Archives par mot-clé : japon

Photo du mois #74 : made in Japan

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Mirovinben de choisir le sujet : made in Japan.

C’est au Palais de Tokyo que j’ai fait la rencontre avec les daimyo, des seigneurs de la guerre au Japon. Il s’agissait de gouverneurs qui ont eu pleine autorité entre le XIIe et XIXe siècle.
Leurs armures sont spectaculaires par les détails, certaines ont des reproductions d’insectes géants sur les casques.
La scénographie donne encore plus d’éclat à ces atributs d’un autre temps et d’une autre culture.

Daimyo
D’autres cartes postales du Japon sont à glaner sur les autres blogs : Gine, Lyonelk, Gilsoub, The Beauty is in the Walking, Betty, Xoliv’, Renepaulhenry, Mamysoren, Brindille, Marie-Paule, J’habite à Waterford, Philisine Cave, magda627, Nicky, Amartia, FerdyPainD’épice, DelphineF, Pink Turtle, Chiffons and Co, Céline in Paris, Albane, Julia, BiGBuGS, Lavandine, Escribouillages, écri’turbulente, Ventsetvoyages, Pat, El Padawan, Laurent Nicolas, La Fille de l’Air, Pilisi, Blogoth67, Mirovinben, Angélique, Tambour Major, Morgane Byloos Photography, Sandrin, Krn, Bubble gones, Josiane, Frédéric, Giselle 43, Cricriyom from Paris, Alexinparis, Akaieric, Eurydice, Nanouk, Rythme Indigo, Sous mon arbre, Christophe, Aude, Jakline, La Tribu de Chacha

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Takashi Murakami, éclat de la Fondation Louis Vuitton, en interview

Takashi Murakami a une place de choix dans la collection de la Fondation Louis Vuitton ne serait-ce que par le nombre de pièces et la taille de ces œuvres.
Au cœur de l’exposition Au diapason du monde, un étage complet présente ses oeuvres qui interpèlent, amusent et interrogent sur le monde actuel.
La légereté de premier abord est trompeur, l’artiste japonais culte nous révèlent à nous-mêmes dans nos contractions et excès. 

Takashi Murakami

INTERVIEW EXPRESS

UsofParis : Le public français a-t-il une perception différente de votre œuvre, par rapport au Japon ?

Takashi Murakami : En France, je suis considéré comme un artiste à part entière. Et le public français regarde et admire mes œuvres en tant que celles d’artiste. Mais au Japon, c’est différent.
Et je ne suis pas reconnu comme un artiste.
Les réactions sont assez froides.

Je suis étonné !

J’expose l’autoportrait des Japonais. Et je caricature leur fond, ce qu’ils sont. Et c’est ça qui ne leur plaît pas.

Pour moi, vous êtes le Andy Warhol du XXIe siècle.

Ça me fait plaisir. Mais il y a une différence de niveau pour moi. 🙂
La grande différente est que le Japon a perdu la Seconde guerre mondiale. Notre culture est basée sur cet échec de la guerre. Les États-Unis, eux, ont gagné la leur. Et leur culture est fondée sur la richesse d’après-guerre.
La nature de leur art populaire est fondé sur cette richesse. L’art populaire japonais ressemble plus à l’arte pobre (arte povera) de l’Italie, des années 60.

Un artiste français que vous aimez ?

Pierre Huyghe. Je suis admiratif.
C’est le mélange de la beauté et des beautés du temps actuel.

Takashi Murakami

Un mantra pour vivre ?

Travailler jusqu’au jour où je ne pourrais plus bouger.

Qu’aimez-vous faire quand vous venez à Paris ?

Je viens à Paris uniquement pour travailler.

Il y a bien un peu de plaisir ?

Oui, la cuisine française est délicieuse !
Ce qui est très à la mode actuellement c’est le smoothie avec légumes frais. Il y a beaucoup de variété à Paris.
Je ne bois pas d’alcool.

Un décor que vous aimez ?

Quand on roule en voiture, le long de la Seine, on peut voir la grandeur du ciel.
Si le ciel est très dégagé, j’aime beaucoup.

Interview by Alexandre

Takashi Murakami

Exposition Au diapason du monde
nouvelle sélection de notre collection

à la Fondation Louis Vuitton
8, avenue du Mahatma Gandhi
75116 PARIS
tel. 01 40 69 96 00

jusqu’au 27 août 2018

Horaires :
Lundi, mercredi, jeudi de 12h à 19h
Vendredi 12h à 21h (jusqu’à 23h les soirs de nocturne)
samedi et dimanche de 11h à 20h
fermé le mardi

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Restaurant Oïshinoya Paris : le gyudon en majesté !

Y’a des petites adresses que l’on n’a pas forcément envie de partager avec tout le monde. C’est le cas de l’Oïshinoya à Paris. Ne serait-ce que parce que leur capacité d’accueil n’est pas extensible (donc si trop d’affluence, il faudra attendre son tour) et que le rapport-qualité en plein Marais ou sur les Grands Boulevards est largement respecté.
Et puis, un bol de bœuf wagyu, désolé, mais ça ne se partage pas ! 

Bol de riz original gyudon Tour Eiffel Arc de Triomphe restaurant japonais Oishinoya Passage des Panoramas Rue de Saintonge Paris chef Shinichi Sato photo usofparis blogCe mardi soir, la perspective d’un bol de riz agrémenté de morceaux de viande au choix n’était pas ma priorité number one. Première surprise en traversant le Passage des Panoramas : la façade du restaurant. Dans la nuit, sa lumière traversant les carrés de verre nous enverrait presque illico dans une ruelle calme de Tokyo.

A l’intérieur, la cantine élégante offre des tables hautes perpendiculaires au comptoir de cuisine et d’accueil. Il faut apprécier la proximité avec son voisin ou sa partenaire. Kagua japanese scented ale arome de yuzu frais bière table du restaurant aponais oishinoya maison du très bon Gyudon Passage des Panoramas paris chef Shinichi Sato photo blog usofparis

En attendant son plat, bière de caractère au col blanc (arôme du Yuzu frais) ou rouge (arôme de Sancho, épice japonaise) prépare le palais à des saveurs venues de loin. Thé vert et thé grillé bio viennent aussi contenter les autres palais.
Vous pouvez accompagner votre breuvage par quelques fèves de soja (edamame) ou un bol de soupe miso.

Guydon bol de riz chaud avec bouillon parfumé avec viande Restaurant japonais Oishinoya Paris photo usofparis blogLa composition de bol de riz et de son bouillon parfumé est simple : bœuf pour le classique Gyudon maison ou porc de Dordogne pour le Butadon. Les deux viandes sont passées par les mains expertes d’Hugo Desnoyer, autant dire que l’on vient en terrain conquis.
Le bol, format classique ou XL est créé spécialement pour le restaurant avec, au choix, Arc de Triomphe et Tour Eiffel. Il accueille le plat phare de la street food nippone qui le déguste dans des petites échoppes.
Ici, dans la maison du très bon Gyudon (traduction littérale de l’enseigne), la préparation est de très bonne tenue, avec un mélange de saveurs incomparables. Armés de nos baguettes, on se laisse happer par ces ingrédients mitonnés sur place.
Et chose assez surprenante : le riz est sélectionné tout au long de l’année, le chef alterne ses producteurs japonais pour garder la pleine saveur de son plat phare.

Bol de boeuf wagyu bio de Monsieur Ozaki restaurant Oïshinoya Passage des Panoramas Galerie Montmartre chef Shinichi Sato maison du gyudon photo usofparis blog

Attention, le cœur peut vite chavirer face à la perspective d’une sensation exceptionnelle mais qui a un prix et un peu plus de gras : le bœuf wagyu bio dont il tire son nom de son éleveur : Monsieur Ozaki. Le choix du chef Shinichi Sato. Bien sûr, il est particulier, mais une fois mes baguettes aiguisées à ce goût incomparable, difficile de les retourner à une autre viande. Le mot exceptionnel est parfait pour le Wagyudon (bol à 24 et 30 euros).

Mais le végétarien de la bande à son tofu bio en provenance directe du Japon pour ne pas être isolé du groupe.

Cuisine japonaise restaurant japonais Oishinoya maison du très bon gyudon bol de riz viande Passage des Panoramas photo usofparis blog

Le gourmand que je suis n’a pas eu l’occasion encore de goûter les desserts prochainement à la carte. Une deuxième visite s’impose.

Le plus : rue de Saintonge, possibilité de s’asseoir en face des cuisines, au comptoir. Parfait pour un plan resto en solo !

Oïshinoya

Passage des Panoramas
24 Galerie Montmartre

75002 PARIS

36, rue de Saintonge
75003 PARIS

Horaires :
lundi au vendredi de 12h à 14h30 / 18h30 à 23h
samedi : 12h à 15h / 18h30 à 23h

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