Alex Ramirès a la fougue de la jeunesse, la distorsion de la mâchoire facile, le visage mobile et les excès de voix qui ne permettent pas de s’endormir sur son siège, aussi confortable soit-il. Il court, hurle, parodie, grimace sur la scène de la Comédie des Boulevards pour nous montrer la réalité des aberrations de notre quotidien et nous amuse avec un réel bonheur !
Garçon sage qui nous parle volontiers d’un léger stress à son arrivée sur scène, la tornade Taz (souvenez-vous Beep Beep et le diable de Tasmanie) va s’emparer du corps d’Alex Ramirès pour ne plus le lâcher de la soirée.
Alex est un jeune homme au regard pétillant et à l’énergie débordante. Soirée entre potes, cours de récré, belle romance : les situations sont variées et sources des plus belles parodies. Le jeune humoriste n’a pas peur de mouiller la chemise, ni de faire péter le débardeur quand il le faut.
A la fois attachant et cynique, il est capable de jouer avec candeur et justesse un jeune homme (Fabrice 26 ans) rêvant de télé-réalité, le meilleur des stagiaires, une vieille assistante maternelle (Tati) à la vie dépravée avec un, voire plusieurs coups dans le nez.
On a tous connu, de loin ou de près, les personnages interprétés par Alex Ramires : enfant à la fois chahuteur, rêveur ou fayot d’une cour d’école, le bourré paranoïaque, le bourré scotché ou pire le collant mais aussi la mère angoissée qui apprends que son fils est un super héros. Sans oublier les victimes de cette terrible maladie contagieuse VDST (Vieux dans sa tête) qui nous guette tous et toutes. Tout y passe.
Et rarement un humoriste nous aura aussi bien parlé d’amour. Alors que l’on ne s’y attend pas : un de ses personnages nous prend par surprise pour nous causer sentiments. Ça accroche d’autant plus que tout ce qui est dit est juste. Alors que deux minutes auparavant, la partie était beaucoup plus graveleuse. Surprise totale, applau sans limite !
Alex Ramirès joue chaque personnage avec une fraicheur et une spontanéité stupéfiante. Ses mimiques sont parfaites et sa gestuelle époustouflante. Rires et longue carrière assurés !
by Alex et Caro
Alex Ramirès fait sa crise !
mise en scène : Stéphane Casez
On connait tous la course entre la vie professionnelle et la vie privée. Tu regardes ta montre et tu te dis “Oh la la, c‘est bientôt la St Valentin !” et t’es dans les choux pour faire plaisir à ta moitié(e). Don’t panic…
USofParis est là pour toi avec une Mystère Love Box spéciale Fête des amoureux.
On ne peut rien dévoiler du contenu de cette box de l’amour car c’est une surprise que vous propose Extrême le mystère, la marque glacée toute en douceur.
Mais si tu n’as pas commandé de fleurs, réservé de resto et ni un éclair à savourer en amoureux – bref le manque d’inspiration totale – la Mystère Love box saura combler tout cela tout en restant chez toi.
Alors, si tu veux surprendre ta moitié et toi en même temps ou te faire pardonner ce manque de prévoyance, n’hésite SURTOUT pas à participer à notre concours.
Un jeu inédit pour le blog, 100 % garanti en surprises et livré chez toi le 14 février dans la journée. Un seul mot d’ordre : nous faire confiance ! 🙂
Attention ! Exceptionnellement, ce concours est réservé seulement au habitants de Paris, Lille et Lyon (et non leur périphérie) afin de garantir la bonne livraison de la Mystère Love Box le Jour-J.
Et si tu n’es pas l’heureux lauréat de notre concours, tu auras 350 chances de gagner cette box le 14 février sur Twitter. #crazy
Entre 10h00 et 16h00, le Jour J, il te suffira de twetter #MYSTERELOVEBOX afin de t’inscrire au concours, et tu auras une heure pour confirmer ton lot si t’es gagnant.
Un bon plan dépannage pour tous les amoureux.
Le choix du vainqueur a été très dur.
Bravo à notre gagnante La Montmartroise avec cette soirée de Saint Valentin très originale : “Ma Saint-Valentin la plus drôle : une bouteille de champagne bue dans un lavomatic en regardant tourner mes petites culottes et ses caleçons…”
Bonne Saint Valentin à toutes et à tous !
CONCOURS TERMINÉ ! Pour tenter de gagner ta Mystey Love box, livrée le 14 février chez toi, rien de plus simple.
Il suffit de nous raconter une anecdote sur ta Saint Valentin la plus folle, la plus drôle, voire la plus ratée.
Pour cela, laisse un commentaire en bas de cet article (en indiquant une adresse mail valide dans le champ concerné) avant le 8 février 2016 à 23h59.
Le gagnant(e) sera choisi parmi les anecdotes les + folles, les plus drôles ou les plus ratées. Son lot lui sera confirmé par mail et lui sera livré directement chez lui (après confirmation de son adresse postale par retour de mail) le dimanche 14 février 2016.
Alors avant de participer, vérifie que tu seras bien chez toi le 14 février en journée !
Dans le genre musical spoken word, le leader est sans conteste le groupe Fauve. Certains pourraient leur reprocher un côté adolescent fougueux. Alors, dans un autre style voici Cabadzi : plus cash, plus cru, plus brut.
Une musique plus brute, en effet, car Cabadzi a une passion pour les paris risqués, comme enregistrer en « one-shot » ses chansons. Oubliées les retouches en studio !
Le groupe garde le bruit du plancher qui craque, la note qui sonne moins bien, jouant aussi avec la réverbe du lieu.
Hymne de chacun de leur concert et morceau fétiche des fans du groupe, le morceau Avant Eux est enregistré pour la première fois. C’est l’évènement de cette réédition.
La vidéo qui l’accompagne, réalisée au cours de cette année de tournée entre La France, la Colombie, le Canada, les Comores et l’Estonie éclaire parfaitement leur démarche : assumer, sourire aux lèvres, une vision noire, poétique et transgenre du monde qui nous entoure.
On adore aussi la version acoustique et passionnée que Cabadzi fait de sa chanson Le bruit des portes.
Cette version très “orchestre de chambre” détonne dans un marché musical normalement plus électrique. Ça pulse et les cordes (violon et violoncelle) pleurent à vous déchirer le cœur.
On peut parler d’un hip-hop puissant aux accords lourds et aux paroles percutantes. Plus sombre en est l’exemple parfait !
Pour cette réédition,Cabadzi met en avant la perfection en adéquation avec un sens du détail qui lui est personnel. Des CD collectors et doré à l’or fin.
On adore aussi le côté revival de ses cassettes audio en édition limitée. Ca donne envie de ressortir nos vieux baladeurs !
Pour les fans, il en reste peut-être encore quelques-unes sur leur site.
Des angles et des épines Réédition + 7 titres bonus Cabadzi
Nous vous offrons des albums réédition de Cabadzi : Des angles et des épines (avec 7 titres bonus) à recevoir directement chez vous ! #classe
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le mercredi 2 mars 2016 à 23h59. Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à souhaiter l’anniversaire du blog (on adddooorrrreee !)
LE PLUS : une chance supplémentaire de gagner sur Twitter ! En suivant le compte @USOFPARIS et retweetant le concours.
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits sur le blog et participants actifs sur Twitter. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 CD (envoyé directement par courrier).
Après avoir passé une saison entière au Palais des Glaces, Rodolphe Sand retrouve les lumières de la scène à la Comédie des Boulevards tous les mardis. Danseur en tutu rose, Rodolphe fait ses entrechats et ses pointes.
Un détail comme un autre : il a 40 ans et son tutu, avec le temps, s’est un peu distendu… Artiste hors cadre, danseur, chorégraphe d’un nouveau style de danse, performeur, trash et tendre à la fois, Rodolphe surprend par sa générosité non simulée.
Pas de danse pour son entrée sur scène, en tutu du plus bel effet. Sa version de Carmen est comme transfigurée par ce court solo mais d’une expressivité rare, le mollet musclé comme un rugbyman.
De son coming-out à son grand-père (plutôt compréhensif) en passant par les contretemps pour composer un cocon familial avec son compagnon, Rodolphe nous conte sa vie en montagnes russes. Avec un humour délicat et intelligent, il brosse des situations de vie douces-amères mais toujours drôles.
Pour autant, Rodolphe Sand ne joue pas la facilité, en torturant le spectateur du premier rang, comme tant d’autres. Il ne demandera à éclairer qu’une seule fois la salle pour titiller et illustrer la mise en pratique de son 6e sens : un radar intégré ! Très efficace.
Rodolphe a même créé son propre style artistique : la dico-danse.
Une expression scénique qui permet de créer des mots, des phrases ou des histoires en dansant. Très ingénieux ! Mais ce qui plaît le plus à Rodolphe c’est d’être heureux. Et quand il est heureux, le samedi soir, il regarde une palme, un film récompensé au Festival de Cannes.
Et du coup, c’est nous qui sommes heureux car il résume – à se tordre de rire – avec un pointe de mauvaise foi et peut-être aussi avec justesse, ces films qui sont le fleuron du cinéma d’auteur. Si vous connaissez les chefs d’oeuvre qu’il évoque c’est extrêmement savoureux, et si vous ne les connaissez pas, vous ne serez surement pas si déçus de ne pas les avoir vus.
Pour un premier spectacle, forcément on part et on parle de soi pour faire rire, réagir, séduire. C’est forcément touchant !
L’univers de Rodolphe est à découvrir sur scène sans attendre.
Nous, on a trop attendu pour le voir… Et l’on n’hésite pas une minute pour partager ce spectacle.
Villette en Cirques continue avec l’un des moments circassiens de l’année : le spectacle de la dernière promo du CNAC – le Centre National des Arts du Cirque. Histoire de nous réchauffer avec la pleine fougue de la très jeune génération de circassiens, la 27e promotion vient s’installer à l’espace chapiteaux de La Villette pour nous présenter … Avec vue sur lapiste un mois durant ! #jubilation
Cette année, c’est un clown-accordéoniste, et un ancien élève du CNAC (il y a 25 ans), Alain Reynaud, qui met en scène les numéros des étudiants.
Autour de celui qui est aussi co-fondateur de la compagnie Les Nouveaux Nez et directeur de la Cascade – pôle national des arts du cirque à Bourg-Saint-Andéol et du Festival d’Alba-la-Romaine, les 17 élèves et leurs talents vont vous offrir une nouvelle fois un spectacle unique.
Entre rêve de cirque et appréhension du vide, ils s’approchent de la piste d’envol pour une vie choisie sans filet. Le monde a changé, mais leur engagement et leur désir de choisir le cirque comme destination sont intacts. La troupe, le chapiteau, le désir de création, l’envie de jouer ne demandent qu’à se «rêvaliser».
Devant vous, l’adresse de jeunes virtuoses qui s’exprime dans des duos de main à main, au bout de sangles, en haut du mât chinois ou indien, avec une bascule coréenne ou avec un cadre aérien.
Et si leur jeunesse n’est pas exempte parfois de maladresse, c’est toute leur fougue que ces futurs professionnels lanceront sur la piste du chapiteau.
On en frémit d’avance, et vous ?
… Avec vue sur la piste
Spectacle de la 27e promotion du CNAC
Mise en scène : Alain Reynaud
Collaboration artistique de Heinzi Lorenzen
du 27 janvier au 21 février 2016
durée : 1h30
Mercredi, vendredi et samedi à 20h
Jeudi à 19h30 et dimanche à 16h
Séance audio décrite le jeudi 18 février
La Villette
Espace chapiteaux
211, Avenue Jean Jaurès
75019 Paris
CONCOURS ! Comme on aime partager nos coups de cœur spectacles, nos émotions scéniques et pour fêter les 5 ans du blog, nous vous offrons des invitations pour la représentation du jeudi 28 janvier 2016 à 19h30.
Pour tenter votre chance, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le dimanche 24 janvier 2016 à 23h59. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le spectacle …Avec vue sur la Piste.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifiez que vous êtes bien disponible pour la date de la représentation pour laisser sa chance à tous et toutes !
Vous aimez les livres, les gros volumes illustrés, les catalogues de photos et autres ouvrages d’art ? Attention #bonplan ! Taschen, l’éditeur incontournable, organise une nouvelle session de ventes privées, du 28 au 31 janvier 2016 dans sa boutique de Saint Germain des Prés.
Pendant quatre jours, le magasin de la Rue de Buci, à Paris, va proposer des remises allant de 50 à 75 % sur les exemplaires de consultation ou présentant un léger défaut et proche de la rupture de stock. Photographie, peinture, architecture, pop culture, Paris, sport , ciné ou série TV : tous les domaines artistiques sont concernés.
De bonnes affaires en perspective pour les amoureux des arts qui veulent garnir leur bibliothèque à moindre frais.
Pour nos lecteurs franciliens, United States of Paris vous fait gagner des invitations (pour 2) pour participer à la soirée avant-première de vente à prix très réduits, le 27 janvier 2016, de 19h à 22h.
Et pour tout le monde, ces ouvrages seront aussi disponibles sur www.taschen.com.
Les premiers arrivés seront les premiers servis !
Store TASCHEN de Saint Germain des Prés Ventes privées du 28 au 31 janvier 2015
ouverture à tous 2, rue de Buci 75006 PARIS
Horaires : Jeudi de 10h à 20h Vendredi et samedi de 10h à minuit Dimanche de 10h à 20h
Concours
Vous avez envie de faire plaisir à votre bibliothèque ? Ou vous cherchez un cadeau sympa pour un anniv ?
Nous vous offrons des invitations pour la soirée avant-première du mercredi 27 janvier 2016 à la boutique Taschen rue de Buci à Paris, avec un bonus de 10% de réduction en caisse.
Pour les gagner, rien de plus simple, il suffit de remplir le formulaire ci- dessous avant le dimanche 24 janvier 2015 23h59 sans hésiter pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 invitations pour la vente avant-première.
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 27 janvier 2016 !
Juniore est multiple, unique et mystérieuse. Avec un titre accrocheur, A la Plage, elle est venue nous rappeler la légèreté, l’insouciance des 60’s. Ça fait du bien de se replonger dans le rétro. L’EP Marabout disponible en digital depuis quelques semaines, s’offre une sortie CD digipack le 29 janvier ! Histoire de n’avoir aucune excuse pour ne pas plonger dans ce bain de réjouissances sonores.
Nous avons tenté de percer le mystère de ce projet en questionnant la leader du groupe, Anna Jean.
A défaut de nous envoyer une carte postale, elle nous a adressé un joli photomaton à trois visages avec deux de ses complices scéniques : Agnès et Swanny.
UsofParis : Quand on googlise “Anna Jean chanteuse“, on tombe surtout sur des photos d’Anna Karina. Un peu d’Anna Calvi aussi. C’est volontaire de brouiller les pistes ? D’avancer un peu masquée ?
Anna : Je ne crois pas que ce soit vraiment volontaire 🙂 mais j’apprécie bien mon anonymat. “Pour vivre heureux, vivons cachés”, non ?
Quels chanteurs, groupes se sont penchés sur ton berceau (quand tu étais petite) ? La première, c’était Nina Simone. Un vinyle de ma mère, je l’ai aimé infiniment. Plus tard, j’ai découvert les “oldies”, les radios nostalgiques. Les Beatles et les Kinks et les Beach Boys et les Velvet. J’en aurais presque fait une overdose. Et puis, j’ai écouté du rap californien toute mon adolescence, The Pharcyde, en boucle, avec ma sœur. Et en même temps, des chanteuses yéyé, de Christie Laume à Stella et Alice Dona, en passant par Sylvie Vartan, France Gall et Françoise Hardy.
Une chanson d’adolescence que t’aimes encore écouter, même si c’est plus dur à assumer ? On continue à danser sur Ace Of Base avant certains concerts. Et à chanter les paroles en yaourt.
Qui est à l’origine de ta carrière d’auteure-chanteuse ?
La première chanson que j’ai écrite était pour Samy – producteur/arrangeur/enregistreur de Juniore – pour qu’il la chante, lui. On était à la fac et il avait un groupe. Et puis il m’a dit : “c’est pas mal quand tu chantes“. Alors j’ai continué.
Étais-tu prédestinée à un autre avenir professionnel ?
J’ai fait des études d’arts et d’anglais, et je suis traductrice. J’aime bien avoir plusieurs activités, ça oblige à remettre en question, à relativiser.
Qu’est-ce qui t’a insufflé le goût d’une autre époque, de la chanson française des 60’s, pour cet EP ? Je crois que j’aime la mélancolie légère, les euphémismes, l’impression que rien n’est grave et que tout est possible dans les années 60. Ce quelque chose de naïf de l’époque qui a vu les débuts de la technologie, comme le rétro futur des films de Tati. Le renouveau après la guerre aussi. Et je suis sûrement nostalgique de la jeunesse de mes parents.
Est-ce qu’il y a des images de films qui sont à l’origine de certaines chansons ? Oui, j’ai vu et revu beaucoup de films de Truffaut et de Bergman à l’époque où j’ai écrit certaines chansons. Les westerns de Sergio Leone avec la musique de Morricone et les films de zombies de Romero. J’aime bien l’humour grinçant, la subtilité du second degré et des mises en scène du petit quotidien. Les histoires d’amour impossible, d’amour déçu, des micro-drames dans des appartements, en zones urbaines ou dans des déserts.
Sinon, comment les as-tu écrites ? Je crois que j’aime bien l’idée de l’échantillon, la façon dont une histoire appartient à un lieu, une époque, une génération. J’essaie d’écrire en gardant ça en tête. Je crois que je raconte surtout les histoires des autres, des histoires de filles, celles d’amies, de sœurs, de mères, de grands-mères.
Quels sont les artistes qui font partie de tes disques de chevet ? Laurence (qui joue de la guitare avec nous), me fait toujours découvrir des nouveaux groupes. C’est grâce à elle que j’ai commencé à écouter Dirty Beaches et Kurt Vile. J’ajouterai aussi Thee Oh Sees à mes disques de chevet.
Quelle est la chanson de ton EP la plus personnelle ? Je dirais que c’est peut-être Mon Autre. Elle ne paraît pas très sérieuse, mais je crois que c’est la chanson la plus personnelle de cet EP. C’est un sentiment que j’ai souvent, celui de ne pas vraiment me connaître. L’idée d’une autre personne avec laquelle je dois cohabiter en permanence. Une partie de moi qui pense des choses impensables. Presque inavouables. Un genre de folie douce et amère.
Quel est le plus beau livre que tu aies pu lire au bord de mer ? L’été dernier, j’ai lu Le Cher disparu d’Evelyn Waugh. Ça m’a fait rire aux larmes.
Une leçon de scène en tournant (en première partie) avec Brigitte ? On a beaucoup appris à leurs côtés. D’abord, que c’est un métier difficile, qui demande beaucoup de travail, d’exigence. D’humilité, d’intelligence et de courage aussi. Et surtout, on a compris, grâce à elles, qu’en musique, plus on donne, plus on reçoit.
Quel conseil a pu te donner ton père (JMG Le Cleziot, NDLR) pour ton écriture ou ta carrière artistique ? Je ne suis pas sûre de lui avoir jamais demandé conseil. Pour écrire une disserte ou une lettre de motivation, oui, mais pas pour ça. Je crois qu’on est tous les deux assez privés. Mais je l’ai beaucoup observé, je l’ai vu travailler tous les jours, discrètement, à son rythme. Faire. Sans en parler trop. Je crois que c’était le meilleur exemple.
La chose la plus folle que tu pourrais faire pour faire connaître ta musique à un maximum de monde ? Je ferais comme raconte la rumeur de L. Ron Hubbard. J’achèterais tous mes disques pour faire un carton et ensuite je construirais une église.
Une claque musicale récente ? J’aime beaucoup King Krule. J’ai très envie de le voir en concert.
Une chanson pour danser ? Chaud cacao pour la chorégraphie d’Annie Cordy (et le clip) !
Une chanson pour s’évader, pour quitter Paris ? Sleepwalk de Santo et Johnny.
Interview by Alexandre
Juniore EP Marabout (Le Phonographe) disponible en digital
et en version CD digipack à partir du 29 janvier 2016
Concerts : 27 janvier – Les Bains (Paris)
30 janvier – Lurrazpiko festival (San Sebastian – Espagna)
5 février – Le Liberté (Rennes) – 1ère partie Brigitte
6 février – Espace Avel-Vor (Plougastel-Daoulas) – 1ère partir de Brigitte
11 février – Rack’Am (Brétigny-sur-Orge)
19 février – MJC La Vallée (Chaville) – 1ère partie de la Maison Tellier
5 mars – Festival Avec le Temps (Marseille)
CONCOURS !
Nous vous offrons des exemplaires CD digipack de l’EP Marabout de Juniore à recevoir directement chez vous ! Oui oui.
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 31 janvier 2016 à 23h59. Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
LE PLUS : une chance supplémentaire de gagner sur Twitter ! En suivant le compte @USOFPARISet retweetant le concours.
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits sur le blog et participants actifs sur Twitter. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 EP qu’ils recevront par courrier.
#JOIE ! L’Ultra Bal est de retour en ce début d’année. Au diable la grisaille, les ronchons, les problèmes de RER B. Le samedi 23 janvier, au Pan Piper, on va se mettre au chaud, se coller-serrer, se faire de nouveaux potes, tomber amoureux… Sur scène, le noyau dur – formé des deux maîtres de bal Alexis HK et Fixi et des divas Zaza Fournier, Chloé Lacan, Alexandra Gatica, Flavia Coelho… – a un seul objectif : nous faire danser !
Vous avez besoin d’en savoir plus ? Rien de mieux que de demander directement à ceux qui mettent l’ambiance à l’Ultra Bal. Pour cela, une main innocente a pioché deux noms parmi l’équipe pour répondre à nos questions. Après avoir lu les quelques lignes qui suivent, vous ne résisterez pas à l’appel de la piste !
INTERVIEW !!
UsofParis : L’Ultra Bal en 3 adjectifs, c’est ?
Alexis HK (maître du bal) : Danse-amour-partage.
Chloé Lacan (diva de l’Ultra Bal) : l’ultra bal est inventif, électrique, généreux.
A l’heure des réseaux sociaux et d’Adopteunmec.com, une romance, voire une histoire d’amour peut-elle encore naître dans un bal, à Paris ?
Alexis HK : Plus que jamais, les rencontres réelles hors des réseaux sociaux sont possibles, voire recommandées.
Tomber en amour autour d’une valse ou d’un verre, qu’y a-t-il de plus beau ? Chloé Lacan : J’espère bien qu’une romance peut encore naître dans un bal, après ça dépend des caractères, il y a ceux qui pensent qu’il n’y a rien de tel que les vibrations de la musique et de la danse pour savoir à qui on a à faire et puis, il y a ceux qui préfèrent aborder tous les sujets avant de renifler l’autre, pour ceux-là alors peut-être que le bal n’est pas l’endroit idéal effectivement.
Est-ce que c’est arrivé dans un Ultra Bal ? Si oui,on veut tout savoir ! 🙂
Alexis HK : Oui, un de mes amis a rencontré l’amour par un soir d’Ultra-Bal. Un regard et puis hop ! Chloé Lacan : On descend souvent dans la fosse pour aider des couples à se lancer sur la piste mais après on ne s’en occupe plus…
Une anecdote d’Ultra Bal : en répét, sur scène, en coulisses ?
Alexis HK : Sur L’île de la Réunion, sur la plage, après la représentation, nous étions tous réunis et nous avons regardé la lune.
Chloé Lacan : Un jour on était programmé en Allemagne et quand on est arrivé dans la salle on a vu qu’ils avaient mis des gradins et pas de piste de danse. Impossible de bouger les gradins ni les sièges. Dès le 2ème morceau avec les ultra girls, on est allé chercher les gens dans les gradins pour les faire danser quand même et puis comme la scène était immense on les a fait monter avec nous et la moitié de la salle est venue danser derrière les musiciens, sur scène, c’était un moment magique !
Le meilleur argument pour inciter nos followers à venir le 23 janvier ?
Alexis HK : Venir revivre la convivialité d’un bal d’antan, mais sous une forme moderne, avec des musiques d’il y a longtemps, et des musiques de dans longtemps.
Chloé Lacan : L’Ultra Bal, c’est un vrai moment d’échange et de lâcher-prise. Pour nous sur scène, comme pour les gens, quand l’électricité monte au fur et à mesure du show, le “lâcher-prise” arrive et là, c’est un immense plaisir !
Vous ne rêvez pas, nous vous offrons des invitations pour L’Ultra Bal au Pan Piper Paris, samedi 23 janvier 2016 à partir de 20h. Vous n’êtes pas prêts d’oublier cette soirée, vous pouvez nous croire !
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous, avant le mardi 19 janvier 2016 à 23h59. Et n’hésitez surtout pas à nous laisser un commentaire (on aime beaucoup ça !).
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 invitations pour la soirée.
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 23 janvier !
De l’influence des rayons gamma… est une première fois pour l’ensemble de l’équipe artistique : première mise en scène pour Isabelle Carré, premier texte destiné au théâtre pour Manèle Labidi-Labbé et première scène pour les trois jeunes comédiennes de cinéma qui participent à cette aventure.
Et que la longueur du titre de cette pièce – impossible à tweeter – ne cache pas la singularité et la fraîcheur de ce récit fort composé de trois figures féminines que tout semble opposer sinon les liens du sang.
Difficile de cerner totalement Béatrice, cette Américaine, mère de deux enfants. Est-elle à ce point nuisible pour ses deux filles ? Est-elle seulement consciente que ses saillies, ses conversations téléphoniques, ses traits de fantaisie puissent aussi bien blesser son entourage qu’interpeller les gens extérieurs ?
Personnage central de ce huis clos, Béatrice surprend tout autant qu’elle pourrait faire rire ou grimacer. Isabelle Carré s’offre un rôle très contrasté, fait d’aspérités qui n’attendent que d’être révélées. Une interprétation juste, sans excès et qui nous rend malgré tout touchante cette figure de femme impossible.
Face à elle ou à ses côtés, deux soeurs que tout oppose. Ruth, une belle blonde incendiaire, aussi naïve, revêche que capable de tendresse. Mathilda, une brunette longiligne, renfermée, qui brille de la pleine curiosité scientifique et précoce qui l’enflamme.
La première ne souffre, en apparence, d’aucun interdit alors que la deuxième est source de tracas inconsidérés pour sa mère.
Les deux jeunes comédiennes, Alice et Armande sont des révélations pures. Leur jeu est de la dentelle. L’attention de leur metteuse en scène – qui n’a pas hésité à débuter les répétitions au plus tôt avec ses interprètes, comme elle nous l’avait confié lors de notre entretien – se ressent dans la sincérité de leur interprétation.
Ces deux comédiennes venues du cinéma vont être riches de cette expérience unique et de cette première pour l’ensemble de la troupe artistique.
Le récit peut dérouter, d’autant plus quand il est difficile de percevoir l’issu de cette relation trouble. Mais l’attachement que nous ressentons, dès les premiers instants, pour ces personnages pallie nos interrogations pour rester accrocher au plus près des corps et des visages de ces formidables interprètes.
De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
de Paul Zindel
Adaptation : Manèle Labidi-Labbé
Mise en scène : Isabelle Carré
Avec : Isabelle Carré, Alice Isaaz, Lily Taïeb et Armande Boulanger en alternance
BON PLAN !!! Promo de janvier Une détaxe à 17€ la place à chaque billet réservé UNIQUEMENT PAR TÉLÉPHONE au 01 46 06 49 24 en mentionnant le code promotionnel LAETITIA.
Offre valable jusqu’au 24 janvier 2016 inclus, sur les deux pièces à l’affiche du Théâtre de l’Atelier, (De l’Influence des rayons gammaet Ah ! Le grand homme) dans la limite des places et des catégories disponibles.
CONCOURS !!
Comme on aime partager nos coups de cœur spectacles, nos émotions scéniques et pour fêter les 5 ans du blog, nous vous offrons des invitations pour une des représentations de la pièce De l’influence des rayons gamma, le soir de votre choix : le mercredi 27, jeudi 28 ou vendredi 29 janvier 2016 à 19h.
Pour tenter votre chance, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le lundi 25 janvier 2016 à 23h59.
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour la pièce.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifiez que vous êtes bien disponible pour la date de la représentation pour laisser sa chance à tous et toutes !
L’Euro 2016 de foot se déroulera l’été prochain dans douze villes françaises. L’un des partenaires de cette compétition, la marque de bière danoise Carlsberg, organise pour l’occasion sa première soirée Carlbreak.
Ola, sport, fun et dj set : c’est par ici !
Le mercredi 27 janvier, l’Elyséumà Paris se transformera en Carlclub, en mode sport et clubbing, pour vous accueillir lors de cet évènement privé autour du ballon rond.
Partage et convivialité seront les mots d’ordre de cette soirée qui se prolongera avec le set de The Shoes qui promet d’être bouillant.
Une rumeur dit même que le trophée serait de la partie pour faire un p’tit selfie en sa compagnie. Mais attention, pas touche !
Fan de foot ou fêtard noctambule, viens donner le coup d’envoi de de l’Euro 2016, à nos côtés, lors de ce Carlbreak : on t’invite !
Pas de dresscode à l’entrée, viens avec ta bonne humeur.
CONCOURS !
Passionné du ballon rond, de soirée parisienne qui ne se prend pas trop au sérieux ? Nous t’offrons la possibilité de gagner tes invits pour la Soirée Carlbreak du mercredi 27 janvierà partir de 20h.
Pour cela, rien de plus simple, remplis le formulaire ci-dessous avant le samedi 21 janvier 2016 à 23h59.
Les gagnants seront tirés au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : une invitation pour 2 pour la soirée Carlbreak du mercredi 27 janvier 2016.
Avant de t’inscrire, vérifie bien que t’es libre à cette date ! 😉
LE PLUS : une chance supplémentaire de gagner sur Twitter ! En suivant le compte @USOFPARIS et retweetant le concours.
Bonne chance à toutes et tous !
Carlbreak (party)
le mercredi 27 janvier 2016 (à partir de 20h) à Paris