Rockin’1000 est une fête du rock venue tout droit de Florence, en Italie. Le 29 juin prochain, 1 000 musiciens amateurs fouleront la pelouse du Stade de France afin de faire raisonner des grands classiques électriques.
A vous de vous frotter aux plus grands : The Rolling Stones, Muse, AC/DC, U2, Metallica, Coldplay…
Par les fans, pour les fans
Le projet musical est simple : 20 morceaux, 250 chanteurs, 250 guitaristes, 250 bassistes et 250 batteurs. Le tout pour un concert qui va envoyer du bois.
Et derrière la setlist, le parrain du rock français Philippe Manœuvre. Il sera le seul à choisir les morceaux joués avec une seule contrainte : un morceau par artiste. Une mission pas si facile mais il a une seule envie choisir : “des morceaux qui feront plaisir à tout le monde, que toute le monde connaîtra par cœur.”
De David Bowie aux Ramones en passant par Nirvana et, bien sûr, Smoke on the Water de Deep Purple. Sans oublier un morceau hommage à Johnny Hallyday.
“Il a joué tellement de fois au Stade de France qu’on ne peut pas ne pas le mettre dans la setlist.”
C’est là que l’on peut regretter de n’avoir jamais appris la basse, la gratte, la batterie ou d’avoir une voix de casserole. Et si ce n’est pas le cas, le casting est ouvert. Musicien du dimanche, amateur plus éclairé ou semi-pro, le casting est accessible aux plus de 16 ans.
Pour postuler, il suffit de s’inscrire sur le site du Stade de France en chargeant sa vidéo pour prouver sa fougue. Et avoir une passion : le rock sous toutes ses mélodies.
Une fois sélectionné, vous serez coaché pour pouvoir jouer en live tous les morceaux programmés. Et surtout kiffer votre soirée dans une ambiance unique, dans un lieu mythique.
Rockin’1000 au Stade de France : un évènement populaire
Ce concert est l’occasion pour le Stade de France de reprendre la production de spectacles.
Fréderic Souplet, Directeur Général Adjoint du Stade de France, l’affirme : “si on n’était pas producteur, personne ne nous proposerait ce projet. Mais le rock , c’est l’ADN du Stade de France.”
Et c’est ce qui enthousiasme Philippe Manoeuvre : “On peut créer le Woodstock du future. Le Stade de France prend un risque, il faut le faire pour le rock et remplir le stade !”
Côté public, la production veut faire de ce projet un événement populaire. Alors pour les spectateurs, il y aura 2 tarifs : 39 € et 29 €.
Et au moment de la conférence de presse : 5 000 billets étaient déjà vendus et 700 musiciens s’étaient déjà inscrits au casting. Sans communication d’envergure.
Il faut croire que le projet suscite déjà de grandes passions !
Hugo Barriol, le chanteur à la barbe longue et soignée et à la voix qui réchauffe, va offrir prochainement tout l’étendu de son talent de songwriter. Avec une date de concert immanquable : le 24 janvier à la Maroquinerie à Paris. Et la sortie de son premier album, Yellow, le 22 février.
Avec le single Million Years, dévoilé en octobre, nous avions commencé à chavirer pour les ballades d’Hugo Barriol. Un refrain entêtant, des textes délicats, une chaleur dans la voix qui emportent tout.
Le dernier titre, Always, est une nouvelle source d’émotions. Un petit bijou sensible, doux et sans artifice. Les fans de l’artiste n’ont pas manqué de partager leur enthousiaste suite à la publication de la vidéo.
Le chanteur découvert dans le métro parisien qui a sorti un EP est prêt à partager ses créations avec le plus grand nombre. La preuve avec son Yellow Tour qui le conduira à Orléans Lyon, Toulouse et Nantes mais aussi en Europe : Londres, Amsterdam, Berlin…
Ce serait dommage de ne pas avoir assisté à son éclosion. 😉
CONCOURS
Nous vous invitons au concert d’Hugo Barriol à la Maroquinerie, le jeudi 24 janvier à partir de 20h.
Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire en-dessous en s’assurant bien d’être dispo le 24 janvier.
Ornette a commencé comme musicienne en accompagnant sur scène Micky Green, Arthur H ou encore Alain Bashung. Après son premier disque Crazy et la chanson éponyme qui est encore sur toutes les lèvres, Ornette a proposé plusieurs projets comme un album de jazz autour de Nino Ferrer et deux EP’s.
La trilogie prend fin avec la sortie de Sometimes I Feel et du très beau clip qui l’accompagne. Rencontre avec une artiste peu conventionnelle, qui se sert d’Internet depuis bientôt 10 ans pour nous faire découvrir son univers musical.
INTERVIEW
USOFPARIS : Ton premier disque est sorti en 2011, que s’est-il passé pour toi depuis ?
ORNETTE : Début 2012, il y a eu l’EP Crazy Friends. J’étais en tournée jusqu’en 2013. Comme on ne pouvait pas tout de suite enchaîner avec un album, je proposais tous les mois une chanson en téléchargement gratuit (Ornette’s 13). J’ai mon studio, j’ai toujours été très indépendante. C’est très frustrant pour les artistes, les auteurs-compositeurs, car le temps de production est très long. J’avais besoin d’un peu de légèreté, ça me permettait de proposer des choses. Internet m’amuse beaucoup, cela permet d’avoir une liberté. Mon label a fait faillite. Il a été racheté plusieurs fois, donc c’était compliqué d’avoir les équipes et de rencontrer les gens pour travailler sur un projet. Ça ralentit beaucoup le processus.
Internet est devenu une belle plateforme d’expression pour toi. Tu as proposé pas mal de choses, depuis la sortie de Crazy.
La période en label a été très intense, l’album a très bien marché. Le rachat du label a tout changé pour moi. Ça a ralenti pas mal de choses. Par rapport à un système normal, j’aurais dû sortir un album 1 an et demi, 2 ans après le premier. J’ai sorti des EP’s, et des titres sur le web. Comme c’était pas conventionnel, même si j’ai eu des attachés de presse, les radios ne rentrent pas un titre d’une artiste indépendante comme ça.
L’avantage de la situation c’est que chez Discograph (son ancien label), j’étais déjà une artiste digitale, donc y’a des alertes et le public a les moyens de savoir. Les gens des bureaux ne savent pas que tu existes, mais les gens de la vie, qui aiment bien un artiste, suivent sur Spotify, Facebook… et, du coup, ils ont les actu. Pour l’anecdote, mes premiers concerts en 2010 étaient tous retransmis en streaming en direct. Internet m’a toujours amusée. J’ai sorti un clip à 360 degrés l’année dernière. Ça m’amuse d’aller chercher le plus loin possible où on peut aller. Des fois, on réussit. Des fois, on ne réussit pas. Mais au moins ça avance et on essaie. Internet est un grand terrain de jeu.
C’est pas frustrant ?
Oui et non. Oui parce que clairement pour être un peu matérielle, si je vendais plus de disques, j’aurais plus de concerts. En même temps, ce dynamisme est unique, il n’est pas acheté. Il est invisible mais il est réel. Le paradoxe c’est que le remix de Crazy est à je ne sais plus combien de millions de stream (plus de 15 millions) et je n’ai jamais eu un article de presse dessus. Y’a jamais rien eu qui a été fait. Le label ne voulait même pas le sortir. En revanche, la réponse du public a été directe. C’est une frustration mais le retour est énorme, il ne faut pas le négliger. Je préfère des vrais gens qui écoutent vraiment, qu’un coup monté par de l’argent. C’est mon côté artiste. Le jour où il n’y aura plus personne pour écouter, je serais plus triste.
Tu as sorti un album de jazz également ?
Oui, j’ai sorti un album avec le jazzman Denis Colin autour de Nino Ferrer. C’est très différent de ce que je fais d’habitude. Mais j’ai eu une carrière dans le jazz avant Ornette. A la base, je suis pianiste. Mon premier groupe c’était un piano préparé avec de la musique improvisée. D’ailleurs, c’est pour cela que j’ai choisi Ornette comme nom de chanteuse, pour Ornette Coleman.
Tu as commencé comme musicienne, chanteuse c’est arrivé comment ?
Mon premier concert c’était à la Flèche d’Or. Ils voulaient quelqu’un à l’ouverture des portes qui chante pour la première partie. On m’avait dit : “T’inquiète y’aura personne.” J’ai dit oui, et effectivement y’avait mon père, ma mère et 3 potes. C’était très chouette et c’est là que j’ai eu mon déclic. Je ne voulais pas être chanteuse à la base. J’ai fait le conservatoire, j’avais zéro en chant. J’étais instrumentiste et c’est tout. C’était déjà beaucoup j’ai envie de dire. Ce soir-là sur scène en chantant pendant 25 minutes dans une salle vide je suis descendue de scène en me disant « Y’a quelque chose là ! Tu pourras pas faire marche arrière. » Ça a commencé comme ça.
Tu continues de jouer avec Internet aujourd’hui, pour teaser la sortie de ton nouvel EP tu as posté sur Instagram des photos de toi en combi doré intégrale dans Paris. C’est lié au clip du titre Sometimes I Feel.
ORNETTE : Le titre est une chanson très sombre. C’est une chanson de rupture, très sentimentale. Je suis une grande sentimentale, une grande romantique. On est à l’époque Tinder donc forcément ça clash quand on est plutôt sentiments et que tout le monde est Tinder. On est dans un anachronisme. J’avais envie d’exprimer ça. Roland Barthes disait qu’on entre dans une époque où c’est plus difficile de dire je t’aime, on s’affranchit plus facilement. On parle beaucoup de sexe, mais on oublie les sentiments. C’est mon manifeste de : « Et les sentiments alors ? », c’est ma chanson d’amour. Un chanson d’amour entre un piano magique et cette créature de l’espace.
Le clip est très beau, avec ce piano magnifique. Peux-tu m’en dire plus ?
Je voulais quelque chose de très frais. Quand on est amoureux et qu’on est dans une rupture on voit les choses comme ça. On a aucune visibilité sur ce qui arrive après, on ne voit plus rien. C’est un clip de gros plan. On rentre dans le piano, on le découvre. J’avais une référence très forte qui est celle de Christine de John Carpenter, cette voiture infernale. Le trailer de ce film est magnifique. Il y a cette voiture filmée en gros plan, de façon très très sensuelle et on découvre à la fin que c’est la voiture. La voiture est le deuxième protagoniste du film. Moi c’est mon piano !
Après ce troisième EP, un album se prépare ?
Cet été, j’ai enregistré 48 minutes de musique. Tout reste à savoir si je les sors en album, en EP’s successifs. Mais c’est vrai que ce maxi ferme une petite page.
A quoi peut-on s’attendre pour les prochains morceaux ?
Il y a pas mal d’arrangements de cordes. Il y a du français aussi. J’avais envie de français. Paradoxalement, lorsque j’écris en français je suis à l’autre bout du monde. J’ai écris ces textes en Colombie, à l’Ile Maurice. Lorsque je parle une autre langue, j’ai envie de français. On m’a souvent demandé pourquoi je ne chantais pas en français. Je viens d’une famille multilingue. On parle français dans la rue et italien à la maison, ma grand-mère parle allemand. L’anglais à Paris est une façon de rester neutre parce que sinon après c’est la guerre des parents.
Il y aura des chansons d’amour. Beaucoup d’arrangements de cordes, des cuivres. J’ai envie d’être organique d’un côté et de le mélanger à l’électronique que j’ai gardé. J’ai essayé de m’accorder des libertés de structures.
Ce personnage de créature de l’espace va-t-il perdurer ?
J’aimerais bien. Au début, c’était juste pour le clip. Et le fait de l’avoir fait vivre dans la rue m’a donné envie de faire mes concerts avec. Sans la cagoule car ce serait compliqué. Ce serait chouette. Faut tellement lâcher prise sur sa pudeur personnelle. C’est tellement too much qu’on lâche prise et c’est intéressant.
Ton duo de rêve ?
ORNETTE : Je suis tombée complètement amoureuse de Warhaus et sa chanson Love is a stranger, le chanteur de Balthazar. Mais il chante déjà avec une fille, donc je suis HYPER jalouse.
J’adore Arno. Ornette et Arno, ce serait pas mal, non ?
Il ya quelques années, un média t’avait déjà posé la question et tu avais répondu Jay-Z…
Ah oui ? Tu vois maintenant moyen quoi ! Mais c’est vrai que j’aime beaucoup les mélanges, les rencontres entre voix très rocailleuses et voix claires.
De Londres à Paris, en VA ou en VF, Christine and The Queens magnétise le public avec un show d’une réelle beauté, audacieux, maîtrisé dans le moindre détail. Chris aguiche indéniablement yeux, corps et oreilles.
Son androgénie fascine.
Alors que la promo à gogo a fini par me lasser : trop de blabla, trop de justification, une absence de simplicité. L’apothéose étant l’interview auto-caricature pour ITunes. J’ai quand même rejoint la tournée du deuxième album, Chris.
En novembre, j’ai pris un train pour Christine and The Queens version anglaise à Londres – et parce que j’étais trop impatient de la retrouver enfin sur scène. En décembre, j’ai pris le métro pour le tout premier live de Chris à l’AccorHotels Arena.
Certains pourront sans doute regretter qu’il y ait un peu moins d’échange avec le public que pour la tournée Chaleur Humaine. Cette fois, on est plus dans l’efficacité, le contact direct et frontal.
Ça ne me déplaît pas. Il y a quand même des moments suspendus comme à Bercy, le premier soir. Le public surprenant l’artiste avec ses messages imprimés sur papier : We accept you et One of us, en références aux tatouages de l’artiste. Quelques larmes apparaissent dans les yeux de la chanteuse.
Un show théâtralisé avec d’abord les fonds de scène proches du kitsch – l’équilibre est très subtil – et qui tombent avec panache sur le sol. Ensuite, le déchaînement des éléments : fausse neige, fumée et fumigènes, sable.
Ces artifices de spectacle créent une atmosphère poétique.
Les chorégraphies orchestrées avec La Horde assurent rythme, complicité et fougue.
Ce que j’aime particulièrement c’est l’entrée de scène sur Comme si on s’aimait joyeux à souhait. Conçue comme une battle entre Chris et ses danseurs.
Machin-Mochepour l’émotion pure – je n’ai pourtant pas encore saisi tout le sens de ce titre. Mais voir Chris en solo, sans aucun artifice autour, c’est trippant.
L’étranger (voleur d’eau)parce que les premiers accords musicaux me surprennent toujours autant et, que d’un coup, il y a cette montée intense. Un titre qui offre un ralenti chorégraphié sur fond d’éclairs. C’est très beau.
EtSaint Claudequi procure encore et toujours une mélancolie à fleur de peau, chanté au cœur du public, pour une plus grande communion. Les larmes sont proches.
Bonus: même folie du public qu’il soit anglais ou français quand débute le titre Christine / Tilted. Tous les téléphones se lèvent de Londres à Paris.
Préparez-vous ! Chris va reprendre les routes de France en 2019 pour une tournée des festivals qui s’annonce folle. On compte déjà Mainsquare, We Love Green, Eurockéennes de Belfort, Francofolies, Musilac, Carcassonne, Les Vieilles Charrues…
C’est une femme de caractère que nous découvrons ce mardi. En effet, alors que son album était terminé, l’élection de Donald Trump vient bousculer l’agenda des pensées de Natalie Prass.
Cherchant à comprendre comment son pays avait pu en arriver là et s’interrogeant sur ce que pourrait être son (l’)avenir, l’artiste se met donc à réécrire son album. En ressort alors une réflexion sur la place des femmes dans la société et l’industrie de la musique, le féminisme, l’empowerment à l’ère Trump.
C’est le fruit de ses observations, The Future and The Past, qu’elle vient nous livrer en live.
Scintillante et enivrante
Telle une majorette fraîchement débarquée du Magicien d’Oz, Natalie grimpe sur la scène du Café de la Danse, accompagnée de ses quatre musiciens.
Le ton de l’album étant provocateur et politique, on s’attendait à des musiques graves. C’était mal connaître la sensibilité et le positivisme de la chanteuse et compositrice américaine.
Dès les premières notes, la musique se fait festive, enivrante, groovy, pop, jazzy.
C’est tout un art de transformer des sujets graves en chansons feel good qui nous donne une seule envie : danser. Cette façon de rassembler grâce à sa musique, on le ressent parfaitement sur des titres comme Sisters, un appel à l’entraide féminine, une véritable ôde à la sororité, ou encore sur The Fire qui creuse la noirceur d’une romance perdue.
En dehors de sonorités jazz, on sent une influence parfaite des 90’s, un brin RnB, comme sur l’entêtant Never Too Late ou le dansant Ain’t Nobody.
Le temps file et c’est déjà le temps pour Natalie Prass de remercier chaleureusement Paris. Mais elle nous laisse tout de même avec une pensée rassurante : l’Amérique post-Trump nous réserve sûrement encore de belles surprises artistiques.
La perspective d’aller voir un concert de Mariah Carey nous plonge dans nos souvenirs d’adolescent. Mais si en plus on y associe Noël, on retombe carrément en enfance. La diva aux 200 millions d’albums vendus est de retour en ce début du mois de décembre pour son show iconique All I want for Christmas is You, un carton outre-Atlantique qui méritait bien une deuxième édition en France.
C’est devant l’Accorhotels Arena assis et quasiment complet que le rideau rouge dévoile un décor féerique : sapin immense, cadeaux gigantesques, des musiciens et des choristes en costumes immaculés, et au milieu, Mariah, dans une imposante robe blanche ornée d’ailes d’ange, cheveux tombant en cascade sur ses épaules. Le véritable rêve de princesse de toutes les petites filles.
Un show de Noël à l’américaine
Les tableaux délicieusement kitschs s’enchaînent au rythme des changements de tenues de Mariah. Dans un esprit très “show à l’américaine”, la chanteuse est tantôt rejointe par des danseurs ou des enfants, même sa fille déguisée en rennes, vient lui donner la réplique.
Mariah nous offre ses plus belles interprétations des classiques de Noël telle Joy to the World ou Holy Night. Elle ravit également son public en chantant ses hits Hero et We belong together ainsi qu’avec une nouvelle chanson The distance, extraite de son dernier
album Caution.
Au bout d’une heure et demi, Paris est conquis. La fin du show est proche, mais tout le monde sait qu’il reste le fameux All I want for Christmas is you. La scène se vide. L’Accorhotels Arena résonne des applaudissements de la foule. Et voilà que se dessine le tableau final : le Père Noël, les danseurs, les musiciens, les choristes, tout le monde danse et virevolte autour d’une Mariah Carey éblouissante dans un costume scintillant. C’est la dernière chanson, on donne tout. Dans un final enneigé, elle s’échappe.
Les lumières se rallument, chacun repart emplit de joie et chantonnant.
C’était définitivement la dose de “feel good” qu’il nous fallait en ce mois de décembre pluvieux.
Si on vous dit “Noël”, vous pensez certainement aux guirlandes, au sapin, aux lumières, aux cadeaux, au Père Noël, au chocolat… Et si on vous dit “chanson de Noël” ? Il y a forcément une chanson qui vous vient tout de suite en tête ! Une chanson qui dès les premières notes, vous fait pétiller les yeux et vous transporte instantanément dans l’esprit des fêtes. C’est bien sûr le tube de Mariah Carey : All I Want For Christmas.
All I Want For Christmas est le single des fêtes le plus vendu chaque année et on comprend pourquoi ! Mariah a écrit et produit un véritable tube, indémodable, intemporel, qui nous emporte directement dans l’esprit festif de cette période magique.
En véritable ambassadrice de Noël, la diva Mariah Carey propose de célébrer Noël en avance à l’AccorHotels Arena de Paris avec son show All I Want For Christmas Tour, le vendredi 7 décembre 2018.
Mariah propose avec ce spectacle de célébrer Noël en avance avec les chansons qu’elle aime tant tout en chantant également ses plus grands classiques.
Pour l’occasion l’Accorhotels Arena prendra des airs de fêtes avec des sapins, des guirlandes, le Père Noël… Vous trouverez aussi un photocall qui vous permettra de prendre de jolies photos. Et pourquoi pas déguster un bon verre de vin chaud tout en écoutant Mariah Carey chanter.
Une soirée magique en perspective
A noter que les stands de restauration de la salle proposeront un menu spécial Noël.
En attendant vendredi, on va écouter en boucle l’album Merry Christmas de Mariah Carey pour se mettre dans l’ambiance et se chauffer la voix.
Mariah Carey en concert le vendredi 7 décembre à l’AccorHotels Arena de Paris (Live Nation)
Des places sont encore disponibles, prenez vite les vôtres ici!
Bastian Baker a fait une halte à Paris pour la promo de son 4e album. En pleine tournée mondiale en première partie de Shania Twain, le chanteur suisse assure aussi bien en sourires qu’anecdotes autour de ses nouveaux titres dont certains ont été conçus à Nashville avec un célèbre producteur américain.
L’ancien hockeyeur n’a pas fini de surprendre.
Il sera en concert le 18 mars 2019 à la Maroquinerie.
INTERVIEW
USP : Où a été écrite Stay ? Quelle est l’histoire de cette chanson ?
Bastian Baker : Stay, c’est une chanson qui m’a pris le plus de temps à écrire de ma vie. Elle m’a pris trois ans.
Quand même !
Parce que ce n’était pas Stay quand j’ai commencé à l’écrire.
J’étais dans les rues de Melbourne. J’écris souvent des mélodies en me baladant, en marchant. J’ai des mélodies qui me viennent en tête et je les enregistre sur dictaphone. J’avais commencé avec “nana ni na na nana…“. Et j’ai un bout de texte qui a germé et il resté dans mon téléphone. Puis j’ai terminé la chanson l’année dernière à New York avec Vlad Holiday.
Je suis arrivé chez lui en studio le matin et lui ai dit : « j’ai ce truc que j’ai fait il y a trois ans à Melbourne ». Je lui ai chanté et il a trouvé que c’était vraiment cool. Du coup, on a commencé à bosser sur ça. Dans le couplet, ça parlait justement de ce côté de la balade dans la ville avec les lumières, un côté un peu vide que tu peux ressentir dans certaines villes.
C’est une chanson qui a voyagé de Melbourne à New York !
Du coup, on a on s’est inspiré de ma soirée que je venais de passer à New York. Et un peu de ce côté très éphémère de la vie de tournée, du fait que parfois t’aimerais bien rester un peu plus longtemps.
C’est comme ça que Stay est née.
Au fur et à mesure qu’on l’écrivait, j’enregistrais. Ça se passait super bien, je faisais une prise et puis on doublait. Finalement quand on est retourné en studio quelques mois plus tard pour essayer une version plus pro, ça ne sonnait pas mieux. Du coup, on a gardé les premières prises parce qu’il y a un côté assez nonchalant que j’ai rarement. C’est ça qui la rend un peu différente.
Tu rentres de tournée avec Shania Twain. Que retiens-tu de ces dates aux States ?
Il n’y a pas forcément de leçon à retenir parce que je n’ai pas l’impression d’avoir découvert quelque chose de forcément nouveau. J’ai quand même beaucoup tourné. Mais c’est vrai que là c’est d’autres dimensions. C’est une centaine de personnes sur la tournée. C’est dans le top 5 des plus grandes tournées de l’année avec Timberlake, Taylor Swift, Beyoncé, Jay-Z et Def Leppard. Et pour Shania Twain, c’est pour une tournée come back. Tu te rends compte de la légende que c’est. Je pense que ce que j’ai le plus appris avec elle c’est vraiment la relation aux fans. Elle prend le temps de faire monter des gens sur scène, de discuter même, malgré le fait que c’est une grosse production. Parce que pour des plus petits concerts c’est assez commun d’avoir des gens sur scène.
Surtout que c’est hyper millimétré les shows américains !
Super millimétré ! C’est vraiment à la seconde. Mais elle arrive à rendre ça quand même spontané. Je pense que c’est un objectif quand tu fais une tournée pareille : arriver à avoir ce côté millimétré mais en même temps le facteur humain qui reste hyper présent.
Et donc tu vas intégrer ça dans ta tournée ?
Oui ! Il y a beaucoup de choses que Shania Twain fait sur sa tournée dont je vais m’inspirer quand même.
Mais dans chaque concert que je vais voir, je suis le mec dans le public qui est plutôt les bras croisés en train de regarder ce qu’il se passe. J’ai découvert plein de trucs. Et parfois des trucs super simples. Je me souviens avoir vu Green Day au Montreux Jazz Festival. Les mecs faisaient des sauts… ils décollaient !
Mais ce n’est pas possible qu’ils sautent aussi haut. En fait, derrière leurs retours, ils cachaient des petits mini-trampolines. Ils sautaient dessus.
Du coup, ça donne une élévation. J’ai fait ça sur toutes mes tournées. Et chaque fois que des gens voient des photos de moi en train de sauter, ils disent “Mais c’est un truc de fou ! Il faut que tu fasses l’athlétisme !”
Qu’est-ce qu’il reste du hockeyeur en toi ? Que retiens-tu de ta pratique hockey pour ta carrière musicale ?
Bastian Baker : Bien sûr ! Je pense que c’est même une partie hyper importante. Il me reste la discipline et la motivation et aussi l’esprit de camaraderie. Ce côté très bon gars que le hockey a finalement. Et puis une notion de travail que tous les artistes n’ont pas forcément.
Se dire : “On sait ce qu’il faut pour arriver à tel ou tel succès et on va le faire“. J’ai encore des contacts avec pas mal de monde dans ce milieu, plein de potes qui jouent. Du coup, je vais vraiment voir les matchs avec plaisir.
C’était assez spécial pendant la tournée avec Shania parce que l’on jouait dans quasiment toutes les arénas de hockey et c’était assez génial pour moi. C’était un peu comme le parfait équilibre. 😉
Les critiques peuvent te blesser ?
Non absolument pas. Je pense que c’est probablement une de mes forces. Et même si quelqu’un de proche qui critique, ça ne me touchera pas forcément. Moi j’aime plutôt ce qui construit plutôt que ce qui détruit. Mais si c’est constructif, pourquoi pas… Après j’ai eu beaucoup de chance aussi, je pense que dans ma vie, j’ai lu trois commentaires négatifs sur Instagram. Je n’ai pas de haters, de fous furieux dont le but est de détruire ma vie. J’ai la chance de ne pas avoir tous ces côtés un peu négatifs que la musique véhicule parfois.
Pourquoi avoir sollicité Jacquire King pour cet album ? Qu’espéraitu qu’il t’apporte ?
Jacquire King estune légende. C’est un producteur vraiment reconnu. Il bosse avec des artistes que j’adore, j’admire et j’apprécie : King of Leon, James Bay, Of Monsters and Men. Il a bosé sur le prochain Shawn Mendes et aussi avec James Bay. Son album, surtout la section rythmique qu’il a mis en place, est un truc qui m’a beaucoup touché. D’ailleurs, c’est le même batteur que pour James Bay qui joue sur les trois titres que j’ai produit avec Jacquire King.
C’est aussi par Shania Twain que je l’ai rencontré. Après j’y avais été un peu au culot.
Comment ?
On a eu un rendez-vous un matin, j’ai pris ma guitare, je lui ai joué des titres et je lui ai dit “Je veux bosser avec toi !” Au début, on devait faire un titre. Finalement, il a vraiment bien aimé la vibe. On en a fait trois. Et puis, ça reste une expérience assez spéciale, assez unique.
Il y a beaucoup d’idées, de créativité, une manière de bosser vraiment très précises, bien à lui. Et donc c’était aussi la première fois que je me mettais un peu en recul. Parce que d’habitude, c’est moi qui produis.
Et ce qui totalement inhabituel pour moi : c’est de passer dix jours en studio pour enregistrer trois titres. En général, je passe dix jours en studio pour en enregistrer douze !
Quels titres avez-vous faits ensemble ?
Love on Fire, Down et Time. Je lui avais envoyé une sélection d’une soixantaine de chansons, et c’est les trois titres qu’il a sélectionnés. Ceux sur lesquels il a senti qu’il voulait bosser en fait.
Est-ce que Nashville a des vibes différentes d’une autre ville pour faire de la musique ? Ou c’est juste un décor avec des fantômes illustres ?
La vibe est un peu régie par la population. Il n’y a que des songwriters,des producteurs donc une sorte de centre de créativité absolument fou. Ici, n’importe quel mec avec qui tu vas bosser te dira qu’il a bossé sur Pink, Lady Gaga ou un truc de country qui marche.
C’est vrai qu’il y a vraiment un réservoir de talents assez fou qui te donne la possibilité, au quotidien, d’écrire des belles choses.
A Nashville, chaque jour, j’avais différentes cessions d’écriture. C’est génial parce que tu commences, tu ne sais pas où tu vas, tu trouves que c’est cool et finalement tu te perds. Tu arrives à la fin, tu as écrit une chanson et tu trouves que c’est la meilleure chanson que tu aies écrite de ta vie. T’es obligé sinon, ça ne sert à rien de l’écrire.
Tu peux le faire tous les jours si tu veux. Et c’est cette offre qui fait de Nashville la capitale de la musique.
Sinon, niveau personnel aussi, j’ai un de mes meilleurs potes qui joue au hockey dans cette ville : Roman Josi, un suisse. Il est le capitaine de l’équipe de Nashville. Du coup, mes journées se résument en : j’écris des chansons la journée, ensuite je vais voir un match de hockey. Je vais bouffer dans un bon restaurant et je vais boire des coups jusqu’à 3h du mat’. Et je recommence le lendemain. Donc c’est assez idéal. Mais faut pas rester trop longtemps. 😉
Quelle est la chanson la plus ambitieuse de l’album, celle qui a demandé le plus de travail, le plus d’arrangements ?
Down est clairement une chanson qui a nécessité beaucoup d’arrangements, où on s’est posé beaucoup de questions.
Un jour en studio, il y avait vraiment de gros doutes.
Finalement Down est la chanson préférée de chaque musicien à qui je fais écouter l’album. Dans les arrangements, dans la dynamique, il y a un truc qui séduit.
Quel est l’endroit le plus surprenant où a pu être composé ou écrite une chanson ?
Bastian Baker : Un lieu qui sort de l’ordinaire, c’est pour la chanson Six. J’étais à l’aéroport de Miami, dans la salle d’attente. Et le vol a été décalé d’une demi-heure parce qu’un des pneus avait crevé. Et c’est dans cette demi-heure là que j’ai écrit le texte. C’était un rush. J’ai écrit Day one, day two, day three. Il y avait un côté très méthodique et d’angoisse. Si l’avion n’avait pas eu de problème, il n’y aurait pas eu de chanson ! 🙂
J’ai bien aimé aussi So Low. Quelle est son histoire ?
A la base de cette chanson, il y a la relation que j’ai eue il y a quelque temps avec une actrice qui était passablement plus âgée que moi. Et un peu mon opposé. C’est à dire que j’aime bien boire un coup, elle ne buvait pas. Je suis très actif, nature… elle aimait plutôt rester à la maison pour lire un livre. On était vraiment super différents. Mais il y avait quand même cette attirance du côté extrême de l’un et de l’autre. Et c’est comme ça que j’ai commencé à écrire les couplets : “I fell in love with you, stil don’t know why. We’re total opposite…” C’était basé sur de nombreuses parties de cette courte relation que j’ai eue. Ça n’a quand même pas marché à la fin. 😉
Est-ce que tu vas lui envoyer le titre ?
A chaque fois que j’ai écrit des chansons grâce à des relations, j’ai envoyé la chanson à la personne.
Et son retour ?
Ca fait six mois qu’on ne parle plus. 🙂
En l’occurrence, elle l’aime beaucoup mais elle a une autre chanson préférée : Light & easy. Elle adore cette chanson !
Ce mercredi, on se presse pour découvrir Vertigo, le premier album du groupe MINUIT, qui joue à domicile au Bus Palladium.
En 2015, on avait pris une claque avec son EP, à grands coups de Flash. Aujourd’hui, on s’attend donc à tout mais surtout au meilleur de la part des dignes héritiers des Rita (on tentera d’arrêter là toute comparaison).
Les membres de Minuit affichent directement ses objectifs : nous enivrer avec leur cocktail éponyme, nous divertir grâce à un personnage haut en couleur et surtout nous faire danser. On est en pleine semaine, on n’était pas prêt pour autant de folie.
Et voilà que la bande apparaît sur scène, portée par Simone Ringer et son allure toujours très seventies parisienne entourée de ses boys : Raoul Chichin, Joseph Delmas, Klem Aubert.
La chaleur monte rapidement alors que défilent les titres de ce Vertigo : c’est du funk, c’est du rock, c’est de l’électro, c’est du chant… On se laisse complètement happer par les riffs de guitare et le déhanché de Simone. La chaleur monte et on est à bloc sur le titre Paris Tropicale. On tombe en amour sur Le Goût du Sel, on fuit avec Exil, bref on adore Vertigo !
Le live termine en fureur avec deux reprises aussi inattendues que savoureuses : DR. Beat des Miami Sound Machine et You Should Be Dancing des Bee Gees. Clap de fin.
Il est bientôt minuit et on n’a qu’une envie, faire la fête jusqu’au bout de la nuit.
On réaffirme notre amour pour Minuit, Simone, Raoul, Joseph et Klem. Si vous ne les connaissez pas encore, vous avez 12 titres pour le faire et 0 excuse !
Pitchfork Music Festival Paris 2018 !
Vendredi incroyable à la Grande Halle de la Villette avec 10 lives, 10 univers musicaux bien distincts, autant que de styles vestimentaires aussi bien côté artistes que côté festivaliers. Ça parle pas mal anglais dans le public du Pitchfork, c’est génialement dépaysant !
Belles têtes d’affiche pour ce Pitchfork Paris 2018 avec Bagarre, CHVRCHES et Dev Hynes alias Blood Orange !
Et des révélations qui assurent : Dream Wife, Car Seat Headrest, Lewis OfMan, Boy Pablo…
Bagarre : on jouit ensemble !
Jouissance est le mot juste. Ce groupe métissé est d’une incroyable fougue. Le pouvoir hypnotique de sa musique fait soulever les pieds du sol. Le gouffre est aussi génial en live qu’en solo sous sa douche. Bagarre c’est un peu Arcade Fire en jogging. Les membres du groupe comme les canadiens changent d’instrument, se succèdent en leader vocal. Chacun a son voix et son charisme sans déstabiliser l’équilibre du set.
Fin de concert en mode « j’encule ton père » (« ta mère » est has been), une guitare démembrée et une batterie démontée.
CHVRCHES : tout pour Lauren
Le charme de Lauren Mayberry est imparable. A tel point que j’ai oublié involontairement de shooter les autres membres du groupe CHVRCHES. Honteux ! 😉
Je me suis laissé emporter, charmer par son jeu de scène, sa voix impossible à imiter.
Les garçons et les filles autour de moi qui connaissent les chansons préfèrent chanter en play-back tant le timbre de Lauren est particulier.
Les nouveaux titres Graffiti,Miracle sont aussi efficaces que les airs connus.
On peut juste regretter que les versions live soient des copier-coller des versions album. J’aurais aimé être surpris.
Blood Orange : il faut le voir pour comprendre
Dev Hynes alias Blood Orange est un artiste assez fascinant à observer. Il est capable de prendre la guitare pour 2 accords et de la reposer, se mettre au piano à queue pour terminer une chanson.
Et sa balader avec 2 bandanas à la main alors qu’il en a déjà un noué sur la tête. Il a joué avec tout le long du concert. Je pensais innocemment qu’il les jetterait à ses fans dès le premier titre.
Musicalement c’est étrange aussi. Il n’est pas évident d’adhérer quand on ne l’a jamais entendu avant. Il y a une sorte d’abstraction étrange. Difficile de repérer dans les premiers titres du set des refrains accrocheurs que l’on pourrait répéter en chœur. Il n’en reste que son live est à voir.
Dernière source de fascination : son compte Instagram. 25 publications et déjà 309 K followers. Total respect !
Juste avant Pitchfork Paris 2018 a accueilli des révélations à gogo, petit tour des sons du moment :
Boy Pablo : la fraicheur adolescente
Ça rappelle une amourette de vacances en mode ado. On n’est pas très beau mais joyeux comme des petits génies pensant qu’on est les seuls à vivre et à faire ce que l’on fait. Bien sûr il y en a plein d’autres qui font pareil.
Boy Pablo ne réinvente pas la pop acidulé mais il n’en est pas moins attachant.
Tirzah, la discrète
Long sweat, bas de survet’. Comme une impression que Tirzah aurait pu sauter du lit et filer direct sur scène. Son entrain et son charisme ne sont pas ses qualités premières. Sa voix captive fort heureusement au-delà de toute nonchalance.
Le titre All I want is you est trippant, This is your devotion emporte dans une rythmique lancinante. Hâte de la voir prendre de l’assurance.
Dream Wife : les audacieuses de Brighton
Un trio d’adorables bad girls venu de Brighton qui envoie un rock pulsé à donf. Dream Wife, c’est énergique. Le bas résille sous le shorty de sport génialement décalé.
Ces filles savent laisser un souvenir impérissable de leur live, la preuve avec ce concert court mais intense au Pitchfork Paris 2018 qui se termine par un“Big fuck to gender norms!”
Lewis OfMan : il a tout d’un grand
Il ne faut pas se tromper. Lewis OfMan est bien français malgré ce nom de scène très anglo-saxon. T-shirt blanc, bas de survet’ rouge, le DJ juvénile se la joue à la cool pour un set guilleret, romantique et love love à souhait.
Y’a un peu de guimauve dans l’electro, du Cerrone version meilleur poto, voire David Guetta qui aurait la petite vingtaine galvanisant les foules. Les fans connaissent les paroles par cœur de Je pense à toi et Plein de bisous.
Et là franchement, ça m’arrive très rarement, mais je me suis senti vieux.
Car Seat Headrest
Un côté Beck dans la voix de Will Toledo et de The Horrors aussi avec moins de style. Le bas de pantalon tout mou idéal pour une séance de yoga, c’est moyennement classe.
On lui préfèrera le charisme plus avenant du guitariste aux cheveux blonds bouclés ou d’Andrew Katz le batteur avec son serre-tête éponge de tennisman.
Le rock des Américains de Car Seat Headrest emportent la mise, surprend et donne envie d’en écouter plus.
Chromeo
Nos « cousins du Canada » assurent le show à deux avec force de faisceaux lumineux, d’electro-clubbing et de bidouillages vocaux. Les jambes qui portent leur platine sont sexy et lumineuses. Dave 1 est le bogosse de ces dames, gendre idéal, ligne parfaite. Alors que Pee Thugg est l’ourson déconneur qui fait des tresses à sa barbe et qui est capable d’émoustiller les amoureux.ses de torse poilu.
Pitchfork Paris 2018 n’est pas fini! Ce samedi, un plateau de 11 lives t’attend pour réussir ton week-end.