On vous propose de découvrir le dernier film de Gus Van Sant, Don’t worry, He won’t get far on foot. Le réalisateur américain offre le portrait d’un personnage insensé : le dessinateur John Callahan. Une histoire lumineuse et pas du tout larmoyante, portée par Joaquin Phoenix. Notre critique est en ligne !
Même après avoir failli mourir dans un accident de la route lors d’une nuit de beuverie avec son ami Dexter (Jack Black), John Callahan (Joaquin Phoenix) n’a pas la moindre intention d’arrêter de boire. Il finit pourtant par suivre une cure de désintoxication, soutenu par sa compagne (Rooney Mara) et un mentor charismatique (Jonah Hill), et se découvre alors un don inattendu… Il crée des dessins à l’humour noir, satirique et insolent, qui lui vaudront un succès international dès leur publication dans la presse. En dessinant, Callahan découvre une nouvelle manière de voir la vie… Tiré d’une histoire vraie, ce film poignant, incisif et drôle sur la rédemption, le pardon et le pouvoir de guérison de l’art est adapté de l’autobiographie de John Callahan et réalisé par Gus Van Sant.
Don’t worry, He won’t get far on foot
réalisé par Gus Van Sant
avec Joaquin Phoenix, Jonah Hill, Rooney Mara et Jack Black
Sortie le 4 avril 2018
Plus d’infos sur la page FB officielle du film : www.facebook.com/dontworry.film N’hésitez pas à réagir sur Twitter ou Facebook avec #DontWorry
CONCOURS
Des places à gagner pour Don’t Worry, He won’t get far on footjuste en-dessous !
Le principe est simple : il suffit juste de remplir le formulaire avant le 8 avril 2018.
Après tirage au sort, les gagnants recevront directement leur lot (1 place) par courrier.
Bonnes chances à tous et toutes !
Attention : concours réservé à la France Métropolitaine
Stage Entertainment France c’est déjà 11 années de production depuis la gestion de la direction du Théâtre Mogador. La production a adapté des comédies musicales célèbres. Et c’est pour une annonce plutôt marquante que nous avons rejoint la rue Mogador : une alliance avec le Cours Florent. La création d’une classe libre Comédie Musicale, voilà une vraie (r)évolution dans le monde de l’enseignement artistique en France.
Comme il existe déjà une formation Comédie Musicale au Cours Florent, une seule question est à poser.
Pourquoi une classe libre pour la Comédie Musicale ?
Frédérique Farina, qui dirige la filière Comédie Musicale du Cours Florent rappelle le contact : “Au début, on s’est posé la question d’une 4e année dans la classe Comédie Musicale. Et puis, on s’est penché sur l’idée d’une classe libre donc ouverte à tous sur concours.”
Les musicals sont des spectacles qui attirent les professionnels. “Pour Chicago [programmée la saison prochaine], il y avait 600 candidat(e)s à l’opencall.” complète Eric Loustau Carrère. Mais la grande problématique a toujours été : y a-t-il de la place pour les musicals à Paris ? “Oui ! affirme Laurent Bentata, DG de Stage Entertainment, et il y a de bons acteurs ! Mais on va créer une passerelle entre la théorie et la pratique”
D’ailleurs, durant les auditions de Chicago, un casteur venu de New York a confié au staff : “Il y a 30 ans, c’était l’enfer pour trouver des acteurs au top niveau danse et chant à Broadway !”
Alors que les comédies musicales acquièrent leurs lettres de noblesse en France, il était temps de créer un appel d’air d’un genre nouveau.
Mais pour le créateur des Cours Libres Théâtre du Cours Florent, Francis Huster, un seul mot d’ordre : “Il faut faire des élèves des objets rares. On ne doit rien exiger des élèves mais qu’ils trouvent leur rareté. Ce n’est pas de faire des acteurs des chanteurs et inversement.”
Pour résumer, si un boucher ou une boulangère qui a du potentiel scénique souhaite se présenter, ni l’un ni l’autre ne doit être exclu.
Une formation diplômante…
Le Cour Libre Comédie Musicale c’est 8 mois de formation intensive, avec plus de 500 h de cours. L’enseignement se répartira à moitié aux Cours Florent et pour l’autre moitié sur scène au Théâtre Mogador. Le but s’est de former [les élèves] seul, ou à deux pas uniquement en groupe.” Alors tous les aspects de la comédie musicale seront approchés (danse, chant et jeu d’acteur) ainsi que la physicalité de la scène.
L’objectif principal : une promotion de 16 à 20 élèves avant l’été 2019. Ils seront titulaires d’un diplôme reconnu à l’international grâce à la notoriété combinée du Cours Florent et de Stage Entertainment.
Et bien sûr, les élèves de cette classe auront automatiquement accès aux castings de des comédies musicales produites à Mogador.
C’est parti pour les inscriptions…
Ce concours est donc ouvert à tous et toutes, de 16 et 35 ansau niveau européen !
Un seul prérequis : avoir des bases, en chant, en danse, ou en jeu (ou les trois).
Il se déroulera donc en 3 tours qui testeront toutes ces aptitudes : épreuve de danse en groupe, épreuve de chant libre ou imposé (en français et ou en anglais) et aussi des scènes à jouer.
1er Tour au Cours Florent : du 1er au 16 juin 2018
2ème Tour au Cours Florent : du 20 au 23 juin 2018
3ème Tour au Théâtre Mogador : du 2 au 3 juillet 2018
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 28 mai 2018 à 18h.
Et pour vous motiver un peu plus le parrain de cette première promotion sera Laurent Lafitte !
Plus d’infos sur les modalités du concours sur la page des Cours Florent.
Inscription au concours : 95 €
Frais d’inscription annuelle (pour les lauréats) : 370 €
Festival cinéma Télérama nous offre sa belle sélection de films de l’année 2017. Du 24 au 30 janvier 2018, rattrapons notre retard cinéphilique, l’occasion de (re)voir 120 battements par minute couronné au Festival de Cannes ou de planer avec Blade Runner 2049.
Et pour rester à l’affut de l’actu culturelle, USofParis vous propose un concours. Chouette !
Le Festival cinéma Télérama est donc l’occasion de retrouver en salle (et en panoramique) les films qui ont fait l’évènement médiatique et artistique de 2017.
Avec le pass cinéma, c’est 3,5e la séance pour voir et revoir des pépites avec ou sans effets spéciaux, françaises et internationales.
On retrouve des films que nous avons aiméset chroniqués comme : Visages Villages d’Agnès Varda et JR, 120 battements par minute. Ainsi que plus d’une dizaine d’autres :
Faute d’amour
The lost City of Z
Logan Lucky
Barbara
Un homme intègre
L’atelier
Le Caire confidentiel
La villa
Une vie violente
Certaines femmes
Une femme douce
Patients
Le grand méchant renard et autres contes
Mais vous pourrez aussi découvrir des films en avant-première : America (de Claus Drexel), Les bonnes manières (de Juliana Rojas & Marco Dutra), Razzia (de Nabil Ayouch), À l’heure des souvenirs (de Rites Batra) et Jusqu’à la garde(de Xavier Legrand) que nous avons vu et aimé !
En plus de notre concours, vous pouvez tenter de remporter des pass pour le Festival cinéma Télérama sur welovecinema.fr.
Festival cinéma Télérama
du 24 et le 30 janvier 2018
3,50 € chaque séance avec le PASS dans Télérama ou sur Télérama.fr
Follow le compte Twitter @mabanque_bnpp pour ne rien rater de l’actu.
CONCOURSPour un bain d’actu culturelle, USofParis vous propose de gagner : – 5 abonnements numériques Télérama de 3 mois (avec accès à la plateforme)
– 10 hors-séries « cinéma » Télérama (1 par gagnant)
Le principe est simple : il suffit juste de remplir le formulaire avant le 30 janvier 2018 à 23h59.
Après tirage au sort, les gagnants seront contacter pour bénéficier de leur lot.
Bonnes chances à tous et toutes !
Attention : concours réservé à la France métropolitaine
On vous propose de découvrir Last Flag Flying (La dernière tournée) et le trio Steve Carell, Bryan Cranston et Laurence Fishburne au cinéma.
Alors si l’affiche vous a tapé dans l’œil ou que vous aimez l’un de ces acteurs, ne manquez pas notre concours.
En 2003, Larry « Doc » Sheperd, un ancien médecin de la Navy, retrouve Sal Nealon, un gérant de bar et le révérend Richard Mueller. Tous les trois ont combattu ensemble au Vietnam mais ils ne s’étaient pas revus depuis trente ans. Larry est venu leur demander de l’accompagner aux funérailles de son fils, mort au combat en Irak et dont le corps vient d’être rapatrié aux États-Unis.
Sur la route, l’émotion se mêle aux fous-rires car les trois hommes voient leurs souvenirs remonter et ils retrouvent leur camaraderie…
L’occasion de découvrir un trio d’acteurs 100% inédit et de retrouver notre chouchou : l’excellent Bryan Cranston qui s’est illustré avec brio dans la série culte Breaking Bad.
Last Flag Flying (La dernière tournée)
Réalisé par Richard Linklater
Avec Steve Carell, Bryan Cranston et Laurence Fishburne
“56 tablettes différentes, c’est 56 possibilités d’être le meilleur chocolat pour une personne !” Stéphane Bonnat.
A l’occasion de l’inauguration de la première adresse parisienne du chocolatier rue du Faubourg Saint-Honoré, nous avons rencontré Stéphane Bonnat qui a partagé sa passion cacaotée. Précaution d’usage : ne dites jamais à un chocolatier et surtout pas à Stéphane : “ce n’est pas bon !” après avoir goûté à un carré de chocolat. Au pire, vous pouvez dire “je n’aime pas“. Il y a forcément un chocolat à la hauteur de votre palais.
INTERVIEW
UsofParis : Quelle est la raison de votre installation à Paris ?
Stéphane Bonnat : Ça s’est fait par hasard. Un revendeur qui souhaitait développé son activité de manière plus intensive et qui m’a proposé de développer l’adresse.
A la vue des conditions, il était difficile de dire non. 🙂
Et puis l’adresse est prestigieuse, emblématique de Paris tel que l’on se l’imagine depuis la province. C’est une jolie rue passante mais pas trop agitée.
Une hésitation ?
Oui de 48 heures ! 🙂 En fait, ce n’était pas une hésitation, j’ai juste appelé mon ami Patrick Roger qui est voisin en lui demandant si ça le gênait.
Il a répondu : “Au contraire, ça me fait super plaisir, on se verra plus souvent !”
Je suis étonné par une telle entente !
Les vrais chocolatiers ne se font pas la guerre, on est très corpo, on est tous copains.
On a déjà eu des visites de confrères qui ont mangé un bout de plum cake et qui sont repartis avec la tablette historique de la journée. Et on se retrouve tous le soir pour diner. Et on part en vacances ensemble.
Pour certains, on se connait depuis 3 générations.
Quel est le chocolatier incontournable ?
Difficile de passer à côté de Patrick Roger que j’aime beaucoup et qui fait un travail fabuleux. C’est un créatif extraordinaire et un palais de folie. Et il aime bien mes chocolats ! 🙂
Il aime beaucoup le Mexique en ce moment, le Vénézuela aussi et des cacaos qui sont parfois anecdotiques. C’est bien dans son esprit.
Quelle la spécificité du chocolat Bonnat ?
On traite tout depuis le début. Je suis dans les plantations, nous enseignons aux planteurs le principe de fermentation et du séchage et nous contrôlons tout. Pas de lécithine, d’émulsifiant, conservateurs, de poudre de perlimpinpin. Pas de gluten dans notre chocolat noir, pas de globuline.
J’étais au Mexique il y a 15 jours et je pars au Pérou dans 8 jours. C’est le moment de la récolte.
Il va falloir que l’on déplace soit la récolte du cacao soit Noël ! 🙂
Votre chocolat favori ?
Je suis très Mexique en ce moment car on découvre des choses phénoménales. Il y a des cacaos que l’on sait être historiques et qui étaient totalement oubliés car non productifs ou tout simplement parce que les plantations avaient été abandonnées.
Il y a aussi des merveilles cachées en Équateur. Le Brésil revient dans le business en bombant le torse !
Il est difficile d’avoir un préféré dans le sens où chaque origine offre quelque chose d’unique.
Une déclaration d’amour en chocolat ?
Chocolat au lait avec un cacao du Mexique qui s’appelle Morenita (terme affectif qui définit une personne à la peau bronzée grâce au soleil). 65 % de cacao.
On a toujours l’effet chocolat à fond mais avec un produit lacté extrêmement floral.
C’est un chocolat très délicat.
Quel conseil retenez-vous de votre père ?
Du cacao au chocolat : chaque étape est la plus difficile ou la plus importante – en Dauphinois “difficile” veut dire important !
On n’a jamais droit à l’erreur.
Il ne faut pas savoir tout faire mais il faut tout connaître. C’est primordial !
Le conseil d’un chocolatier à un client ?
Faites-vous plaisir. Retrouver le meilleur chocolat du monde c’est celui que vous aimerez le plus !
Allez-vous revenir plus souvent à Paris avec cette adresse ?
Sans doute, mais je suis plus à l’aise dans la jungle équatoriale qu’à Paris !
Quel est l’objet qui vous suit dans vos voyages ? Je ne me sépare jamais de Nestor, son couteau. Il a fait 11 fois le tour du monde depuis 15 ans. J’ai refusé par 2 fois de prendre l’avion parce que l’on me l’interdisait en bagage soute.
Chocolaterie Bonnat 189, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS
BONUS : “en fonction du moment de la journée, notre palais n’a pas les mêmes perceptions”
Les conseils de Stéphane Bonnat :
Matin : Hacienda El Rosario (Vénézuela, cacao 75%)
Midi : Selva Maya (Mexique, cacao 75%)
Après-midi : un petit bout d’Équateur (cacao 75%)
Soir : Real Del Xoconuzco (Mexique, cacao 75%) pour une bonne nuit.
CONCOURS
Des tablettes collectoréditées spécialement pour l’inauguration de la nouvelle boutique parisienne sont à gagner ! Exceptionnellement, la Tour Eiffel remplace l’emblématique église Saint-Bruno de Voiron des tablettes d’origine.
Pour participer au tirage au sort, il suffit de nous laisser un commentaire et de nous dire ce que vous ferez de la tablette collector si vous gagnez.
La garderez-vous ?
La dégusterez-vous, dans ce cas avec qui ? Seul ou accompagné ?
L’édition 2018 guide Un Grand Week-end à Paris a une invitée de choix : Isabelle Spanu, la truculente et inspirée blogueuse de Mon Joli Paris. Au programme : des coups de coeur, des adresses rares, originales et des must-see (21 quartiers à arpenter). On a repéré 5 bons conseils dans ce guide parmi une bonne centaine d’activités, visites et autres incontournables.
On a testé le brunch du samedi ! On l’a aimé.
Ici, de 11h à 15h, les larges tables font face à l’activité à plein régime des 3 gars derrière le comptoir. On s’est fait la totale : jus détox, assiette gourmande (au choix végétarienne ou poulet aux herbes de Provence) et un super dessert, des pancakes au lait de coco.
Gravity Bar : cocktails au top
Isabelle raffole de l’ambiance et de la déco.
Nous, on a testé les cocktails en mode fooding et les bons petits plats.
Le repère de la rue des vinaigriers n’est pas grand mais il est vraiment attachant.
IDA : prochain coup de cœur
Un restau qui est dans notre todo list depuis un moment.
L’avis d’Isabelle est sans appel : “j’y ai mangé les meilleures pâtes à la carbonara de Paris” et sans crème !
Il y a donc urgence pour vous comme pour nous de nous rendre à cette adresse de la rue Vaugirard et ainsi faire la connaissance du bogosse Denny Imbroisi.
Visite guidée du Père Lachaise Aussi dans notre todo-list : la visite de Thierry Le Roi. Ce guide connait le cimetière comme sa poche. Il en connait les recoins et les anecdotes capables de laisser sans voix le Parisien blasé. Bref, un incontournable quand on pense avoir vu les plus belles tombes.
Des petites merveilles se dérobent au grand public.
Sergeant Paper
On adore la palette de sérigraphies proposées. Il y a des artistes inconnus et des incontournables comme Shepard Fairey, alias Obey.
Ne pas manquer la partie livre avec de belles éditions. Il y a aussi des t-shirts de créateurs, des events sympa. Que des bonnes raisons de passer par la rue Quincampoix.
Encore beaucoup d’autres découvertes à faire avec Un Grand Week-end à Paris 2018 qui conseille celles et ceux qui veulent se faire un beau séjour dans la capitale et qui réserve de belles surprises aux Parisiens.
CONCOURS Des exemplaires du guide Un grand week-end à Paris2018 sont à gagner ici !!
Le principe est simple : nous laisser un commentaire juste en-dessous en n’hésitant surtout pas à partager ce que vous rêvez de faire à Paris.
Tirage au sort parmi tous les participants dans 2 semaines.
Les gagnants recevront un mail pour leur demander leurs coordonnées complètes pour l’envoi du guide.
Réserve ta soirée du 4 septembre pour nous rejoindre à l’Apéro Netto en plein Paris ! Tu veux savoir qui se cache derrière UsofParis, même si tu as une petite idée en nous suivant sur les réseaux sociaux ?
Fonce !
Viens à l’afterwork qui va nous faire découvrir une sélection de bons vins accompagnés des délicieux petits plats concoctés par la talentueuse Angèle Ferreux-Maeght qui n’est autre que la créatrice de La Guinguette d’Angèle. Elle fait le bonheur des no gluten. On a testé quelques-unes de ses recettes et franchement on est fans !
Pour gagner tes invitations pour l’Apéro Netto, il va falloir nous prouver ta motivation en nous laissant au plus vite un commentaire !
Prêt(e) ?
Tirage au sort prévu pour départager le duo qui passera sa soirée avec nous.
Il est des rencontres qui bouleversent… Lorsque Sylvie Dorliat découvre le roman de Philippe Claudel : La petite fille de Monsieur Linh, elle est intimement touchée par ses mots aussi simples qu’ils sont difficiles à oublier. Avec Célia Nogues, elles adaptent au Lucernaire ce conte intense, tout en poésie, qui trouve de la beauté là où on ne l’attendait plus.
Le spectacle reprend cet automne 2020 !
Nous découvrons Monsieur Linh, vieil homme meurtri par la guerre et ses atrocités. Il est contraint de fuir son pays avec une valise, quelques vêtements, une photographie usée et surtout sa petite fille chérie Sang Diû, comme seuls liens de sa vie passée. Au terme d’une pénible traversée, il arrive dans une ville occidentale dont la culture lui échappe. Il déambule, hagard, dans l’indifférence la plus totale de ce nouveau monde qui sera désormais le sien.
Par le hasard d’un banc, un inconnu lui parle. Au fil du temps, un lien insolite se crée entre les deux hommes. À défaut de mots, ils se comprennent par le coeur. Ces deux âmes en survie redécouvrent avec réserve et délicatesse des sentiments qu’ils pensaient avoir perdu à jamais…
Pour sublimer cette relation si singulière, Célia Nogues compose une douce et pudique mise en scène qui permet le rayonnement des dons naturels de Sylvie Dorliat. Sa voix grave, suave et sa prestance magnétisent…
Le fait de ne connaître ni le pays d’origine, ni celui d’exil de M. Linh nous fait rapidement transposer ce conte à l’actualité de notre monde. L’issue tragique de cette histoire (mais nettement moins que la détresse et le désespoir qu’elle exprime) soulève en nous de nombreuses questions. Que savons-nous du ressenti des personnes qui quittent leur pays dévasté par la guerre ? Sous couvert de bienveillance, nos actions sont-elles toujours adaptées ?
Nous vous le disions, il est des rencontres qui bouleversent…
Benoit Brayer, le programmateur du festival, dévoile les nouveautés de l’édition 2017, les talents à ne surtout pas manquer et quelques coulisses avec Julien Doré, Camille en guest !
Pour coller au nouveau calendrier de Paris Plages, le Fnac Live prend place, cette année, plus tôt sur le Parvis de l’Hôtel de ville RDV du 6 au 8 juillet.
INTERVIEW BENOIT BRAYER
Pourquoi être passé de 4 à 3 jours de festival ?
Cette année, on avait une volonté de rafraichir notre format d’événement, avec l’envie de changer plein de choses. Et dans les premières idées (indépendamment d’avancer la date, de changer le logo et de modifier l’organisation des soirées), s’est posée la question de changer le tempo. Et on a trouvé un bon équilibre sur 3 soirs. Le nombre d’artistes proposés n’est pas réduit pour autant.
C’était aussi un moyen de retrouver l’excitation de la nouveauté.
7 artistes sur la grande scène au lieu de 6, c’est plus de tension pour les équipes ?
C’est vrai. Et je leur tire mon chapeau. Parce qu’à chaque fois les équipes suivent mes idées aussi farfelues soient-elles 🙂
Elles se donnent beaucoup de mal pour les accomplir le mieux possible. C’est une chance !
En fait, il y a 2 scènes cette année : un grand plateau et un proscenium (avancée au niveau du public) pour les artistes “Attention talent” qui pourront faire un show plus intimiste.
On a trouvé des moyens astucieux d’avoir plus de concerts et de donner de la visibilité à des artistes émergents en pleine soirée et pas en tout début. C’est un vrai pari de 2017 !
Deux jeunes talents à voir absolument ?
On a 6 talents cette année. Et le plus dur était de les choisir. Loyle Carner, le rappeur anglais, est un des concerts à ne pas rater. Parce qu’il va devenir un des grands de la scène musicale à venir.
Je suis très content d’avoir Polo & Pan, que tout le monde a envie de voir. Leur electro-pop “tropicale” séduit beaucoup et on n’a peu eu l’occasion de les voir jouer.
Julien Doré a été facile à caler en pleine tournée Esperluette ?
Il est l’un des premiers à nous avoir dit oui. Et c’est une chance incroyable. Maintenant, ses terrains de jeu sont les Zénith et l’AccorHotels Arena x2. Il n’a pas besoin de nous.
Mais il a gardé un très fort souvenir de son concert au Fnac Live 2014 où il lui a fallu aller à la conquête du public.
Comprends-tu que Fishbach puisse autant enthousiasmer qu’agacer ?
Oui ! Et c’est la nature des grands artistes d’être capables de ne laisser personne indifférent. C’est aussi le cas pour Eddy de Pretto.
Les deux peuvent soit nous embarquer très loin soit on les rejette.
C’est ça aussi qui est passionnant : proposer des artistes avec de fortes personnalités qui ne feront sans doute pas l’unanimité. Fishbach est très sollicitée et je suis hyper heureux qu’elle vienne. C’est un des grands marqueurs de la chanson de l’année.
Et on ne peut comprendre son propos que quand on la voit en live. Elle amène tout un univers et une sincérité.
Focus sur The Blaze. Leur titre sert de musique au teaser du Fnac Live 2017. Benoit Brayer : C’est un vrai pari, car leur premier concert a eu lieu il y a quelques jours seulement. On est convaincu par le projet notamment avec leurs deux clips récompensés à Cannes.
Leur grande force c’est cette capacité d’évocation et de narration, à la fois musicalement et visuellement. Ce n’est pas de l’électro sans fond. On ne sait pas si on est face à de la musique cinématique. On danse, mais il y a aussi un côté mélancolique.
On leur prédit une carrière mondiale.
Juliette Armanet réinvente la chanson française, pour toi ?
En tout cas, elle lui donne un souffle et une fraicheur qu’on n’a pas entendus depuis longtemps. Elle a aussi une sincérité forte.
Ce qui m’intéressait c’était de proposer un concert piano-voix, dans son plus simple appareil. L’idée lui a beaucoup plu.
Juliette va inaugurer une nouvelle formule de concerts au Salon avec un live en ouverture pour un jeune talent. Ce sera au tour de Tim Dup le lendemain.
Microqlima, Vietnam, Beggars, qu’ont-il de plus que les autres labels pour être mis en avant cette année ?
Ça fait partie des labels que l’on aime bien à la Fnac avec lesquels on Microqlima pour son côté laboratoire. Vietnam développe des artistes un peu underground, indé, très arty, comme H-BURNS. Beggars est un peu indé mais c’est un label qui continue de proposer une production la plus belle qui soit. On avait reçu Ibeyi.
Une anecdote de programmation ?
Benoit Brayer : Ça faisait 7 ans que j’essayais d’avoir Camille. Je l’invite chaque année et on n’a jamais réussi pour pleins de raisons. C’est une vraie victoire, un vrai bonheur !
The Horrors sortent leur nouvel album à la rentrée. Et leur première date de tournée mondiale c’est chez nous.
On a plein de formats inédits, de nouveaux formats.
Une image forte du Fnac Live 2016 ? C’est l’ouverture des portes. Après des mois de tension, avec un contexte sécuritaire très compliqué et des doutes sur la capacité de tenir l’événement.
Les gens se sont mis à courir pour se diriger vers la scène. Et ils nous ont remerciés d’avoir maintenu le festival.
Je n’oublierai jamais.
FNAC LIVE 2017
du 6 au 8 juillet
Concerts gratuits sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris
#CONCOURS
Bonne nouvelle ! Nous vous faisons gagner des packs cadeaux Fnac Live 2017 ! Au choix, l’album Esperluette de Julien Doré ou l’album Petite Amie de Juliette Armanet, dans le tote-bag officiel du festival pour vous préparer à l’ambiance du Fnac Live et en profiter pendant tout l’été.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire en dessous.
Un tirage au sort désignera les gagnants qui recevront leur lot chez eux.
Les Nuits de Fourvière battent leur plein depuis que Lamomali de -M- et Arcade Fire ont ouvert le festival début juin. La programmation folle nous réserve des moments intenses, physiques et poétiques du côté du Domaine de Lacroix-Laval. L’homme cirque de David Dimitri est notre coup de cœur 2017. Voici les 4 raisons !
Nous n’avons jamais vu de numéro d’homme-canon. C’est un numéro de cirque incontournable mais plutôt rare de nos jours. L’impatience est grande !
David Dimiti est multi-talents. Il n’a pas qu’une seule discipline à son actif. Il joue de la trompette, de l’accordéon, est capable de contorsions incroyables, de marcher sur un fil et de s’envoyer dans les airs.
David D a foulé les scènes du monde entier, en collaborant avec le Cirque du Soleil, le Metropolitan Opera House de New York, le cirque Knie. Des preuves évidentes de ses talents.
L’homme cirque se produit au Domaine de Lacroix-Laval. C’est un cadre à la fois vert, de détente, éloigné des bruits de la ville. Un petit havre de paix, pas si loin non plus, qui surtout permet de poursuivre la soirée après le spectacle.
#CONCOURSNuits de Fourvière Nous vous faisons gagner des invitations pour notre coup de cœur Nuits de Fourrière 2017. Venez avec nous découvrir L’homme cirquele samedi 1er juillet à 20h30.
Pour participer il suffit d’être disponible le jour J, d’être dans la région et de remplir le formulaire juste en-dessous.
L’homme cirque de David Dimitri spectacle sous chapiteau
du 1er au 19 juillet 2017 à 20h30
tous les jours sauf le lundi
au Domaine de Lacroix-Laval Route de Sain-Bel
69280 Marcy-L’Étoile