Nathalie Zaouati alias The Parisienne est une arpenteuse, vadrouilleuse du bitume. Rien ne lui échappe, aucune nouvelle adresse, aucun commerce de qualité, ni façade, ni accessoire lifestyle indispensable.
Ses instastories content ses découvertes et son récent guide Dis Paris, qu’est-ce que tu fabriques ? partage le made in Paris, le Paris manuel des artisans.
Dis Paris, une mine de belles adresses
Nathalie a l’œil, elle a aussi ses sources pour partir à la recherche de pépites. Elle est donc allée à la rencontre des artisans dont certains se soustraient parfois au regard, trouvant un espace de travail au fond d’une cour ou dans une impasse…
De ces échanges, The Parisienne a conçu un guide complet Dis Paris, qu’est-ce que tu fabriques ? avec des portraits qui ne donnent qu’une envie : pousser les portes pour découvrir les coups de main, les savoir-faire et qui sait trouver sa vocation ou les bonnes raisons d’une reconversion. pro.
Nathalie nous offre un condensé du Paris manuel, vibrant, toujours en mouvement. A l’opposé des guides sur l’architecture ou les boutiques mode…
Nous trouvons donc le dernier matelassier de France, un bottier barbu, une chapelière, un luthier, un fabriquant de lunettes uniques, une designer…
Focus sur Karoline Bordas, In Cute
Lors de la soirée de lancement du livre, nous sommes tombés sous le charme de deux créatrices. L’une est maroquinière, l’autre conceptrice de bijoux. Les deux ont le contact facile et savent transmettre leur passion, leur histoire et leur goût des autres.
Car être artisan c’est être à l’écoute, prêt à échanger avec ses clients, ces curieux qui hésitent. Être de bons conseils pour que chacun-chacune trouve l’objet qui répondra à ses attentes.
On commence par Karoline Bordas, la sellière-maroquinière de la “page 40“. La Vosgienne, passée par la Normandie, rêvait de Paris : “ville de création, de tous les rêves.”
Elle est installée dans le 20e depuis 11 ans. Elle trouve plus d’avantages que d’inconvénients à cette vie dans la capitale.
Son savoir-faire ? Karoline n’utilise que des techniques anciennes pour la réalisation de ses sacs à main, pochettes : couture main, cire d’abeille, point cellier (un point inimitable par la machine.”
Elle a commencé par faire des ceintures toute la journée : “une fois dedans, l’esprit part. C’est thérapeutique. Karoline aime partager, avec des élèves, en classe ou dans son atelier avec les adultes qui, le plus souvent, viennent parce qu’on leur a offert ce moment privilégié. Chiner est aussi dans ses gènes, lui permettant de rajouter une touche unique à ses créations. Il n’y a donc jamais deux sacs identiques.
Focus sur Flav Paris
On poursuit avec Flav Paris, créatrice de bijoux (page 109). Son créneau : le zéro déchet, la nique au plastique, des diamants éthiques, une affection pour le sur-mesure (même si chronophage avec les rendez-vous, dessins et autres maquettes). Cette Champenoise adore Paris, qui est par excellence la ville de la joaillerie. Flav a fait ses classes comme apprentie chez Cartier pendant 4 ans, la bague panthère n’a plus de secret pour elle.
Sa clientèle est plus féminine. “Pour un homme, un bijou fait 20 ans. Et les jeunes peuvent être gênés du regard des autres.”
Particularité : Flav fait sertir à l’envers le diamant sur les solitaires. Original pour une alliance !
Beaucoup d’autres rencontres passionnantes sont à faire grâce au guide de Nathalie ! Nous, nous allons poursuivre notre tour du Made in Paris.
Dis Paris, qu’est-ce que tu fabriques ?
A la rencontre des artisans parisiens
guide de Nathalie Zaouati
(Éditions Rue de L’échiquier)