Dernière journée au Fnac Live avec un nouveau plateau tout aussi trippant que les 3 autres jours de festival avec cette fois une furie, des douches d’eau et de pluie, un bogosse québécois et un disque de platine.
La fin de journée a été tonitruante avec la furie Izia. Une géniale furie ! Arrivée au pas de course sur la grande scène à 20h20 précises, elle se déchaine à côté du batteur sur l’intro instrumentale de son show. Juste avant, un photographe lançait à son voisin : “j’espère qu’elle fera la fofolle“. En bustier coloré et pailleté, la belle se lance à la manière d’une catcheuse sur le ring de la performance.
“Vous avez tous des jolies petites têtes !” La Vague, le tube de son dernier album, va confirmer son intention de mettre le feu dès la première chanson et de marquer les esprits des festivaliers, après l’explosion nommée Nekfeu. Les cheveux au vent, tapant à grands coups sur sa batterie électronique puis traversant la scène de part en part. La scène est sienne cette fois, après avoir fait une courte apparition en 2013 aux côtés de son père. “L’appel du parvis” était trop fort pour ne pas résister.
Suit So much trouble, histoire de faire perdre toute pudeur aux festivaliers. Autour de toi, l’énergie de la chanteuse ne faiblit pas. Bridges vient calmer un peu.
Mais la pause est de courte durée. Tout de suite après, elle saute sur une enceinte, est émue par la jeune Léa qui s’est perdue dans la foule et remplace au pied levé une caméraman pour filmer la foule. Sa générosité et sa spontanéité sont exceptionnelles. Elle se voit maire de Paris : “le 18 juillet 2015 sera la prise du Parvis avec l’armée reptilienne de Paris“.
A sa descente de scène, côté backstage, Izia est applaudie, preuve qu’elle a remporté son défi haut la main d’avoir fait un show mémorable. En coulisses, le papa Jacques n’est pas loin pour soutenir et assister au sacre de sa fille, appréciant au passage les séances photos avec ses admiratrices.
21h40 Un petit retard avant le set de The Avener. A la différence des autres soirs, ses platines sont en bord de scène assurant une proximité totale avec le public. Sur un air d’Ennio Morricone, le bidouilleur de génie entre sous les cris de public impatient. Plus d’une heure de set, sans perdre l’attention de la foule. Tristan sait déjà galvaniser son public malgré sa courte expérience du live. Un MacGyver dans le public retire le filtre de sa cigarette pour en faire un bouchon d’oreilles. Faut dire que les beats de The Avener pulsent à ma mort. Un petit Around the world de Daft Punk et les première gouttes qui tombent sur le dernier titre.
A sa descente de scène, alors que la pluie fait courir une partie du public qui cherche un abris, Tristan reçoit des mains du “boss” d’Universal himself, Pascal Nègre, son disque de platine pour les 100 000 albums vendus. Emotions et champagne !
L’orage qui joue les prolongations avant l’entrée de Mika cause quelques angoisses aussi bien côté scène que côté public. Les festivaliers cherchent tant bien que mal un abri de fortune pour attendre l’accalmie. La scène est à éponger.
Mais le chanteur arrive avec un Lollipop suffisamment pétillant pour faire oublier aux intrépides, comme nous, l’humidité qui s’est abattue. L’artiste prévient qu’il a changé la setlist en circonstance, certainement pour apporter encore plus de pop et de dance à son show. Toujours aussi bariolée, la performance de Mika réchauffe et fait revenir le public.
Il n’hésite pas à se placer en bord de scène, sous la pluie comme son public, pour prouver sa pleine motivation à braver le coup du sort – le titre Underwater étant le meilleur pied de nez – plus qu’amusant que dramatique : le concert n’étant ni annulé et ni raccourci. Soulagement total.
La journée de live avait débuté avec Sianna et surtout Nekfeu qui a fait débordé le parvis. Grosse chaleur. Les fans sont arrivés en tout début d’après-midi pour être au plus près de celui qui fait le buzz et qui a posé en couv des Inrocks avec Virginie Despentes. L’attente a été récompensée sur les coups de 16h avec la balance son et l’apparition furtive du bogosse.
A 18h35, l’attente est exceptionnelle et les pulsations cardiaques sont à plein régime. Le public est raffraichi à grands coups de lance à eau. Les cris sont en continu et parfois couvre même certaines parties du live.
Record d’affluence battu cette année. Après les 100 000 spectateurs de 2014, 130 000 se sont déhanchés pour cette 5e édition. Complètement fou !
3e jour de Fnac Live avec une programmation très éclectique en plein centre de Paris. Après la vague de Christine la veille, le festival a retrouvé le flot musical entre humour british, scènes électro, poésie à la française et summer pop. Une journée un peu moins saturée de public mais tout aussi grisante. Report.
Ce vendredi, deux camps se partagent le Parvis de l’Hôtel de ville : les passionnés de la langue française qui veulent rêver, s’émouvoir sous l’emprise de la poésie Dominique A et les fêtards qui veulent rester furieusement éveillés à force de décibels avec les deux plateaux électro avec The Shoes et Super Discount 3 live.
The Shoes faisait partie des grands attendus. Et pour cause, le groupe a débuté une mini-tournée avec les Eurockéennes de Belfort pour partager les titres de son prochain album Chemicals (qui ne sort qu’en octobre) au cours de sessions live de pur délire. Et le premier single, Give It Away, a un potentiel de déhanchement évident. Au chant, Guillaume lache exceptionnellement le micro pour laisser la place au featuring : Postaal, un garçon discret qui essaie de chauffer le public en levant sa canette de bière face à la foule. Il a encore un peu de temps pour prendre en assurance avant l’Olympia du 18 novembre.
Sur l’écran en fond de scène, Michael Jackson passe par la palette graphique pour des sessions morphing de très haute volée avec Amanda Lepore, Orlan, Britney Spears ouencore Depardieu, oui oui. Le résultat est spectaculairement affreux mais aussi très amusant.
Guillaume et Benjamin, les deux intrépides des platines, tiennent le public en haleine tout le long du set, accompagnés de mèmes et autres gifs animés complètement barrés diffusés sur écran (marmotte VS Chuck Norris, postérieur de Kim Kardashian…). Le teaser de l’album, donne un avant-goût du résultat visuel que l’on peut avoir en live.
Fin de partie avec Time to Dance qui rappelle à beaucoup nos belles heures de clubbing, et le visage de l’acteur US Jake Gyllenhaal guest hollywoodien du clip.
A 23h, Etienne de Crécy, le quasi vétéran de l’électro française avec Laurent Garnier, et ses deux acolytes débarquent en force pour Super Discount 3. De nouveaux clubbers arrivent sur la place.
On distingue le contour des visages des trois comparses derrière leurs platines et plongés dans le noir. Le show n’est pas une célébration de l’égo des artistes mais bien plutôt celle des décibels qui ont monté en volume et de show de lumière. Le public est en transe pendant une heure et lève les bras ou un drapeau breton (comme ce garçon shooté au 1er rang). Le tonitruant Baxter Dury fera un retour remarqué pour le featuring du titre Family.
Avant ce déferlement électro, la journée s’est conclue par l’émotion de Dominique A. “Il y a des rêves qu’on ne refuse pas” (paroles du 1er titre Canada) et des textes qu’il est bon d’entendre, alors que la circulation sur Rivoli semble plus éloignée. Nouvelles vagues, Revenir au monde… La poésie transpire de part en part. Le chanteur au crâne glabre apporte calme et bouffée d’air aux festivaliers. Le set de 11 titres, termine avec la version 2015 du titre Le Courage des oiseaux : étourdissant !
Et que dire de Baxter Dury ? Pas fan des extraits entendus grâce à la très bonne compil des Inrocks, en live, l’Anglais amuse tout autant qu’il surprend. Sa voix qui n’était pour nous pas le meilleur atout, finalement séduit. Le personnage est à prendre dans sa globalité. Son look, sa danse, son british accent, sa voix forment une fois tous ces éléments combinés un résultat aussi fun qu’un Katerine.
Baxter est donc bien un chanteur à prendre au second degré, le voir sur scène est une évidence. Rajoutez-y une chemise à fleurs, deux cygnes en carton-pâte, des confettis et le concert passe aussi agréablement qu’un apéro entre potes en terrasse, il est possible de l’oublier vite comme il peut devenir un ptit souvenir de convivialité.
En coulisses, nous croisons le regard bleu intense de Jeanne Added avant son concert. Elle magnétise. Prête à partir en rando avec son bermuda et ses chaussures de montage lacées (il ne manque que le sac à dos), la brunette aux mèches blondes est une furie qui prend aux tripes avec son album Be Sensational.
La nouvelle journée de concerts avait débuté avec un jeune groupe qui a composé la bande originale parfaite pour notre été summer avec son EP Dive. Fuzetanous téléporte les pieds dans le sable, en bord de mer avec ses titres : Sunset, Dive ou encore le tubesque La Plage. Les refrains repris à plusieurs voix par les musicos, à la manière d’un choeur moderne, hypnotisent. C’est percutant et gorgé de soleil.
#Bonplan ! L’EP de Fuzeta est toujours en téléchargement gratuit sur le site Ricard Live Music et à charger dans ton phone !
Le festival Fnac Live n’est pas fini !! Dernière journée de folie aujourd’hui avec les concerts 100 % gratuit de : Nekfeu, Izia, The Avener, Mika, Pierre Lapointe…
Soirée d’anniversaire caniculaire avec un plateau de ouf pour les 10 ans du label Because Music. 32 000 participants à l’event FB, un Président de la République en invité surprise, une déclaration d’amour et un petit jeune rajouté le jour-même au line-up.
Ce jeudi, c’est l’occasion en or de voir sur scène au moins une fois celle qui a posé il y a quelques jours en Une de T Magazine (le supplément style du New YorkTimes).Christine and The Queens affiche sold out partout où elle passe. La toute dernière date de sa tournée au Zénith de Paris est archicomble, laissant de très nombreux curieux, passionnés non rassasiés par son aura légendaire.
La marée humaine a débuté très tôt au centre de Paris pour tenter d’apercevoir la consécration du moment. Toutes les initiatives étaient bonnes : pique-niquer au plus près de la scène, tenter de se retrouver au milieu de la foule avec une peluche en signal de reconnaissance ou une bouteille de vin ou encore à l’aide d’un ballon Django Django (certains sont vraiment bien organisés).
La chaleur décourage d’autres à attendre le sacre de 23h10.
La scène est plongée dans le noir. Les premiers cris, qui ne vont finalement pas baisser d’intensité, se font entendre sur le premier titre générique de la fougue #CATQ : Starshipper.
Et quand on est en fosse au plus près, on se prend le souffle et l’énergie de Christine en pleine face. C’est intense, irréel, presque démoniaque dans certains faciès de la jeune fille. Elle donne du fil à retordre aux photographes accrédités qui sont aux aguets.
“La France danse encore !”
Ce n’est qu’une fois la chanson finie que le visage de l’artiste reprend son angélisme avec un large sourire, pour une meilleure reprise de souffle. Elle lance une phrase de ralliement : “jusqu’où tu vas Paris ? Jusqu’à la place de la République ?”
Suit Science-Fiction et le mash-up de génie : Paradis Perdu. La maîtrise scénique est désormais redoutable, Christine et ses boys sont des machines à déchaînement, à pulsations incontrôlables. C’est encore plus fort avec le titre Christine quand le public jeune, trentenaire, quadra reprend les paroles.
Intranquilité, Saint Claude, Loving Cup (pour faire “sortir la Beyoncé qui est en toi !“). “Paris is burning” littéralement jusqu’au dernier titre Nuit 17 à 52 dont la qualité d’écoute est exceptionnelle – pour une chanson d’amour au tempo calmé. Les briquets et autres smartphones levés dans la fosse accompagnent ces dernières minutes de pure folie visuelle. Sans compter la participation éclair du rappeur californien,Mykki Blanco, et le bonus a cappella hommage à Michael Jackson.
Le set aux 10 chansons aura excité Paris et causé un débordement exceptionnel aux abords de l’Hôtel de Ville. Bruno Julliard, Premier Adjoint à la Maire de Paris chargé de la culture, en fosse VIP, ne manquera pas une miette du show. Woodkid, lui, est venu faire un saut en coulisses dans un seul but retrouver la belle Christine.
La sortie de scène de CATQest aussi impressionnante en coulisses avec un nombre impressionnant d’invités voulant capter une dernière fois la magie Christine avant de rejoindre la nuit de sommeil.
“Paris, I will sing for you!” Avant ce vent de jeunesse moderne, une autre fille au charisme ardent : Selah Sue a impressionné aussi les festivaliers. Arrivée les bras ouverts face au public, le ventilo faisant nager son haut, la Belge balance toute son énergie dès le 1er titre. Des petites jeunes n’en croient pas leurs oreilles : «c’est une black en fait !» Sa manière de rouler le R de Paris est adorable. Sa pleine maitrise fait d’elle une vraie bête de scène à la Tina Turner des grandes années. Rien ne peut l’arrêter.
Le public reprend les refrains de Reason, Alone, preuve qu’il n’est pas venu que pour CATQ.
A 20h40, c’est Django Django qui est venu suivre le coucher du soleil avec sa pop psychée. Y’avait comme un air de Beach Boys, de plage, surf et cocktails qui planait sur le Fnac Live. Une impression confirmée par le claviers Tommy Grace aux lunettes de soleil, chemise fleurie et mocassins. Les autres membres ont quitté leurs sunglasses au 2e titre pour assurer leur emprise sur le public. Classe.
Le set des Anglais est sautillant aussi bien sur scène quand dans la fosse laissant oublier la chaleur qui n’est pas retombée. Total respect pour le bassiste Jimmy Dixon qui a enduré sa chemise manches longues pendant tout le show. Les tubes s’enchainent et déchainent : First Light, Reflections…
La relève musicale était en toute première partie de la soirée avec le groupe Minuit et le petit jeune de 16 ans Declan McKenna connu pour son titre Brazil.
Alors que Minuit a joué la classe attitude : on aime quand les jeunes groupes soignent aussi bien leur style musical que leur style vestimentaire. L’Anglais est arrivé seul à la guitare et claviers en bermuda, comme sorti d’un court de tennis (on a cru apercevoir un bandeau frontal sous sa large frange).
La silhouette de Simone Ringer, dont la voix rappelle quelques intonations de la cultissime Catherine, marque la rétine. Elle en impose dans cette robe moulante et ses acolytes masculins ne sont pas en reste à commencer par son frère Raoul Chichin et le bogosse Joseph Delmas. C’est pop, frenchie, fun et débridée (Nuit Blanche et Cocaïne). Avec Recule, la belle donne un visage sensible voire tragique alors qu’elle se permet des délires vocaux et des rires de diva délirants pour le tout premier titre addictif du groupe : Flash.
Le Fnac Live c’est encore 2 jours de concerts gratuits !
Ce vendredi : Jeanne Added, Baxter Dury, Dominique A, The Shoes… Samedi : Nekfeu, Izia, The Avener, Mika, Pierre Lapointe
Belge fashion addict, Américain tatoué, brun ténébreux, les artistes XY ont tout donné pour tenter de voler la vedette à deux paires de filles aguicheuses lors de la toute première journée du Fnac Live édition 2015 sur le Parvis de l’Hôtel de ville de Paris.
Nicolas Preschey, le programmateur du festival, nous avait prévenus lors de son interview : voir Ibeyi en live est captivant.
Ce mercredi, le soleil couchant, les jumelles nous ont fait un numéro de charme assez unique. A cappella, on découvre leur voix à l’aveugle. En effet, Lisa-Kaindé et Naomi débutent dans les coulisses puis s’approchent du devant de scène. Les photographes accrédités trépignent, le coup à jouer c’est maintenant avant qu’elles ne prennent place derrière leurs instruments. Leur charisme éclate à la lumière du jour, sans fard, le sourire rayonnant.
On bénit leurs parents et le jour où elles sont nées. Deux génies de la musique dans une même famille, le coup du destin est magistral.
Lisa-Kaindé aux claviers, fait les présentations, confirmant à ceux qui ne les connaissaient pas encore qu’elles sont jumelles, l’une à natte (Naomi), l’autre en dreadlocks (L-K).
A deux, elles insufflent une énergie, un vent d’Atlantique frais, intrépide, gorgé de cultures à l’Ouest (Cuba- Venezuela) et à l’Est (France). On croit entendre certains instants du Björk aussi bien dans certaines sonorités que dans le timbre de voix. Troublant !
Leur présence sur scène diffère des photos promo officielles sur lesquelles elles sont à la fois mystérieuses et plus à distance que souriantes. Les girls auront l’occasion d’un dernier moment de communion toujours a cappella, face à un public étonnamment calme. Court et intense set donnant envie de passer une soirée entière avec les girls. Une Brigitte se cachait dans la fosse VIP pour apprécier quelques titres.
Suivent à 21h40 précises, palmiers, flamand rose et tigre. Exotisme kitsch assumé pour les deux autres grâces de la soirée : Brigitte dont l’identité de chacune avait été inversée dans un article du Parisien du jour, preuve que leur gémellité. Sylvie Hoarau et Aurélie Saada (ou l’inverse) ont fini par créer la confusion qu’elles recherchaient.
Premier titre, L’échappée Belle, pour aguicher, tester l’adhésion du très large public qui a envahi le Parvis de l’Hôtel de ville. Dos nus, robes fendus, la fraîcheur de cette soirée ne viendra pas nuire au maquillage des ladies.
Le tube A Bouche que veux-tu est envoyé dès le début du set. “Tour à tour on se tourne autour”, le ballet des girls est aussi frais que concentré, causant mille va-et-vient dans la fosse photographe.
La Benz version 2015 en roues libres, renoue avec les premiers succès. Souvenirs.
Audace avec Je veux un enfant, “un moment intime devant 10 000” (voire plus) personnes. A la guitare, Aurélie chante son attente prolongée d’un heureux événement. Vengeance d’une louve, puis J’sais pas (“j’ai peur”), elles savaient qu’on serait capable du plus grand réconfort… Hymne aux femmes, à toutes les femmes avec un Plurielles, parfait pour cette soirée.
Avant ces deux points d’orgue féminins, c’est Arkadin qui a ouvert la première journée de Fnac Live. Face au soleil, sans lunettes, il n’a pas quitté le devant de scène pour cette première communion avec un public massé et en plein air. “Au-dessous du volcan”, les paroles du premier titre sont de bon augure pour ce duo avec la chaleur de fin de journée. Au cours du set, notre regard se porte sur le clavier-percussionniste qui frappe à plusieurs reprises la cymbale de son voisin batteur. Rythme parfait et amusant duo derrière le chanteur.
Le groupe belge Oscar and the Wolf (interview à suivre sur le blog) prend la suite. Oscar, le chanteur charismatique, ôte ses sandales avant de monter sur scène.”When there’s less to remain of me” (Joaquim) offre une intro efficace alors que premières notes de Bloom (Oh my baby) conduisent à quelques cris de fans présents en fosse.
“Too warm for my feet!”, la chaleur du soleil cuit la plante des pieds du chanteur qui n’est pas pour autant arrêté dans sa danse. Mais notre admiration se porte sur le clavier qui garde coûte que coûte son col de chemise fermé, jusqu’à la toute fin de set. La classe ! Respect.
Max, l’espiègle belge habillé par Dries Van Notten et qui a chanté dernièrement à Hyde Park à Londres s’offre des digressions pop comme cette cover de Jenny from the block de Jennifer Lopez. Le jeune homme est à l’aise, dansant et en dialogue constant avec le public.
L’Américain tatoué Curtis Harding qui a eu les honneurs d’une belle chronique de son album Soul Power dans Les Inrocks a montré l’étendue de ses talents. Il peine cependant à nous émouvoir. C’est pro, très pro, peut-être un peu trop. Maybe “next time” comme il le chante.
Chère au programmateur du festival, Nicolas, l’électro a clôturé cette journée de concerts avec le live du producteur Erwan Castex alias Rone. Visuellement et musicalement accrocheur, ce set a accompagné les festivaliers cassés de leur journée quittant le Parvis parce que “boulot, demain” et accueilli un bon nombre de jeunes fêtards et vacanciers venus finir leur soirée avec un pur son non sans rappeler nos heures avec Daft Punk.
Le Fnac Live c’est encore 3 jours de concerts gratuits ! Ce jeudi : soirée anniversaire du label BECAUSE MusicavecChristine and the Queens, Selah Sue, Django Django et Minuit Vendredi : Jeanne Added, Baxter Dury, Dominique A, The Shoes… Samedi : Nekfeu, Izia, The Avener, Mika, Pierre Lapointe…
Nicolas Preschey est le programmateur du Festival Fnac Live depuis sa création il y a 5 ans. Il est aussi le maître de musique de l’émission de Frédéric Taddeï Ce soir ou jamais depuis 7 ans. Passionné de toutes les musiques, il nous dévoile les coulisses de cette nouvelle édition qui nous émoustille au plus haut point. Un festival devenu en très peu d’années une vraie référence et un rendez-vous pour les Parisiens-nes qui préfèrent quitter la ville en août (comme ils ont raison !).
Une interview qui se révèle passionnante et riche. Focus sur Christine and the Queens (3e participation cette année), les révélations à ne pas rater : Jeanne Added et Ibeyi.
Sans oublier quelques anecdotes des éditions précédentes.
USofParis : En combien de temps concevez-vous la programmation du FNAC Live ? Nicolas Preschey : Avec Benoit Brayer, responsable programmation du Fnac Live et en charge aussi de toutes les opérations culturelles à la Fnac, on a pensé aux premiers noms au cours du festival de l’année dernière.
Après les premières réunions autour d’une feuille blanche, pour savoir qui on aimerait bien avoir, commencent en septembre-octobre. Et c’est aussi à ce moment-là que l’on prend les premiers contacts avec les tourneurs.
Combien de concerts voyez-vous par an ? A la grande époque, ça devait être un peu plus d’une centaine, là je dois être entre 50 et 90 par an, environ 2 par semaine.
J’ai un peu levé le pied, car je fais beaucoup de choses à côté. Et puis je commence à avoir un certain âge, j’ai du mal à récupérer (rires) et un peu moins de fraîcheur pour passer quatre soirs par semaine en concerts. La famille s’agrandit aussi, il y a plein de choses dans la vie qui fait qu’on n’est moins disponible pour les concerts.
Parce qu’il faut aussi voir le talent du chanteur sur scène pour programmer un festival ? Tout a fait ! Travaillant sur la programmation musicale de l’émission Ce Soir ou Jamais, j’ai vu passer beaucoup de groupes. Au début, l’émission était quotidienne, je n’avais quasiment pas le temps d’aller voir des concerts.
Je suis devenu le spécialiste des vidéos sur internet, sur les réseaux sociaux pour me rendre compte de la portée des groupes sur scène. Avec les moyens modernes, on a un don d’ubiquité qu’on n’avait pas avant. J’arrive à voir beaucoup de choses sans être présent dans toutes les salles de Paris et de France.
Sur les 50/90 vus cette année, combien de concerts avez-vous vraiment appréciés, avec un vrai souffle ? C’est assez étonnant mais maintenant j’ai du mal à aller à un concert pour le plaisir et le regarder naturellement. J’ai toujours soit un œil critique de programmateur de festival, soit de programmateur télé. Mais sur le nombre, je pense qu’il y a toujours une bonne vingtaine de concerts qui vous attire l’œil, ou l’oreille avant tout.
Christine and the Queens est présente à tous les festivals. Une 3e fois au Fnaclive ce n’est pas trop ?
Avec Christine, c’est un peu particulier puisque je l’avais découverte il y a très longtemps quand je faisais partie du jury des Inouïs au Printemps Bourges (concours qu’elle a gagné).
Je me souviens très bien de son concert : Les Inouïes c’est une petite salle. C’était assez particulier. Les groupes faisaient la force par le nombre, ils étaient quatre ou cinq.
Elle est arrivée toute seule avec un ordinateur et à l’époque elle avait des bois de rênes sur la tête. Le personnage était quand même très particulier. Et on se dit « qu’est-ce que c’est que ce truc ? ». Je n’aimais pas trop sa façon de chanter. Enfin je perdais tous mes repères en fait. Je crois que c’était ça. On se dit « ce n’est pas possible que j’aime ça ? » Un morceau… Le deuxième : “je n’aime pas ça mais pourtant je reste ». Et au final, je suis resté, sans pouvoir m’en détacher, en restant bouche-bée. Donc il faut savoir s’avouer vaincu :« ok, je comprends pas, j’ai pas de repères mais c’est génial ! »
Après je lui ai fait faire ses premières télés chez Ce Soir ou Jamais.
On s’est dit qu’il nous la fallait cette année et effectivement on est très chanceux de l’avoir.
Les premières années où on a eu Christine sur le festival, elle était en découverte, elle jouait à 18h. Cette année, elle est en tête d’affiche, elle va jouer à 23h. Le parvis sera blindé. Les gens viennent pour elle. On ne va pas s’empêcher d’accompagner un artiste dans son développement, bien au contraire, on est très content de pouvoir l’accueillir et de l’accompagner.
Aujourd’hui, elle n’a pas besoin de nous. Elle n’a pas besoin de grand monde pour que ça fonctionne. Mais on est très content de la compter parmi nous.
Une tête d’affiche difficile à avoir cette année ? L’artiste qu’on aurait aimé avoir cette année et c’est une vraie déception : Benjamin Clementine. Je l’aime beaucoup et je le suis depuis un long moment. Dans les salons de l’Hôtel de ville, en piano-voix ça aurait vraiment été un moment intense.
En revanche, les têtes d’affiche qu’on est content d’avoir cette année c’est Rone, parce que j’adore ce garçon.Dominique A car il nous fait souvent confiance et Ibeyi, même si elles ne sont pas en tête d’affiche. Mais aussi avoir des groupes en avant-première comme The Shoes, je suis super content que les garçons aient accepté de venir.
Et même dans un tout autre registre avoir Mika, je ne cache pas que ce n’est pas ce que j’écoute tout au long de l’année. Mais qu’un garçon comme lui accepte de venir et fasse confiance au FNAC Live, un peu comme M l’année passée, en se disant « c’est une grosse date à Paris en pleine air, les mecs vont être capable d’assurer pour que le concert soit super », et bien je ne peux être qu’honoré de la confiance de ces artistes-là.
L’artiste qui risque de surprendre tout le monde en live cette année ?
Mes coups de cœur pour cette édition : Jeanne Added, Ibeyi et The Avener dont on n’a pas vraiment entendu parler. Ils sont quand même programmés sur tous les plus gros festivals internationaux. Ils font une tournée de dingue et mondiale.
Qu’est-ce qu’elles ont en plus les jumelles Ibeyi ? Elles ont une vraie fraicheur. Quand vous les rencontrez dans la vie ou à travers ce qu’elles chantent, elles sont entières en permanence.
Elles ont un parcours qui est atypique. Leur père est un ancien percussionniste et leur mère, leur manageuse, est une ancienne attachée de presse dans la musique. C’est des noms dont on entend parler depuis longtemps.
Et surtout, c’est leur complicité sur scène. Musicalement, c’est des choses qu’on n’a pas l’habitude d’entendre. Et puis cette fraicheur qu’on ne retrouve pas au sein de la production de cette année. Elles ont une façon d’aborder la musique d’une manière désarmante de sincérité et de simplicité.
Et Jeanne Added, qui vient de recevoir le Prix Deezer Adami ?
On a beaucoup entendu parler d’elle dans le monde du jazz. Elle est à la fois instrumentiste et choriste et chanteuse. Et quand Naïve a annoncé la sortie de son album, je me suis demandé si ça allait être un album de jazz.
Et on se retrouve avec un album produit pas Dan de The Do qui l’emmène à l’opposé de ce qu’on pouvait imaginer de sa carrière. Et ça c’est super surprenant.
C’est un trio de filles, une formation qu’on n’a pas l’habitude de voir. La batteuse c’est Anna Pacéo qui est une pointure du jazz. Au clavier, il y a une fille de Tristesse Contemporaine.
C’est une musique qui parle à la fois au corps et au cœur, c’est un peu con de le dire. Ça emmène les trips. C’est gras et c’est surtout un genre de tuerie, quelque chose qui vient vous gratter tout l’intérieur. Elle vous bouge, elle vous remue, elle ne laisse pas indifférent, elle vous marche sur les pieds. C’est surtout un très bon album. Il faut vraiment la voir sur scène. C’est un personnage.
Une anecdote d’un artiste reconnaissant après son passage au FNAC Live ?
Je me souviens, il y quelques années, d’Agoria qui refusait de faire des concerts gratuits, parce qu’ils trouvaient que ça n’avait aucun sens. On a vraiment dû se battre pour le faire venir sur le festival. Et en sortant de scène il m’a dit : « votre festival m’a fait changer d’avis sur le gratuit, sur le plein air ». Il est sorti de là conquis et c’était génial.
Les mecs de Alt-J, j’avais fait leur première télé il y a trois ans chez Taddeï, du coup j’ai eu la chance de les récupérer pour une première scène gratuite au FNAC Live à l’époque. Et c’est pareil, ils sont sortis de là avec un grand sourire.
La plupart des artistes descendent de scène avec le sourire. Pour moi, c’est le plus beau compliment et le plus beau commentaire qu’ils peuvent me faire. Et ça arrive assez régulièrement sur ce festival.
C’est vrai que Alt-J c’est grâce au FNAC Live que je les ai connus.
On a bataillé pour les avoir aussi. Ce n’était pas simple. Il y a toujours une petite guéguerre entre les festivals parisiens et nationaux. Et on a été très content d’avoir réussi à les récupérer.
Donc ça veut dire qu’il y a une concurrence accrue avec Rock en Seine ? Avec Rock en Seine, avec Solidays, avec un peu tous les festivals. On peut que comprendre l’envie de chaque festival de défendre sa programmation, d’avoir des exclusivités. Nous on a le beau rôle.
On n‘a pas cette pression du public et d’une rentrée financière, d’une billetterie. Mais c’est vrai que c’est compliqué, chaque année un peu plus car on grandit. On n’est plus le même festival que la première année, que la deuxième année ou que de la troisième année.
L’année dernière le festival a passé les 100 000 spectateurs et cela a un peu fait peur à tout le monde. Cette année, on sent que les rapports se sont un peu tendus avec les autres festivals. Ça fait partie du jeu. Je trouve logique qu’un festival ait besoin de défendre ses têtes d’affiche. Mais je trouve un peu dommage de bloquer, avec des exclusivités, les groupes en développement qui ont besoin d’être exposé. Ce n’est pas eux qui font vendre les billets.
Le concert qu’il ne fallait pas rater, pour vous, lors des précédentes éditions ?
Il y en a un tous les ans. Higelin qui ne voulait pas libérer la scène. C’était marrant. Et plus tu lui demandes de descendre de scène et moins il veut descendre. L’année dernière, Gregory Porter, qui est un artiste jazz et qui se retrouve au milieu d’une programmation rock. Il fait un super concert avec que des parapluies devant lui, c’était magnifique comme émotion. Le concert d’Orelsan, en 2014, enchainé avec Fauve où il y avait plein de gamins à fond. C’était magique !
Et toutes les soirées électro aussi. Je suis très content de réussir à défendre de l’électro en plein Paris, de nuit, de voir que tout se passe bien et que les gens ont les bras en l’air.
Cette année, je sais que la soirée Super Discount(avec Etienne de Crécy, Alex Gopher et Julien Delfaud), ça va être super. C’est un rêve de gosse. Ce sont des disques que j’achetais quand j’étais gamin. Et me dire que je peux les avoir, entre guillemets, pour moi sur scène : c’est des rêves éveillés chaque année.
Et puis il y avait Gaëtan Roussel qui se blesse et qui continue de chanter. J’étais bluffé ! J’étais en bord de scène quand c’est arrivé, à côté de son tourneur, pour nous c’était une entorse. On sort de là, c’est une rupture des ligaments. Et le mec tient la scène jusqu’au bout, il veut pas lâcher le morceau. C’est impressionnant de force et de courage. C’est vraiment se saigner pour son public. Après il a dû annuler des dates. Je me sentais responsable…
On vit aussi de très jolis moments dans les salons : c’est une réplique miniature de la Galerie de Glaces de Versailles. Et transformer ce lieu en salle de concert c’est fou.
On entend le planché qui craque, les gens qui chuchotent. Il y a une magie qui s’opère dans cette salle, je suis très content d’avoir pu développer.
En intérieur c’est une autre énergie, une autre dimension. Et surtout la chance d’avoir l’Hôtel de Ville qui nous prête ses salons. C’est complétement dingue ! Il ne faudra pas rater Ala.ni.
Le meilleur lieu pour un live à Paris, pour vous ?
J’ai la chance d’habiter pas loin du Boulevard Rochechouart, donc j’aime beaucoup le Trianon. Je trouve qu’ils ont très bien réussi la rénovation de cette salle. Par la déco, par la programmation, actuellement c’est lieu que je préfère, en terme de jauge. Après le son est plus ou moins intéressant. Ça dépend du groupe et de l’ingé son. Mais monter les escaliers, tourner à gauche, arriver sur ce bar, le plancher, l’autre bar côté droit, la moquette rouge, les étages. Je pense que c’est ma salle préférée du moment.
Une chanson d’un des artistes 2015 qui aurait un lien fort, ou utopique avec Paris ? Quitter la Ville par Rone
Pour terminer, votre chanson préférée sur Paris ? A Paris d’Yves Montand
Festival FNAC Live 2015
Du 15 au 18 Juillet 2015 à partir de 17h30 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Brigitte, Izia, The Avener, Django Django, The Shoes, Ibeyi, Jeanne Added, Curtis Harding, Sianna, Oscar and the Wolf, Arkadin, Nekfeu, Songhoy Blues, Dominique A, Baxter Dury, Etienne de Crécy et son projet Super Discount 3 Live…
Soirée anniversaire du label BECAUSE MUSIC avec Christine and The Queens, Selah Sue, Django Django et Minuit le 16 juillet
Salon : ALA.NI, Benjamin Biolay, Piers Faccini & Vincent Segal, Cyril Mokaiesh, Giovanni Mirabassi, Pierre Lapointe…
Après avoir participé au coup de coeur collectif des blogueurs lyonnais autour du concert de Dominique A, la team d’UsofParis partage son focus sur un des concerts de la programmation foisonnante et éclectique des Nuits de Fourvière.
Les têtes d’affiche : Christine & The Queens, Bjork, Florence and The Machine ont affiché complet en quelques heures et Bartabas, contre toute attente, fait aussi le plein de passionnés d’équidés pour sa création, On achève bien les chevaux. Pas de quoi éclipser, pour autant, les autres belles soirées er propositions qui vont s’épanouir sous le ciel étoilé de Lyon.
Et notre attention est toute entière pour la soirée du 30 juillet, veille du tout dernier spectacle du festival.
Ce soir-là : Moriarty, Sophie Hunger et Ibeyi partageront la scène du Théâtre Antique.
Moriarty, nouvel album sorti cette année : Epitaph et l’impression de redécouvrir le charme de ce groupe qui n’hésite pas les parenthèses pour mieux nous retrouver. A l’écoute, l’on est prêt à un nouveau road movie avec Rosemary Standley et ses acolytes. Leurs chansons sont chargées de références, de grands espaces et de clins d’oeil aux Amériques (Canada, Etats-Unis). Le dépaysement sera au coeur de la nuit lyonnaise.
Sophie Hunger, c’est une surprenante énergie sur scène. Pour l’avoir vue au Fnac Live 2014, il est fort à parier qu’elle va, à nouveau marquer les esprits des dieux du théâtre antique de Fourvière.
Ibeyi, le duo du moment. Les attentions sont braquées sur les yeux d’anges de ces soeurs métissées (franco-cubaines). Elles viennent de faire un show remarqué au Glastonbury Festival en Angleterre. On parie qu’elles vont magnétiser les festivaliers avant de revenir l’année prochaine ou l’année suivante en tête d’affiche.
CONCOURS
Parce qu’on a un réel attachement pour Les Nuits de Fourvière (l’occasion de rappeler que nous sommes lyonnais), nous partageons notre coup de coeur avec vous en vous offrant des invitations pour cette soirée du 30 juillet.
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 21juillet 23h59. Et N’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert du 30 juillet aux Nuits de Fourvière à Lyon !
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 30 juillet et à LYON ! 😉
Bonne chance à toutes et tous !
Les NUITS DE FOURVIERE c’est un mois de juillet d’humour avec Florence Foresti, brésilien avec Flavia Coelho, rock pur pour Iggy Pop, folk avec Joan Baez et Damien Rice, forcément culte pour les fans de Christine and the Queens et iconique pour celles et ceux qui ont grandi avec Robert Plant…
Souvenez-vous 2014, les soirées du festival Fnac Live ravissaient nos oreilles, nous comblaient de musique. Nous étions 100 000 à assister aux concerts gratuits de Julien Doré, -M-, Nach, Bernard Lavilliers, Gaetan Roussel, Ben l’Oncle Soul…, en plein air.
Pour sa cinquième édition, le festival parisien qui fait l’ouverture de Paris Plages, installe à nouveau sa scène sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris du 15 au 18 Juillet.
Aujourd’hui, nous nous réjouissons de la programmation complète de cet été. Cette année encore les sonorités seront riches, éclectiques, brillantes, poétiques. Et comme dirait un des membres d’UsofParis : “c’est du lourd !”
Les noms, français et internationaux, sont des valeurs sûres : nos sexy Brigitte qui ont affiché complet pour leurs 2 concerts à l’Olympia, Izia de retour pour un concert que l’on devine enflammé, Mika,Dominique A, The Shoesqui dévoilera en avant-première les titres de l’album Chemicals qui sortira en septembre, l’anglais Baxter Dury, le Québécois Pierre Lapointe, Etienne de Crécy pour Super Discount 3 Live. Des artistes qui donnent envie de se lover à la scène et à son-sa partenaire pour ne rien manquer de leur prestation.
Attention au plateau de ouf le jeudi 16 juillet pour les 10 ans du label indé Because Music avec Selah Sue, Django Django, nos chouchous Minuit et Christine and The Queens qui fait une tournée de festivals d’été assez inhabituelle pour un artiste français.
N’oublions pas les jeunes groupes, qui ont tous les atouts pour faire parler d’eux comme Jeanne Added (que Les Inrocks adorent et qui a reçu le Prix Deezer Adami des Pros), le belgeOscar and The Wolfégérie du couturier Dries Van Noten ou encore le bon son du moment, le groupeFuzeta, dont le titre Plage est taillé pour nos vacances et Arkadin qui vient tout juste de sortir son nouvel EP Six Nuances.
Certes, le Fnac Live c’est avant tout la scène principale du Parvis en extérieur, les apéros avant concerts, mais c’est aussi des moments plus intimistes dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville. L’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de : Piers Faccini et Vincent Segal, Ala.ni ou Mokaiesh & Mirabassi. Et l’hommage de Benjamin Biolay à un illustre homme de chanson française, Charles Trenet.
Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac de Paris et d’Ile-de-France.
Festival Fnac Live 2015
Du 15 au 18 Juillet 2015 à partir de 17h30 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Brigitte, Izia, The Avener, Django Django, The Shoes, Ibeyi, Jeanne Added, Curtis Harding, Sianna, Oscar and the Wolf, Arkadin, Nekfeu, Songhoy Blues, Dominique A, Baxter Dury, Etienne de Crécy et son projet Super Discount 3 Live…
Soirée anniversaire du label BECAUSE MUSIC avec Christine and The Queens, Selah Sue, Django Django et Minuit le 16 juillet
Salon : ALA.NI, Benjamin Biolay, Piers Faccini & Vincent Segal, Cyril Mokaiesh, Giovanni Mirabassi, Pierre Lapointe…
Il n’aura pas fallu longtemps pour que les 7 blogueurs lyonnais choisissent leur coup de coeur collectif des Nuits de Fourvière. Parmi la programmation riche en valeurs sûres, artistes internationaux, et autres noms qui font le buzz, Dominique A, accompagné de Yael Naim et La Féline, était une évidence. Retour sur la soirée de dimanche dernier.
Malgré 20 ans de carrière au compteur, le chanteur au crâne glabre n’est pas encore connu de tous et toutes. Pour preuve, le dialogue amusant entendu au cours de la soirée : “C’est une femme Dominica ?
– Non c’est Dominique A !”
22h45 – les gradins s’assombrissent pour l’entrée en scène de la tête d’affiche. Sans attendre le premier titre un “bonsoir” chaleureux et le live est lancé. “La terre ne s’est pas arrêtée…” (Cap Farvel) mais les menaces de tempête si. Quelques gouttes de pluie viennent un peu rafraîchir sur deux titres. La poésie de Dominique A est à plein régime, sensible, belle et intemporelle. Nouvelles Vagues, Revenir au Monde
L’artiste prendra juste le temps d’un clin d’œil pudique à ce petit bout “né à la même heure, il y a tout juste un an, et qui se trouve à 800 kilomètres.” Et qui s’endort sur le titre Ce geste absent.
Le temps lui est compté : un maximum de chansons à faire entendre avant minuit.
La rampe de lumières circulaire au-dessus de lui et de ses 3 musiciens (Jeff, Sacha, Boris) offre une tonalité tantôt clair-obscur, tantôt pluie fictive ou tourbillon emporté par le rythme.
Les nouveaux titres de l’album Eléor (sorti cette année) sont vifs, et ont le charme des plus connus comme Immortels.
En accordant sa guitare après le rappel, Dominique A prend mesure du lieu et de ce face-à-face unique avec le public : “Vous êtes vaguement impressionnants !”
La version punchy du Courage des Oiseaux hypnotise. Le chanteur finissant par une choré très personnelle sur l’instru, la guitare lovée sur son flanc droit.
Les coussins de Fourvière distribués pour soulager les fessiers des festivaliers manquaient ce soir pour remercier, à travers un incroyable ballet, ce live aérien.
21h00 en direct sur France Inter Yael Naim débute son live à deux, avec son partenaire David sur le titre, If you could see. Celle que nous avions quittée sage (un peu trop sage), réservée, va se révéler plus audacieuse ce soir, ne serait-ce que par la touch queer sur scène avec l’équipe des 3SomeSiters.
Un très beau morceau dédié à la figure du père pour ré-apprivoiser le public de Fourvière avec qui elle a passé déjà 2 soirées au cours des précédentes éditions du festival.
Elle se met au piano, un piano fasse au public pour ne léser personne – plutôt rare pour le souligner. C’est pop, soul, énergétique.
Elle réinvente une nouvelle fois Toxic (cover sensible du tube de Britney Spears) qui a fait son succès, dans une version plus Tori Amos, debout derrière son instrument, avec son chœur. Nouveauté aussi, elle ne néglige pas le public qu’elle fait généreusement participer.
Guitare, piano, xylophone (pour une ballade multi-langues) Yael a la pleine maîtrise de ses compostions sans oublier le plaisir pur.
10 ans déjà qu’elle est sur les routes avec David Donatien.
Elle terminera le set comme l’aura commencé seule avec son acolyte sur le très beau Dream In my Head.
Le live de Yael Naim à retrouver à l’écoute sur le site de l’émission Summertime de France Inter.
20h Pantalon fendu sur les côtés, La Féline a comme un air de Chrissie Hynde, leader du groupe The Pretenders. Élancée, le front dissimulé par une large frange, l’artiste de la soirée profite un maximum du décor incomparable qui lui ait donné d’avoir devant elle en plein jour. C’est rock, passionné, déconcertant aussi. Une révélation à suivre de près.
Les Nuits de Fourvière, le festival en plein air de Lyon, se poursuit jusqu’au 31 juillet 2015 avec Bartabas, la famille Chedid, Florence and the Machine, George Ezra, Joan Baez, Iggy Pop, Damien Rice, Björk, Christine and The Queens, Robert Plant…
Days Off, le festival de début d’été qui nous prépare aux vacances est de retour pour une édition 2015 revigorante. Pendant 7 jours, des artistes qui débutent tout juste leur tournée et d’autres plus rares sur les scènes (cette année) vont offrir des instants forts à l’abri des chaleurs extérieures et de retour à la Cité de la Musique.
Vous avez vu ? Aucune Christine and The Queens à l’horizon. Alors que l’artiste qui rassemble toute les générations sera présente un peu de partout cet été, ne la cherchez pas, elle ne sera définitivement pas à la Cité de la Musique – Philharmonie 2 début juillet. Les nombreuses têtes d’affiches des Vieilles Charrues et autres Francofolies, Musilac, Nuits de Fourvière non plus. #bonheur
A Days Off, on compose avec des artistes qui ne sont pas entre deux trains ou avions, épuisés par un jet lag. C’est que du frais.
Pour preuve, Gaëtan Roussel offre son unique date de concert de l’année au festival autour d’une soirée originale : la reprise de l’album PlayBlessures d’Alain Bashung, sorti en 1982 et finalement peu connu du grand public. Donc forcément culte ! En parallèle, le chanteur concocte une programmation ciné au MK2 Quai de Seine qui sera dévoilée prochainement.
De son côté,Florent Marchet qui s’est mis au vert cette année balancera le bon son pour les petits dès 3 ans, lors de deux concerts en matinée le dimanche 5 juillet. On connait l’artiste espiègle et joueur ; ses Rêves Cosmiquesvont halluciner à coup sûr la jeune audience et ses parents.
Rare aussi Andrew Bird sur le sol français. Alors que le quadra américain fera quelques dates en juillet aux States et en Europe, il partagera la scène le 2 juillet avec Matthew E. White.
Et que dire des très jeunes soeurs Ibeyi aussi énigmatiques que fascinantes qui ouvriront le festival le 1er juillet ? Attention frissons !
Focus sur révélations
L’attention est entière sur la furie Jeanne Added qui a récemment reçu le Prix Deezer Adami Pro. Alors qu’on lui prédit un brillant avenir, elle n’épuise pas encore toutes les routes de France, comme d’autres artistes. Raison de plus pour se pencher sérieusement sur les titres de Be sensationnel, son tout premier album, en version live.
Le Flash de Minuit nous poursuit depuis la première écoute du titre. Le groupe est composé entre autres, par les rejetons du couple Ringer/Chichon. Les comparaisons sont possibles, notamment dans certaines intonations de voix de Simone Ringer. Mais n’allez pas chercher plus loin, Minuit a une vraie patte.
Séances de rattrapage
Pour celles et ceux qui n’auraient pas monté les cimes avec Moodoid et François & The Atlas Moutains, l’année dernière, il est vraiment temps d’apprécier leur aisance. Alors que ces deux groupes ont ralenti la cadence des concerts, ils vont nous revenir à nouveau frais et généreux. On chavire déjà !
C’est gratuit aussi !
Days Off est généreux. Et quelle meilleure attention qu’un jeune groupe rien pour nous à l’heure de l’apéro. A 19h30 pétantes, du 1er au 8 juillet, 5 groupes vont donner tout ce qu’ils ont pour ouvrir les soirées.
De l’improbable et interactif avec We Can Be Heroes qui reprend des grands titres en play-back. Le projet est ouvert à tous ceux et celles qui ont une âme de chanteur sans l’assumer vraiment. Un moineau avec Mesparrow, de la French Touch avec L’Impératrice et nos chouchous : Agua Roja.
Participez aux concerts performances WE CAN BE HEROES les 1er et 2 juillet 2015 à 19h30
Participation gratuite sur réservation
Infos au : 01 44 84 44 84 et par mail : education@philharmoniedeparis.fr
DAYS OFF 2015 le festival du 1er au 8 juillet à la Philharmonie2 – Cité de la Musique
avec Ibeyi, Andrew Bird, Gaëtan Roussel, Hindi Zahra, Todd Terje & The Olsens, Florent Marchet, The War on Drugs…
La team d’UsofParis a un vrai attachement pour ce festival, nous vous offrons donc des invitations pour 2 pour le concert de Gaëtan Roussel le mercredi 8 juillet à 20h30 en clôture du festival.
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 2 juillet 23h59. Et N’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert à la Cité de la Musique.
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 8 juillet.
Après une première édition très réussie, la Paris Music Week revient secouer le Marais parisien avec des artistes de 9 labels hype du paysage musical français et international. Des moments festifs au programme pour fêter les premiers beaux jours de ce mois de juin 2015. Festival entièrement gratuit !
Tout comme la mode à ces fashion-week pour la mode, Paris Music Week veut mettre en avant la création de différents labels durant une semaine. Avec l’envie de faire surgir la musique dans des lieux où on l’attend pas.
C’est un vrai tourbillon de décibels et de purs sons que le Marais va s’offrir, histoire de renouer une bonne fois avec sa réputation de quartier de la nuit et de la fête.
Ces concerts sont l’occasion aussi de (re)découvrir des décors qui ne s’offrent habituellement pas à la musique live et ce pour une unique soirée. Comme le showroom Red Edition design et vintage, La Galerie Particulière, L’Hôtel Jules et Jim ou encore la salle des Textile du CNAM.
BONNE NOUVELLE !! Les concerts sont gratuits, certains en accès libre et d’autres plus confidentiels. Pour t’assurer un accès, nous te proposons des invitations pour deux d’entre elles. Ton nom sur la liste : une entrée directe.
Et il y en a pour tous les goûts !
Concours
Envie de concerts dans des lieux insolites ? Tu veux être sûr d’assister à 2 concerts de la Paris Music Week.
Nous t’offrons des invitations pour ne rien rate de l’événement
le mercredi 10 juin 2015 à deux concerts : – FLORA et SIMA KIM à 18h30 à l’Hôtel Jules et Jim – STALetTEZ CADEY à la Galerie Particulière à partir de 20h30 Pour les gagner, rien de plus simple, envoie-nous un mail gentil et poli avant le 7 juin 2015 23h avec tes nom et prénom (en objet Paris Music Week) en précisant bien le lieu de ton choix à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert de leur choix.
Assure-toi de bien être dispo le 10 juin.
Bonne chance à toutes et tous !
Paris Music Week Du 10 au 12 juin 2015
Mercredi 10 juin 2015 FLORAet SIMA KIM à l’Hôtel Jule s& Jimde 18h30 à 20h30
STAL et TEZ CADEY à La Galerie Particulière de 20h30 à 22h30
POLO & PAN et SACHA DI MANOLO à la boutique les Prairies de Parisde 21h00 à 23h
Jeudi 11 juin 2015
MICHELLE BLADES et CLEA VINCENT au Showroom de Red Edition de 19h à 21h
WE ARE KNIGHT et ABOUT GIRLS à la Boutique Adidas Originals de 21h à 23h
ZINGA et ROSCIUS dans un lieu surprise de 22h à 00h Vendredi 12 juin 2015
JACKSON THELEMAQUE et MENAGES A TROIS au Quai du BHV Marais @Paperlab de 18h à 20h
ALEQS NOTAL etTHE BOO dans la salle des Textiles CNAM @Futur en Seine de 19h à 21h + Records Collection SOIREE PARTY