Broadway. Every evening, Daniel Radcliffe provokes the same madness at his exit of stage. The proof in the exclusive video of the french crew, United States of Paris.
Daniel Radcliffe, acteur de la saga Harry Potter, fait le bonheur de centaines de jeunes filles en fleur chaque soir à Broadway. Il est à l’affiche, depuis février dernier, de la comédie musicale : How to succeed in business without really trying.
Au-delà de la qualité de ce « musical » revival à souhait, d’une scénographie ingénieuse et des acteurs partageant la scène – l’excellent John Larroquette en tête – l’argument majeur pour attirer les foules est, vous l’aurez bien deviné, la présence du jeune acteur britannique.
D’autant plus qu’en le « musical » est associé, plus ou moins indirectement, à l’exposition Harry Potter, à deux rues de là.
Après avoir régalé ses fans de sa nudité toute juvénile et velue dans Equus, pièce anxiogène immorable, Daniel pousse pour la première fois la chansonnette sur scène.
Et il faut bien avouer que le jeune homme de 22 ans – seulement ! – à tous les talents. En plus d’un sourire ravageur, il joue, danse et chante avec un réel entrain.
La pièce étant de haute volée sur le plan de la comédie, le jeu de l’acteur ne peut qu’être une partie de plaisir pour lui comme pour nous.
Mais le spectacle n’est pas que dans la salle. Aussi étrange que cela puisse paraître, il est aussi sur le trottoir. La sortie de scène de l’artiste est spectaculaire pour un visiteur habitué à ses vedettes hexagonales – Depardieu ou Sophie Marceau n’en aurait pas autant. Elle est comparable à une première de cinéma qui se répéterait inlassablement tous les soirs.
Barrières et cordons de sécurité jaunes, policiers, gardes du corps, gros bolides et cris hystériques sont le lot des responsables sécurité du théâtre.
C’est une première aussi pour Broadway semble-t-il. Car à la demande de la production, ces mêmes agents ont pour consigne de vérifier que les chasseurs et chasseuses d’autographes aient bien leur billet du jour pour le spectacle afin de pouvoir se faire piétiner et transpirer en chœur à l’approche de la star.
La fan lambda a droit, quant à elle, a moins de considération et doit arriver au moins trois bonnes heures avant pour être aux premières loges.
Un agent de sécurité habitué des sorties de stars –Denzel Washington, par exemple – ne se remet toujours pas de la passion de ces hordes de fans.
Daniel Radcliffe n’est donc pas au bout de ses surprises. D’ici à fin décembre, il aura sans doute d’autres occasions de s’inquiéter de la passion immodérée de ces jeunes filles pour sa modeste personne.