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Dalida au Palais Galliera : une garde-robe lumineuse et festive !

Après le biopic sorti en salle en tout début d’année, le Palais Galliera célèbre à sa manière la féminité faite femme, l’icône de la chanson française qui a bercé tant de générations sur Banbino ou Laissez-moi danser. L’exposition Dalida, une garde-robe de la ville  à la scène est éclatante, légère, dansante et réjouissante. La scénographie donne pleine lumière à cette centaines de tenues et autant d’accessoires qui ont magnifié une silhouette inoubliable.

Dalida / Paris : une histoire d’amour éternelle

Son rêve était de briller à Paris. La jeune fille a quitté une mère en pleurs pour être aimée de tous et toutes.
C’est à Paris que Dalida habitera jusqu’à sa disparition, qu’elle connaitra ses plus beaux succès et qu’elle collaborera avec des belles maisons de couture. Il était légitime pour son frère Orlando de faire donation de cet ensemble à la ville pour conservation et remerciement de la fidélité de son public français.

Dalida, une femme de goût, une égérie mode 

Ce qui surprend rapidement c’est qu’il n’y a pas de réelle faute de goût dans cet ensemble. Il y a bien sûr l’innocence des jeunes années, une période hippie, un motif guépard, une chaine en métal, un peu de cuir époque Jean-Claude Jitrois.
Toutefois, avec une silhouette comme la sienne, l’ancienne Miss Égypte a fait des choix judicieux pour créer le mythe.


La première pièce de l’exposition qui imprime la rétine est cette robe de velours d’un rouge vif rideau de scène signée Jean Dessès et portée à deux occasions et sans retouche (selon la légende). Une première fois en 1958 à Bobino et une deuxième fois à l’Olympia en 1981. La silhouette impressionne, on se prend à imaginer la chanteuse dans ce bel atour.


Passage ensuite par un ensemble de robes signées Balmain, Azzaro, Luthier et Saint Laurent Rive Gauche. Certaines seront portées à plusieurs occasions comme la robe bustier Azzaro en mousseline de soie. D’autres pour une unique émission de télé. Et une dernière de Robert Catala, envisagée pour un Olympia en 1967, au final jamais portée mais conservée.

Orlando rappelle lors du vernissage que la star fit le choix d’une robe blanche pour son entrée sur scène.


Pleine lumière après 30 années de sommeil
Car ce qui impressionne aussi c’est l’impressionnante collection de pièces que la chanteuse a conservée au cours des années : les tenus bien sûr, mais aussi les berets, paire de lunettes, sacs, chaussures… Avait-elle déjà le dessein de tout exposer un jour ?

La qualité de conservation que l’on peut facilement deviner – les pièces n’étant pas exposées en vitrine – est remarquable. Sachant que cet ensemble a sommeillé pendant 30 ans avant donation.

Robert Carsen, directeur artistique de l’exposition a conçu un parcours qui tire parti des contraintes du lieu. Il y a une montée progressive, des vrais chocs visuels et des notes touchantes.

A la sortie, un des premiers visiteurs a eu certainement les mots justes pour décrire l’impression que l’on a partagée : “C’est très beau mais c’est très triste !

Exposition Dalida, une garde-robe de la ville à la scène 

du 27 avril au 13 août 2017

Palais Galliera 
Musée de la mode de la ville de Paris
10, Avenue Pierre-1er-de-Serbie
75116 Paris

Horaires :
du mardi au dimanche de 10h à 18h
nocturne les jeudis jusqu’à 21h
fermé les lundis et certains jours fériés

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62e Salon de Montrouge : nos talents 2017 !

Avec 60% d’artistes femmes, 14 nationalités représentées, le Salon de Montrouge nous passionne cette année encore avec un choix ambitieux, brut et bousculant, le tout orchestré par le commissaire Ami Barak. A noter que ce rendez-vous de l’art contemporain est ouvert 7j/7, jours fériés compris !
Voici nos talents 2017.

Lucie Planty n’est pas peintre. Son œuvre est de donner à nouveau à voir des tableaux disparus parce que spoliés lors de la Seconde guerre mondiale. A travers un travail de documentation minutieux et la collaboration d’un copiste, ces toiles renaissent littéralement devant nos yeux. Passionnant et touchant !


Travail sur l’intime avec l’artiste Julie Le Toquin qui offre à tous et toutes des lignes entières de son journal. Plus troublant encore de se trouver face à cette Robe écriture qui tourne sur elle-même dévoilant ainsi des bribes de moments personnels. Cette robe, l’artiste la porte. Elle porte et assume ses propres mots, sa mémoire.
Cet engagement nous ferait penser à celui de Sophie Calle.

Ludivine Large-Bessette joue sur deux palettes : la photographie et la vidéo, interrogeant à chaque fois le corps en mouvement.
Dans sa série photo Adaptation, elle entraine un danseur contemporain dans ses paysages finlandais et des situations cocasses. Le résultat est tout aussi joyeux que refroidissant quand on ose – même une fraction de seconde – se maitre à la place du modèle.


Renouvellement des techniques “classiques” avec ce spectaculaire tapis de Suzanne Huskylauréate du Prix Tribew du Salon de Montrouge – qui reprend tous les codes que l’on peut connaitre d’une tapisserie. Exception pour cette machine de destruction de notre siècle. Audacieux !


Enfin, le seul homme de notre sélection, Tom Castinel invente une chorégraphie toute personnelle aussi bien visuelle que sonore avec un nombre impressionnant d’accessoires. Le Lyonnais propose, à côté de sa performance sur écran avec ses silhouettes en aluminium mobiles en hommage tout particulier au chorégraphe Jean Börlin qui a conçu avec Francis Picabia le ballet Relâche en 1924.
Une proposition captivante !



De nombreuses autres propositions artistiques sont à découvrir au Beffroi de Montrouge dont l’installation discrète et difficilement photographiable de Camille Brée. C’est pour cette raison que nous la mentionnons. Ce serait dommage de la manquer.

62e Salon de Montrouge
Le Beffroi
2, place Emile Cresp
92120 MONTROUGE

jusqu’au 24 mai 2017

entrée libre et gratuite

horaires : 12h à 19h tous les jours
et jours fériés

A téléchager : l’application smartphone disponible sur l’AppStore et Google Play

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A pied d’oeuvre(s) @ Monnaie de Paris : expo désopilante !

Les artistes peuvent être farceurs, provocants, mystérieux, barrés mais toujours inspirés. La preuve à la Monnaie de Paris avec À pied d’œuvre(s), une série de pieds de nez orchestré à partir de la collection du Centre Pompidou qui fête ses 40 ans cette année. 

Désopilante, déstabilisante, détonante, déconnante, tous les adjectifs sont possibles pour cette exposition exceptionnelle qui s’intègre à merveille dans les salons de la Monnaie de Paris.
Voici nos 3 très raisons pour ne surtout pas manquer ce rdvs. 

Centre Pompidou
L’ange rouge de Marseille, 1993, James Lee Byars

Halluciner

Red Angel of Marseille (1993) serait le probable autoportrait de l’artiste James Lee Byars. Des centaines de boules de verre rouge forment un dessin au sol tout en relief et reflets. Ça rappelle Jean-Michel Othoniel, l’artiste français qui crée avec le verre de Murano. L’Américain lui conçoit que sa sculpture pourrait être son portrait, à vous de troubler les traits de ressemblance.  

Centre Pompidou
Peinture pure lumière, 1968, Claudio Parmiggiani

Sentir 

Ces carrés de couleurs de l’artiste Claudio Parmiggiani qui composent Peinture pure lumière (1968) n’ont pas qu’un simple attrait visuel. Cette installation offre aussi ses effluves de café, pavot et cumin. Difficile de ne pas être charmé.

Centre Pompidou
Orlan corps brandit le liquide de rinçage, 1977
Centre Pompidou
Dans une certaine mesure la mesure est comble, 1977, Orlan

Se mesurer à…

L’artiste française culte, Orlan, qui a fait de son corps une œuvre est convoquée pour le souvenir de sa performance au Centre Pompidou qu’elle a mesuré avec elle-même, en 1977, couchée au sol, rampant. Son avatar en carton vient  confirmer son statut de sculpture vivante. Décoiffant !

Il y a aussi la sculpture papier toilette de Michel Blazy, William Klein et son bleu intense, Man Ray, Marcel Duchamp agacé par son porte-manteau, Tony Cragg, figure majeure de la sculpture made in England.

Centre Pompidou
Vivre, 1974, de Jochen Gerz

A pied d’œuvre(s)
Une exposition du 40e anniversaire du Centre Pompidou

jusqu’au 9 juillet 2017

Monnaie de Paris
11 Quai de Conti
75006 Paris

Horaires :
du mardi au dimanche de 11h à 19h
nocturne le jeudi jusqu’à 21h

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Sciences Frictions : soirée concept avec concerts et expos ! #génial

La Cité des Sciences et de l’Industrie et Les Inrocks s’associent pour une expérience inédite : Sciences Frictions.
Le 27 avril, le fun, la science, la poésie, la technologie et la musique s’unissent pour nous offrir une soirée pleine de découvertes de sensations.
DJ-sets cosmiques, expériences scientifiques venues d’ailleurs et expos d’un soir, c’est la soirée ludique et artistique du mois.

Des concerts décalés !

C’est grâce à quatre univers musicaux de personnalités uniques que cette soirée trouve son esprit fédérateur.

Le live de La Femme et son empreinte singulière marquera de sa patte  l’ambiance de la soirée, avec sa pop inclassable  et pétillante. Un concert qui promet beaucoup de surprises…

Le label Antinote, accompagné de son aura international, s’apprête à hypnotiser la piste de danse. Une carte blanche leur est réservée à la Cité des enfants. Êtes-vous prêts pour un concert qui s’annonce “silencieux” en compagnie de Zaltan, D.K. et Epsilove… ?
Génialement intriguant…

Superpoze est l’un des petits anges de la French Touch électro.
Avec Fakear et Thylacine, il inondera de ses sons ouatés la fin de  nuits des clubbers de la Cité pour adoucir leur retour à la vie.
Pour Sciences Frictions,  il s’installera à La Villette pour un DJ-set d’une douceur toute racée.

Image de prévisualisation YouTube

Des expos barrées !

En plus de ces concerts, la Cité des Sciences vous propose de plonger dans des expos singulières et temporaires.
Notre sélection :

Avec Quoi de neuf au Moyen Age ? découvrirez cette époque de notre histoire pas si archaïque que ça.  Une exposition qui dépoussière mille ans d’histoire et fait appel à quelques artistes des plus originaux. Histoire de remettre la science à sa bonne place.

 Le Grand Récit de l’univers est l’occasion de plonger dans le passé, le présent et peut-être aussi l’avenir de notre univers. Découvrir ses secrets, loin d’être une science intimidante, en enquêtant sur sa généalogie et les mystères de la matière et des atomes.

Petits et grands, fans de musique ou de science, à chacun son kiff avec Sciences Frictions à la Cité des Sciences et de l’Industrie, avec Les Inrockuptibles !

Sciences Frictions

jeudi 27 avril 2017
de 20h à 2h
En partenariat avec Les Inrocks

Cité des sciences et de l’industrie
30, avenue Corentin-Cariou
75019 Paris

Réservation en ligne : tarif 22e

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Expo JARDINS au Grand Palais en 4 oeuvres

Le Grand Palais nous passionne, avec surprise, pour des fleurs séchées, des troncs d’arbres photographiés, des légumes en cire, des jardins peints.
L’exposition Jardins nous a cueillis plus d’une fois par la charge émotive, les moments de grâce, les petites notes florales.
Voici 4 œuvres comme 4 incontournables raisons de prendre un bol d’air dans les galeries nationales. Étourdissant ! 

Grotta Azzurra, 2017, Jean-Michel Othoniel


La fontaine bleue d’Othoniel

S’il ne fallait en retenir qu’une ce serait Grotta Azzurra. Au détour d’une longue galerie ponctuée de toiles, de plans de jardins et de photos, vient se nicher la dernière œuvre de Jean-Michel Othoniel. Elle date de 2017, c’est donc sa toute première sortie (présentation) publique. Cette fontaine composée de verre soufflée est vive, intense. Un écrin vivifiant en plein cœur de l’exposition. On aurait pu la contempler longtemps. Mais nous n’étions pas seuls.

Sommertag (Jour d’Eté), 1999, Gerhard Richter

Troublant flou de Gerhard Richter
On croit à une hallucination. Est-ce une photographie ?
Non, il s’agit bien d’une toile de Richter qui vient questionner notre regard. C’est osé, dérangeant, captivant. Un moment en suspension où la mise au point est altérée. Audacieux !

Le Jardin du peintre à Paris, vers 1886, Edouard Debat-Ponsan

Le Jardin du peintre à Paris
A l’entrée d’une salle, on se prend à aimer cette discrète huile sur toile. Sa simplicité, sa taille raisonnable tranche avec les grands formats qui les entourent, avant, après. Edouard Debat-Ponsan nous retient. L’arbre sur le cadre nous captive aussi. On aimerait attendre un peu qu’une personne entre dans ce jardin. Douce poésie.

Le Vieux Jardinier, 1885, Emile Claus

Le Vieux Jardinier
Emile Claus nous fait rencontrer un homme en plein contact avec la nature, pieds nus sur le seuil d’une porte. Cet échange de regards avec le visiteur ne peut qu’attendrir. Un banc face à cet inconnu permet une pause pour débuter une dialogue imaginaire avec cet homme que l’on imagine ayant vécu des aventures folles au fil des saisons, des fleuraisons et autres insectes butineurs.

Bien d’autres artistes sont convoqués pour cette immersion dans les jardins artistiques : Klimt, Picasso, Matisse, Monet, Bonnard, Cézanne, Redon

Jardins
exposition au Grand Palais

15 Mars 201724 Juillet 2017
Tous les jours de 10h à 20h

Nocturnes le mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h

Fermé le mardi
Fermeture anticipée à 18h les 15, 16, 20, 22, 23 mars et le 29 juin

Fermé le lundi 1er mai et le vendredi 14 juillet

#ExpoJardins

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La Conciergerie fait sa Révolution avec Histopad & nouveau parcours

La Conciergerie est de toutes les révolutions : sociale, historique et technologie ! La preuve avec un nouveau parcours de visite, une belle collection d’objets, l’évocation la plus fidèle de la cellule de Marie-Antoinette, le tout agrémenté d’une tablette (l’Histopad) pour réalité augmentée et autres sources d’infos précieuses sur ce monument de Paris. 

La Conciergerie paris fait sa révolution visite avec histopad réalité augmentée photo usofparis blog

T’es à La Conciergerie : décroche de ton phone ! 

Deux catégories pour cet article : exposition et geek !
Oui, il est possible d’allier joies historiques et plaisirs de geeks.
Le Centre des Monuments nationaux a trouvé la solution pour attirer les jeunes aussi les geeks blasés par leur dernier filtre Snapchat.
Armés de notre histopad, l’exploration de La Conciergerie se fait avec encore plus d’envie et d’entrain. On est prêt à venir en bande pour partager nos découvertes.
Et on pensait tout connaître de ce lieu qui a traversé les siècles. Saisir son architecture à l’époque médiévale fascine tout simplement. Car il est possible avec la réalité augmentée de traverser le temps, de se frotter à ce que pouvait être ce décor qui s’est depuis vidé de ses occupants.
Dans les cuisines, il ne manque plus que les odeurs.
Seul inconvénient : de partager cet instrument en cas de grosse influence. On aimerait le garder pour soi pour tout explorer.

Clés et serrures de La Conciergerie Paris visite collection centre des monuments nationaux

La Conciergerie paris visite chapelle cellule marie antoinette photo usofparis blog

La cellule de Marie-Antoinette révélée 

Les poupées de cire ont laissé place à des mises en scène plus sobres. C’est plus classe définitivement. La Conciergerie a les pierres bien ancrées en 2017.  Et la cellule de la Reine décapitée révèle enfin ses secrets à travers l’écran que l’on peut déplacer au cœur de la chapelle qui lui est dédiée. On peut entrer dans son intimité, découvrir les quelques objets (archives en vitrine et évocation numérique) seuls témoins de sa présence en ces murs. C’est d’autant plus touchant.
Troublant de découvrir aussi les 4 000 noms, prénoms et professions de celles et ceux qui ont eu à paraitre devant le tribunal révolutionnaire. On en frémit pour elles, pour eux.
Des prêts du Musée Carnavalet (actuellement en cure de rénovation) et du Musée de la Révolution (Isère) offrent de nouveaux éclairages et nous font palper la dure réalité des lieux.

La Conciergerie fait sa Révolution pour le bonheur du plus grand nombre, nous transporte au Moyen-Age et en période révolutionnaire.
La Conciergerie comme vous ne l’avez jamais vue.

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La Conciergerie fait sa Révolution
2, boulevard du Palais
75001 PARIS

Horaires : 
ouvert tous les jours de 9h30 à 18h
dernier accès 30 min avant la fermeture

L’Histopad : à la location pour 6,50€
Disponible en 6 langues: français, anglais, allemand, espagnol, italien et chinois
Prévoir : 1 à 2h de visite

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L’Atlas envahit la Maison Guerlain #streetart

Grosse affluence à La Maison Guerlain pour le vernissage de l’exposition Imperial Letters, une collaboration inédite avec L’Atlas, l’artiste calligraphe qui parcourt le monde.

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Jusqu’au 26 février, les 3 niveaux de la boutique des Champs-Élysées accueille les jeux géométriques avec la complicité de la galeriste Magda Danysz, commissaire d’exposition, sous forme de toiles et de ruban adhésif collé à même le sol. 

En franchissant la porte du 68 vous aurez la preuve que le street-art ou urban art se marie aussi bien à un intérieur design qu’à un salon rétro. Les toiles sont aussi spectaculaires quand on leur fait face que discrètes, elles ne cherchent pas à s’imposer non plus dans une pièce. 

L’un des clous de l’exposition est certainement la réinterprétation de la célèbre abeille royale de Guerlain, sur le trait de L’Atlas. Cette toile faite de laque et aérosol est entrée dans la collection de la célèbre institution de parfum.

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Le sourire et la gentillesse de Jules n’ont pas manqué de charmer toutes les tranches d’âge au cours de la dédicace improvisée derrière un comptoir. 

À ne pas manquer, les flacons de parfum revisités par un autre artiste phare de la scène urban art : Jon One, et son carré de soie.
L’Américain a d’ailleurs accueilli le Frenchy eu sein de son collectif : 156 All Starz.

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Exposition Imperial Letters by L’Atlas

du jeudi 12 janvier au dimanche 26 février 2017

MAISON GUERLAIN
68, avenue des Champs-Elysées
75008 PARIS

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Machines à dessiner @ Musée des Arts & Métiers : impressionnant !

Schuiten & Peeters déploient tous leurs talents de conteurs, faiseurs d’images et inventeurs pour créer un parcours original fait d’images fortes, d’objets géniaux inventés par d’autres, de lumière et de sons. Une mise en scène bluffante de pièces maîtresses issues des collections du Musée des Arts et Métiers réunies sous étendard Machines à dessiner jusqu’au 26 mars 2016.

Scaphandre de grande profondeur Musée national de la Marine paris expo Machines à dessiner
Scaphandre de grande profondeur Prêt du musée national de la Marine

L’art du dessin : de l’artiste au visiteur
L’entrée de l’expo se fait par un tête-à-tête incroyable avec un scaphandre – “la Joconde du musée national de la Marine” – digne d’un récit de science-fiction, avec une mise en lumière parfaite. Ce superbe objet n’aura jamais servi.
Les machines sont autant de sources d’inspiration pour les créateurs que d’ingénieux moyens de dessiner. Le dialogue est double et le champ d’exploration aussi enthousiasmant que surprenant.
Schuiten et Peeters documentent en continu leur travail de dessinateur et d’auteur. Et s’amusent à réinventer, voire bouleverser l’expérience muséale. Tout est parti de la visite des réserves de Saint-Denis. Il n’y avait pas de scénario au départ. Le tout est un formidable jeu d’associations et d’adhésion, stimulant l’imaginaire de chacun.
Les visiteurs étant même acteurs de l’exposition en dessinant à leur tour, grâce au crayon remis à l’entrée et en s’inspirant des créations mécaniques qui les entourent.
Quand on a un objet devant soi, on voyage avec lui, il a une présence. Et on dessine autrement.

Machines à dessiner exposition Schuiten Peeters Musée des Arts et Métiers Paris photo usofparis blog

Dessin original Cités Obscures François Schuiten expo Machines à dessiner Musée Arts et Métiers Paris

Leçon de scénographie
Après l’invitation au dessinateur Enki Bilal, le Musée des Arts et Métiers est magnifié sous l’inspiration du duo d’auteurs des Cités Obscures. La conception lumière impose une vraie contemplation des objets et des dessins avec des oscillations qui font disparaitre et apparaitre des pièces. Des pièces qui se découvrent parfois pour la première fois aux yeux du grand public. Certaines ont même eu droit à une restauration avant leur présentation.
Les dessins originaux eux ne sont pas encadrés mais présentés sur des tables, le lieu même de leur création.
Bluffant de trouver la table de travail du dessinateur François Schuiten présentée avec papiers à dessin, crayons, porte-mine qui affiche discrètement 40 ans de service, tablette… L’artiste est-il vraiment en pause créative car privé de son outil de travail le temps de l’exposition ? Il semblerait que oui.
Il avoue au passage :”Quand je vois une table à dessin, j’ai tout de suite envie de l’essayer. C’est un objet beau, fascinant, irrésistible“.
Une table à dessin de son mère est aussi présentée dans l’exposition. L’implication de l’artiste pour ce projet est totale.

Table à dessin François Schuiten expo Machines à dessiner Musée des arts et métiers paris

Petit équitorial coudé Observatoire de paris maquette Musée des arts et métiers expo Machines à dessiner
Maquette : petit équitorial coudé de l’observatoire de Paris

Revoir Paris

Le lien de Schuiten et Peeters avec Paris est fort. La station de métro Arts et Métiers, formidable vaisseau sous-terrain, la bande-dessinée Revoir Paris qui a été déclinée en exposition à la Cité de l’Architecture. Les planches du deuxième tome de cette exploration de Paris sous cloche font partie de l’exposition et impressionnent aussi bien par leur taille que la force des détails.

La capitale a aussi droit à une conférence menée par les maitres dans l’amphi du Musée. Un récit haletant sur une jeune femme qui n’a qu’un rêve découvrir cette ville légendaire et préservée comme une espère en voie de disparition.

Machine à dessiner c’est un voyage incomparable dans l’inventivité, un opéra muséal, une révélation.

Machines à dessiner
exposition conçue par François Schuiten et Benoît Peeters

prolongations jusqu’au 26 mars 2017 !

au Musée des Arts et Métiers
60 Rue Réaumur
75003 Paris

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La pente de la rêverie @ Maison Victor Hugo : expo sublime !

A la maison de Victor Hugo, le poème La pente de la rêverie s’expose jusqu’au 30 avril 2017. Vous pourrez plonger dans le dédale d’une exposition originale. L’artiste peintre Anne Slacik, le photographe Jean-Christophe Ballot, huit poètes contemporains et 190 élèves de l’Académie de Créteil interprètent ce poème de 145 vers. Des regards uniques, des œuvres – peinture, sculpture, musique, poésie, photographie, films, installation, costume, meuble – peuplent le salon de Victor Hugo, dans celui-là même où il recevait, il y a presque deux siècles, son cénacle.

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De 1832 à 1848, Victor Hugo avait l’habitude d’accueillir Gaultier, Musset, Balzac, Vigny, Nerval, Dumas père, mais aussi Lamartine, Sainte-Beuve, Mérimée, Liszt pour philosopher le monde. Aujourd’hui, cette tradition se perpétue, mais le cercle d’amis s’est élargi depuis. Récit d’un voyage au cœur d’une exposition où foules et œuvres se mêlent, un soir de novembre.

Le poème, La pente de la rêverie, raconte le voyage intérieur et l’expérience onirique de l’éternité. Victor Hugo est emporté dans le flot de l’humanité, par ses amis – son cénacle auquel se joignent « tous ceux qui sont morts ». Ils forment une foule qui « s’écoule ».
Présent, passé, temps et espace, vivants et morts, édifices, tout se mêle. Victor Hugo expérimente la totalité des mondes. Pour saisir, le mystère de la vie, il y a un voyage que l’esprit ne peut faire que « seul et nu ». La foule disparaît, les lieux disparaissent et l’esprit de Victor Hugo plonge dans l’abîme. Et c’est bien au fond des ténèbres, qu’il trouvera l’éternité.

Vincent Gille, fin admirateur de ses pairs Victor Hugo et Charles Baudelaire, eut l’idée de créer une exposition autour d’un poème. C’est Baudelaire qui semble lui avoir inspiré le choix de La pente de la rêverie. Pour le poète, Victor Hugo avait posé dans ce poème les grandes lignes des grands récits de l’exil. Pionnier du romantisme en France et grand visionnaire, Victor Hugo incarne l’âme du génie. De ce choix, Vincent Gille eut l’envie de faire appel à des artistes – poètes, peintre et photographe mais aussi à des lycéens pour partager ce poème, les inviter à créer autour de cette œuvre, une forme qui puisse l’incarner, le raconter ce poème.

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Vincent Gille raconte :
« Il y a 3 ans, il y a eu au Bac de français un poème de Victor Hugo qui est sorti, et les élèves ont tweeté des choses terrifiantes sur Victor Hugo en disant : “mais qu’est-ce que c’est que ce bonhomme ? On n’y comprend rien. Ils nous emmerdent avec ses cimetières !”… Dans le poème, il y a le mot sépulcre par exemple cela ne dit rien à un adolescent d’aujourd’hui, alors, cela dit peut être à un adolescent d’Henri IV mais au-delà du 5ème arrondissement, plus personne ne sait ce que c’est donc, c’était de partager cela avec des gens et de partager aussi avec des adolescents. »
Pour les connecter à l’émotion des mots donc au souffle de Victor Hugo, il a demandé à son ami comédien Dominique Collignon-Maurin de faire lecture. De cette incarnation aussi bien sonore, visuelle et charnelle, les adolescents ont été saisis par des sensations. Accompagnés par leur professeur de lettres, de philosophie, d’histoire ou d’informatique, … ils ont élaboré et créé des merveilleuses œuvres.

Vincent Gille confie :
« Ce travail s’est fait tout au long de l’année, on s’est revu régulièrement avec les professeurs. Plus le travail avançait et plus il se dégageait de ses rencontres des formes d’énergies et de joie.
Alors c’est difficile à expliquer mais on était tous absolument émerveillés, par la progression de la chose et le fait que les élèves se soient effectivement emparés du poème, et ce soit d’une certaine manière appropriée.
Il détaille : « Il y en a qui l’ont dessiné, il y en a qui ont fait des boléros, un fauteuil, des films, il y a une classe d’Epinay-sur-Seine qui a déclaré et c’était sans doute vrai, qu’elle ne comprenait rien à ce poème. Ils ont commencé par le décortiquer, par expliquer tous les mots, et après les élèves ont dit : « Oui mais vous comprenez-moi si je veux en parler à un copain, il ne le comprendra pas donc il faut qu’on le traduise. Ils ont traduit le poème et ils ont créé une chanson sous forme de rap. Et la chanson transpose les scènes du poème dans leur univers à eux, qui ne sont plus des cités antiques mais des cités de banlieues. »

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La classe de première littéraire de Lagny sur Marne, a imaginé qu’une partie du poème a été perdue. Elle évoquait le voyage dans le futur, Victor Hugo s’avançant dans le temps. Les lycéens ont décidé de sélectionner des évènements entre 1830 et 2016 et ont écrit un bouleversant poème. Chaque élève récite son vers devant la caméra. Le film est projeté dans l’exposition.

Les élèves de la seconde bac pro Systèmes électronique et numérique du Lycée Louis-Armand à Nogent-sur-Marne ont adapté le poème à l’écran. Le pitch : au XIXe siècle, un jeune homme seul chez lui – Victor Hugo médite sur le temps qui passe, s’approche de sa fenêtre et, à partir de ce qu’il voit – un parc, la Seine, est projeté dans un passé jusqu’à se retrouver, de manière devant une mer immense et sauvage. Le travail s’est fait en binôme. 6 courts-métrages ont été réalisés. Les élèves ont choisi les deux meilleurs films pour figurer dans l’exposition.

Ainsi, Victor Hugo a réussi à activer le génie poète dans chacun d’entre eux.
Les jeunes artistes ont produit, ont créé des œuvres à leur image en s’inspirant d’une trace : le poème La pente de la Rêverie.

Pour Vincent Gille, Victor Hugo est un poète « extraordinairement visuel » et visionnaire. Le commissaire de l’exposition a mis en lumière ces œuvres et ces artistes qui ont sans doute inspiré le poète au 19e siècle.

Au fond, il lui aura fallu 184 ans à Victor Hugo pour me faire comprendre que l’éternité se niche dans les mains de « Celui dont l’unique bonheur et l’unique fonction sont de produire sans cesse ».

by La Baleine Quantique 

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Exposition La pente de la rêverie

jusqu’au 30 avril 2017

à la Maison Victor Hugo

6, place des Vosges
75004 PARIS

Horaires
du lundi au dimanche de 10h à 18h

Mercredi 16h et samedi à 14h30 : visites conférences sur réservation : inga.walc-bezombes@paris.fr

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Sites Éternels au Grand Palais : exposition essentielle ! #gratuite

“En nous unissant pour le patrimoine, nous commençons déjà à construire la paix”
Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO 

Il y a urgence à visiter Sites Éternels au Grand Palais jusqu’au 9 janvier, avec la collaboration du Musée du Louvre
C’est une exposition de courte durée essentielle pour saisir l’incroyable patrimoine historique de l’humanité au Proche-Orient qui est aussi fragile qu’un château de sable. Une exposition pour rappeler la menace constance qui encercle chaque joyau présenté : conflits, destruction, pillage.

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360°, réalité augmentée, archives 
L’exposition Sites Éternels se déploie dans deux salles mais l’exploration est intense. Deux salles pour se laisser porter par des images à couper le souffle.
Le Grand Palais a choisi un dispositif innovant pour voir les 4 sites.
Une projection 360 degrés enchaînant le survol de la Grande Mosquée des Omeyyades de Damas et la forteresse Krak des Chevaliers rendent compte d’architectures uniques et finalement très peu connues. Ce ne sont pas les pyramides de Khéops, ni le Parthénon d’Athènes. Et pourtant elles méritent autant, si ce n’est plus notre attention.

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De la réalité augmentée pour imaginer la grandeur de l’Arche triomphale du site de Palmyre en Syrie pulvérisée par les intégristes.
Des tablettes pour consulter les archives photographiques de chaque site, découvrir leur évolution à travers les décennies et parfois assister à leur disparition.

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Pièces du Louvre et parole d’artistes 
Le Musée du Louvre a prêté des pièces emblématiques pour donner à voir, au-delà des images et des écrans, la richesse de ce patrimoine.
De beaux témoignages d’hommes et de femmes – le réalisateur Abbas Fahdel, l’artiste vidéaste Akram Zaatari, l’auteur de bd Brigitte Findakly et le chorégraphe Mitchkal Alzghair) viennent rappeler que ces lieux sont chargés d’histoires personnelles, comme ce  terrain de jeux pour un enfant qui ne sait pas encore qu’il assistera à sa destruction à travers un écran. 

Le visiteur est invité à partager ses propres photos et/ou celles de sa famille pour documenter en réel les images de ces sites éternels. 

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Exposition Sites Éternels
de Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel

entrée gratuite

jusqu’au 9 janvier 2017

Grand Palais
Galerie Sud-Est
3 Avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

Horaires :
Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h
Nocturne le mercredi : jusqu’à 22h
Fermeture anticipée à 18h le samedi 31 décembre

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