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SALON DU CHOCOLAT : les tendances, les musts 2012 et les 50 ans d’un ourson – Porte de Versailles Paris

Cette année, la semaine du chocolat a débuté exceptionnellement un lundi.
La veille de la soirée inaugurale du Salon du Chocolat cru 2012, un ourson malin et attachant, fait de guimauve, s’est offert une soirée d’anniversaire au 42, avenue du Président Kennedy.
L’adresse a son importance, car il s’agit d’un des appartements les plus en vue de Paris.
Un triplex ayant appartenu à Alain Delon et Romy Schneider du temps de leur amour et dont Sotheby’s avait l’exclu de la vente avant de laisser fuiter l’info dans la presse.

C’est donc dans un cadre exceptionnel que la régression s’est opérée ce lundi avec force de chocolat peint à la main, d’oursons, bonbons, séance photo et nombreux détours sur les terrasses offrant un panorama sur une dame de fer complice.

 La semaine commençant donc sous les meilleurs auspices, la direction de la Porte de Versailles est une nouvelle fois incontournable.

Et rien de mieux pour débuter la visite avec les maîtres d’oeuvre des plus belles compositions ou inventions gustatives.

D’un côté, une sculpture cacaotée en cours de réalisation,

de l’autre, une vraie curiosité made in Japan. Ce carré au thé vert est en fait un chocolat blanc rehaussé d’une pointe de saké.
La démonstration laisse pantois plus d’un visiteur qui croit pouvoir déguster après découpe, et qui en est pour ses frais.
Un tel sens du commerce n’est pas donné à tout le monde.
1-0 pour Tokyo Chocolate.

Autre démonstration à laquelle nous pouvons tous et toutes succomber c’est le Bar Chokola. A quelques pas des célèbres chocolats de Sieur Hévin, se trouve un nouveau concurrent venu de Lyon.
Sébastien et Henri Bouillet proposent de composer son cocktail chocolat. Aucune prise de vitamines au programme, et la cure minceur pourra repasser après l’hiver.

Car il s’agit de choisir une mousse au chocolat (blanc, au lait ou noir) une sauce et topping pour finaliser le tout.
Autant vous dire notre regret de n’avoir ressenti un quelconque écoeurement après la dernière cuillère.
Si l’inverse c’était produit, nous n’aurions pas eu à surmonter une tentation d’essayer d’autres compositions tout aussi démoniaques.

Mais gardons nos distances pour aller voir plus loin. Autre stand, autre ambiance avec cette tablette tableau.
Quand le chocolat devient oeuvre art et que son prix frise l’indécence!

Alors que le raffinement bat son plein cette année encore, le gourmand prend de grand risque à parfois croiser des propositions de mauvais goût.  Une enseigne qui joue dans le déballage à la fois en terme de kilos de chocolat exposé, nous a gratifiés cette année de paires de seins, aux côtés de chemises et autres cravates.

L’équipe a préféré, quant à elle, la discrétion de cette boîte, tout aussi éffeuilleuse…

Dernière dégustation pour la finir le parcours et pas des moindres. C’est le must du Salon du Chocolat.
La machine à macarons géants que l’on regrette de ne pas retrouver dans les boutiques du pâtissier Sadaharu Aoki.
Un délice fait de pâte à gaufres et d’un coeur au thé vert.
Dégusté tiède, ce dessert comblera tout visiteur n’ayant pas encore jeté son dévolu sur cet aguicheur du palais.

Un dernier conseil. Ne vous attendez pas à ce que l’on vous communique l’heure idéale pour avoir les plus beaux échantillons de sucreries. On ne la connait toujours pas.
Non. Nous aimerions vous proposer d’adopter un dresscode de circonstance.
Comme ce visiteur croisé ce jeudi, chaussé de bottes en caoutchouc.

On n’est jamais assez prudent face à une coulée de chocolat.

LE SALON DU CHOCOLAT
jusqu’au 4 novembre 2012

Porte de Versailles Paris

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Les glaces Magnum à customiser au Café éphémère @ Paris

Amis lecteurs, au fur et à mesure de nos articles, vous avez pu vous rendre compte que l’équipe est une incorrigible gourmande. Et nous pensons que vous l’êtes également.
Alors quand nous avons appris que le glacier Magnum ouvrait un café éphémère à Paris, nous n’avons pas résisté à partager nos premières sensations glacées.

Ce mercredi, FB Fans et blogueurs sont conviés à l’ouverture de cet espace inédit.
Et nos amis gourmands ne se sont pas faits prier pour goûter au plaisir de la douceur extrême des sélections de la marque au cœur.

La grande desserte principale met en avant une quinzaine de toppings (nappages)  parmi lesquels vous devrez faire le difficile choix de trois seulement.
Les esthètes de la glace auront la douloureuse mission de choisir entre corn flakes, pépites de framboises, spéculoos, chocolat pétillant ou encore amandes caramélisées.
Reste deux choix cornéliens: plutôt crème glacée vanille ou chocolat. Et pour l’enrobage? Vous choisissez chocolat noir, au lait ou blanc?

Notre choix s’est arrêté sur un topping : chocolat pétillant, pépites de framboises, et pépites de caramel avec un coeur vanille enrobé de chocolat blanc.
Et il faut bien avouer que si vous  n’êtes pas un addict du sucré, la glace customisée est déconseillée à l’heure de l’apéro.
Préférez-la pour la pause de 16 ou 17h après votre shopping dans le Marais alentour.

De plus, pour apprécier votre création, vous avez le choix entre prendre place dans le salon dégustation ou alors déambuler dans l’espace sensoriel, situé en sous-sol,
et ainsi en profiter pour découvrir une animation vidéo sur bâtonnet géant, impressionnante.

Gourmandes et gourmands, nous sommes sûrs que vous serez conquis par ce nouveau lieu. Cet espace éphémère est voué à répondre à vos plus intenses demandes sucrées.

Vous avez jusqu’au 24 juin pour profiter de la douceur de ces glaces customisées originales !

MAGNUM Café éphémère PARIS
23, Rue du Roi de Sicile
75004 PARIS

Du 30 mai au 24 juin 2012
Mardi, mercredi dimanche de 12h à 20h
Jeudi, vendredi, samedi de 12h à 22h

Programmation sur la page Facebook Magnum

 

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Livre: Les Coups d’food de FARIDA – Les meilleurs spots de Paris par la Foodista de Cuisine + et Radio Nova

Nous avons tous et toutes une foodista qui sommeille en nous.
Et Farida, chef aux fourneaux de l’émission C à Vous sur France 5 depuis la rentrée, va nous aider à la révéler.
La preuve? Son livre Les coups d’food de Farida publié aux Editions du Chêne, qui fait l’actu.

Vous n’avez pas de tablier? Qu’importe!
Vous savez désormais que vous pouvez assumer votre penchant pour le dernier sac Chanel ou la sneaker montante dernier cri tout en mettant la main à la pâte… feuilletée.

Des complexes? Il n’y a aucune raison pourtant.
Les recettes simples et géniales de Farida vont vous offrir de nombreuses occasions pour révéler le cordon bleu refoulé. Mais pas seulement.

Car cet ouvrage riche en délicates attentions, gonflé de bons plans, a de multiples entrées possibles.
Une envie de resto insolite ce soir? Un oeil page 98.
Un fromage qui pue transpire dans le réfrigérateur? La page 115 vous conseillera les 5 trucs pour le maintenir en vie.
Vous ne saviez pas que la comédienne Audrey Dana était aussi une foodista? Rencontrez-la dans sa cuisine.

Messieurs, nous vous entendons déjà râler sur l’aspect très girly du livre de prime abord.  La couverture rouge passion, les post-it en forme de coeur ou les conseils beauté faits maison ne vous attendrissent absolument pas?
Regardez pourtant de plus près et osez dire que le minois de Farida et de son avatar- croqué par Solène Debiès – n’est pas suffisamment irrésistible pour apprivoiser mandoline, siphon, rice-cooker, ou autre chalumeau.
Imaginez plutôt: sorti du lit, en slip et claquettes, vous vous sentez perdu en terrain inconnu: la cuisine. Les pages “T’as de beaux restes, tu sais…” seront votre salut pour impressionner votre girl avec les quelques miettes qui résistent dans votre réfrigérateur.

L’équipe a pioché 3 infos qu’elle a jugées indispensable de partager.

Tout d’abord, blondir. En cette période printanière le terme est plus qu’approprié. Le surfeurs sont les premiers à apprécier les joies d’un soleil sur leurs cheveux. Coloration naturelle mais racines en hiver.
Oui mais en cuisine, blondir c’est tout autre chose:

Une envie de pause sucrée? Dans la rubrique “Toujours avoir dans son placard”, aux côtés des pâtes, du riz et autres bouillons en cube, toujours avoir chez soi du lait concentré sucré.
Surtout, quand maintenant on connaît le petit plus que nous propose Farida. Un délice!

Et pour finir. Celles et ceux qui cherchent des accords de goûts détonants et loin du traditionnel boudin noir/pommes, jetez un oeil dans le top 5 dans 5 couples stars qu’il faut avoir essayé une fois dans sa nouvelle life de foodista/o.
L’équipe en pince pour le camembert/spéculoos et le saumon/pomme golden. Diablement surprenant.

A noter: une bloggeuse-twitteuse parisienne se cache dans les pages. La trouverez-vous?

Farida est à suivre d’urgence sur sa page Facebook, pour être informé de ses prochaines dédicaces et séances de dégustation à travers toute la France.
Et découvrez-la dans le portrait chinois réalisé par La Parigina, via le blog  Sous le ciel de Paris.

Livre: Les Coups d’food de Farida, confidences d’une foodista à Paris…
Par Farida
Illustration: Solène Debiès

Editions du Chêne

Farida est chef invitée sur le plateau de l’émission C à Vous à 19h une semaine par mois, sur France 5.
Ne ratez pas ses recettes live !

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Restaurant LA PENDERIE: le nouveau spot délicieusement régressif d’Etienne Marcel @ Paris

Depuis quelques semaines maintenant une nouvelle terrasse parisienne ne désemplit pas.
A la sortie de la station de métro Etienne Marcel, La Penderie joue ses atouts pour accueillir une jeunesse pimpante, aimant sortir en bande mais qui ne craint pas de parler à son voisin.

Le créneau afterwork entre 16h et 21h fait partie de ses premiers charmes permettant de succomber au passage à un cocktail maison: L’Amour en cage.
Coupe de champagne qui découvre en son coeur une fleur d’hibiscus à croquer en fin de bulles. Messieurs, attendez-vous à ce que votre douce commande un second verre seulement pour goûter à nouveau à l’attention florale proposée.

Dans un décor fait de bobines de fil à tisser, de machines à coudre, mannequins et autres caisses chinés en nombre, des oeuvres d’artiste apportent des touches décalées.

Ce mardi, lors de la première soirée bloggers organisée, les toiles du jeune artiste Christophe Onsept, venu du graff, n’ont pas manqué de compter de nouveaux adeptes.

Mais n’en oublions pas nos papilles pour autant.
Entrée en matière avec un tartare de saumon sur lit d’avocat repassé. Du plus bel effet dans des verres à shoot, ce petit en-cas n’a pas eu de mal à faire de la résistance face au désormais incontournable de la carte.

Nous avons nommé les croquettes de Babibel en boutons de manchette. Malgré leur généreuse épaisseur, une seule croquette ne viendra pas à bout de la gourmandise mise en branle.
Fondant avec malice, elles sont un redoutable attrape-bouche. Le piège gustatif se referme sur vous.

Second best-seller de la soirée: le Mega Cheeseburger en costard cravate accompagné des frites de l’atelier. Les girls fidèles du lieu en sont déjà gaga. Malgré de redoutables concurrents comme le burger du Mama Shelter, du H.A.N.D ou encore de Big Fernand, celui de La Penderie n’a pas à rougir de sa jeune carrière. De plus, le chef prend un malin plaisir à l’améliorer au fil des semaines.

Mais le coup de grâce est en embuscade au milieu de la carte des desserts.
Même si votre estomac est contenté, il ne pourra refuser l’appel du sablé de Petit Lu banane, Nutella et chantilly. Vous croyez qu’il pourrait faire chavirer les petites natures dans le côté obscur de l’écoeurement?
Peine perdue. Tout en délicatesse, jouant sur la résistance d’un biscuit et une crème chantilly très peu sucrée, l’avis de l’équipe est sans appel: une vraie tuerie!
A être parfois trop sophistiqué, les desserts perdent souvent toute spontanéité. Ici, on retombe dans les plaisirs simples de notre époque culottes courtes.

Et ne croyez pas que la crème brûlée artisanale au Carambar fasse mauvaise figure. Bien au contraire. Discrète, elle sait attirer pleine attention du palais joueur.
Récréative, elle se fait si légère que votre cuillère n’en revient toujours pas.

En fin de service, l’addition est accompagnée d’un bol de sucreries plus ou moins acidulées. D’un coup, la douloureuse se perd dans un dernier bain convivial.

La Penderie bar restaurant paris etienne marcel

Bar  restaurant La Penderie
17, rue Etienne Marcel
Paris 1er

La Penderie on Twitter & FB

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Restaurant le TERROIR PARISIEN par le chef étoilé Yannick Alléno – en 3 points

Quand on a eu la chance de goûter au menu terroir parisien servi au restaurant Le Meurice, au moins une fois, on suivrait Yannick Alléno jusqu’au bout de l’Ile de France.
Alors à l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle enseigne, aux prix plus légers, notre salive n’a fait qu’un tour.

Pour l’occasion, le chef étoilé traverse la Seine pour superviser la carte du restaurant Terroir Parisien associé à la nouvelle Maison de la Mutualité, récemment inaugurée.

1 – PENSER A RESERVER. La table a déjà de nombreux adeptes. Le service pourtant efficace assurant un ballet de tables régulier, pas sûr que vous puissiez trouver une place pour le dîner.
Et méfiez-vous quand le chef de rang vous accepte et qu’il propose une attente de 25 minutes: entendez plutôt le double.

2- ENTREE ET PLAT, on choisira. Ne boudez pas la charcutaille: soit en apéritif à partager, soit en entrée terroir bien menée.
L’équipe a préféré débuter par le plat principal pour laisser toute place à sa gourmandise. En écrivant ces lignes, elle s’en mord encore la langue.

Côté plat. Les présentations sont simples mais goûteuses à souhait. Le boudin noir sur sa purée moelleuse tout en délicatesse, tient le palais en haleine d’un bout à l’autre de la dégustation.

Le navarin printanier d’agneau de Chez Morisseau servi dans sa petite cocotte pour une ou deux personnes réserve de délicats accords. Les légumes (carotte, petits poids, haricots) relevés d’herbe ont tout le corps que l’on souhaite donnant toutes leurs saveurs aux délicieux morceaux d’agneau.

Enfin la pièce de boeuf français sauce Bercy accompagné de ses frites impose sa force. Goût appuyé et viande en tendresse.
Aucune fausse note.

La carte des desserts nous avait fait de l’oeil dès le début de la soirée.
Brioche dite “Nanterre” perdue, baba au rhum… Que de belles réjouissances en vue.

Une fois dans l’assiette: la déception est de taille. Aucune originalité. Rien qui ne surprenne ou transcendante les classiques. Servie froide, la brioche pain perdu est loin d’être revisitée, alors que le baba n’a d’original que le miel béton – issu des ruches parisiennes – qui le berce. Tout est douloureusement classique et manque de générosité.

A trop parcourir le monde (Paris, Dubaï, Etats-Unis), Yannick Alléno en a oublié de surprendre les plus gourmands d’entre nous.
On nous assure qu’en juin, les surprises sucrées seront au rendez-vous.

3 – VOS OREILLES, vous oublierez. L’architecte concepteur de ce lieu a fait l’impasse sur l’acoustique. Si bien qu’au dîner, le contraste entre lumière tamisée et cohue phonétique pourrait vous faire rebrousser chemin après avoir passer le sas d’entrée.

Prévoir donc un petit temps d’adaptation. Pourquoi pas en prenant l’apéro accoudé au bar central?

Restaurant Terroir Parisien
24, rue Saint-Victor Paris (5e)

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Créations en chocolat: oeufs, poules, Super Lapin, chenille et ballon de basket sucrés pour Pâques 2012 in @Paris

Vous avez remarqué? Les oeufs en chocolat et autres cocottes commencent à faire leur apparition dans les vitrines des chocolatiers et pâtissiers parisiens.
Les gourmands salivent déjà de toutes ces mises en scène qui n’ont qu’un but: nous faire perdre toute nos bonnes résolutions de la nouvelle année
et flancher les abdos que l’on a eu temps de mal à forger.
Pâques inspire.  Petit tour en photos de quelques belles propositions.
La page évoluera selon l’actu et les trouvailles.

Nouvelle découverte, toute fraîche. Dégustez un chocolat selon votre humeur! 5 expressions différents pour 5 fourrages distincts.
Il faut compter aussi sur le chocolatier Richart pour apporter une nouvelle pointe d’humour à cette célébration annuelle.

Sinon, connaissiez-vous le Super Lapin masqué? Si ce n’est pas le cas, faites sa rencontre à la Maison Girard, rue des Archives. Le chocolatier et dragéiste ne manque pas d’imagination pour inviter au plus beaux excès.

Plus discrète en taille et en caractère, une troupe de chenilles a été aperçue rue Rambuteau dans le 3e.
La patisserie Pain de Sucre propose un bestiaire amusant composé de cochons, hippopotames et autres petits animaux.

Pour la suite des festivités de Pâques, on traverse la Seine pour se rendre à l’enseigne Chapon, rue du Bac.
Avec cette boîte d’oeufs praliné arabesque

Une jolie cocotte verte. Rassurez-vous. La coque est bel et bien comestible.
Elle est “habillée” de pépites de citrons verts et jaunes confits.
L’équipe va se charger de lui faire la cour pour mieux la goûter.

Du côté Boulevard St-Germain, vous pourrez croiser deux poules que l’on croirait sorties d’un cartoon. Chicken Run des studios Aardman, par exemple.
Au milieu d’un terrain de jeux composé d’oeufs supervisé par Patrick Roger, ces deux animaux pattes en l’air scrutent un curieux spectacle.
Ces deux gallinacés ne sont pas seuls dans cette mise en scène.
Nous vous laissons la surprise. Réponse en photo dans quelques jours.

Quid sur la beauté plastique de ce ballon de basket en chocolat de Georges Larnicol.

Parce que la capitale est internationale, voici une petite poule russe à découvrir au Café Pouchkine de Moscou qui tient corner au Printemps, boulevard Haussmann. Remarquez la conception toute particulière du corps de l’animal qui nous évoque une forme de goutte.

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Dessert: la galette création 2012 du boulanger GONTRAN CHERRIER Paris

De Gontran Cherrier, véritable superstar de la néoboulangerie, l’équipe aime son pain noir à l’encre de sèche pour impressionner ses amis mais aussi son sandwich au bacon sublimé dans un pain rouge paprika.

 La tentation était donc extrême, ce week-end, face à cette nouvelle recette du boulanger. Malgré un prix excessif pour une galette des rois  – et peu importe la taille – le mélange proposé de crème d’amandes au poivre de Jamaïque avec kumquats confits et pâte feuilletée ne pouvait que séduire notre curiosité en quête de sensations fortes.

Après une première bouchée, on aurait envie de foutre une muselière à cette satanée gourmandise qui n’a pas de limite. D’une part, parce que vous avez choisi un morceau beaucoup trop généreux, d’autre part parce que vous avez embarqué dans votre douloureux naufrage une équipe de six personnes.

Le poivre vous monte vite au nez. Bien sûr, il est subtil et ne vous fera pas tousser. Pour qui le prenez-vous?
Par contre, il va finir par vraiment vous excéder par son outrageante présence.
Il finira en bout de course par tuer toute saveur et vous masquer les joies de la pâte feuilletée croustillante.

Vous aurez compris que votre gentille tablée n’aura aucune envie de se resservir. Sur six personnes, plus une pour la dernière part, la sentence est sans appel: “très originale oui mais…” suivi d’un petit rire compulsif.

A trop chercher l’audace, on s’engage dans des voies sans issue. La création 2012 made in Gontran Cherrier ne sera donc pas mémorable, si ce n’est dans la catégorie catastrophe gastronomique.

Notre ami boulanger belle-gueule aurait-il suffisamment d’humour pour avouer son premier échec public?

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Dessert: Les choux à la crème colorés de POPELINI rue Debelleyme

 Popelini fait le bonheur des bobos habitant le 3e et de tous les autres, parisiens de passage – prêts à tous les détours pour un petit shoot de sucre – et les touristes bien informés, avec guide sous le bras.

En provenance d’Italie et installée rue Debelleyme depuis quelques mois, cette enseigne était le spot de 2011. Il n’est pas prématuré d’annoncer qu’elle le sera encore sauf si nouvelle fulgurance côté macarons ou éclairs. Who knows?

 Matez un peu ces deux petits croisés un jour de décembre. A gauche, le chou Rose Framboise. A droite, le chou du jour – véritable surprise – concocté par le chef selon son humeur du moment. Il est composé d’une crème au chocolat au lait, poire caramélisée, perles croustillantes au chocolat et chantilly au Malibu. Tout ceci à 2,80 e.


Que dire de la saveur caramel au beurre salé et du petit à la pistache au cœur de griotte? Deux petits délices fondant et savoureux.


Beaucoup d’entre nous regrettent encore de ne pas avoir mis la main sur le chou de Noël, éphémère forcément. Une crème pâtissière à la vanille de Madagascar avec un cœur marron glacé. Reste la photo de ces petites merveilles sur la page FB de Popelini.

Autant vous prévenir que les amateurs sont nombreux. Et que le dimanche à 14h00, soit une heure avant la fermeture, vous ne trouverez qu’un terrain de désolation, vide de tous délices. Pensez aussi à réserver votre boîte pour éviter tout manque.

Popelini
29, rue Debelleyme 75003 PARIS

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SALON DU CHOCOLAT 2011: les dernières tendances Porte de Versailles

Le Salon du Chocolat édition 2011 à la Porte de Versailles vous réserve encore de belles surprises et quelques excès pour tout gourmand qui se respecte.

Le chocolat, pur plaisir, se fait toujours plus ludique. Pour attirer l’oeil de l’amateur et les foules, les artisans et professionnels rusent.

Imaginez des bouquets de marguerites composées de draguées en chocolat, colorées. Mais aussi une rosette lyonnaise pour le passionné de cochonaille. Mais rassurez vous, jamais l’argument  “Manger 5 fruits et légumes” n’aura été aussi bien respecté. Grâce à cette barquette trompe-l’oeil proposant des légumes en chocolat, vous n’aurez plus aucun malaise quand à votre bien-être.

Régression aussi avec l’artisan lyonnais Sébastien Bouillet qui propose une déclinaison de barre chocolatée pétillante. Il a ajouté à son chocolat au lait 40%, le péta zeta qui claque sous la langue.

Mais n’oubliez pas que la gourmandise est un péché.
Les artistes participant aux World Chocolate Masters nous le rappellent à travers leurs oeuvres. Comme ce collier serpent de l’artiste danois Palle Sorensen ou ce reptile dissimulé dans la forêt de cacao du japonais Yoshiaki Ueaki.


Salon du Chocolat 2011 

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Pâtisserie: le dessert Mont-Blanc de Carl Marletti

Il est suffisamment rare de croiser un Mont-Blanc dans une pâtisserie de Paris ou de province, pour ne pas céder à son appel.
Après la version crémeuse et meringuée du Tokyo Eat et la version déstructurée – on en rêve encore – du restaurant Frenchie de Grégory Marchand, l’équipe d’Us of Paris a jetté son dévolu sur une nouvelle pépite.

Samedi dernier, pourtant rassasiée de sucres après un fondant au chocolat à la boulangerie Les Panetons et un clafoutis cerises cueilli au Fournil de Mouffetard, la fine équipe n’a pu céder à un détour à la Pâtisserie de Carl Marletti. Aux côtés de religieuses et éclairs aux doux parfums de rose, chocolat, café ou pistache, et autres choux vanille à la pâte caramélisée croustillante à se damner, une rangée de Mont-Blanc nous fait de l’oeil.

Et pour cause. Regardez bien cette mousse de marron rehausée d’une crème foutée vanille, fine et aérée. Les finitions ne sont pas en reste, car vous trouverez sur le dessus un mini morceau de marron glacé et un trait fin de morceau de chocolat.

A la première bouchée, le fondant et les éclats de marrons glacés font chavirer. Cet ensemble est, de plus, porté par un biscuit raffiné, tout en moelleux. Pas de meringue en vue, mais la gourmandise est comblée.

Au final aucun écoeurement après ces trois desserts. Plutôt un grand éclat de victoire!

51, rue censier 75005 PARIS
(face au square Saint-Médard)

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