillet. Les nombreuses têtes d’affiches des Vieilles Charrues et autres Francofolies, Musilac, Nuits de Fourvière non plus. #bonheur

Affiche concert Gaëtan Roussel re-play blessures album culte Alain Bashung Serge Gainsbourg Festival days off 2015 La Philharmonie Paris Cité de la Musique création FrancoFolies
A Days Off, on compose avec des artistes qui ne sont pas entre deux trains ou avions, épuisés par un jet lag. C’est que du frais.
Pour preuve, Gaëtan Roussel offre son unique date de concert de l’année au festival autour d’une soirée originale : la reprise de l’album Play Blessures d’Alain Bashung, sorti en 1982 et finalement peu connu du grand public. Donc forcément culte ! En parallèle, le chanteur concocte une programmation ciné au MK2 Quai de Seine qui sera dévoilée prochainement.

De son côté, Florent Marchet qui s’est mis au vert cette année balancera le bon son pour les petits dès 3 ans, lors de deux concerts en matinée le dimanche 5 juillet. On connait l’artiste espiègle et joueur ; ses Rêves Cosmiques vont halluciner à coup sûr la jeune audience et ses parents.

Rare aussi Andrew Bird sur le sol français. Alors que le quadra américain fera quelques dates en juillet aux States et en Europe, il partagera la scène le 2 juillet avec Matthew E. White.

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Et que dire des très jeunes soeurs Ibeyi aussi énigmatiques que fascinantes qui ouvriront le festival le 1er juillet ? Attention frissons !

Focus sur révélations
L’attention est entière sur la furie Jeanne Added qui a récemment reçu le Prix Deezer Adami Pro. Alors qu’on lui prédit un brillant avenir, elle n’épuise pas encore toutes les routes de France, comme d’autres artistes. Raison de plus pour se pencher sérieusement sur les titres de Be sensationnel, son tout premier album, en version live.

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Le Flash de Minuit nous poursuit depuis la première écoute du titre. Le groupe est composé entre autres, par les rejetons du couple Ringer/Chichon. Les comparaisons sont possibles, notamment dans certaines intonations de voix de Simone Ringer. Mais n’allez pas chercher plus loin, Minuit a une vraie patte.

Séances de rattrapage
Pour celles et ceux qui n’auraient pas monté les cimes avec Moodoid et François & The Atlas Moutains, l’année dernière, il est vraiment temps d’apprécier leur aisance. Alors que ces deux groupes ont ralenti la cadence des concerts, ils vont nous revenir à nouveau frais et généreux. On chavire déjà !

L Imperatrice music band groupe musique Charles de Boisseguin french touch concert festival Days Off 2015 CIté de la Musique La Philharmonie Paris photo Laure Bernard
C’est gratuit aussi ! 

Days Off est généreux. Et quelle meilleure attention qu’un jeune groupe rien pour nous à l’heure de l’apéro. A 19h30 pétantes, du 1er au 8 juillet, 5 groupes vont donner tout ce qu’ils ont pour ouvrir les soirées.
De l’improbable et interactif avec We Can Be Heroes qui reprend des grands titres en play-back. Le projet est ouvert à tous ceux et celles qui ont une âme de chanteur sans l’assumer vraiment. Un moineau avec Mesparrow, de la French Touch avec L’Impératrice et nos chouchous : Agua Roja.

Participez aux concerts performances WE CAN BE HEROES les 1er et 2 juillet 2015 à 19h30
Participation gratuite sur réservation
Infos au : 01 44 84 44 84 et par mail : education@philharmoniedeparis.fr

 

DAYS OFF 2015 le festival
du 1er au 8 juillet
à la Philharmonie 2 – Cité de la Musique

avec Ibeyi, Andrew Bird, Gaëtan Roussel, Hindi Zahra, Todd Terje & The Olsens, Florent Marchet, The War on Drugs…

On follow la page FB Officielle de Days Off

CONCOURS !!

La team d’UsofParis a un vrai  attachement pour ce festival, nous vous offrons donc des invitations pour 2 pour le concert de Gaëtan Roussel le mercredi 8 juillet à 20h30 en clôture du festival.

Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 2 juillet 23h59. Et N’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert à la Cité de la Musique.

Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 8 juillet.

Bonne chance à toutes et tous !

Concours Days off
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YEPA en concert à la Boule Noire le 18 juin pour l’album PARADOXE – Gagne tes places !

YEPA, c’est Rémo et Le Bon Nob, frères et plus précisément jumeaux. Ils composent des chansons mêlant chanson française et musique urbaine. Et leur premier album intitulé Paradoxe est sorti le 1er juin dernier.

© Studio 26bis et Nagi Fero
© Studio 26bis et Nagi Fero

Vous les avez peut-être déjà vus sur scène en première partie de Fréro Delavega (concurrent de The Voice 3 en 2014) et du groupe Tryö.
Pas étonnant que ces deux jeunes se retrouvent accolé à ce dernier groupe tellement leur musique possède la même énergie, le même rythme syncopé et parfois le même second degré.

Rémo est étudiant en 6ème année de médecine, le Bon Nob est vidéaste. Est-ce ce dernier qui à eu l’idée du clip Une Bouteille réalisé par Mathieu Ledude) ? Un plan séquence très réussi durant lequel le duo reconstitue de manière décalée des affiches de films marquant de ces dernières années.

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Alors si leur flot et leur rythme t’ont séduit, n’hésite sous aucun prétexte à réserver ta soirée pour la release party de l’album à la Boule Noire et à participer à notre concours.

Concours

Envie de découvrir les frangins bogosses sur scène ? Ce concours est fait pour toi.
Nous t’offrons des invitations pour leur concert du jeudi 18 juin mai 2015 à La Boule Noire.

Pour les gagner, rien de plus simple, remplis le formulaire ci- dessous avant le 16 juin 2015 23h. Et N’hésite pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert à La Boule Noire.

Avant de t’inscrire, vérifie bien que tu es libre le 18 juin 2015.

Bonne chance à toutes et tous !

YEPA album Paradoxe concert La boule noire 18 juin 2015 live concours fréro delavega tryö Blog United States of Paris
 YEPA
Concert le 18 juin 2015 à 19h30

à La Boule Noire
20 boulevard de Rochechouart
75018 Paris

1er album PARADOXE sorti le 1er juin
(Antipodes Music)

Concours YEPA Boule Noire
Sending

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

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THE LIMINANAS – interview-selfie pour l’intégrale du groupe – Nouvel album Malamore

The Limiñanas est un groupe perpignanais composé de Marie et Lionel, couple à la vie et à la scène. Marie est à la batterie et aux percussions, Lionel à la guitare et à la basse.

Leur carrière a débuté suite à la publication d’une maquette sur MySpace qui a été repérée par deux labels US. Ils ont sorti depuis 5 singles vinyles et 4 albums. Depuis 2009, ils tournent donc en Europe et aux États-Unis. Grosse actu : Because Music réédite leurs 3 albums studios et la compilation de singles et titres inédits en format Vinyle et CD.

selfie exclu UsofParis
selfie exclu UsofParis

Je rencontre le groupe au Walrus dans le 10e arrondissement de Paris. Un disquaire avec bar qui vient tout juste de fêter son 1er anniversaire. Ici, des artistes sont invités pour des lives en petit comité.
Il est midi. Le soir, The Limiñanas sont en concert à La Boule Noire. Pendant l’interview, c’est Lionel qui parle au nom du groupe, Marie fait quelques interventions pour pimenter d’anecdotes et menus détails.

INTERVIEW

selfie exclu UsofParis
selfie exclu UsofParis

C’est la première fois qu’United States of Paris vous rencontre, pouvez-vous vous présenter ?
On joue dans des groupes de garage punk pur et dur depuis longtemps, seul ou tous les deux. A Perpignan, il y avait une scène garage punk très importante dans les années 80/90. Ça concernait en gros 15/20 musiciens, et on jouait tous dans les groupes des autres.
A un moment donné la plupart de ces groupes a signé sur des labels, et nous, on s’est retrouvé avec des périodes de 6 mois où on n’avait plus moyen de répéter, sans projets. Du coup, on a enregistré une démo 2 titres, on l’a mise sur MySpace. On s’est baptisé The Limiñanas parce que ça nous faisait marrer, et puis c’est notre nom de famille.

Et on l’a mise sur MySpace pour la blague. On a été contacté par un label de Chicago, Hozac, qui nous a proposé de faire un single et deux jours après un autre label de Chicago, Trouble in mind, qui nous a aussi proposé de faire un single. On a menti aux deux en leur disant qu’on avait pleins de morceaux. Ce qui était faux et on a dû se mettre à apprendre à enregistrer. J’avais un Mac, on s’est fait prêter une carte son et on a fait notre premier 45 tours I’m dead et Migas 2000 sorti par Hozac, qui était notre fameuse première démo et Trouble in mind a sorti deux titres Je ne suis pas très drogue et Berceuse pour Clive qu’on a fait en deux après-midis.
On les a mixés chez un pote. On leur a envoyé, ils ont trouvé ça bien. Ils en ont sorti un 45 tours et nous ont commandé un album. On a continué ce process d’enregistrement à la maison qu’on n’a jamais lâché depuis.

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Il n’y a pas de conflit entre les deux labels qui vous partagent ?
Non non. Car ce sont des labels indé américains… Ils s’envoyaient des vannes via les ronds centraux des 45 tours.
Suite à l’enregistrement de l’album, peu de temps après ils nous ont proposé de faire une tournée aux USA. Sauf qu’on n’avait pas de groupe, comme on faisait tout à deux en invitant des copines pour chanter. On a dû monter ce groupe, on est parti en tournée 15 jours. Un album en appelant un autre, on a sorti Crystal Anis chez Hozac et un album chez Trouble in mind et ça ne s’est jamais arrêté.

Le principe, c’est qu’on enregistre tous les deux à la maison et de temps en temps on invite des gens pour intervenir pour le chant. Et à partir de Costa Blanca, on a aussi fait intervenir de temps en temps des musiciens, des amis, qui avaient des particularités comme notre pote Laurent qui est venu nous faire des plans de Bouzouki, par exemple.
En tout cas, aujourd’hui on bosse toujours de la même façon. On achète petit à petit du matos pour équiper notre studio, on a démarré avec GarageBand et maintenant on est passé sur Live qui est un autre logiciel super simple qu’on utilise comme un magnétophone. On n’utilise ni la compression ni la réverbe du logiciel, c’est brut.
On a eu la chance, par le biais d’un ami, de rencontrer Luis Mazzoni, un ingé son, qui est un gros spécialiste de l’analogique. Une fois qu’on fait notre maquette et qu’elle a été mixée, il la passe dans des machines qui enlève le côté froid du numérique.

The Liminanas I ve got trouble in mind singles and rare stuff 2009 2014 cd Trouble in Mind records french band music Lionel Marie

Et du coup comment vous composez ? Chacun dans votre coin ? Ensemble ?
Moi j’enregistre pratiquement tout le temps, on a le studio sur place dans le garage. On fait des tonnes de maquettes. A 6h du matin quand Marie se lève, je lui fais écouter ce que j’ai fait et on décide ensemble des morceaux ou des riffs.

Et l’écriture des chansons, les paroles ?
On en a fait un peu ensemble, mais la plupart du temps c’est moi. De temps en temps, on pioche des textes dans ce que fait mon frère aussi.
Après le choix du français ou de l’anglais ça dépend vraiment de la musique et de ce qui vient tout de suite quand tu es en train de travailler dessus.

Quelles sont vos influences pour composer et écrire ?
Nous la base de ce qu’on aime c’est la musique primitive américaine, le psyché anglais, le freak beat anglais, ce genre de choses. Mais après on écoute vraiment des tas de trucs, et je pense aussi que le cinéma a autant d’importance que la musique, parce qu’on est aussi fondu de cinéma. Ca va vraiment de Joy Division à du punk américain des années 70, à la musique primitive américaine, mais aussi le groupe anglais The Nuggets. Tout ça nous a nourris. The Stooges, particulièrement le premier et second album.

Quand on vous googlise, on tombe directement sur Gainsbourg, les yéyés, etc. Est-ce que vous pensez que ça vous correspond ?
Gainsbourg si, car j’aime beaucoup Gainsbourg. Mais les yéyés, non. Les yéyés c’est sûrement ce qu’il est arrivé de pire à la musique française, dans le mauvais sens du terme. Mais après de cette scène-là, on aime beaucoup Dutronc, Ronnie Bird…

The Liminanas down underground LP s 2009 2014 double cd intégrale anthologie album Because Music groupe couverture Lionel et Marie

Vous changez de chanteuse régulièrement au cours de l’enregistrement, comment se fait le choix d’une chanteuse pour telle chanson ?
Ça va être la tonalité. Ça dépend des chansons. C’est des copines qui interviennent sur les disques. Elles arrivent elles ne connaissent pas la chanson, on leur fait écouter le morceau. On le fait en une ou deux prises maximum.

Et vous ne voulez pas collaborer avec une chanteuse officielle ?
Au niveau de l’enregistrement, on aime bien l’idée de la collaboration en fonction des gens avec qui on traîne à ce moment-là. Par exemple, on a fait un morceau en italien avec une chanteuse, c’est elle qui a écrit le texte et l’a enregistré à Bordeaux. On a fait une autre chanson avec une copine italienne, Francesca Cusimano, qui est une nana que j’ai rencontré au boulot, qui a cet accent particulier, on trouvait ça mortel de profiter de ce type d’accent pour la chanson alors qu’elle n’avait jamais enregistré de sa vie. Elle est venue un après-midi et elle l’a fait avec nous.

Et sur scène du coup ça se passe comment ?
Sur scène, on a une chanteuse qui s’appelle Nika Leeflang. On en a eu plusieurs, mais elle est avec nous depuis deux ans maintenant. C’est la chanteuse du groupe. Car nous, sur scène, on ne touche pas aux micros.

Les chansons italiennes, elle peut les chanter par exemple ? Ou il y a des chansons que vous ne pourrez jamais faire sur scène ?
Je pense qu’elle est capable de chanter à peu près tout ce qu’elle veut. Le choix de faire ou ne pas faire des chansons des disques en concert c’est plutôt parce qu’il y a des trucs qu’on essaie et avec lesquels on s’aperçoit vite que ça fonctionne pas en concert. Comme Je ne suis pas très droguepar exemple. On n’a jamais réussi à en faire une bonne version en concert donc on a lâché l’affaire.

Pascal Comelade The Liminanas Lionel et Marie groupe Traité de guitares triolectiques à l usage des portugaises ensablées disque album because music 2015

Ce soir vous jouez avec Pascal Comelade. Comment vous êtes-vous rencontré ?
Déjà on est amis, on s’est rencontré y’a quelques années. On avait un groupe Marie et moi, c’était Les Bellas. On a discuté avec Pascal lors d’une soirée de concert. On connaissait sa musique déjà. Il m’a proposé d’intervenir sur la bande-son d’un ballet d’art contemporain. Après j’ai enregistré sur deux de ses albums. On a fait un concert dans la rue avec lui aussi. On est devenu amis. L’idée est venu de faire un disque ensemble, il y a un an et demi et on l’a enregistré l’été dernier.

Vous avez enregistré séparément également ?
On s’est assis autour d’une table, on s’est fait écouter les démos qu’on avait. On en a sélectionné une quantité X. On allait chez Pascal avec notre matériel, on allait prendre des prises de piano sur nos bases à nous et Pascal faisait l’inverse avec nous à la maison. On jouait sur ces titres et lui sur les nôtres. Le disque s’est monté comme ça, par couches successives de sons.

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Ce soir vous allez jouer ensemble réellement pour la première fois donc.
Oui, c’est vrai ! Sur les morceaux de cet album. Après sinon on a déjà fait quelques interventions avec Pascal où on a déjà joué ensemble.
Ah mais on a déjà joué deux deses titres sur France Inter et hier sur France culture aussi avec Ivan Telefunken qui est un très très bon guitariste Barcelonais.

Vous êtes assez rares sur scène, vous faites peu de concerts. Est-ce un choix ?
On en fait à peu près 25 par an. C’est un choix pour plein de raisons. La principale c’est qu’on aime bien l’idée que ça reste excitant. Il y aussi le fait qu’on ne vit pas du tout des revenus des concerts. Tout le monde a un job et une vie de famille, donc on tourne quand c’est possible de tourner. Et c’est aussi un moyen de ne pas faire exploser le groupe en route.
Du coup, pour nous, ça reste excitant de jouer.

Quels sont vos projets ?
On bosse sur un conte pour adultes, une histoire lue sur un disque, dans l’idée des contes pour enfants qu’on trouvait dans les années 70, genre Le Petit Ménestrel. Un conte un peu dark, avec des illustrations. On travaille aussi sur un album pour Because Music et Trouble in mind pour janvier/février prochain. Et on va faire aussi l’album d’une chanteuse américaine Sarah McCoy. En ce moment, elle fait l’enregistrement aux USA, elle nous envoie les titres par le net et nous, on fait les arrangements.

selfie exclu UsofParis
selfie exclu UsofParis

L’interview prend fin, je leur tends mon phone pour qu’ils réalisent un selfie. Ils acceptent avec plaisir. Un couple décidément attachant. A l’image de sa musique.

Je les retrouve le soir sur scène pour un set à La Boule Noire. Le public est à la fois hipster parisien et rockeur en cuir noir. Une très très bonne ambiance pour une vingtaine de chansons. La petite hollandaise Nika nous transporte avec sa jolie voix sixties. Les titres s’enchaînent et le concert se termine par 7 titres avec Pascal Comelade. A noter la présence de Stéphane Saunier dans la salle, le monsieur musique de Canal +, qui semblait plus qu’apprécier le concert.
Je ne saurai trop vous conseiller de découvrir The Liminanas en live. Le son n’en est que meilleur encore !

by Joan

Because Music réédite le catalogue de The Liminanas :
3 albums studio et un album de raretés, en format vinyle (CD inclus)

et pour la 1ère fois : l’intégrale du groupe dans un double CD anthologie :
Down underground – LP’s 2009/2014

Malamore

The Liminanas à suivre sur leur page Facebook

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Jean-Charles de Castelbajac : dans les coulisses de la création FANTOMES au Art Rock festival

En exclu, nous partageons avec vous les coulisses de la (re)création de Fantômes en terres bretonnes pour le festival Art Rock avec Jean-Charles, Louis-Marie et Guilhem de Castelbajac.

Jean-Charles de Castelbajac est un sexagénaire cabot qui n’est jamais là où on l’attend. Couturier, designer, street-artiste, il est depuis quelques années metteur en scène et scénographe. Nous avions aimé Ceremony, sa collaboration avec le groupe Nouvelle Vague. Nous étions très curieux de son duo avec l’artiste électo Mr Nô.

Jean-Charles-de-Castelbajac-JCDC-couturier-avec-ses-mannequins-création-mode-musique-Fantomes-Mr-No-Art-Rock-2015-festival-Saint-Brieuc-photo-coulisses-by-United-States-of-Paris-blog

Après avoir créé l’identité visuelle du Art Rock édition 2015 (affiche, goodies), il a fait valser les aprioris en sollicitant des mannequins non professionnels et originaires de Saint-Brieuc pour participer au show-performance de ce samedi sur la grande scène après le passage de Lilly Wood and The Prick, Yelle, Christine & The Queens et Citizens !

Nous avons eu la chance de laisser trainer notre objectif photo dans les coulisses dès notre arrivée à Saint-Brieuc grâce à la complicité de Julien et Isabelle.

Répétitions sur la place, en bas de la grande scène et sous un soleil vif des mannequins-fantômes toutes vêtues de blanc. Guilhem et Louis-Marie, les fils de JCDC, sont à la manœuvre pour diriger en très peu de temps cette troupe improvisée.

JCDC prend le temps d’une itv télé avant d’enchainer sur les essais des sculptures-chapeaux, volumineuses et impressionnantes.

Créations-maquillage-dessins-originaux-Jean-Charles-de-Castelbjac-pour-spectacle-Fantomes-mode-musique-défilé-Mr-Nô-Art-Rock-2015-Saint-Brieuc-photo-by-united-states-of-paris-blog

Passage en loge pour la répartition des créations originales de maquillage toutes différentes les unes des autres pour chaque participante.
Le chef d’orchestre a l’œil et sait tout de suite quelle création accordée selon l’ovale du visage de l’une, les traits d’une autre.

Le temps est compté. La répèt sur la scène doit se faire après la balance de Yelle. Impressionnante vision que cette armée de girls en plein soleil attendant son tour pour prendre ses marques sur le terrain de jeu du soir. Une d’entre elles est déjà coiffée d’une perruque, et toutes sont habillées par le couturier.
Les membres du bagad de Saint-Brieuc s’installent en tenue “civile”.

Maquillage originale dessiné par Jean Charles de Castelbajac JCDC spectacle Fantomes création musique et mode Saint Brieuc Art Rock 2015 festival photo by united states of paris blog

Le plus impressionnant reste à suivre : la découpe de dizaines et de dizaine de perruques adaptées à chaque mannequin. La séquence maquillage débute, des formes apparaissent sur les visages. La patience est de mise : il y en a pour 7 heures en tout.

 Coiffure perruque Jean Charles de Castelbajac JCDC couturier spectacle Fantomes création musique mode Saint Brieuc Art Rock 2015 festival photo by united states of paris blog

Les selfies et photos entre participantes vont bon train. Complicité et ambiance colonie de vacance règne dans le bâtiment de cette partie backstage où chacune tente de trouver une petite place pour manger, se détendre, téléphoner et où le mur du couloir rappelle les déplacements sur scène.

Séance photo improvisée dans les escaliers pour archiver l’ensemble maquillage, coiffeur, robe, une fois la touche finale apportée.

Jean-Charles-de-Castelbajac-JCDC-spectacle-Fantomes-festival-Art-Rock-2015-saint-brieuc-couturier-mode-et-musique-performance-scène-photo-by-united-states-of-paris-blog

La nuit venue, croiser le cortège armé de longs bâtons pourrait effrayer plus d’un spectateur non averti. C’est fou, décalé et follement créatif.

Mannequins-spectacle-Fantomes-de-Jean-Charles-de-Castelbajac-JCDC-création-mode-et-musique-festival-Art-Rock-2015-Saint-Brieuc-photo-united-states-of-paris-blog

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Sur scène, aucune n’a démérité, les filles de Saint-Brieuc ont porté fier la prestance de leurs terres.
Difficile pour certaines de partir, de quitter les lumières, ces nouvelles amies et ce patriarche au grand coeur.

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Jean-Charles de Castelbajac nous a, comme toujours, offert un spectacle à la hauteur de sa folie créative.

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ART ROCK 2015 : l’euphorie avec Christine & The Queens, Yelle, JCDC et Lilly Wood

Samedi 23 mai – Immersion en plein coeur de l’édition 2015 du Art Rock, festival breton à dimension humaine et niché dans le centre-ville de Saint-Brieuc.

Christine and the queens collage street art rue fan concert festival Art Rock 2015 saint brieuc tournée chaleur humaine tour God save Christine photo by united states of paris blog

Dès notre arrivée, avant même de récupérer notre pass à la Chapelle Lamennais – décor surréaliste – c’est Christine & The Queens qui s’impose à nous. Non qu’on l’est croisée avant sa conf de presse. Ce sont les attentions toutes particulières sous forme street-art de fans (bretons ?) qui nous ont happées l’œil. Certains festivaliers ont, en effet, coller sur des murs ou panneaux d’infos stratégiques un message à l’attention de la Nantaise.

Notre curiosité s’est portée très vite sur les coulisses de la création Fantômes orchestrée par Jean-Charles de Castelbajac, accompagné de ses fils Louis-Marie et Guillaume. Lire le sujet complet ici.

3 rendez-vous dans l’après-midi en petit comité médias locaux et blogs avec 3 têtes d’affiche pour prendre le pouls de l’ambiance générale.

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On commence par le retour en terres natales pour la briochine Julie alias Yelle. Elle avoue être plus stressée de chanter dans sa ville que dans une autre. Cette étape lui permet de profiter d’une pause, s’offrant la veille des retrouvailles avec un complice, JCDC, et le concert de The Do.
Ses secrets de tournée ? Préparation physique avec un coach du coin et beaucoup de sommeil sur la route avoue cette grosse dormeuse.

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Le soir, Julie apparaît dans une combinaison moulante et certainement thermolactyl pour affronter la fraîcheur bretonne de 23h.
Les premiers rangs ados et post-ados connaissent aussi bien Je veux te voir que les derniers titres.

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Heureuse, énergique et rieuse, Yelle charme toutes les générations, passant de ballade Voyage en Italie aux tubes Bouquet Final et Complément Fou pour lequel elle arrive sur scène chevauchant un épi de maïs aux feuilles bleues – une inspiration très Katy Perry. Euphorie et hallucination généralisée ! En fin de soirée, la jolie Julie aura les yeux humides d’émotions.

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Lilly Wood and the prick concert festival Art Rock 2015 saint brieuc interview conférence de presse Nili Hadida Benjamin Cotto tournée tour musique photo by united states of paris blog

Suit à La Chapelle, le duo discret Nili et Benjamin de Lilly Wood & The Prick. Alors que le nouvel album ne sortira qu’en septembre, le groupe profite de cette tournée de festivals pour présenter des nouveaux titres enregistrés en Afrique.

Lilly Wood and the prick concert scène festival Art Rock 2015 saint brieuc Prayer in C Nili Hadida tournée tour musique stage photo by united states of paris blog

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Leur musique prend un nouvel élan avec ce métissage qui leur va bien. Dans une tenue très près du corps, Nili, le nombril au vent, est d’humour joueuse. Le Mas, Middle of the Night, Where I want too be (California) se prêtent à ce soleil de fin de journée. Un peu de nostalgie, des regards complices avec son partenaire de danse et beaucoup d’espoirs aussi pour la suite du programme.

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15h15 : l’affluence dans La Chapelle est plus importante. Pros, invités, médias se pressent devant les fauteuils motifs léopard pour ne rien raté du phénomène du moment : Christine & The Queens. Imper beige, foulard noir, baskets, la chanteuse fend sa timidité pour répondre aux questions sur l'”overdose” possible qu’elle peut susciter, s’étonne qu’une de ses chansons soient utilisées par une émission de France Inter – elle préfère regarder et dénicher des pépites sur YouTube plutôt que d’écouter la radio.
Elle avoue aussi son penchant pour l’Eurovision et ne serait pas contre une participation pour représenter la France. Cependant “je suis trop fragile émotionnellement pour supporter l’idée de recevoir un “One Point” (en anglais dans le texte). Au passage, elle confirme être en train d’écrire le second album mais pas de perspective de studio avant fin octobre, après ses engagements de concerts. Malgré l’insistance de certains participants à cette conf, elle ne dévoilera pas d’infos majeures sur cet album américain qu’elle prépare. Au sujet de l’intérêt de Jean Paul Gaultier pour son personnage, Christine nous dit n’avoir jamais osé demander au couturier de revêtir une de ses créations, certainement dû à sa timidité. Avant de préciser que ses rares tentatives d’exubérance vestimentaires passées se sont soldées par un échec. Son rêve ? Collaborer avec Perfume Genius.

Fin d’entretien sans passage par la case mini photocall, comme les autres artistes. Le contrôle de l’image s’est donc bien resserré depuis les débuts.

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22h – le show débute. Premier constat, la scénographie vue à l’Olympia s’adapte parfaitement aux festivals. Aucun sacrifice de décor, ni de danseurs (toujours 4 au total), ni de nombre de néons.
Raccourci, le concert se doit d’en offrir un max pour toutes celles et tous ceux qui veulent s’offrir une part de cette performeuse hors pair. Un peu moins d’échange avec le public pour laisser place à la musique. On retiendra dans le désordre : “tu sais que j’aime quand tu cris mon nom“, “je ne pleurerai jamais sur scène ou alors à la manière de Mylène Farmer, elle a beaucoup d’attitude !“, “j’aime les crêpes au sucre“, “j’ai toujours rêvé d’être une vieille rock star !“, “Tu as le droit d’être toi-même ce soir, tu as le droit d’être une galette“.
Deuxième constat, autant It, Christine calment tout le monde sur leur passage, autant Here se prête un peu moins aux communions de joyeux festivaliers.

Fin de partie avec l’objet scénique sans réelle référence, fruit d’une collaboration entre le musicien électro Mr Nô et un grand couturier Jean Charles de Castelbajac. 1 heure du matin, le premier son retenti, JCDC se met au dessin, sur feuilles blanches. Des messages à destination du public, des visages d’hommes, de femmes, d’anges apparaissent sur les écrans.

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Au bout de quinze minutes de mix musique-dessins, les mannequins d’un soir font une apparition spectaculaire. Grimés à outrance pour les besoins de la performance, les vissages de ces filles de Saint-Brieuc sont méconnaissables. Le défilé de ces silhouettes colorées joue sur la lenteur et la géométrie non sans fasciner.

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Nouvelle participation en fin de soirée avec le Bagad de Saint-Brieuc. Les premiers rangs ne résistent pas à l’envie d’hurler en chœur le nom de leur ami sur scène : Adrien, membre du bagad – histoire de lui causer quelque embarras. JCDC se mue en chef d’orchestre sans baguette pour diriger l’ensemble.
Pas de fausse note pour autant. La combinaison des instruments bretons avec les sonorités électro est trippante. Impossible de détourner l’attention jusqu’au 2h du mat pétantes.

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N’oublions pas en tout début de journée la participation des anglais de Citizens ! pour un set pop et relevé.

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JUSTIN NOZUKA en concert aux Étoiles le 8 juin 2015

Après le succès des albums Holly et You I Wind Land and Sea, le chanteur New-yorkais installé au Canada, Justin Nozuka, nous revient avec un nouvel opus : Ulysses. Quatre ans sans nouvelles qui lui on servit à explorer de nouveaux horizons musicaux. Ces nouvelles tonalités sont à apprécier lors d’une date de concert unique aux Étoiles, le 8 juin 2015.

Justin Nozuka a franchi un cap : produire sa propre musique.
Dans son home-studio, il a écrit et enregistré tous les titres de ce nouvel album pour la première fois.
Ulysses met donc à jour une esthétique particulière qui est révélateur de l’esprit et de l’évolution créative du chanteur.

Sans déni de ses albums précédents, ce changement de mode de travail est un bain de jouvence pour le jeune chanteur de 26 ans.
D’ailleurs, l’expérience se révèle brute mais en gardant à l’esprit ce qui fait le charme de la musique de Justin Nozuka : la pureté minimaliste.

Jugez plutôt avec ce nouveau titre :

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Justin Nozuka album Ulysees musique right by you concert les etoiles paris discograhie canada new york live concours
Justin Nozuka
Concert le lundi 8 juin 2015
Les Étoiles

61 rue du Château d’Eau – 75010 Paris
Nouvel album dans les bacs et en téléchargement légal : Ulysees
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Florent MARCHET : interview vérité & Rêves Cosmiques pour Days Off

2014 a été un très bon cru pour Florent Marchet qui a sorti en tout début d’année l’album inspiré et désarçonnant Bambi Galaxy. Il y est question d’espace, de futur plus ou moins rassurant, d’idéal – avez-vous devinez lequel ? – Avec ces nouveaux titres, le chanteur semble avoir gagné en audace et sérénité. Prenant la route des festivals et des grandes scènes, il gagne, enfin, la reconnaissance qui lui avait sans doute manquer pour les albums précédents.
Il nous revient avec un ciné-concert original à partir de 3 ans, Rêves Cosmiques au cours du prochain festival DAYS OFF !

Nous l’avons rencontré, un soir au Nuba, tout en haut de la Cité de la Mode et du Design pour revenir sur l’ambiance de tournée avec un retour sur l’accueil de Bambi Galaxy. D’une rare générosité et élégance, Florent Marchet répond sans détour. Et c’est bien ce trait de personnalité qui nous attire depuis l’écoute du tout premier titre Tous pareils, grâce à la compil Inrocks, il y a quelques années déjà.

Florent Marchet concert live Bambi Galaxy Tour Tournée album photo by United States of Paris blog

INTERVIEW

UsofParis : 2 dates au 104, un Printemps de Bourges, la Fête de l’Humanité, une Gaité Lyrique… Qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres cette tournée ?
Florent Marchet : Cette tournée est différente sur le plan de l’énergie par rapport aux précédentes.
Avec les musiciens, cette fois on fonctionne plus comme un groupe. De par les couleurs de l’album et les intentions musicales, ça permet d’être plus punchy et du coup, faire de gros festivals.
C’est très agréable d’être multi-carte : faire des grosses jauges, des scènes en plein air, une première partie de Stromae et continuer la tournée des salles plus intimistes.
Et puis je pense que ça jouait moins bien avant. Il y a un meilleur groupe ! Ça n’a rien à voir avec les individus. C’est comme faire l’amour : il suffit d’une texture de peau, une odeur… Il y a la chimie des corps et la chimie musicale.
Il se trouve que les musiciens qui sont avec moi sur scène jouent bien ensemble. J’ai l’impression que l’on a un vrai son.

Comment s’est constituée l’équipe ?
On avait déjà joué pour la tournée de Noël Songs. C’est la nouvelle équipe qui était arrivée à la toute fin de la tournée Courchevel. Deux remplacements : le bassiste et le batteur. Et je trouvais que chaque fois qu’ils venaient il se passait quelque chose de nouveau.
La tournée de Noël Songs a confirmé mon sentiment et nous avons enregistré Bambi Galaxy ensemble.
J’avais envie pour cet album qu’il y ait une dimension live, pas par le son mais dans l’énergie. Car très souvent on enregistre un album et après on le monte sur la scène et on trouve que les sons sont plus énergiques.
On a travaillé les morceaux avant de les enregistrer. On a même fait quelques concerts dans mon studio pour essayer de chercher un son à l’album.
Y’a des morceaux qui ont été enregistrés live comme Space Opéra ou Où étais-tu ?

Qu’est-ce qu’ils t’apportent ces deux nouveaux membres ?
Le bassiste joue beaucoup de clavier basse, 09, un clavier analogique des années 70 et toutes ces basses très rondes avec filtres et distorsions. Ça apporte quelque chose de très organique.
Le batteur apporte quelque chose d’assez débridé, voire psychédélique par moments. Y’a un vrai lâchage.
C’est difficile d’expliquer pourquoi d’un coup on peut improviser au même moment, sans se concerter, ni même se regarder.
J’aime leur façon de se lâcher sur scène. Il y a quelque chose de plus sauvage qu’avant.

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Est-tu toujours dans le même mood sur scène ?
Y’a deux choses qui me font peur dans le fait de monter sur scène, vraiment, qui font que je peux vomir avant : c’est jouer à Paris et dans ma région, et précisément dans mon village. Dans ces moments-là, je regrette vraiment de faire de la scène. Il y a des antécédents aussi : je passais à Paris et je ratais mon concert, c’était comme si je passais un examen.
Et dans ma région, j’ai fait les pires concerts de ma vie. D’où ma décision de ne plus en faire. Mais difficile de faire pareil pour Paris.
Cette fois, avec la préparation des concerts, je pense que l’on a bien réussi le 104 et le Printemps de Bourges. J’étais détendu, à l’aise. C’était très nouveau pour moi. Et je l’ai fait sans l’aide de la psychanalyse.

Ou de substances…
Non, pas forcément, j’étais un peu aidé… Par la cortisone à cause d’un problème de voix. Et il se trouve qu’elle a un effet incroyable ! C’est peut-être pour ça en fait. Je n’ai peut-être aucun mérite.

Florent Marchet concert live chanteur album Bambi Galaxy Tour Tournée photo by United States of Paris blog

Le phénomène Stromae, avec qui tu as partagé la scène du Printemps de Bourges, t’impressionne ?
C’est assez fort de réunir autant de monde avec les thématiques qui sont les siennes. C’est un showman incroyable. Jouer avant lui ce n’est pas évident. Mais ça s’est très bien passé.
Et j’ai découvert, en discutant avec lui, que la chanson qu’il écoutait souvent dans le tour bus de sa tournée précédente était Benjamin. Finalement, Benjamin et Alors on danse, même si c’est les chansons sont très différentes, racontent une histoire un peu similaire. Il avait aussi vu le concert de Noël Songs à la Cité de la Musique.
Je suis sensible aux angles qu’il prend dans ses chansons.

Qu’as-tu ressenti face à l’accueil de Bambi Galaxy ?
C’est assez étonnant comme cet album a pu déstabiliser des gens qui me suivaient depuis longtemps. Ce qui m’a touché c’est quand les gens sont entrés dans l’histoire et dans l’aspect introspectif de l’album. C’est mon album le plus intimiste. Et pourtant, il n’est pas toujours perçu comme cela à cause de l’espace, l’aspect futuriste. On imagine que je suis à 100% dans la fiction.
Je n’ai jamais été aussi proche et en accord avec cette intimité qu’avec cet album-là. Et c’est bien souvent quand on avance masqué qu’on peut se libérer.

Je discute beaucoup après les concerts, j’aime le retour du public. Certains m’ont avoué : « on est passé à côté, mais comme on aimait tellement les autres albums, on y est retourné et tout d’un coup, on a trouvé la porte. » Je suis conscient qu’il faut du temps mais quand on a trouvé la porte on peut voit les relations avec toutes les anciennes thématiques. C’est juste le point de vue qui a changé.

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Est-ce que tu regardes un peu le passé ?
J’ai rarement tendance à enjoliver le passé. Au contraire. Heureusement, j’ai des gens autour de moi qui m’aident à ne pas flinguer tous mes albums. Mais j’ai eu une période de plusieurs mois au cours de laquelle je dézinguais Rio Baril, sans l’avoir réécouter.
Parce que c’est l’envie de progresser, de se surprendre et de rattraper les ratés.
Par exemple, je garde un très mauvais souvenir de Rio Baril sur scène. Je n’étais pas heureux, pas accompli. La seule façon de faire la paix avec lui ce serait de le remonter sur scène, ce que je ferai peut-être un jour.

En fait, on doute jusqu’à la fin, enfin j’espère. Et si l’on doute plus, c’est qu’on aurait dû arrêter ce métier depuis longtemps. Ce qui fait que je remonte sur scène, que je fais un nouvel album, c’est l’impression que j’ai, à chaque fois, une nouvelle chance, de faire mieux que la fois précédente – en tout cas, être convaincu qu’on fait mieux, même si ce n’est pas le cas.

Food et musique, ça fait bon ménage ? (en référence à la soirée Foodstock à laquelle il a participé en juin dernier)
Je compare très souvent la gastronomie et la musique, ce sont sans doute les deux choses qui nous animent le plus. On a fait le tour certainement des saveurs en gastronomie et des plats, on ne réinvente plus grand chose et en musique également. Ce qui diffère c’est le point de vue et le fait de mixer les cultures. En musique, il n’y a jamais eu autant de styles différents qu’aujourd’hui.
C’est pareil en cuisine, ça fusionne. C’est ça la vraie nouveauté, et la gastronomie du futur !

Florent Marchet en concert à Paris :
Rêves Cosmiques à la Cité de la MusiqueFestival Days Off 2015
dimanche 5 juillet à 15h et 17h

concert à Lyon le 17 novembre au Salle Molière

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