De Londres à Paris, en VA ou en VF, Christine and The Queens magnétise le public avec un show d’une réelle beauté, audacieux, maîtrisé dans le moindre détail. Chris aguiche indéniablement yeux, corps et oreilles.
Son androgénie fascine.
Alors que la promo à gogo a fini par me lasser : trop de blabla, trop de justification, une absence de simplicité. L’apothéose étant l’interview auto-caricature pour ITunes. J’ai quand même rejoint la tournée du deuxième album, Chris.
En novembre, j’ai pris un train pour Christine and The Queens version anglaise à Londres – et parce que j’étais trop impatient de la retrouver enfin sur scène. En décembre, j’ai pris le métro pour le tout premier live de Chris à l’AccorHotels Arena.
Certains pourront sans doute regretter qu’il y ait un peu moins d’échange avec le public que pour la tournée Chaleur Humaine. Cette fois, on est plus dans l’efficacité, le contact direct et frontal.
Ça ne me déplaît pas. Il y a quand même des moments suspendus comme à Bercy, le premier soir. Le public surprenant l’artiste avec ses messages imprimés sur papier : We accept you et One of us, en références aux tatouages de l’artiste. Quelques larmes apparaissent dans les yeux de la chanteuse.
Un show théâtralisé avec d’abord les fonds de scène proches du kitsch – l’équilibre est très subtil – et qui tombent avec panache sur le sol. Ensuite, le déchaînement des éléments : fausse neige, fumée et fumigènes, sable.
Ces artifices de spectacle créent une atmosphère poétique.
Les chorégraphies orchestrées avec La Horde assurent rythme, complicité et fougue.
Ce que j’aime particulièrement c’est l’entrée de scène sur Comme si on s’aimait joyeux à souhait. Conçue comme une battle entre Chris et ses danseurs.
Machin-Mochepour l’émotion pure – je n’ai pourtant pas encore saisi tout le sens de ce titre. Mais voir Chris en solo, sans aucun artifice autour, c’est trippant.
L’étranger (voleur d’eau)parce que les premiers accords musicaux me surprennent toujours autant et, que d’un coup, il y a cette montée intense. Un titre qui offre un ralenti chorégraphié sur fond d’éclairs. C’est très beau.
EtSaint Claudequi procure encore et toujours une mélancolie à fleur de peau, chanté au cœur du public, pour une plus grande communion. Les larmes sont proches.
Bonus: même folie du public qu’il soit anglais ou français quand débute le titre Christine / Tilted. Tous les téléphones se lèvent de Londres à Paris.
Préparez-vous ! Chris va reprendre les routes de France en 2019 pour une tournée des festivals qui s’annonce folle. On compte déjà Mainsquare, We Love Green, Eurockéennes de Belfort, Francofolies, Musilac, Carcassonne, Les Vieilles Charrues…
Loin de l’overdose food, vintage et attrape-touristes de Camden Market et Portobello Road, notre marché food et vintage londonien chouchou est définitivement : Maltby Street Market on Ropewalk. Collé à une voie de train, ce rendez-vous gastro le samedi et dimanche n’est pas encore saturé de visiteurs. Alors ne répétez pas ce qui suit.
Aucune station de métro n’est suffisamment proche pour s’y aventurer par hasard.
Il faut être bien informé et avoir repéré la rue sur un plan. Si vous voulez suivre la voie depuis le Sharp (majestueux building qui tutoie les nuages) à la sortie de la station London Bridge, c’est râpé !
On a bien tenté mais une partie de la rue longeant la voie est fermée. Il vous faudra au moins une fois passer sous un pont.
A notre arrivée, pas de grappe entière de visiteurs, ni de bruit assourdissant, juste une fumée épaisse provenant d’une sorte de barbecue cuisant des morceaux généreux de poulet, des conversations entre connaisseurs, food addicts et producteurs.
S’en suit de la bière au miel, les gaufres salées ou aux fruits de saison d’Eddie et Bettina (Waffle On), des sandwiches au fromage grillé (The Cheese Truck), des scotch eggs (oeufs en croute) faits maison. La profusion de produits artisanaux et recettes conçues devant nos yeux donnerait le tournis. Il faut s’y prendre à deux fois avant de choisir le plat qui fera le plus saliver et le plus goûteux pour bien débuter le week-end.
D’une année à l’autre, voire selon les semaines, les stands changent. Cette fois, les sandwichs au bœuf de The BeefSteaksont fait leur entrée dans ce marché gourmand et à visage humain qui comptait le jour de notre visite aucune perche selfie dans son allée. Le pied !
Nouveau aussi la participation d’African Volcano conçu par le chef Grant Hawthorne autour de ces sauces pimentées Peri Peri et autre marinade pour des combinaisons tasty avec le porc effiloché, le poulet ou les crevettes. A chaque bouteille de sauce vendue, un don de 30 cents est reversé à des projets humanitaires à Cape Town.
Un mini food truck, celui de Milo and Hector, spécialisé ice cream sandwich vous bloque une boule de glace entre 2 cookies, comment refuser ?
Le must étant de trouver une place devant l’échoppe du bar à cocktails pour accompagner votre trouvaille food du meilleur élixir ou vous blottir dans le salon feutré de la seule boutique vintage (et vaste) : Lassco.
Et pour les Frenchies en mal du pays, le boulanger-pâtissier du quartier, Comptoir Gourmand, viendra vous réconforter avec ses quiches, macarons et autres petits délices… A tester, une recette audacieuse : la meringue brownie ou cookie !
Adresse : Maltby Street Bermondsey
London
SE1 2HQ
Métro : Bermondsey ou London Bridge
Ouvertures :
samedi de 9h à 16h
dimanche de 11h à 16h
L’actu du marché à suivre sur Twitter : @maltbystmkt
Un nouveau frenchy accapare toute l’attention des gourmands depuis quelques semaines, à Londres. Maître Choux, Joakim Prat, en plus d’être aussi photogénique que ses créations, a installé sa boutique dans un quartier au flux de visiteurs incessant : South Kensington, à deux pas du Victoria & Albert Hall Museum et du National Museum of Nature. La pâtisserie est ouverte 7 jours sur 7.
Lors de notre visite, il n’était pas encore possible de déguster les choux, éclairs et autres chouquettes sur place dans le micro espace dédié à cet effet. Les poussettes sont donc restées dehors.
En poussant la porte un jour de pluie, on se demandait si les éclairs de Joakim étaient meilleurs que ceux de Christophe Adams alias L’Éclair de génie. Difficile de rendre un avis tranché sur un seul dessert au goût bien distinct de ceux proposés à Paris. L’éclair bouquet de violettes et baies sauvages du Maître Choux a tout d’une bonne surprise, avec cette couche croustillante dans la partie inférieure. La crème n’est pas agressive en goût et l’ensemble est de très bonne composition.
Les autres parfums se distinguent de ce que l’on peut déguster habituellement comme l’éclair Tiramisu ou le Paris Brest (oui oui).
Dans la vitrine, le matin de préférence, quand elle est bien garnie : les couleurs sont vives. C’est une palette rainbow sucrée qui s’offre aux food addicts.
Côté chou, Popelini a un concurrent de taille. Qu’ils soient Tahitian vanilla, Persian pistacchio ou Spanish rasberry pink, le volume est plus généreux que notre adresse fétiche parisienne. A la découpe, notre chou framboise espagnole est plus explosif en crème pâtissière et le coulis rouge est bien apparent. On en pince vraiment !
Maître Choux est une adresse que l’on vous conseille avant ou après un musée et l’expo Alexander McQueen en ce moment. A tester d’urgence avant que les hordes de touristes ne viennent saturer le trottoir.
Impossible de le retenir, notre nouveau joujou, le S6 Edge, était impatient de traverser la Manche. Quand on lui a dit que sa ligne design et fine, alliage d’aluminium et de verre, avait les honneurs d’une diffusion en continu sur les écrans de Piccadilly Circus, il ne tenait plus dans la poche. Alors qu’il vient tout juste de se parer de 2 nouveaux coloris !
Avant de prendre le train, il fallait quitter le petit vieux, l’Iphone à écran cassé et à la mémoire en constante saturation. Mais pour éviter un mal de tête à recopier tous les contacts et sauvegarder les textos accumulés ainsi que les nombreux mémos, j’ai opté pour le Switch complet, transfert du vieux tél ou p’tit jeune. Bien sûr, ça a pris plus de temps que je ne le pensais, faut dire que j’avais blindé la mémoire.
Résultat après une bonne quarantaine de minutes : un nouveau tél avec tout ce qu’il fallait garder de l’ancien. L’appli Smart Switch nous fait rêver au temps futur où nous pourrons transférer notre cerveau dans un corps tout jeune avec toutes les nouvelles options. Le pied !
Arrivé à Londres, on comprend très vite que le S6 est ton super allié à l’étranger. Premier essai : le mode wifi. En comparant son antenne à celui de ma voisine armée d’un iPhone, il est capable de te chercher la connexion plus loin que son concurrent. Super avantage, quand tu ne veux pas payer une fortune en frais d’itinérance.
Question photo, il est réactif. Un vrai look de British en pleine rue? Un rouquin tatoué de la main gauche devant toi dans le tube ?
Discrétion, rapidité et qualité. Le flou n’est plus de mise avec un doigté légèrement imprécis. Sur ce point il nous souffle, la précision 16 mégapixels se ressent à chaque instant. Et quand on passe en mode selfie, on ne se retrouve plus en basse déf ultra pixélisée, c’est du 5 mégapixels qui t’attendent.
Niveau écran on a l’impression de passer du 4/3 au 16/9. L’écran incurvé pourrait paraître gadget mais pour le visionnage de vidéos, le confort est indéniable. L’immersion n’est plus illusion mais est palpable. Kim Kardashian peut bien casser le net à nouveau, cette fois on n’est prêt pour en prendre plein les mirettes !
Plus besoin de passer sa life dans son répertoire, la sélection de 5 contacts favoris en affichage latéral accessible d’un simple coup de doigt sur l’écran, est un gain de temps. Surtout quand on est un garçon occupé comme ce blondinet aperçu à Londres.
La nuit, le Edge est astucieux et surtout n’éblouit plus le dormeur avec son affichage latéral discret.
Pour finir, gros coup de coeur pour le chargement par induction. Le cordon est désormais une option. Une nouvelle ère s’offre à nous. Et quand la charge nous assure une pleine rapidité : un passage de 0 à 50% de réserve en 30 min, c’est StarWars dans ton phone.
Dernière info, on en voit de toutes les couleurs avec le S6 : Blanc astral, Noir cosmos et Or stellaire. Samsung vient tout juste de lancer 2 nouveaux coloris : Bleu topaze (pour le Galaxy S6) et Vert émeraude (Galaxy S6 edge), histoire de se distinguer de ses voisins.
BONUS : le S6 a fait une expérience renversante lors des derniers DDAYS ! Il a osé tournoyer sur lui-même à la force d’une perceuse dans le cadre du projet DIY : The Selfie Project présenté par deux étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne. Renversant et spectaculaire. Le petit n’a définitivement pas froid aux yeux !
A voir aussi : notre reportage complet sur la IceRoll réalisé avec le S6
Flo Morrissey est une jeune artiste londonienne de 20 ans, originaire d’Irlande. Elle écrit et compose depuis ses 15 ans, on retrouvera certaines de ses premières compositions sur son tout premier album Tomorrow will be beautiful qui est sort le 15 juin. Digne héritière de Joni Mitchell ou Vashti Bunyan, sa musique folk et sa voix ensorcelante nous fait voyager à travers les âges. Elle sera en concert le 24 juin au Point Éphémère et le 15 novembre à la Cigale dans le cadre du Festival Les Inrocks Philips 2015.
11 mai 2015, Paris
Nous devons nous retrouver dans un bar du Marais à 16h. Je reçois un coup de fil de son attaché de presse m’annonçant qu’ils ont pris du retard, qu’ils ne sont pas loin dans une galerie d’art et que je peux les rejoindre.
Flo enregistre une session acoustique dans la galerie. J’ai la chance d’entendre deux titres en live. Magique.
Le set fini, elle s’approche de moi pour me saluer. Son regard est hypnotique. Nous partons dans un petit parc à côté rien que nous deux. On discute un peu. Elle me met de suite à l’aise, je lui avoue que c’est la première fois que j’interviewe quelqu’un, elle me dit que c’est un honneur. Mais l’honneur il est pour moi. J’adore son travail, c’est une chance de pouvoir en discuter avec elle. Elle me rassure, me disant de pas être nerveux car mes questions seront bonnes, « It’s not a big deal! »
United States of Paris : Ton album va profiter d’une sortie mondiale, c’est plutôt rare de nos jours pour un premier album. Tu dois être fière. Es-tu effrayée ou excitée ? Flo Morrissey : Je suis excitée. Ces derniers mois je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à sa sortie. Je commence juste à réaliser maintenant qu’il va sortir. Je suis excitée oui.
Ta voix est puissante, ta musique vient d’une autre époque qu’on ne peut pas vraiment définir, et c’est la magie de ton album. Quels ont été tes inspirations pour composer, écrire ?
J’ai commencé à composer à l’âge de 15 ans, à cette époque j’écoutais beaucoup de musiciens hommes comme Devendra Banhart, Neil Young, Bob Dylan, Jeff Buckley, mais pour la plus grande partie mon inspiration vient de ma famille. Je n’ai pas vraiment eu d’obsession pour des artistes en particulier. C’est plus que je chante de la façon dont je sens que je dois chanter. Je n’essaie pas de copier, ou chanter comme Lana Del Rey. (Elle me regarde droit dans les yeux, me sourit, voit ma gêne et rit) Est-ce que ça arrive dans une de tes questions ?
– Oui… (rires)
Ta musique, tes clips, ton look, le côté vintage nous font forcément penser à Lana Del Rey, Joni Mitchell ou Lorde ? Ont-elles été des inspirations également pour ton travail ?
Écouter des chanteuses, musiciennes, est quelque chose de vraiment récent pour moi. Pour Lana Del Rey, je pense qu’elle est vraiment talentueuse mais elle chante de la façon dont elle chante et je chante de la façon dont je chante, Je ne vois pas autant de similarités mais les personnes sont toujours là à faire des rapprochements. « Oh ! Lana Del Rey » « Oh ! Adele », etc. Ça fait paresseux de penser de cette façon. Je pense que chacun est unique.
Quand on écoute quelque chose de nouveau on fait toujours des rapprochements…
Oui, oui, comme « c’est un mixte entre Joni Mitchell et Vashti Bunyan ».
Ce n’est pas une mauvaise chose. Je te souhaite le même succès qu’elles.
Oh, je le prends comme un compliment.
C’est ma question égoïste maintenant, mon chanson préférée de l’album est « I only like his hat not him ».
(Elle est surprise) Vraiment ? Cool.
Oui j’aime beaucoup la simplicité des instruments utilisés. Il y a une sorte de mini guitare espagnole. Il y a aussi un harmonium. Ça donne un son très indien dessus. Je suis contente que tu aimes celle-là.
Comment l’as-tu composée, écrite ?
C’est une histoire marrante à vrai dire. Quand j’écris je commence souvent avec le titre. Ma sœur de 7 ans était en train de parler des One Direction. Elle me taquinait. Elle me disait « Oh t’aimes bien Harry Style… » ou quelque chose comme ça et j’ai dit « J’aime son chapeau mais pas lui » (I only like his hat, not him). Mais quelle bonne phrase. Et je l’ai utilisé à ma propre façon. La plupart du temps je ne sais pas à propos de quoi j’écris, j’écris comme dans un journal intime.
Maintenant avec le recul, je pense que cette chanson est à propos de gens qui ont de la jalousie, ce genre de choses. Oui ça vient de ma sœur.
One Direction est très loin de ta musique !
Oui, exactement. (rires) Mais j’aime bien ce côté bizarre, étrange. Car tu ne sais jamais d’où peut venir ton inspiration.
Le 12 mai, tu as fait la première partie de Tobias Jesso JR à la Gaîté Lyrique, tu l’as également fait en UK. Est-ce stressant de chanter devant un public qui n’est pas venu pour toi ? Oui. C’est assez marrant aussi, puisque tu peux trouver une sorte de jouissance dans le fait qu’ils peuvent aimer ou ne pas aimer. C’est comme un pari, tu peux perdre beaucoup ou gagner beaucoup. C’est effrayant, mais je suis excitée de faire aussi mes propres shows bientôt pour la première fois.
Mais je suis très chanceuse de faire les première partie de ces artistes (Damon Albarn, Vashti Bunyan, etc.), c’est une très bonne expérience.
T’ont-ils donné des conseils ? Vashti Bunyan a été très gentille mais elle semblait très nerveuse aussi et c’est rassurant de voir quelqu’un qui a 70 ans être elle aussi stressée avant un concert. Elle m’a donné des potions que je devais boire avant de chanter. J’ai joué pour un groupe anglais The Staves. Ils ne prenaient pas les choses trop sérieusement et c’était plutôt bon pour moi, ils ont beaucoup d’humour. Moi je suis très sérieuse, mais je suis jeune et je dois me rappeler que la vie est fun. Je dois apprendre à ne pas prendre les choses trop sérieusement. C’était une bonne expérience.
Ton premier concert en tête d’affiche sera le 18 juin à Londres, et ensuite le 24 juin à Paris (au Point Éphémère), tu vas jouer pour la première fois avec un groupe. C’est plutôt nouveau pour toi. Comment te sens-tu ?
Je suis très excitée. On a eu 3 répétitions. On n’est pas vraiment prêt. On a réellement joué que 3 fois ensemble. Je suis très excitée car ce sera plus cinématographique. Ce ne sera plus seulement moi et ma guitare ou mon piano.
Penses-tu faire des vidéos ? Des projections sur scène ?
Oui, peut-être. C’est une bonne idée !
J’ai vu la vidéo où tu chantes la chanson de Françoise Hardy dans le Parc des Buttes Chaumont, il y a aussi ta chanson Little Boy où tu utilises le français. Est-ce une langue que tu parles couramment ?
Non pas encore. J’ai passé un mois en France en Novembre, j’ai essayé. J’ai appris le français, mais je n’y suis pas encore. Un jour.
Tu sembles avoir quelque chose de spécial avec la France ? Peux-tu m’en dire plus ? J’adore la France. Je ne sais pas ce que j’aime vraiment. Je suis allée dans une garderie française quand j’avais 3 ans. Je ne sais pas, je pense que c’est l’atmosphère romantique qu’il y a ici que j’aime.
Qu’aimes-tu dans la musique française ?
Je pense que c’est la même chose, c’est le côté romantique. Comme Françoise Hardy. C’est simple mais puissant aussi. Comme Serge Gainsbourg, Charlotte Gainsbourg aussi. Ils ont ce « je ne sais pas » oh non ! « je ne sais quoi » qui fait que c’est cool. C’en est même ennuyeux la façon dont ils sont cools. (rires)
Et dans la musique actuelle ?
Je connais Ibeyi, j’ai joué avec elles aux USA. Je les aime beaucoup.
Quel est ton quartier préféré à Paris ?
J’aime le Marais, j’aime le quartier autour de l’hôtel Amour. J’ai enregistré une chanson avec Philippe Zdar dans ce quartier, son studio est à Montmartre.
Quelques mots en français pour conclure cette interview ?
(Elle réfléchit) Ce n’est pas vraiment des mots ou une phrase spécifique. Mais on m’a demandé l’autre jour comment je décrirai ma musique et un musicien français m’a dit pour la décrire « détente ». J’aime bien.
Je lui demande si elle peut prendre un selfie que je pourrai utiliser pour l’article. Elle est d’accord. Prends mon téléphone et m’attends.
-Non non, seulement toi.
– Ah mais je pensais que c’était nous deux, tu es sûre ?
– Oui oui, mais on peut en prendre une après si tu veux ce sera mon petit bonus.
– Oui, cool. Super !
On se lève, j’ai le droit à un hug. On promet de se revoir le 24 juin pour son concert parisien.
Tous à Londres cet été pour découvrir en avant-première l’exposition qui fera événement en 2015 à Paris : The Fashion World of Jean Paul Gaultier, from the Sidewalk to the Catwalk est au Barbican Centre jusqu’au 25 août 2014.
Jean Paul Gaultier est un génie ! Vous vous en doutiez forcément au vu de ses créations et défilés créatifs, insolents, euphorisants et sulfureux.
Saviez-vous qu’il avait une même inventivité pour l’exposition qu’il a conçu et qui parcourt le monde avant d’arriver enfin à Paris, au Grand Palais l’année prochaine ?
Le world tour de La Planète Mode de Jean Paul Gaultier, de la rue aux étoiles débuté à Montréal en 2011 change de visage selon les villes qui l’accueillent. Madrid mettait en avant la figure du toréador et la collaboration fertile avec le maître du cinéma, Pedro Almodovar.
Ici à Londres, c’est le punk et Amy Winehouse qui sont à l’honneur aux côtés des indémodables corsets de Madonna, marinières et autres inspirations et déclinaisons multiples du glamour à la française.
L’Angleterre et Londres ont été aussi bien des sources d’inspiration qu’une cour de récré géante pour le jeune JP Gaultier qui découvrait un autre espace-temps lors de ses premiers voyages. Punk is everywhere et les folies capillaires, piercing dans le nez et autres trouées dans les jeans sont diablement ébouriffants. Oseriez-vous satisfaire votre irrévérence en adoptant le total look treillis ?
Amy Winehouse, souvenez-vous, avait fait l’objet d’une collection hommage après sa mort par le couturier. Son fantôme traverse les différents décors de ce parcours foisonnant. Autre figure musicale, David Bowie, dont le double Ziggy Stardust est aussi convoqué.
A noter une variante par rapport aux précédentes présentations de l’exposition avec la partie MUSES qui revient sur les visages et corps de mannequins (Farida Khelfa, Tanel Bedrossiantz), chanteuses (Kylie Minogue, Beth Ditto) et performeuse (Dita Von Teese). Une tenue pour évoquer chaque personnalité forte accompagnée d’une photo et d’un texte pour se souvenir de celles et ceux qui ont composé la galerie Gaultier.
Cette étape londonienne est l’occasion aussi de rencontrer l’avatar en latex du couturier. La marionnette avait fait son apparition alors que la télévision anglaise découvrait un Gaultier in English faisant la paire avec le facétieux Antoine de Caunes pour le magazine télé Eurotrash. Culte.
En parallèle, Gaultier a eu droit à une carte blanche cinéma fin mai pour découvrir un peu plus ses références multiples. Parmi la sélection des films : Un Tramway Nommé Désir (Elia Kazan), Pink Flamingos (John Waters), Les Enfants du Paradis (Marcel Carné), All About Eve (Joseph L. Mankiewicz)…
Alors ça y est ? Vous avez saisi l’urgence de réserver votre Eurostar ?
What is your travel dream ? Has travel changes your life ?
Quel est votre rêve de voyage ? Est-ce que voyager à changer votre vie?
Ce sont les questions originales qu’ont posé l’équipe du site Hôtel Info à des touristes visitant 3 capitales européennes: Londres, Paris et Rome.
Tous les styles et toutes les nationalités ont été invités à répondre à ces questions.
Pour l’anecdote, United States of Paris avait rencontré l’équipe de tournage lors de son passage à Paris.
Le résultat est aussi amusant que touchant et, cerise sur le gâteau, peut vous faire gagner un voyage de rêve avec 10 nuits dans 5 villes différentes pour fêter la nouvelle année !
Connectez-vous vite sur le site: I dream I travel pour participer.
Le 13 décembre a eu lieu, à Londres, la finale du Championnat d’Europe
d’Angry Birds sur SmartTV organisé par Samsung.
Pour rappel, la sélection des joueurs était ouverte à tous et toutes grâce aux écrans connectés installés dans les boutiques partenaires et lors du dernier Paris Games Week.
19 nationalités pour près de 90 participants se sont donc retrouvés dans le quartier londonien de Chelsea
sous l’égide de Harri Koponen, COO de Rovio (studio créateur du jeu Angry Birds) et Stephen Taylor, vice-président de Samsung Europe.
La veille de la finale, lors de la soirée de présentation, l’organisation s’est lâchée dans la déco et le buffet aux couleurs des “oiseaux en colère”, en français dans le texte.
Dans un espace avec vue sur le Stade de Chelsea (ce qui a ravi les amateurs de foot et impressionné les autres),
les participants regroupés par équipe et donc par pays, s’en sont donnés à cœur joie en entendant de connaître le déroulé des épreuves du lendemain.
Et là surprise! Ce ne sera pas un tournoi Angry Birds indoor tout simple, mais plutôt une chasse au trésor en plein Londres :
un mélange de course, de jeu sur Smart TV et de concours photos.
Le but : déterminer la meilleure équipe européenne mais aussi les quatre meilleurs joueurs qui auront le plaisir
d’affronter des stars lors de la soirée “All Stars” dans le Westfield Stratford City, à deux pas du site Parc Olympique.
Enfilez vos gants, sortez vos doudounes et en route pour une folle journée!
Jeudi, 9h, 4°C. Chaudement vêtus, les 90 participants sont tous sur le pont.
Une fois montées dans leur bus respectif, toutes les nationalités représentées s’en vont sillonner la capitale anglaise afin de gagner les points nécessaires
pour être désignée meilleure équipe européenne. Bien évidement, les parcours ont été conçus pour que toutes les équipes ne soient pas au même endroit au même moment !
Le bus français (partagé avec les autrichiens et l’unique joueur slovène) prend la direction du Royal Albert Hall.
Le jeu se déroulera-t-il à l’Intérieur ou l’extérieur?
L’espace de jeu est donc installé dans un des bars de cette salle de concert mythique. Ce premier arrêt laisse espérer
que nous irons de surprise en surprise au cours de cette journée.
Après que les 6 joueurs (2 par pays) ont établi leur performance sur ce niveau du jeu, nous remontons illico dans le bus
pour rejoindre un autre point stratégique : le London Eye, autrement dit la plus grande roue d’Europe érigée pour le passage à l’an 2000!
A ce stop, point de vidéo game mais un personnage Angry Birds à retrouver. Et comme dans le fameux jeu,
les Français ont pris un malin plaisir à tacler le cochon. Dans la bonne humeur, bien évidemment, et le respect de l’animal!
A Trafalgar Square, c’est la prunelle du jeu: l’œuf en or, qui a subit nos assauts, amicaux cette fois.
Parcourir la capitale anglaise dans ces conditions – et malgré la circulation assez ralentie par les londoniens en pleines courses de Noël – offre l’occasion aussi d’échanger avec nos “meilleurs ennemis” so British !
En parlant d’une journée unique: imaginez une bande de 90 personnes qui défile (certes tour à tour) au British Museum,
ou encore dans le Tower Bridge envahi par des joueurs avides du score parfait!.
Il est nécessaire de préciser que dans aucun de ces lieux touristiques, les visiteurs n’ont été dérangés par notre périple !
Et United States Of Paris vous propose aussi d’entrevoir la vie difficile d’un finaliste:
serez-vous retrouver l’œuf en or qu’il fallait découvrir à Picadilly Circus?
Et une telle ballade dans le centre de Londres ne laisse pas indifférents les concurrents venus des quatre coins de l’Europe.
Ils ne se lassent pas de se prendre en photo devant les plus beaux monuments de la capitale anglaise.
Car, pour beaucoup, c’est le premier voyage sur le sol british, pour d’autres il s’agit d’un retour après plusieurs années.
Notez que les Frenchies ont poussé le chic en se faisant interviewer par une télé coréenne devant le Tower Bridge.
Après un périple de sept heures dans les rues londonienne surchargées de véhicules,
nous n’avons, à ce moment, aucune idée de l’équipe qui est en tête de la compétition.
Pour connaître le résultat, les différentes équipes ont rendez-vous au Centre Westfield, à deux pas du site olympique.
Au milieu des boutiques et restaurants ouverts, et après la traditionnelle séance photo de groupe,
nous prenons place devant la scène.
A chaque passage sur l’écran géant des photos prisent durant la compétition, les différentes équipes crient et sifflent.
Certains membres n’ont, quant à eux, pas résister aux charmes des hôtesses !
Le plus surprenant est la couverture médiatique de l’évènement par les médias coréens.
Après une heure d’attente, les résultats sont proclamés.
L’équipe gagnante de cette finale européenne est : …..
… La Roumanie.
La Grèce se plaçant en deuxième position.
Notons aussi que l’unique représentant slovène – faisant partie de notre bus – était l’un des quatre meilleurs joueurs du tournoi!
Il a donc eu le plaisir d’affronter les stars anglaises venues pour l’occasion. David Beckhman ne nous a malheureusement pas fait l’honneur d’une visite surprise.