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L’expo Harry Potter dévoile ses secrets à la Cité du Cinéma

Beaucoup de moldus l’attendaient, l’expo Harry Potter se dévoile à la Cité du Cinéma de Saint Denis. L’équipe d’United States of Paris l’a découverte avant l’ouverture au public samedi. Après la très belle expo Star Wars (pour quelques jours encore à La Sucrière de Lyon), nous avions hâte de mettre les pieds dans l’univers magique du jeune magicien et de ses acolytes.

Pour commencer notre visite de l’exposition, nous avons eu le plaisir de croiser les jumeaux Fred et George Weasley (interprétés par James et Oliver Phelps), qui se sont prêtés facilement au jeu des photos selfies et autographes avec les fans présents pour cette soirée qui promettait d’être exceptionnelle.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma james oliver phelps critique avis Photo By United States of Paris

Avant de rentrer dans le vif de l’exposition Harry Potter,  arrêtons-nous  sur quelques pièces majeures présentées comme le livre des potions du Prince de Sang-Mêlé.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma critique avis livre des sorts le prince de sang mêlé Photo by United States of Paris

Ou l’Oeuf d’or des sirènes, vu dans La Coupe de Feu, qui brille sous les projecteurs. Il ne manque plus que le bain pour découvrir son véritable secret.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma critique avis oeuf d'or la coupe de feu Photo by United States of Paris

L’écuelle en nacre dont Harry se sert, dans la caverne, pour abreuver Dumbledore de la potion protégeant l’Horcruxe.
On remarquera en arrière-plan le journal intime de Tom Jédusor percé par la dent de Basilic.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma tom jédusor carnet horcruxe avis critique Photo by United States of Paris

La Coupe de Feu avec à son pied les bulletins portant les noms des participants.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma la coupe de feu décor avis critique Photo by United States of Paris

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma la coupe de feu décor vote avis critique Photo by United States of Paris
Le touchant Dobby est bien sûr présent.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma Dobby costume avis critique Photo by United States of Paris

Celui-dont-on-ne doit-pas-prononcer-le nom trouve aussi sa place dans le panthéon des personnages emblématiques de cette saga.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma Voldmemort costume avis critique Photo by United States of Paris

Mais comme certainement beaucoup d’entre vous, nous aimons découvrir les coulisses, les petits plus qui font d’une histoire un conte universel à travers la magie du cinéma et de ces créateurs.

Une plongée dans l’univers d’Harry Potter signifiait pouvoir nous combler d’un monde créatif d’une façon nouvelle, avec des étoiles plein les yeux. Comme dans l’expo Star Wars, présentée à la Cité du cinéma, qui avait pu ranimer notre flamme d’enfant.
Ici point de storyboard, de travaux préparatoires de production, de crobars illustratifs.

Nous sommes donc sortis de ce catalogue sur mannequins sans vie un peu déçus.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma scénographie classe costume avis critique Photo by United States of Paris

En neuf espaces thématiques, vous parcourrez les thèmes majeurs entourant l’histoire d’Harry : les lieux de vie commune, les salles de classe, le Quidditch, Hagrid, la forêt interdite, les forces obscures et la Grande Salle.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma costume quidditch avis critique Photo by United States of Paris

Même si les costumes originaux possèdent une aura particulière (mais présentés sur des mannequins sans personnalisation) et les nombreux accessoires des différents films sont bien mis en avant, on se demande pourquoi cette expo semble si froide.

Bien entendu, on aime tout de même découvrir la plume de Dolorès Ombrage,

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma critique avis Dolores Ombrage l'orde du pheonix Photo by United States of Paris
ou les pièces massives du jeu d’échecs géant de l’École des Sorciers.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma jeu d'eche décor avis critique Photo by United States of Paris.jpg

Au final, cette production, qui nous veut nous vendre de la magie, n’est pas à la hauteur de la saga qu’elle est censée représenter.
Aucun décor majestueux, aucune grosse pièce de décor : l’expo new-yorkaise (que nous n’avons pas vue) mettait en avant la voiture volante de La chambre des secrets : ici la locomotive du Poudlard Express n’est que partiellement reproduite.
Fan de la saga, on s’attendait à du lourd, du magistral…

S’il est vrai que nous découvrons un foisonnement de costumes et d’accessoires, des mises en scènes plutôt travaillées, mais trop succinctes, on voudrait que cette expo Harry Potter nous mette encore plus d’étoiles dans les yeux.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma griffon d or chambre costume avis critique Photo by United States of Paris

Peut-être sommes-nous un peu durs avec cette exposition, mais vu le prix d’entrée, on pouvait s’attendre à une scénographie aboutie et magique qui reflète vraiment l’univers de la saga

Pourquoi ne pas avoir jouer avec les différents décors des différents épisodes : un wagon du Poudlard Express, une calèche avec un hippogriffe, un vrai décor de salle de classe (celle des potions par exemple), la niche de Potter sous l’escalier des Dursley ? On aurait adoré une reconstitution plus grandiose de la salle du banquet et pas cet espace un peu cheap avec quelques bougies volantes.
Les possibilités étaient forcément multiples et la gageure trop grande apparemment.

Harry Potter expo exposition paris cité du cinéma lettre poudlard costume avis critique Photo by United States of Paris

Pour nous, la magie d’Harry Potter n’est pas vraiment présente dans cette exposition. Elle manque de twist, de ce petit plus qui fait que l’on reste ébahi par ce que l’on a découvert.

Impossible de vous la déconseiller bien entendu mais ne soyez pas déçus en sortant de votre (courte) visite. Les fans absolus y trouveront certainement leur compte.

Allez, on vous laisse tout de même quelques surprises visuelles à découvrir sur place.

Harry Potter, l’exposition

jusqu’au 06 septembre 2015

Lundi au vendredi 10h30 à 19h
Nocturnes jusqu’à 21h30 tous les premiers vendredi du mois.
Samedi, dimanche, jours fériés et pendant les vacances scolaires, 9h30 à 20h.

Les entrées se font par créneaux horaires et doivent être réservées à l’avance, le dernier accès a lieu 90 minutes avant la fermeture de l’exposition. Des audioguides sont disponibles.

à la Cité du Cinéma
20, rue Ampère
Saint Denis  – 93

Métro : Carrefour Pleyel – L 13

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Jean Paul GAULTIER : des stars & des muses au vernissage du Grand Palais

Ce lundi soir, le sésame qui faisait rêver plus d’un parisien et d’une parisienne était le carton d’invitation pour le vernissage officiel et VIP de l’exposition Jean Paul Gaultier au Grand Palais.
Les stars avaient défilé lors des précédentes étapes de cette rétrospective haute couture de Montréal à Londres en passant par Madrid, Dallas et Rotterdam. Il était fort à parier qu’elles ne manqueraient pas le retour de l’enfant terrible de la mode dans sa ville.
Kylie-Minogue-Jean-Paul-Gaultier-dress-fashion-opening-exhibition-smile-sexy-fashion-couture-exposition-VIP-Paris-photo-by-United-States-of-Paris-blog
Les muses du couturier français étaient nombreuses pour célébrer le talent et la générosité du créateur. Parmi elles, Kylie Minogue dans une superbe robe bustier, Catherine Deneuve, Farida Khelfa, Inès de la Fressange, Amanda Lear, Rossy de Palma, Nana Mouskouri, et aussi Yvette Horner, la doyenne (92 ans) des VIP de cette soirée.

Le couturier Jean Paul Gaultier la banane vernissage VIP Grand Palais exposition événement Paris fashion expo mode photo by United States of Paris blogChaque personnalité a eu droit à un échange tout sourire avec le couturier. Il n’a pas caché sa vraie joie en étreignant la belle et spicy Kylie. Il a même osé soulever du sol cette poupée de porcelaine que l’on imagine fragile, tant sa silhouette est menue. Amusée, la chanteuse – qui avait pris l’avion depuis Dubaï pour cette soirée – lance à l’octogénaire Nana Mouskouri, à ses côtés : “A votre tour !

Cette soirée a été l’occasion de rencontres assez improbables tant les univers des invités peuvent faire du 180 degrés. Imaginez Nana Mouskouri et Kylie Minogue se rencontrant pour la première fois. Et que dire du selfie de Mika avec Yvette Horner qu’il ne connaissait pas 5 minutes auparavant.

Catherine-Deneuve-actrice-muse-Jean-Paul-Gaultier-vernissage-exposition-Grand-palais-Paris-VIP-fashion-couture-photo-by-United-States-of-Paris-blogParmi toutes les muses, celle qui s’est faite attendre et qui n’a pas manqué de susciter la pleine attention de tous les convives : la reine Catherine a eu droit à une visite privée avec JPG en personne.
Elle prendra le temps d’apprécier les matières, qu’elle est seule autorisée à pouvoir effleurer de la main.

 Jean Paul Gaultier couturier et muse Inès de la Fressange muse couture mode parisienne vernissage exposition Grand palais Paris photo by United States of Paris blogL’amitié de plus de 20 ans avec le duo de photographes Pierre et Gilles – créateurs de l’affiche de l’exposition parisienne – a été illustrée à merveille devant le tout premier portrait de JPG par les artistes.

Jean-Paul-Gaultier-embrassé-par-les-photographes-artistes-Pierre-et-Gilles-vernissage-exposition-grand-palais-expo-mode-fashion-couturier-photo-by-United-States-of-paris-blogSexy-Kylie-Minogue-wearing-a-Jean-Paul-Gaultier-dress-opening-night-exhibition-exposition-Grand-palais-Paris-couture-fashion-VIP-photo-united-states-of-paris-blogJean-Paul-Gaultier-Amanda-Lear-vernisssage-exposition-Grand-Palais-Paris-VIP-muse-fashion-mode-photo-by-United-States-of-paris-blogAmbiance muy caliente avec une forte concentration de chicas espagnoles : les actrices Rossy de Palma et Victoria Avril, la chorégraphe Blanca Li.

Rossy-de-Palma-Jean-Paul-Gaultier-opening-exhibition-vernissage-exposition-Grand-palais-paris-photo-couture-fashion-mode-by-united-states-of-paris-blogUne égérie discrète, Estelle Lefébure, mais toujours aussi glamour habillée en Gaultier a fait le bonheur des invités avec ses jolies gambettes.

Estelle-Lefébure-mannequin-Jean-Paul-Gaultier-exposition-couture-Grand-Palais-exhibition-fashion-mode-photo-by-United-States-of-Paris-blogAudace vestimentaires avec l’artiste et directeur artistique Ali Madhavi (chapeau haut-de-forme) accompagné de Djanis qui a osé un hommage à Mireille Darc. Jean-Paul-Gauthier-Ali-Mahdavi-vernissage-vip-exposition-Grand-palais-fashion-couture-sexy-photo-by-United-States-of-Paris-blogD’autres muses : Arielle Dombasle dans une autre dimension et Farida Khelfa. La photographe de mode Ellen von Unwerth n’a pas hésité à passer exceptionnellement de l’autre côté de l’objectif.

 Thierry Maxime Loriot commissaire exposition Arielle Dombasle Jean Paul Gaultier Farida Khelfa Ellen Von Unwerth exposition Grand Palais photo United States of Paris BlogD’autres invités tout aussi classe ont attiré les flashs : Suzy Menkes, rédactrice de Vogue dont la houpette légendaire (not fake) a rivalisé avec celle de JPG (fake), Mika accompagné du créateur de chaussures de stars, boitant, Christian Louboutin dans un smoking rouge vif. Nikos Aliagas pas aussi à l’aise qu’on aurait pu le penser dans pareil événement. Touchante aussi la réalisatrice Agnès Varda.

Mika-chanteur-The-Voice-vernissage-exposition-Jean-Paul-Gaultier-Grand-palais-opening-night-exhibition-photo-by-United-States-of-Paris-blogNotons une apparition très discrète de Zahia qui n’a pas osé s’approcher du couturier pour prendre la pose à l’instar d’un Woodkid.

Enfin, deux icônes absentes et dont leur silhouette illuminent les salles du Grand Palais : Madonna qui trouve pourtant toujours une raison de gambader même quelques heures à Paris et Mylène Farmer, qui n’a semble-t-il pas une activité musicales débordante actuellement (pas de nouvel album, pas de tournée).

La soirée s’est poursuivie de l’autre côté du Grand Palais – au Mini Palais très exactement – avec champagne et une apothéose : un concert privé de Christine and The Queens. La sensation musicale du moment n’avait pas échappé à couturier qui aime tant les personnalités fortes comme il le rappelait  lors de la conférence de presse donnée en matinée. Il avait eu l’occasion de saluer la jeune chanteuse – qui n’a pas encore osé arborer la pleine audace du créateur – lors de son premier Olympia.

Façade-Mini-Palais-éclairage-marinière-Jean-Paul-Gaultier-soirée-vernissage-exposition-Grand-Palais-Paris-photo-united-states-of-paris-blog
La vidéo de la soirée est en ligne : Image de prévisualisation YouTube


Exposition Jean Paul Gaultier

au Grand Palais, Paris 

à partir du 1er avril 2015

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Au temps de KLIMT, la Sécession de Vienne expo à La Pinacothèque

Véritable tournant artistique entre les XIXe et XXe siècles, la Sécession reste l’un des mouvements avant-gardistes majeurs de l’art européen. La Pinacothèque de Paris retrace l’histoire de ce formidable mais court élan artistique viennois, emmené par Gustav Klimt, son fondateur. De l’originalité et de l’audace à ne pas manquer.

Feu Follet, 1903, Gustav Klimt, collection Privée Londres, photo Alfred Weidinger
Feu Follet, 1903, Gustav Klimt, collection Privée Londres, photo Alfred Weidinger

Les jeunes filles effarouchées, les jeunes éphèbes à la peau glabre et l’architecture copiant les styles gréco-romains, il ne pouvait plus les voir en peinture. Avec une vingtaine d’artistes viennois, Gustav Klimt fonde en 1897 la Vereinigung Bildender Künstler Österreichs Secession, appelée communément la « Sécession ». Le but est clair, il veut casser les codes conservateurs dans les œuvres en vogue à l’époque et damer le pion des marchands d’art qui tuent dans l’œuf toute innovation. Regroupés dans le palais de la Sécession, au centre de Vienne, ces jeunes rebelles, tout juste diplômés, se mettent à créer tout azimut, toutes disciplines confondues. L’art doit être total. Architecture, sculpture, musique, peinture et artisanat travaillent de concert. De la salle d’attente d’une administration à la peinture exposée dans la plus prestigieuse des galeries d’art, tout doit être aussi beau que fonctionnel. Plus d’un siècle plus tard, c’est toujours une réussite et un vrai plaisir de voir (ou revoir) ces œuvres !

Judith, 1901, Gustav Klimt - Musée Belvédère Vienne
Judith, 1901, Gustav Klimt – Musée Belvédère Vienne

Origine de l’expressionnisme
Avec environ 180 pièces issues du Musée du Belvédère, en Autriche, et de collections privées, l’exposition Au temps de Klimt – La Sécession à Vienne à la Pinacothèque de Paris, plonge le visiteur dans l’univers avant-gardiste de ces jeunes viennois. Ouste le classicisme du XIXème siècle ! Place à une réinvention des représentations du corps humains, à une galerie de portraits où émerge la photographie et des paysages qui inspireront l’expressionnisme.

Il y a bien entendu les quelques pièces maîtresses de cette rétrospective. Parmi elles, les portraits de Judith et de Salomé, femmes fatales et sanguinaires tirées de la Bible. Ces deux guillotineuses ont déjà inspiré bon nombre d’artistes. Revisitées par Gustav Klimt, elles sont mises au centre de la toile, reléguant ainsi la tête coupée au deuxième plan. S’ils sont à voir, ces portraits ne doivent toutefois pas faire de l’ombre à d’autres œuvres. Le peintre, enhardi par le symbolisme et les recherches psychanalytiques émergeantes de Freud, voue un certain culte à la gent féminine. Tour à tour soumises ou provocatrices, parfois même élevées en des êtres suprêmes, ses figures féminines mélangent virilité et délicatesse. Au fil de l’exposition, on se rend compte à quel point le gouffre est immense entre ses débuts, avec par exemple « Pan consolant Psyché », et les femmes de sa frise Beethoven ! Une copie grandeur nature de cette dernière, dont l’originale est exposée depuis 1902 au centre du pavillon de la Sécession, livre une libre interprétation de la Neuvième Symphonie du compositeur. C’est le moment où jamais de l’admirer, elle rentre au pays à la fin de ce dernier tour de piste.

Reconstitution de la Frise Beethoven, Gustav Klimt, Musée Belvédère, Vienne
Reconstitution de la Frise Beethoven, Gustav Klimt, Musée Belvédère, Vienne

Klimt n’est pas le seul adorateur des femmes. Tout l’univers féminin des artistes du collectif s’offre aux visiteurs. Ne passez pas à côté des trois petites aquarelles d’Ernst Störh, « Vanité », « Méduse » et « Aspiration à l’élévation ». Des exemples de beauté !

Le début de la gloire
Le mouvement artistique, malgré sa grande notoriété, ne fait pas long feu. En 1905, patatras, le groupe éclate ! Les naturalistes rejettent l’idée d’art total et s’opposent aux initiateurs du projet. Klimt claque la porte de la Sécession, fonde l’Association des artistes autrichiens et parcourt l’Europe. L’argent coule à flot et fait des émules. Parmi celles-ci, le peintre Egon Schiele, certainement son disciple le plus connu. Les toiles de Gustav Klimt l’inspireront tant, qu’il fera du sexe dit faible le thème majeur de son art. Malheureusement, ici, le visiteur devra se contenter d’un seul dessin d’une femme se masturbant. Pour la provocation sulfureuse, on repassera.

Bijou, 1905, conception Joseph Hoffman - Galerie Bei Der Alerbitina Zetter Vienne
Bijou, 1905, conception Joseph Hoffman – Galerie Bei Der Alerbitina Zetter Vienne

Par ailleurs, si l’exposition donne une furieuse envie de visiter Vienne et le Palais de la Sécession, on regrette toutefois la rareté des objets de décoration. Il y a bien quelques pièces du céramiste Michael Powolny, deux ou trois meubles et des dessins de l’architecte Otto Wagner, mais il semble assez difficile d’expliquer l’art total dans ces conditions. C’est un peu dommage ! Raison de plus pour acheter un billet d’avion dans les plus brefs délais et de s’envoler pour la capitale autrichienne.

by Joël Clergiot

Exposition : Au temps de Klimt – la Sécession de Vienne

La Pinacothèque de Paris
8, rue Vignon
75009 PARIS

Tous les jours de 10h30 à 18h30 (fermeture des salles à 18h15).
Fermeture de la billetterie à 17h30.

Nocturnes les mercredis et les vendredis jusqu’à 20h30 (fermeture des salles à 20h15).
Fermeture de la billetterie à 19h30.

Jusqu’au 21 juin 2015

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Exposition DAVID BOWIE IS … YOURS @ La Philharmonie de Paris

“David Bowie aspire à un futur qui n’adviendra jamais”

Mes plus beaux souvenirs, ce sont ceux du futur” Salvador Dali

Le magnétisme de Bowie est à son comble à travers l’exposition itinérante inaugurée avec succès à Londres au Victoria and Albert Museum en 2013 et qui fait halte (enfin) Paris, à la Philharmonie. David Bowie is est une foisonnante immersion dans les multiples influences, inspirations et transformations d’un artiste total qui joue de nous avec toute la force de son absence.
Simple curieux, passionné sur le tard ou fan invétéré de longues dates (de tournée) : le parcours est renversant !

Courtesy of The David Bowie Archive - Victoria and Albert Museum
Courtesy of The David Bowie Archive – Victoria and Albert Museum

Depuis que le bientôt sexagénaire nous a gratifié d’un nouvel album studio en 2013, The Next Day, les nouvelles sont à nouveau plus rares. Une tournée ? Un concert unique au Stade Olympique de Londres ?
Les spéculations nourrissent à nouveau tous les fantasmes. David Bowie n’a jamais cessé de fasciner, troubler et interpeler.

David Bowie is est la tentative d’approcher l’icône aussi bien dans la pleine lumière de la scène que dans la sphère plus intime que sont ces instants de création, de lecture et de dérive aussi (un objet en fin de parcours ne masque pas que le chanteur a pu aussi avoir ses addictions comme toute autre rock star).

David Bowie is Looking ahead exposition La Philharmonie Paris exhibition music photo by United States of Paris blog

“Stars are never sleeping…”
Deux heures de visite, votre casque vissé à vos oreilles, ne suffisent pas à tout lire, tout voir, tout entendre. Les premiers vinyles, la lettre confirmant le changement d’identité, David Jones devenant David Bowie, les dessins, les textes de hits planétaires manuscrits, les extraits d’interviews, les menus détails d’une vie culturelle et artistique intense : les sources de (re)découvertes et autres révélations sont foisonnantes. Comme ce tract d’un concert de 1969  à la Purcell Room à Londres qui rappelle que Bowie portait un temps des cheveux blonds et bouclés.
Étonnant aussi de lire que le producteur de l’album Space Oddity, Tony Visconti, “refusa de s’occuper du single qu’il considérait comme trop commercial et opportuniste.

Quand on prend la collection d’objets en pleine face pour la première fois, on ressent l’incomparable liberté de l’artiste. On s’interroge aussi sur les moments de pause. Y en a-t-il seulement eu ? Ou bien tout se mélangeait allègrement, la vie, les amis, les amours, le cinéma et les chansons. Des chansons toujours plus puissantes et universelles pour les générations d’auditeurs hébétées par tant d’inspiration. Alors reviennent les mots de Salvador Dali : “Pas de chef d’œuvre dans la paresse !” Tout est dit…
Rappelons au passage que le film Le Chien Andalou de l’excentrique peintre espagnol et Luis Bunuel faisait l’ouverture de concerts de la tournée Station To Station en 1976.

Courtesy of The David Bowie Archive
Courtesy of The David Bowie Archive

L’expérience David Bowie is est immersive et se joue exceptionnellement en solo. Le casque aidant à l’isolement. Il est difficile de parler à son partenaire. Pourquoi après tout rajouter ou commenter ce qui dépasse l’entendement ? Comme le logiciel Verbasizer (1995) initié par Bowie qui visait à inventer des combinaisons de mots et qui fut à l’origine de textes chansons surnaturelles.
Que rajouter sur l’influence assumée du film Clockwork Orange (Orange Mécanique) de Stanley Kubrick sur Bowie qui intégra des références pour sa tournée Ziggy Stardust ?

“David Bowie is crossing the border”, il franchit les limites, toutes les limites. A 26 ans, il gagnait déjà un demi-million de livres par an après avoir troublé le public avoir son personnage de Ziggy Stardust.

En fin de parcours, il semble que Bowie n’est jamais eu de revers de carrière, has been est un mot qui ne sera jamais associé à l’artiste. Bien sûr des albums ont eu moins de succès, bien sûr Outside 1, odyssée initiée en 1995, ne verra pas de suite.
Bowie a réussi à prendre de court le public dans des disciplines autres que la musique en se glissant dans la peau de Joseph Merrick (Éléphant Man à Broadway) ou d’Andy Warhol (éternelle référence) pour les besoins du film Basquiat de Julian Schnabel. Ou en se mettant à la peinture. Les deux portraits d’Iggy Pop exposés montrent son agilité.

Image de prévisualisation YouTube

Réserves : la partie consacrée à Bowie et la France n’est finalement pas aussi percutante qu’on ne le pensait ; un livre d’or, un 45 Tours orignal pour une version de Heroes en français dans le texte. Pas de photos de Bowie dans les rues de Paris comme l’on peut en trouver sur le net. Pas de révélation non plus.
Le final de l’exposition qui laissait sans voix à Londres est moins spectaculaire à Paris, car malheureusement plus bas de plafond.

Mais ça ne doit pas empêcher la visite de cette expo déjà culte ! 3 mois, ça passe très vite, alors ne tardez surtout pas.

Exposition DAVID BOWIE IS 
à la Philharmonie de Paris
221, avenue Jean Jaurès
75019 PARIS 

jusqu’au 31 mai 2015

Horaires :
MARDI : 12h-18h
MERCREDI ET JEUDI : 12h-20h
Durant les vacances scolaires de printemps (du 21 avril au 3 mai) : 10h-20h
L’espace d’exposition temporaire est fermé tous les lundis et le 1er mai
VENDREDI ET SAMEDI : 10h-22h
DIMANCHE : 10h-20h

DAVID BOWIE IS – LE FILM
projeté pendant toute la durée de l’exposition au cinéma Le Luminor – Hôtel de ville, Paris

Et exceptionnellement le Lundi 1er juin à 20h dans une sélection de cinémas Pathé

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Expo NIKI DE SAINT PHALLE artiste géniale au Grand Palais !

“A bas l’art pour le salon. Vive la grandeur !” Niki de Saint Phalle

Les formes et les couleurs sont explosives au Grand Palais depuis quelques jours. Niki de Saint Phalle est célébrée avec nombre d’œuvres présentées, de témoignages rares et une nouvelle lumière perçante posée sur son art d’une modernité exceptionnelle.
L’exposition ouvrira une nuit entière sans interruption du samedi 31 janvier au dimanche 1er février.

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Les Trois Grâces, 1995-2003

Les amateurs de Nana(s) ne seront pas déçus. En plus des figures sur papier, le relief de ces ladies est aussi parfait qu’hypnotisant. Et leur taille peut en impressionner plus d’un : “Les Nanas sont grandes sont parce que les hommes le sont, et qu’il faut qu’elles le soient davantage pour pouvoir être leurs égales.”
C’est pop, tournoyant et irraisonnable.

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Dolorès, 1966-1995

Aux côtés de ces figures inouïes de la féminité – qui n’excluent pas l’homme, comme le rappelle l’artiste dans une interview – les premières compositions, le recyclage, l’assemblage à en perdre l’attention. Le plus petit détail est une forme aussi essentielle que l’œuvre grandeur nature. Accepterez-vous de vous arrêter plus de 10 secondes devant chaque oeuvre ?

The-Bride-or-miss-havershams-dream-or-when-you-love-somebody-1965-by-Niki-de-Saint-Phalle-Santee-Niki-Charitable-Art-Foundation-exposition-Grand-Palais-photo-by-United-States-of-Paris-blog
The Bride (or miss haversham’s dream or when you love somebody), 1965

Le parcours n’en finit plus d’être foisonnant, excessif, subversif.

L’on entend progressivement la voix de Niki, artiste franco-américaine dont la beauté plastique a fait les belles heures de la presse féminine de l’époque. Cette voix dit l’impossible : décrire une œuvre en cours, justifier ses partis-pris, répondre à la curiosité et oser la provoc pour laisser une marque dans le téléviseur, si ce n’est dans le cerveau du spectateur.

 Totem by Niki de Saint Phalle Santee Niki Charitable Art Foundation exposition Grand Palais exhibition photo by United States of Paris

L’amour est décliné à l’envi à travers une série de lithographies qui parlent aussi bien de l’absence que de la rupture malgré la palette des couleurs chatoyantes utilisée.

Why-dont-you-love-me-1968-sérigraphie-de-Niki-de-Saint-Phalle-Santee-Niki-Charitable-Art-Foundation-exposition-rétrospective-Grand-Palais-Paris
Why don’t you love me ?, 1968

Une araignée fait son apparition. Difficile de ne pas la relier à celles d’une autre artiste franco-américaine, Louise Bourgeois.
La relation avec le père, aussi troublante que tragique, est aussi évoquée en filigrane.
L’oeuvre de Niki de Saint Phalle est plus complexe qu’il n’y paraît.

Le parcours se termine par les grands projets. L’architecture des lieux où Niki de Saint Phalle a posé ses desseins. Les œuvres jouent la brillance, l’alliance particulière avec les mouvements de la nature et des saisons, comme pour ce formidable Jardin des Tarots en Toscane.

 Skull meditat on room 1990 Niki de Saint Phalle mosaique de verre de de miroir céramique feuille d'or Sprengel Museum Hanovre exposition Grand Palais photo by United States o Paris blog
Skull meditat on room, 1990

Avant de quitter le Grand Palais, prendre le temps de regarder la mort en face ou ses reflets dans la multitude de fragments de miroirs qui composent ce crâne immense. Introspection narrative.

 Le Rêve de Diane 1970 by Niki de Saint Phalle Santee Niki Charitable Art Foundation exposition Grand Palais exhibition photo by United States of Paris blog
Le Rêve de Diane, 1970

Exposition rétrospective Niki de Saint Phalle
au Grand Palais – RMN
jusqu’au 02 février 2015

Tous les jours de 10h à 22h (fermeture à 20h le dimanche et lundi)
Fermeture hebdomadaire le mardi

Attention LA NUIT NIKI est annulée compte tenu des événements récents.

Téléchargez l’appli gratuite de l’exposition sur : www.grandpalais.fr/fr/article/niki-de-saint-phalle-decouvrez-lapplication

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Après Paris, l’expo interactive STAR WARS IDENTITIES investit la Sucrière à Lyon pour une expérience unique et familiale

Jeune Padawan, vous avez toujours voulu savoir quel serait votre personnage si vous preniez part à un tournage de Star Wars ?
Au coeur des objets et autres icones retraçant la genèse de la saga, Star Wars Identités (ou Indentites) va vous immerger dans cet univers transgénérationnel, de la Cité du Cinéma à Paris à la Sucrière de Lyon, à partir du 9 novembre 2014.


Ce parcours interactif, plus ou moins organisé autour de l’histoire de Anakin, Luke, Yan et Leia débute par – il faut bien dire – le controversé épisode I de la double trilogie de Georges Lucas.
R2D2, Bobba Fett et autres stromtroopers vous accueillent pour vous guider dans se parcours sur la voie de la Force.


Côté lumineux ou côté obscur, votre chemin vous seul le tracerez.
Muni de votre bracelet qui enregistre vos réponses aux différentes questions sur vos choix personnels, votre éducation familiale, votre philosophie de vie, vous construisez pas à pas votre personnage.


A travers dix espaces thématiques, vous avez tous les choix pour vous bâtir un personnage à votre image : vos propres choix de caractères sont importants, mais vos amis aussi révèleront la part du bien ou du mal qui sommeille en vous.

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Certes ce côté interactif est une vraie  plus-value pour une exposition de ce genre.
Mais pour les fans de la première heure qui n’ont jamais eu l’occasion de découvrir costumes, maquettes de vaisseaux spatiaux, figurines, story-board, ou dessins de pré-production , cette exposition regorge de pépites, fétiches et véritables oeuvres. Un vrai bonheur pour les yeux.

Les six films sont évidement mis en avant : présentation des personnages, croquis de travail présentant leur évolution esthétique, dessins d’études pour les véhicules. L’exposition vous ferra découvrir l’univers de La Guerre des Clones : la série animée faisant le lien entre l’épisode 2 et l’épisode 3 de la saga.


Si les dessins, aquarelles et croquis ont une forte place, vous pourrez aussi scruter au plus près : la silhouette drapée de la princesse Leia prise au piège chez Jabba le Hunt,  un homme des sables, un jawa, la tenue de pilote de Luke ou  encore celle du Jedi, de son père Anakin dans l’épisode III. Mais pas de panique, il y en a encore beaucoup d’autres.

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Yan Solo (Harrison Ford) pris dans la carbonite fait partie des pièces majeures de cette visite, mais il faut bien avouer que la plus imposante qui nous est présentée est le module de course d’Anakin, en taille réelle.

Star Wars Identites cité du cinéma Paris la Sucrière Lyon exposition interactif évènement expo critique guerre des étoiles module de course anakin skywalker episode I 1Plus vous avancez d’espaces en espaces, plus vous découvrez la voie de la Force. La légende de la Guerre des Etoiles s’ouvrant à vous.  Vous forcez les mythes : le costume d’Anakin Skywalker de l’épisode III, les tenues de la Reine Amidala dans l’épisode I, et le grandiose et imposant Dark vador qui vous attend pour votre ultime choix.

Côté obscur ou côté lumineux de la Force (suivant si vous préférez être sincère ou joueur) est la dernière question qui vous est posée avant de découvrir votre personnage.

Avec un peu de chance, peut-être qu’un jour vous pourriez franchir la barrière de l’écran pour vous retrouver devant la caméra.
Et là, il ne resterait qu’une chose à dire : “Que la Force soit avec toi !

SAMSUNG CAStar Wars Identites cité du cinéma Paris la Sucrière Lyon exposition interactif évènement expo critique guerre des étoiles force jedi combat espace tie fighter

STAR WARS INDENTITES

Du 9 novembre au 19 avril 2014

à La Sucrière
49/50 quai Rambaud
69002 Lyon

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Evènement : les 20 ans du Salon International du Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvre – Concours des entrées à gagner

Vous n’êtes pas fan de la déco version Valérie Damidot et de son style flashy qui ne correspond pas à votre intérieur XVIIIe ou à votre vieille ferme familiale ? Vous avez besoin de restaurer un meuble ancien ou vous souhaitez un élément décoration unique mais vous n’avez aucun contact ? Une seule chose à faire : vous rendre au Salon International du Patrimoine Culturel.

Salon international du patrimoine culturel carroussel du Louvre paris artisanat compagnonage rénovation création évènement décoration bannière

Unique en Europe, le Salon International du Patrimoine Culturel, qui se tiendra du 6 au 9 novembre 2014 au Carrousel du Louvre,  n’est pas que cette vision simplifiée du patrimoine culturel. Parmi les 330 exposants présents cette année, venus de 21 régions françaises et de 15 pays, vous pourrez découvrir des joailliers, des agences de voyages spécialisées dans la découverte du patrimoine, des fournisseurs d’artistes comme la Maison du Pastel, des compagnons jardiniers, des écoles ou encore des maîtres d’art accompagnés de leurs élèves.
Pour les 20 ans du salon, l’apprentissage et la découverte de jeunes artisans seront mis à  l’honneur sur le thème de « 20 ans au service de la transmission ».

Salon international du patrimoine culturel carroussel du Louvre paris artisanat compagnonage rénovation création évènement décoration fondation ricardo do espirita santo silva (c) photoproevent

Vous aurez aussi la possibilité d’assister à des conférences, des projections de films et bien évidement à des démonstrations. A l’honneur cette année : les écoles BJOP des métiers de la bijouterie et de la joaillerie d’art et le CFA (Centre de Formation d’apprentis) « La Bonne Graine » forme, depuis 1866, des professionnels aux métiers du décor intérieur.
Au programme côté joaillerie : travail de la matière, sertissage, dessin, gouache, création de bijoux de fil, enfilage de perles et conception assistée par ordinateur. Pour la décoration intérieure : ébénisterie, tapisserie en siège et en décor, dorure à la feuille ou encadrement.
De quoi trouver des idées de reconversion ou une filière de travail dans des métiers faisant appel aux talents artistiques et au travail manuel.

Salon international du patrimoine culturel carroussel du Louvre paris artisanat compagnonage rénovation création évènement décoration la bonne graine (c) photoproevent


En un mot ce salon est un carrefour qui réunit un public connaisseur et passionné et des professionnels experts dans leurs domaines respectifs et pour tout un chacun, un espace de découverte des métiers, fleurons de savoir-faire artistiques et techniques qui ont parfois du mal à perdurer.

 Image de prévisualisation YouTube

 CONCOURS

Vous souhaitez vous frottez à ces ouvrages d’artisans et pourquoi pas susciter en votre petit bambin une vocation.

Rien de plus simple,  envoyez-nous un mail, avant le 1er novembre 2014 23h, avec vos nom et prénom, adresse postale (avec en objet SIPC) à : usofparis@gmail.com

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevront un mail leur confirmant leur lot (1 entrée par gagnant).

Bonne chance à toutes et tous !

Les 20 ans du Salon International du Patrimoine Culturel

6-9 novembre 2014, 10h – 19h (dimanche 10h – 18h)
Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, Paris 1er

Tarif normal : 11€
Tarif réduit : 5€ (étudiants, groupe de 10 personnes et plus)
Gratuit pour les moins de 12 ans

www.patrimoineculturel.com

 

Plus de jeux concours
Création de concours facebook

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London forever punk ! The Fashion World of Jean Paul GAULTIER, de la rue aux étoiles @ Barbican Centre – Londres

Tous à Londres cet été pour découvrir en avant-première l’exposition qui fera événement en 2015 à Paris : The Fashion World of Jean Paul Gaultier, from the Sidewalk to the Catwalk est au Barbican Centre jusqu’au 25 août 2014.

Welcome to The Fashion World of Jean Paul Gaultier From The Sidewalk to the Catwalk the frog London exhibition Barbican Centr exposition à Londres photo by United States of Paris blog

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Jean Paul Gaultier est un génie ! Vous vous en doutiez forcément au vu de ses créations et défilés créatifs, insolents, euphorisants et sulfureux.

Saviez-vous qu’il avait une même inventivité pour l’exposition qu’il a conçu et qui parcourt le monde avant d’arriver enfin à Paris, au Grand Palais l’année prochaine ?

Le world tour de La Planète Mode de Jean Paul Gaultier, de la rue aux étoiles débuté à Montréal en 2011 change de visage selon les villes qui l’accueillent. Madrid mettait en avant la figure du toréador et la collaboration fertile avec le maître du cinéma, Pedro Almodovar.
Ici à Londres, c’est le punk et Amy Winehouse qui sont à l’honneur aux côtés des indémodables corsets de Madonna, marinières et autres inspirations et déclinaisons multiples du glamour à la française.

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L’Angleterre et Londres ont été aussi bien des sources d’inspiration qu’une cour de récré géante pour le jeune JP Gaultier qui découvrait un autre espace-temps lors de ses premiers voyages. Punk is everywhere et les folies capillaires, piercing dans le nez et autres trouées dans les jeans sont diablement ébouriffants. Oseriez-vous satisfaire votre irrévérence en adoptant le total look treillis ?

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Amy Winehouse, souvenez-vous, avait fait l’objet d’une collection hommage après sa mort par le couturier. Son fantôme traverse les différents décors de ce parcours foisonnant. Autre figure musicale, David Bowie, dont le double Ziggy Stardust est aussi convoqué.

 Ze Parisienne collection women Haute couture spring summer 2002 The Fashion World of Jean Paul Gaultier From The Sidewalk to the Catwalk photo by United States of Paris

A noter une variante par rapport aux précédentes présentations de l’exposition avec la partie MUSES qui revient sur les visages et corps de mannequins (Farida Khelfa, Tanel Bedrossiantz), chanteuses (Kylie Minogue, Beth Ditto) et performeuse (Dita Von Teese). Une tenue pour évoquer chaque personnalité forte accompagnée d’une photo et d’un texte pour se souvenir de celles et ceux qui ont composé la galerie Gaultier.

Corset-style-body-suit-with-garters-worm-by-Madonna-during-The-Metropolis-Express-Yourself-1990-The-Fashion-World-of-Jean-Paul-Gaultier-Barbican-Centre-London-London-photo-by-United-States-of-ParisCette étape londonienne est l’occasion aussi de rencontrer l’avatar en latex du couturier. La marionnette avait fait son apparition alors que la télévision anglaise découvrait un Gaultier in English faisant la paire avec le facétieux Antoine de Caunes pour le magazine télé Eurotrash. Culte.

En parallèle, Gaultier a eu droit à une carte blanche cinéma fin mai pour découvrir un peu plus ses références multiples. Parmi la sélection des films : Un Tramway Nommé Désir (Elia Kazan), Pink Flamingos (John Waters), Les Enfants du Paradis (Marcel Carné), All About Eve (Joseph L. Mankiewicz)…

Alors ça y est ? Vous avez saisi l’urgence de réserver votre Eurostar ?

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The Fashion World of Jean Paul Gaultier, from the Sidewalk to the Catwalk

Barbican Centre
Art Galery
London

 jusqu’au 25 août 2014

 

Catalogue La planète mode de Jean Paul Gaultier, de la rue aux étoiles
aux Editions de la Martinière

 

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Exposition ARCHITECTURE EN UNIFORME – incroyable plongée dans le design et la création en temps de guerre à la Cité de l’architecture

L’exposition Architecture en uniforme, projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale, lève le voile sur une période qui a aussi été le théâtre d’un foisonnant élan créatif. L’architecture en temps de guerre vous semble un sujet obscur. Il l’était pour nous aussi avant notre immersion dans le parcours de la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris.

L’observation que nous propose le commissaire et historien, Jean-Louis Cohen, est assez saisissante. La visite débute par une galerie de plus d’une dizaine de portraits d’architectes. Parmi eux certains ont été proches du régime nazi alors que d’autres en ont été victimes. Nous pouvons reconnaître Le Corbusier qui se rapprochera du gouvernement du maréchal Pétain à Vichy pendant l’occupation, Jean Prouvé qui concevra un ensemble de logements pour ouvriers en 1940 mais aussi le paysagiste Dan Kiley qui réalisera en 1945 l’aménagement des salles d’audience pour le procès de Nuremberg.

A fil du parcours, il nous est donné à voir des projets pratiques, logiques car adaptés à la situation de guerre, des inventions qui ont encore des répercussions dans l’architecture d’aujourd’hui et des propositions surréalistes qui n’auront pas vu le jour.

Jean-Louis Cohen a voulu donner un éclairage sur une période peu étudiée en matière d’architecture. Une sorte de page restée blanche pendant de très nombreuses années avant qu’il ne s’y intéresse il y a une vingtaine d’années. Fruit d’un travail inouï dans les archives de nombreux fonds internationaux, Architecture en uniforme révèle aussi des histoires méconnues du grand public et dont certaines pourraient faire l’objet de films.

17 thèmes composent cette exposition riche en photographies, plans, affiches de propagande et extraits de films. Le premier thème évoque la guerre qui frappe les villes. La nouveauté de cette guerre est le bombardement massif des villes. Il est donc question de protéger les monuments, en leur créant une sorte de deuxième peau. Le Château de Fontainebleau, la Cathédrale de Rouen sont ainsi protégés par des sacs de sable. Ce thème fait écho à un autre que l’on découvrira un peu plus tard autour de l’art du camouflage.

Saviez-vous que les étudiants d’école d’archi et de design seront notamment invités, en cette période, à travailler sur des leurres visuels et autres parades pour s’aider de la lumière réfléchissante du soleil ?

Autre thème, sans doute moins connu : c’est la prise de conscience concernant les matières premières. La recherche scientifique se voit obliger de trouver de nouveaux procédés pour palier au manque de matériaux alors que de véritables campagnes d’information conditionnent les foyers aux meilleures économies et au recyclage de ce qui peut l’être. Cet élan sera marquant sans doute plus aux Etats-Unis – avec des guides pour la maison où l’on trouve des conseils comme Planifier-Conserver-Récupérer (Plan-Conserve-Salvage, en version anglaise) – mais n’échappera pas pour autant aux pays européens, comme le montre cette affiche.

Les usines doivent trouver une parade pour ne pas être la cible d’attaque. On ne s’étonnera donc pas que certains architectes conçoivent des usines souterraines comme en Allemagne pour la construction d’avions mais aussi de bâtiments sans fenêtre pour permettre le travail de nuit. De vrais bunkers industriels seront conçus pour éviter les bombardements. Et pour qu’ils puissent fonctionner 24h/24 l’utilisation de la climatisation est initiée ainsi qu’un nouveau système d’éclairage. La pression de la production vise à inventer sans cesse de nouvelles architectures.

Parmi les autres faits peu connus voir totalement méconnus, nous retenons le travail du décorateur de théâtre et designer, Norman Bel Geddes. Ce dernier reconstituera en maquette de grandes batailles de la guerre du Pacifique pour illustrer les unes et articles du magazine américain Life. Le soin porté aux détails est d’une telle minutie que l’on croirait une vue réelle.

En revanche, le projet le plus troublant est sans doute l’expérience Dugway. Des architectes européens seront appelés en 1943 à apporter leur expertise dans le cadre de la conception d’un village allemand et un village japonais – avec livres sur étagères, napperon sur les tables – dans une base militaire de l’Utah aux États-Unis. Cette reproduction à l’identique d’habitats allemands visait à étudier comment l’ensemble pouvait brûler au napalm, nouvelle arme redoutable contre l’ennemi. Effarant.

La Seconde Guerre a laissé des traces dans les bâtiments et paysages actuels. Cette exposition vous en révèle tous les détails et notamment cette construction futuriste de machine à habiter, appelée Dymaxion et dont vous découvrirez tous les secrets.

Exposition ARCHITECTURE EN UNIFORME
Projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale

 

jusqu’au 8 septembre 2014

à la Cité de l’architecture et du patrimoine
1, place du Trocadéro
75016 PARIS

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MONUMENTA 2014 : L’Etrange Cité de Ilya et Emilia Kabakov au Grand Palais – poésie et apesanteur

L’événement Monumenta fait un retour remarqué à Paris, après une année de parenthèse, avec les artistes russes Ilya et Emilia Kabakov. Poésie, élévation et aspirations utopiques traversent la Nef du Grand Palais pour un court mois.

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Après les exploits visuels d’Anish Kapor, Daniel Buren ou encore Christian Boltanski qui ont ébloui des milliers de visiteurs, L‘Etrange Cité qui a pris place il y a quelques jours peut déconcerter par sa sagesse pour certains, son désordre pour d’autres ou encore sa simplicité apparente.

Est-ce que le concept de gigantisme et d’expérience totale en a-t-il pour autant perdu de son essence ?
Avec l’installation du couple Kabakov, la découverte se fait progressive. Il faut longer un haut mur blanc pour découvrir une coupole de couleurs et la musique qui s’en dégage. Une musique qui imprègne les lieux et prédispose à un ralentissement du rythme urbain. Elle vous suivra tout au long de votre parcours.

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Passez une arche symbolique, la médina vous happe, vous perd à travers un dédale de pavillons feutrés. Dans chacun de ceux-ci, un concept : Le Musée vide, Manas, Les Portails… Au total, 5 expériences et 5 exposés pour découvrir une autre réalité, un espace-temps indéfini.

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Aviez-vous déjà envisagé que la rencontre d’un ange était tangible ? Comment appréhendez-vous la ville du futur ? Et si une porte vous donnait accès un autre monde ?
Autant de récits entre utopie, références historiques et invitations à l’imaginaire.

http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis/files/2014/05/Comment-rencontrer-un-ange-angel-LEtrange-Cité-Monumenta-2014-Ilya-Emilia-Kabakov-Nef-Grand-Palais-photo-by-United-States-of-paris.jpg

L’Étrange Cité n’utilise pas d’artifices ou de grosses ficelles pour s’imposer au regard des spectateurs. A vous donc de trouver le meilleur moyen de l’appréhender.

MONUMENTA 2014
L’Étrange Cité

Nef du Grand Palais

Lundi, mercredi et dimanche 10h-19h
Jeudi, vendredi et samedi 10h à minuit
Fermeture hebdomadaire le mardi

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