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Naive New Beaters ITV chic & sauvage pour le puissant A la Folie !

Depuis cet été, A la folie le 3e album dance, fun et débridé de Naive New Beaters nous fait affronter tous les aléas de la vie. Le bonheur tient parfois en une simple et vigoureuse chanson d’amour, en un duo avec Izia ou une déflagration de beats.
David, Eurobelix et Martin reviennent sur l’accueil de leur disque, confient leur stratégie marketing imparable et dévoilent quelques bons spots parisiens.
ITV en mots, selfie et vidéos ! 

INTERVIEW / NAIVE NEW BEATERSNaive-New-Beaters-A-la-Folie-album-pochette-promo-Lac-de-Roselend-photo-usofparis-blog

Accueil, promo d’À la folie, sont à la hauteur de nos attentes ?
David Boring : Même plus !
Wallace, le premier album avait bien marché. Et avec celui-là, on a l’impression que c’est un peu plus fate. On a plus d’expo en média.
Eurobelix : C’est la 1ère fois qu’un de nos titres tourne pas mal en radio.
David : Et qu’on n’est pas obligé nous-mêmes de programmer.
Martin Luther B.B King : On a commencé à jouer les titres avant même la sortie de l’album. Et le public réagissait bien,
David : Ils dansaient. Et ça ne faisait pas un blanc, comme d’autres fois. Je me rappelle de Made to last long et le public était en plein kiff.

3-4 adjectifs pour décrire les premiers lives d’À la Folie ?
David : Dansant ! Chic-et-sauvage, un seul adjectif (c’est une contraction). Dance-grunge.

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Un succès en musique en 2016 c’est un succès ou c’est un travail de longue haleine ?
Martin : C’est pas un coup de bol !
David : Heal Tomorrow était prêt, deux ans avant la sortie de l’album. On l’a un peu diffusé. C’est pas mal de sortir ton album 2 ans avant en faisant semblant. On élabore plusieurs techniques.
On s’est dit que c’était pas si mal de le sortir en plein milieu de l’été : personne à Paris.
Ce retard cumulé qui était une faiblesse, on en a fait notre force. José de Stuck in the Sound nous a dit : “Trop stylé les gars. Vous sortez votre album en plein été. Vous êtes des génies !

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J’ai kiffé Monte Christo. Ca donne envie d’hurler : “It’s ok now!
David : C’est top, mec ! On l’a conçu dans le manoir d’Eurobelix en Ardèche. On faisait des sessions d’enregistrement.
Martin : J’ai une théorie que nous n’avons jamais évoquée. On était dans une pièce très mal insonorisée avec pas mal de réverbérations. Et le fait de brailler faisait un beau son naturellement.
David : C’était en fait un peu chelou parce que c’était de la dance. Y’avait une gène.
Martin : On s’est dit : est-ce qu’on ne va pas un peu trop loin dans la dance ?
David : Au final, il s’est pris une ptite couche de mix qui le rendait un peu plus craspouille, agressif et moins dance-disco-club. Puis un nouveau vernis. Du coup, il est hybride !

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Words Hurt est super efficace aussi. Les beats c’est au premier jet ou long travail ?
Martin : C’est assez souvent des premiers jets, oui.
David : On l’a assez vite fait dans sa globalité. Mais on a galéré pour le gimmick avec les voix d’enfants.
Martin : On garde les premières prises de voix. Après c’est la hantise de refaire quelque chose. T’as l’impression de perdre l’émotion du début.
Eurobelix : C’est bien aussi de ne pas trop écouter les démos.

Un lieu improbable pour un concert ?
David : On nous parle souvent de la Tour Eiffel. Faudrait peut-être qu’on le fasse.
On te balance : “Waouh Lilly and The Prick on fait un concert à la Tour Eiffel“. Mais au final c’était dans un restaurant, non ?

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Anecdote de concert cette année ?
David : On a fait un concert bien foiré à Millau. On nous a même dit d’arrêter avant la fin du concert.
Martin : En général, on n’est pas super content quand on nous dit ça, mais le concert était tellement catastrophique pour plein de raisons.
David : En plus, Joey Starr nous avait bourré la gueule avant !

Un spot de ouf pour boire un verre à Paris ?
David : Le Grand Train !
Alex : Il est fermé !
Martin : Le Sans Souci, c’est du classique, du solide. Avec une Naive New Beer ! 😉
David : J’aime beaucoup les cromesquis au chorizo du Barbès.
Martin : Faut pas se mentir : c’est juste des croquettes ! 😉

Spot de ouf pour un dîner en amoureux ?
Martin : Le Jourdain ! Ou le Kushikatsu Bon, les brochettes fines japonaises.
David : Avec le gros four en cuivre. T’amènes ta meuf ou ta mère : tu gagnes des points !

Claque musicale récente ?
David : Asgeir King and Cross. Il est ouf ce morceau ! On dirait un maxi gold d’un tube d’y a 20 ans.
Martin : Le 2e album de Fidlar. Je l’écoute plusieurs fois par semaine.
Eurobelix : Tampe Impalia ont fait très fort.
David : Et Dan Croll – From Nowhere !

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Interview by Alexandre

Naive New Beaters
album A la folie
(Capitol Music France)

En concert à Enghein-les-Bains
le 1er juillet 2017 à 22h

(événement gratuit à 15 min depuis Paris Gare du Nord)

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M83 percutant Junk Tour @ Zénith Paris / live-report !

Anthony Gonzalez alias M83 – l’artiste électro prodige que nous envie et nous accapare le plus souvent possible les States – de retour à Paris ce lundi. Un concert unique en plein hiver histoire de nous rappeler les chaleurs de notre été, la plage, les nuits sans sommeil.
Junk à l’épreuve du live. Report.

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M83 is back!

Musique planante en attente et en entrée de scène avant de dégainer un tube imparable, sur fond de pulsations lumineuses : Reunion. Sourire d’ange et complice. Anthony préfère la guitare pour un face-à-face avec le public plutôt que de s’attabler à sa console.

Le visage est un peu marqué par rapport aux dernières pics promo, certainement la fatigue de la tournée. Mais l’artiste ne laisse rien paraître. Aparté en pleine instru : “merci d’être là (…) Je suis content de revenir enfin en France !”
Suit un premier extrait de l’album Junk qui nous avait fait croire à une blague potache avec sa couv très kawaï composée de drôles de têtes non identifiées et d’un burger.
Do it, Try it prouve que l’album est de très bonne facture et trippant en mode live.
Steve McQueen emporte le Zénith dans une autre dimension ! Les gradins de face ne résistent plus à l’appel des beats et se lèvent pour danser.

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Romantic electro

M83 c’est de l’électro romantique mais pas mollassonne ou guimauve. Romantique dans le bon sens du terme : envie de tomber amoureux ou de serrer contre son-sa partenaire, de s’imaginer loin du froid de Paris : “You… meet… me at this station…” Et être capable de s’émouvoir d’un lâcher de confettis à la fin du concert. 

Anthony varie les plaisirs en faisant chanter ses musicos. Sa claviers pas vraiment rousse, plutôt tonalités brune-rouge, robe noire lacée dans le dos prend le micro pour Intro. Et son guitariste sur Walkway Blues. Variations des plaisirs et belles ruptures pour tenir en haleine le public tout au long du set.

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Clubbers, lovers, family

Dans la fosse, des trentenaires (qui s’approchent de la quarantaine) à casquette style clubbing du lundi (un peu fatigués du week-end mais aptes à se dandiner), t-shirt à maille sous blouson imitation cuir et débordement d’eau de toilette de tous les pores de la peau.
Des filles frileuses qui n’enlèvent pas leur doudoune. Un trentenaire barbu qui garde sa capuche. Un enfant (6-7 ans) sur les épaules de son père (il n’a pas école demain ?). 

Au moins un garçon attentionné qui a offert une coupe de champ’ à sa belle !
Et une très belle tentative de selfie en amoureux, le garçon éclairant son visage et celui de sa copine avec son portable, pendant que cette dernière visait avec son phone. Ingénieux ! 

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Peu d’échange en paroles avec le public, mais le visage lumineux d’Anthony suffit.  Ce dernier s’est offert quelques guests dont une chanteuse lunettes noires, so 80’s : Mai Lan qui s’est mettre l’ambiance et offrir une jolie parenthèse disco.
En revanche, pas réellement convaincu par la danseuse cheveux qui aurait trop vu de spectacle Pina Bausch ou qui “se prend pour Esmeralda.” Mais ça a le mérite d’avoir été surprenant si ce n’est divertissant.

Migniht (Londres, ity met le feu suivi de Outro (“King of my own land“) titre totalement planant qui allait si bien à la série de Canal + : Versailles. Fin de la première partie.

Le rappel nous offre le magistral Colours qui emporte la mise ! Le Zénith se soulève, est porté par la vague électro qui fait oublier le froid extérieur.
Set court (1h30) mais sans perte d’énergie.
On peut juste regretter que la setlist ne change pas d’une ville à une autre depuis quelques dates (Londres, Cologne, Bruxelles).

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M83
album : JUNK
(Naïve Records)

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Saturday Night Fever l’album à découvrir en exclu

Saturday Night Fever le spectacle musical c’est l’événement du début d’année 2017 avec un couple glam à mort : Fauve Hautot et Nicolas Archambault.
Avant la première qui aura lieu le 9 février au Palais des Sports à Paris, l’album tribute qui sort le 2 décembre va tous et toutes nous préparer à l’ambiance de la Fièvre du samedi soir made in France !
Dispositif original à partir de samedi pour découvrir les nouveaux extraits de l’album en exclu.

 

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Nouveau extraits en exclu cette semaine

Du samedi 25 novembre au jeudi 1er décembre, les nouveaux titres de l’album du spectacle sont à découvrir en exclu via le compte Twitter officiel de Saturday Night Fever France : SatNightFeverFR !

Pendant 6 jours, un tweet envoyé en soirée autour de 19h-20h donnera accès pendant la nuit entière à une des 6 chansons reprises des tubes : How deep is your love, Into disco inferno, You should be dancing, More than a woman, Tragedy, Jive Talkin’.
Au petit matin, le tweet disparaitra, en attendant le prochain extrait.

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Interaction avec #NightFever et #SNF

En plus des extraits, d’autres tweets vous dévoileront des anecdotes sur les artistes, les enregistrements des titres de l’album tribute du spectacle Saturday Night Fever.
Les followers et twittos pourront réagir, commenter tout au long de l’opé avec les hashtags officiels. Et gagner un album par tirage au sort parmi tous les tweets envoyés !

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#CONCOURS

La crew #USofParis aime danser et chanter. Et aime surtout partager ses bons plans !
Surprise : nous avons 3 albums Saturday Night Fever à faire gagner !

Pour participer, c’est super simple. Il suffit de poster un commentaire enthousiaste et original en-dessous de ce billet.
Nous sélectionnerons les 3 qui nous auront le plus séduit ou amusé parmi tous les participants.
Nous leur enverrons un mail  pour leur demander une adresse postale afin de leur envoyer leur lot.

Vous avez jusqu’au dimanche 4 décembre 2016 à 23h59 pour participer.
Faites passer le mot en citant USofparis sur les réseaux pour augmenter vos chances de gagner !

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

Saturday Night Fever
(music inspired by the new musical)

album tribute
(WEA Music / Warner Music France)

sortie le 2 décembre 2016

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FRANCES itv d’une révélation – de Coachella au Café de la Danse

Frances est une des artistes anglaises émergentes les plus talentueuses de 2016. Ses différents EP ont fait un carton aux USA et outre-manche. Son premier album intitulé Things I’ve never said sortira en mars 2017.
Elle sillonne déjà les scènes de Coachella au Café de la Danse (le 18 avril prochain). Nous l’avons rencontrée pour revenir sur son année riche en émotions qui vient de s’écouler et celle pleine de promesses à venir.

FRANCES / INTERVIEW SELFIE

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UsofParis : Ton premier album va sortir en mars, il s’appelle Things I’ve Never Said. Pourquoi ne les as-tu pas dites avant ?
Frances : Je ne sais pas. Je pense qu’en quelque sorte c’est ce que j’ai élaboré pendant que j’écrivais l’album. Et c’est ce qui est venu avec le titre. J’étais en train d’écrire les chansons et je me disais : « Pourquoi est-ce la première fois que je dis ces choses ? » Tu peux trouver les paroles pour ce que tu as envie de dire dans une chanson mais peut-être pas les mots pour le dire en personne.

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Tu as commencé à composer à 12-13 ans, est-ce que sur ton album il y a des chansons de cette période ?
Non, je pense que la plus vieille j’avais à peu près 18 ans.

C’est laquelle ?
Il y en a 2. Une qui s’appelle Drifting et il y a Sublime que j’ai écrite lorsque j’étais à l’université. Je devais avoir 18-19 ans.

Qu’est-ce qui t’inspire pour écrire ?
Tout, tout ce que je vois autour de moi, les gens que je rencontre, évidemment mes expériences personnelles. Peut-être aussi, quand une personne qui est proche de moi passe par une épreuve ou une expérience, je peux écrire une chanson à propos de ça.  Mais peu importe ce que c’est, je dois avoir un rapport avec, il doit y avoir un sens pour moi.

As-tu des influences ?
Oui, beaucoup. Tout ce que tu entends. Tout ce que j’entends fini là dedans, quelque part. Mais j’adore Radiohead, Björk, Coldplay. Et puis en plus jeune Ed Sheeran. Il est bon.

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Une de mes chansons préférées de ton EP est Don’t worry about me, peux-tu nous en dire plus à propos de ce titre ?
Oh, merci. C’était génial parce que quand je l’ai écrite, je n’ai pas vraiment pensé à l’enregistrer. Je pensais qu’elle était un peu étrange parce qu’elle commence a capella. Il n’y avait pas vraiment de structure, c’était presque comme un hymne. Et puis je l’ai écouté plusieurs fois et je me suis dit : « Oh c’est vraiment plus logique » et je l’ai joué à d’autres personnes qui l’ont adorée.
Je l’ai écrite exactement comme je voulais l’écrire puisque je ne pensais pas que quelqu’un d’autre l’entendrait. Donc ça m’a appris que je devrais juste faire ce que je veux faire et ne pas trop penser à ce que les autres attendent.

Tu as l’habitude de ne jouer qu’avec ton piano, est-ce différent de jouer avec tout un groupe sur scène ?
Oh non ! J’adore ça ! J’aime vraiment jouer toute seule aussi parce que c’est intime, mais quand tu as pleins d’instruments derrière toi cela ajoute une profondeur supplémentaire. Et maintenant ce que je fais c’est jouer toute seule en imaginant ce que mes musiciens feraient.

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Tu étais sur la scène du Coachella et de SXSW, de gros festivals au monde. N’est-ce pas fou pour une jeune fille ?
Oui, surtout d’être en Amérique, je n’y étais jamais allée avant. Ma première fois c’était pour faire la première partie de James Bay sur sa tournée : « C’est si bizarre ! ». Et j’ai fait mon propre concert à New York, à L.A. et puis je suis allée en Australie et en Nouvelle Zélande, de l’autre côté du monde.
Ce qui est vraiment génial parce que je ne pense pas que j’aurais pu aller dans ces pays si je n’avais pas fait de musique.

Coachella est très spécial…
C’est un peu bizarre, parce que tu es au milieu du désert, dans une sorte de terrain de polo bien entretenu et il y a beaucoup de célébrités, des Instagramers.
Je viens de penser que c’était assez hilarant, mais c’était très beau, c’était très joli et la musique étonnante. Et en raison des lois aux USA, tu ne peux pas tenir une boisson et regarder un concert. Ce qui est cool parce que cela veut dire que la foule n’est pas crazy. Les festivaliers ne se dépoilent pas et n’essayent de sauter sur toi. Tout le monde est vraiment là pour regarder les concerts.

Une rencontre, quelque chose d’inhabituel à Coachella ?
Je regardais Disclosure et puis cette femme est entrée… les cheveux roses dans une sorte de combinaison avec des nuages et je me suis dit : « Humm, drôle de costume ! ». Et puis j’ai levé les yeux et c’était Katy Perry : « Oh ! Il n’y a vraiment qu’elle qui peut mettre ça ». Elle dansait avec un gars, je me disais : « je me demande qui c’est ». Il avait un chapeau, c’était Orlando Bloom. Et j’étais là, à regarder Disclosure. Ensuite The Weeknd est entré avec 8 personnes de son équipe, c’était fou. Apparemment une Kardashian est passée dans la loge aussi. Donc c‘était un endroit assez étrange, mais cool.

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Tu as fait la première partie de James Bay lors de sa tournée aux USA. Est-ce qu’il t’a donné des conseils ?
Oui, il m’a dit : « Profite de tout ! », en rajoutant : « Tu sais ça va devenir vraiment intense, et vraiment fou. Donc tu dois t’assurer de profiter de chaque instant » et aussi « Ne le prends pas trop au sérieux, rappelle-toi pourquoi tu le fais. »  C’était très gentil.

Maintenant, imagine que tu peux chanter avec la personne que tu veux. Qui choisirais-tu ?
Probablement Ed Sheeran. Seulement parce qu’il joue de la guitare et je pense que nos voix iraient plutôt bien ensemble. J’image ça.

Est-ce qu’il le sait ?
Non, il ne le sait pas. Il n’y a pas eu assez d’interviews….

Il va savoir maintenant !
Ce serait plutôt cool.

Hier, pendant ton set, tu as dit que tu aimerais vivre à Paris. Pourquoi ?
J’adore ! Les bâtiments ! Ils ne ressemblent à nulle part ailleurs, je pense. C’est si étonnant. Et je pense que Paris est si vivante, tous les jours de la semaine.

Si Paris était une de tes chansons, laquelle serait-elle ?
Oh, c’est une très bonne question ! Probablement l’une de celle qui plus en uptempo … peut-être Under Our Feet.

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Quels sont tes projets pour l’année prochaine avec cet album ?
Je pense juste que je vais être en tournée, ce qui va être génial. Toutes les chansons vont vraiment prendre vie.

Seule ou avec le groupe ?
Avec le groupe. Probablement avec le batteur aussi. Et peut-être quelques cordes en plus. Donc oui, je vais faire beaucoup de cela. Et je vais continuer, je pense, l’écriture. J’écris tout le temps … Je vais probablement terminer le deuxième album avant de terminer la tournée pour le premier.

Ton dernier coup de cœur musical ?
Ce serait probablement un coup de cœur pour une fille… comme Beyoncé, son dernier album est incroyable. Le meilleur !

Quel était le dernier artiste que tu as vu sur scène ?
Birdy. J’étais à Londres vendredi. Tellement bon. Elle est en tournée.

As-tu un bon spot à Londres à partager avec nous, un restaurant ?
Un bon restaurant à Londres, il s’appelle The Pollen Street Social, c’est incroyable. Ce n’est pas trop cher, mais c’est vraiment bien. Et il y a une cheminée.

Une salle de concert à London?
Là où j’ai vu Birdy, le Hammersmith Apollo, c’est incroyable. Brixton Academy, probablement le meilleur, je pense. Les petites sont très cool comme Koko, qui a seulement 1 500 places. C’est une sorte de vieux théâtre avec des rideaux rouges et des tapis rouges.

Quel genre de relation entretiens-tu avec tes premiers fans ?
Certains sont là depuis le tout début,et ils m’ont suivi. Il est encore très tôt, ils sont vraiment patients et si adorables.

Interview by Joan and Alexandre
Merci à Fran

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Frances
Premier album Things I’ve never said
(Capitol Music)

sortie prévue le 17 mars 2017

Concert le 18 avril 2017 au Café de la Danse, Paris
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Expo MMM @ La Philharmonie Paris : expérience bluffante !

L’exposition MMM à la Philharmonie est le fruit d’une rencontre entre un musicien, Matthieu Chedid, instrumentaliste de talent à l’univers artistique à part entière et du photographe anglais Martin Parr, membre de l’agence Magnum, réputé pour son goût du kitsch, des couleurs saturées et au ton décalé.

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Il s’agit d’une balade réjouissante, au cœur de La Philharmonie de Paris, mêlant l’image et le son. On contemple à la fois de magnifiques fresques murales, des photographies en petit format et des projections d’images qui se distinguent d’un simple diaporama.

SENEGAL. Dakar. Fashion shoot for Rebel Magazine. 2001.
SENEGAL. Dakar. Fashion shoot for Rebel Magazine. 2001.

Pas moins de 500 photos à regarder mais on ne s’en lasse pas ! On va, on vient, le tout bercé par des compositions musicales enivrantes.

GB. England. Elland. From 'Bad Weather'. December. 1978.
GB. England. Elland. From ‘Bad Weather’. December. 1978.

Véritable expérience sensorielle et visuelle, on se laisse bercer par les 9 pistes sonores (synthétiseur, guitare électrique, acoustique, voix, basse, piano, percussions, célesta, claviers) crées par le musicien où chaque thématique et associée à un son bien distinct, mis en valeur par un équipement acoustique de haute qualité.
Grâce à cette composition musicale, les images prennent vie : on se sent bien, on prend son temps, on flâne, on regarde les images défiler assis confortablement sur des transats estampillés Martin Parr, on est bercé au rythme des vibrations des basses… mon voisin d’à côté s’est même endormi !

Martin Parr Collection. INDIA. Delhi. Chandi chowk. Shiv Market. Geetas Colour Lab. Autoportrait. 2010.
Martin Parr Collection. INDIA. Delhi. Chandi chowk. Shiv Market. Geetas Colour Lab. Autoportrait. 2010.

On redécouvre avec plaisir l’univers décalé et ironique de Martin Parr : projection de photographies d’animaux réels ou imaginaires, de touristes accrochés à leurs appareils photo, de chapeaux divers et variés… on se régale.
Magnifique rencontre entre deux artistes aux univers bien tranchés, MMM est une exposition qui unie à merveille l’image et le son. A voir absolument et à revoir sans modération.

By Caroline

Exposition MMM – Matthieu Chedid rencontre Martin Parr

Musée de la Musique (Cité de la musique)
Philharmonie de Paris
221, avenue Jean-Jaurès
75019 Paris

jusqu’au 29 janvier 2017

Horaires
du mardi au vendredi : de 12h à 18h
samedi et dimanche : de 10h à 19h
fermé les lundis, le 25 décembre et le 1er janvier

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Arman Méliès interview selfie Vertigone

Arman Méliès n’en revient toujours pas de l’accueil, des éloges qui ont accueilli son retour avec le vibrant, lumineux et incandescent Vertigone. Alors que l’artiste s’en était allé en tournée avec le jeune premier de la chanson française à la blondeur étourdissante, il reprend sa place d’artiste de premier plan à la scène.
Le quadra à l’avant-bras tatoué nous a pris au col toute cette année.

 

Photo Franck Loriou
Photo Franck Loriou

INTERVIEW SELFIE

UsofParis : Avais-tu une appréhension de revenir à un projet solo, après une tournée prolongée avec un autre artiste ? 
Arman Méliès : C’est deux aspects complémentaires de jouer ou composer aussi pour d’autres et de me consacrer à moi. L’alternance me convient tout à fait. Ça me permet de m’oublier un peu, surtout quand je pars en tournée avec Julien. Et ensuite, revient l’envie de se consacrer à des projets personnels. En tournée, on a finalement beaucoup de temps libre en journée et ça m’a permis de travailler avec tout le confort nécessaire dans les loges pour l’écriture et la conception du disque.

arman_melies_selfie selfoot orginal chanteur musicien pour blog USofParis interview album et tournée Vertigone
Selfoot exclu pour #UsofParis

S’oublier, c’est s’oublier en tant qu’artiste, chanteur ?
En tant que frontman. Quand on porte un disque sur ses épaules, quand c’est à son nom, ça veut dire assumer les critiques qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Être sur scène, faire face aux gens, se livrer – il y a une sorte d’impudeur, même si c’est, par moment, très jubilatoire de s’abandonner. En live, en tout cas, il y a quelque chose de plus délicat.
Et le fait d’accompagner un autre, c’est le plaisir de faire de la musique, de me consacrer à mon instrument de prédilection : la guitare et, en même temps, je n’ai pas la responsabilité de devoir tout assumer.
Et quelqu’un d’autre soit aussi le porte-parole de mes propres chansons est aussi plutôt pratique, parfois.

Comment on reprend le souffle après une tournée qui ne finit plus comme avec le Love Tour de Julien Doré ?
Pour être honnête, le souffle, je ne l’ai pas encore tout à fait retrouvé. Cela dit, il ne me semble pas qu’il manque non plus. Je n’ai pas eu le temps de me reposer et de penser à autre chose. A la fin de la tournée, j’étais déjà dans la sortie du disque.
En fait, j’ai composé et enregistré Vertigone pendant le dernier tiers de la tournée de Julien.
Quelques jours après seulement la dernière date de tournée à Marseille au mois d’août, je finalisais le mix de l’album. Maintenant j’attaque les répétitions et les concerts.
Quand on fait de la musique, les moments obligatoires de vacances de temps à autres, sont un peu pesants. J’ai toujours tendance à m’ennuyer.
Et je n’ai qu’une envie : être à 100% dans un projet. Et là, je suis comblé !

Est-ce que le sentiment amoureux peut être aussi fort qu’un shoot scénique ?
Déjà, il est fort différent. Et si on devait comparer, le sentiment est bien plus fort que toutes les émotions que peuvent procurer la musique.

Qu’as-tu appris au cours du Love Tour ?
Au-delà de l’histoire d’amour de toute cette troupe. On est tous très très proches. Ça fait 3 tournées maintenant que nous faisons ensemble. Au-delà de ça, ce qui est évident pour moi, c’est la qualité du travail effectué qui est pour moi quelque chose d’important dans mon métier de musicien.
La plupart du temps, on commence avec pour principal motivation : le plaisir. Et puis, il y a des exigences qui naissent. Si on veut des résultats, il faut travailler. Même si ludique, même si très plaisant, ça reste du travail.
On a travaillé en amont de la tournée, puis pendant, de manière incessante, soir après soir, pour l’enchainement des morceaux, les arrangements.
J’ai beaucoup appris, certainement encore plus : à être plus exigeant.
Et ça nous sert ensuite pour toutes les étapes de l’écriture, de l’enregistrement.

Qu’est-ce qui fait que Julien Doré soit aussi subjuguant ?
Le succès de la tournée et du disque prouve qu’il touche le public. Ce succès est dû à la conjugaison d’un talent presque inné : il est très doué et très ouvert aux arts, au sens général. Il a un vrai don pour la musique et le chant.
Conjugué à ce talent, il y a le travail. Il se remet toujours en question pour avancer. Non pas forcément parce qu’il doute en permanence, mais parce qu’il a sans arrêt l’envie de s’améliorer. Et c’est payant !

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Pour revenir à l’album Vertigone, est-ce que des critiques ont tapé juste ?
Les critiques ont été très bonnes. C’est quelque chose d’important. Certains artistes arrivent à se détacher des échos suscités par leur production. Les critiques m’aident souvent à comprendre le disque que j’ai fait. Des fois, ça se fait bien longtemps après la sortie du disque.
Parce que j’y mets beaucoup de choses de manière consciente et volontaire.
Mais on est dans le domaine de l’art. Et l’inconscient prend beaucoup de place. J’ai toujours une agréable surprise à découvrir que des choses évoquées n’étaient pas forcément voulues et semblent manifestes.
Quand les disques sont compris et touchent les gens, ça donne d’autant plus envie de faire des concerts.

Quelle est la chanson la plus personnelle ?
Il y en a pas mal. Bien qu’il y ait aussi plein de lectures différentes.
Des textes que l’on peut juger intimes : Olympe, Le Volcan, Même… Je parle assez directement de moi et de ce que je peux ressentir. Mais c’est toujours avec un filtre de poésie, d’un double, voire triple sens.

Que peux-tu dire d’Olympe alors ?
Je mets 6 mois à écrire un texte pour arriver à une sorte de polyphonie pour permettre à chacun de se projeter. Je ne souhaite pas faire une explication qui pourrait me mettre à nu de façon inconvenante !

Un décor cocasse lors de la conception de l’album ?
L
e décor était assez particulier : ce sont des loges de salle de concert et de théâtres. A 90% de la musique écrite sur Vertigone l’a été dans les coulisses, dans lesquels je m’isolais de mes camarades. Le côté troupe et famille, c’est quelque chose que j’apprécie énormément mais il s’agit de commencer à écrire, ce n’est pas évident d’avoir 5-10 personnes autour de soi. Je travaillais quelques heures dans la journée avec des guitares ou des claviers.
Pour le titre Vertigone, je suis dans une loge blanche, avec une corbeille de fruits et un thé vert pour l’image.

Une loge sans fenêtre !
Effectivement, assez souvent il n’y avait pas de fenêtre. Quand on crée, on a une vue infinie ! Plus rien n’existe autour de nous, quand on écrit une chanson.
Autant le cadre peut aider à trouver une idée de chanson mais une fois qu’a débuté le processus d’écrire, peu importe le lieu.

La transposition des titres de Vertigone sur scène est-elle à la hauteur ?
La formule à trois fonctionne très bien. Le power trio me plait beaucoup.
Au moment de l’écriture du disque, j’avais l’idée du live. Du coup, je voulais que ça déjà concert. La différence est finalement moins grande que le disque précédent (plus cérébral et synthétique), sur scène, il était devenu autre chose.
Quand je pars en tournée, j’aime bien revisité les anciennes chansons à l’aune du dernier disque. J’essaie de les rendre un peu plus cohérentes avec Vertigone.

Le souvenir d’un vertige scénique ?
La Maroquinerie, c’était le tout premier concert de la tournée précédente. On était assez peu préparé, donc on était un peu fébrile. Mais j’en garde un incroyable souvenir, j’ai pris un énorme plaisir. Et j’espère que les concerts à venir seront à la hauteur de ces sensations, il y a 2 ans.

Un chanteur, un musicien, il se bonifie avec le temps ?
Ça dépend de l’artiste ! Certains disent tout en un disque et pour d’autres, il faut 30-40 ans pour le disque sublime.
Pour moi, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que je prends toujours autant de plaisir à écrire des chansons, sortir des disques et faire de la scène. Les critiques étant plutôt encourageantes donc je sais pas si je me bonifie, mais je n’ai pas l’impression de m’écrouler sur moi-même.
Ce n’est que mon 5e album. On en reparlera au 10e.

Une leçon d’artiste avec Bashung ?
Leçon est un grand mot pour Bashung. Il n’avait pas cet aspect professoral.
C’est plus par l’exemple que j’ai appris des choses. A le côtoyer pour l’écriture et sur scène. Un de ses secrets de longévité et qui lui permettait de se renouveler : c’était une curiosité insatiable pour la musique mais aussi pour le cinéma.
Il était toujours en quête de nouveaux artistes, disques et nouvelles influences.
Ça m’a ouvert les yeux sur le fait qu’il ne fallait pas forcément chercher à s’enfermer dans un style.
Il lisait les Inrocks, Libé et commandait des disques. Il continuait à écouter l’actu musicale. J’écoutais beaucoup de musique avec lui, du folk à l’époque : Bonnie Prince Billy…

Une chanson pour pleurer ?
Une chanson de Ferré qui me met toujours les larmes aux yeux : La mémoire et la mer.

Une chanson pour déclarer sa flamme ?
Amoureux solitaires de Lio que j’ai repris sur un disque précédent. Une façon assez étrange, voire assez malsaine de déclarer sa flamme. Mais c’est assez drôle !

Une chanson pour voyager ?
N’importe quelle chanson de Harvest de Neil Young. J’y suis directement ailleurs.

Dernière claque musicale ?
Savages
, le tout nouvel album,  Adore Life. Très beau disque, très nerveux. Magnifique !

Interview by Alexandre

 

Arman Méliès
album Vertigone
(Label Athome)

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Saturday Night Fever, le spectacle glamour à mort !

Frustré(e) de ne pas voir danser Fauve Hautot dans la dernière saison de #DALS ? Inconsolable même ?
Pour vous, comme pour nous, un shoot live avec un max de danse, de musique et de jeux de lumière est prescrit sans attendre !
Rdv dès le 9 février 2017 pour vibrer, chanter et s’éblouir avec Saturday Night Fever au Dôme de Paris – Palais des Sports. 

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Fauve plein les yeux

Pour avoir vu en live et en exclu quelques tableaux du spectacle prochainement à l’affiche à Paris, le rythme vous attrape sans appel.
On a manifesté aucune résistance et la magie a opéré sans aucun préliminaire.
Quand Fauve Hautot fait son entrée à La Fièvre du samedi soir !, notre regard est capté. Vous aurez beau venir en couple, l’infidélité des yeux ne trompera pas. Impossible de la lâcher, on oserait à peine cligner des yeux de peur de perdre un moment de grâce. Fauve magnétise tout simplement.
La danse semble si naturelle, si simple avec elle.
Ses robes de lumière savent épouser ses formes tout en laissant à la danseuse la pleine maitrise de ses mouvements.

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Un Travolta tatoué

Fauve a un pendant masculin tout aussi doué de son corps dans son costume blanc quelque peu rétro – ça sent en fait la fin des 70’s à plein nez ! – mais au charme indéniable.

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Nicolas Archambault va marquer les esprits et va faire des émules, en reprenant le rôle de Tony incarné au cinéma par John Travolta. Le trentenaire nous vient de loin, du Québec. Il a la particularité d’être largement tatoué. Avez-vous remarqué le hérisson en dessous de la silhouette d’Edward aux mains d’argents sur son bras gauche ?
Pas besoin de sortir votre paire de jumelles, il suffit de mater le clip Stayin’ alive !

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Beaux et belles gosses
Alors que la distribution finale n’est pas encore connue entièrement, l’on sait déjà que la troupe de danseurs et danseuses qui va accompagner les artistes a de quoi émoustiller les spectateurs. Ils et elles ont tous les atouts : charisme, muscles, agilité et silhouettes parfaites pour assurer le show sur le large plateau du Palais des Sports de Paris.

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If I can’t have you 
Un soin tout particulier a été accordé à la réorchestration des chansons cultes de Bee Gees. La version 2016 de If I can’t have you est entêtante à souhait avec la voix de Jess Glynne.
L’album du spectacle offre aussi d’autres invités de marque comme Kylie Minogue, Julien Perretta ou Nile Rodgers. Ils ne seront pas sur scène mais les chanteurs de cette production ne démériteront pas. Ils ont assurés lors du showcase de lancement.

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Saturday Night Fever, le spectacle musical
La Fièvre du samedi soir !

avec Fauve Hautot (Stéphanie), Nicolas Archambault (Tony), Gwendal Marimoutou (Monty, le DJ)…

Mise en scène : Stéphane Jarny
Scénographie : Stéphane Roy

Au Dôme de Paris – Palais des Sport de Paris
à partir du 9 février 2017

#BONPLAN ! Offre spéciale Premières : bit.ly/billetsSNF

et en tournée dans toute la France à partir du 13 mai 2017 : Épernay, Amneville, Amiens, Lille, Dijon, Orléans, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice, Montpellier, Albertville, Limoges, Caen…

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The Musical Robbie Williams / Interview The Heavy Entertainment Show man

Robbie Williams avoue : il a fait des soirées de folie en Russie, il y a quelques années. Malheureusement, il a signé une clause de confidentialité. 
Reste un clip délirant qui a pu interpeler, surtout la presse anglaise. Après s’être imaginé strip-teaseur de l’extrême, chevalier ailé, Robbie se fantasme en oligarque et en boxeur pour les besoins de son nouvel album.
The Heavy Entertainment Show sort le 4 novembre. Avec des titres qui bougent, des mélodies pour dire des mots doux. Et puis Sensitive qui est, pour nous, taillée pour le clubbing. Une petite pépite électro-sensuelle qui n’admet aucune retenue.
Lors de sa tournée promo mondiale, il s’est posé à l’Hôtel Le Meurice pour un échange exclusif avec presse et blogueurs.

Robbie Williams sera de retour en live à Paris, le 1er Juillet à l’AccorHotels Arena.

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THE MUSICAL ROBBIE WILLIAMS @ PARIS

The Heavy Entertainment Show ?


“Quand j’étais petit, nous n’avions que 3 chaines de télévision. La télé était un vrai rendez-vous pour le pays entier. Je me souviens des émissions du samedi soir, en compagnie de ma grand-mère, ça s’appelait Light Entertainment. Et c’est ce que faisaient les personnes dans le poste : du divertissement. 
32 ans après, le rendez-vous du samedi me manquait. Et j’avais envie de cet « Heavy Entertainment » parce que c’est mon métier ! Mais le titre de l’album est arrivé bien avant que les chansons ne soient toutes écrites. Rien n’était planifié.
Sur mon passeport, la profession est, bien avant song writing, singer, il est écrit : entertainer.”

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Robbie Williams / Serge Gainsbourg
« Serge Gainsbourg a conçu des albums incroyables et c’est pour ça que j’ai samplé quelques morceaux.
L’image que j’ai de lui ? Fumant une cigarette, une attitude cool, un homme qui couchait avec de superbes femmes. Et il n’était pas très beau. Mais la musique transcende, je pense. »

David Song

“Quand j’ai eu 30 ans, j’ai compris que je n’étais pas immortel. J’ai pensé à la mort forcément. Et je pense toujours à ces derniers moments de vie que l’on peut avoir. 
David Song s’appelait au départ Last song ever. Quand mon ami, mentor et manager, David Enthoven est mort d’un cancer, il y a quelques semaines, j’ai pensé qu’il était juste de lui rendre hommage avec cette chanson. Et c’est pour cela qu’elle est devenue naturellement David Song. »

Bruce Lee

“Ce n’était pas prévu que cette chanson s’appelle Bruce Lee. Normalement toutes mes chansons ont comme sujet : moi.
En fait, nous n’avons plus de saints. Et Bruce Lee représente cette icône et une personne spirituelle.
Mais cette chanson ne lui est pas consacrée. Elle fait référence à sa célèbre interview : “You must be like water“. Et c’est ce que j’essaie d’être : de l’eau.


Pop Music

“Je suis un artiste pop qui est forcément, par moment, déconnecté de la réalité. Je suis décalé et cinglé comme dans le clip Party Like a Russian. Je sais que je suis étrange et que j’ai une part d’excentricité. Mais cette excentricité nourrit aussi mon écriture. Je peux la magnifier ainsi.”

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Fier de…

“UK Hall of Fame. Je pense que c’était le point culminant de ma carrière. Etre face à tous ces gens…
Je n’ai pas réellement savouré le moment, parce que j’étais flippé. C’était un très bel événement mais aussi un moment gênant.
Je l’ai montré à ma fille qui a 4 ans, les 3 premières minutes de la soirée sur Youtube. Elle a dit « Papa » en regardant. Et juste après elle m’a demandé de regarder un dessin animé 🙂 ”

Papa Robbie Williams

“Je suis assez strict. 
Je suis un papa qui emmène ses enfants à l’école et qui va les chercher, qui joue avec eux et fait des choses stupides aussi.
Ils sont totalement amoureux de moi et je ne peux pas leur en vouloir. Mais je suis aussi totalement amoureux d’eux.
On essaie, avec ma femme, de créer un environnement sain. Nous rions beaucoup. 
C’est très étrange d’avoir enfanté deux individus qui ne sont pas névrotiques comme leurs parents.
Ils me manquent là. Je ne les ai pas vus depuis quelques semaines.”

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Beau quadra

“Je me bats avec mon poids tous les jours. J’adore manger et ça empire avec l’âge. Mais comme je suis une rockstar, je ne peux pas être gros sur scène.
Je ne travaille pas avec un coach. Je fais en sorte de ne pas trop manger. Je cherche le meilleur équilibre. Je suis en plein work in progress.”

Pour connaître l’expérience la plus parisienne de Robbie, visionnez la vidéo de Gala.fr

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Robbie Williams
Nouvel album : The Heavy Entertainment Show
(Columbia Records)


Concert le 1er juillet 2017 à
l’AccorHotels Arena

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Jeanne ADDED de Beyoncé à Peaches ! Concerts @ Élysée Montmartre

Du Prix Deezer Adami au Printemps de Bourges, en passant par la Cigale et l’Olympia, Jeanne Added est sur toutes les routes musicales. Elle termine sa tournée folle à l’Élysée Montmatre pour 3 dates en décembre.
Son premier album Be Sentional tisse un lien ténu mais intense avec tous ceux qui viennent à l’écouter. Déstabilisant, concentré de force brute, romantisme noir, ce disque n’est pas prêt de vous lâcher. Interview à fleur de peau avec une chanteuse aux yeux bleus perçants. Troublant.

Jeanne Added smile backstage concert fnaclive 2015 festival live tournée be sentional album photo scène united states of paris blog
UsofParis : Comment gères-tu ce rythme effréné, promo, concerts, soirées pro ?

Jeanne Added : Il faut dormir ! Ce n’est pas évident d’aller dormir. Mais c’est la seule solution pour tenir le rythme.

Mais est-ce que tu t’étais préparée à ce rythme ou est-ce que ça dépasse tes attentes ?
J’ai déjà beaucoup bossé dans ma vie. Après c’est un peu bizarre, oui.
On a travaillé pour faire un disque, que ce soit reçu, qu’il soit entendu, que le public s’y intéresse. C’est une chance folle. Donc j’essaye d’honorer cet album, de le servir jusqu’au bout au maximum. Je suis vraiment hyper contente. On a plein d’occas de faire des concerts. C’est vraiment cool.

Quels sont les mots de journalistes, ou de blogueurs qui ont tapé juste pour décrire Be Sensational ?
Quelqu’un m’a dit qu’effectivement il y avait un côté sombre dans le disque mais il trouvait que c’était plus de l’ordre de la déclaration d’amour. Il avait senti beaucoup d’amour dedans et ça m’a beaucoup plus qu’il dise ça. Pour moi, c’est une vision juste.
Ma vision c’est quelqu’un qui te prend par la main pour te dire que ça va aller et qu’il ne faut pas s’inquiéter, qu’il faut avoir confiance et que même si c’est difficile parfois, tout ira bien.
Moi ça me bouleverse et ça continue à me bouleverser. C’est tellement incroyable pour moi parce que c’est le chemin que j’ai fait personnellement en écrivant ce disque, d’un point de vue intime. Donc si ça transparait, ça me rend très très heureuse.

Et tu penses être arrivée à tenir la main de tes auditeurs ?
J’espère en tout cas. J’y mets tout mon cœur à chaque fois. J’essaye d’être complètement présente à la musique. Mon boulot, c’est vraiment ça : de ne pas être déconcentrée quand il y a un truc qui ne va pas, parce qu’il y a un mec qui est en train de fumer et que ça te fait chier, et de rester concentré dans la musique. Parce qu’il n’y a que ça qui fait que le mec arrêtera potentiellement de fumer. Il va se mettre à ressentir quelque chose.

Nicolas Preschey, le programmateur du Fnac Live, m’a dit qu’il était touché par ton parcours. Quel a été le déclic pour te présenter ton projet personnel ?
Pendant longtemps, j’ai été interprète de la musique des autres, sans me poser trop de questions. Et puis, à un moment donné, la musique que j’avais à chanter ne me correspondait plus et je sortais de scène pas contente et frustrée.
Çac’est un bon déclencheur. Faut écouter ce truc-là et je me suis dit que la musique que je chantais ne me convenait plus, donc il fallait que je fasse la mienne. C’est ce que j’ai fait.

Et la prise de décision s’est faite rapidement ?
Non, ça prend du temps. J’ai arrêté les groupes au fur et à mesure. J’ai refusé beaucoup de travail. J’ai commencé à écrire. J’ai monté un premier groupe, enregistré un premier EP solo avec ce groupe, un premier EP solo. Et puis grâce à lui j’ai rencontré le groupe The Do qui m’a programmée en première partie et Dan Lévy qui m’a proposé qu’on travaille ensemble. Ça prend quelques années quand même, au final.

Jeanne Added concert paris festival fnac live 2015 tournée album be sensational naïve musique photo scène by united states of paris blog

Ces premiers concerts, ces premiers rapports avec le public sont à la hauteur de tes attentes ?
Ça bouge. Je ne suis pas Mère Térésa non plus, faut pas déconner (rires). 
D’abord, on a commencé à jouer avec Anne Paceo (batterie) et Narumi Herisson en décembre dernier seulement.
L’évolution qu’on a vue, c’est d’être passé d’un public qui nous ne connaissait pas du tout à un public qui commençait à connaître A War Is Coming, et à un autre qui commence à connaître le reste de l’album. J’ai l’impression de devenir une mamie, d’être au bord des larmes tout le temps. Avec la fatigue en plus, c’est juste…
Je vois certaines personnes qui viennent régulièrement aux concerts. Je pense spécialement à Marie, Charlotte et Effange : spéciale dédicace. C’est émouvant pour moi. C’est un truc qui résonne chez eux et çà… ça me touche en fait. Vraiment.
 Aux Eurockéennes, j’ai vu des mecs qui chantaient les paroles. Je n’aurais jamais imaginé que ça pourrait arriver. Je trouve ça complètement dingue !

Quelles étaient les influences pour Be Sentational ? Des références majeures, des artistes ?
On a beaucoup écouté Kanye West avec Dan, le dernier Beyoncé, même si cela ne s’entend pas forcément. Mais en terme de prod, on n’était pas parti pour faire du lo-fi, ça c’est sûr (rires). Mais les musiques qui m’ont aidée à écrire sont très variées. J’ai eu des périodes où j’écoutais Hole (Live Through This) à chaque fois que je m’arrêtais d’écrire, même si ça n’avait strictement rien à voir avec ce que j’étais en train de faire. Mais ça me donnait beaucoup d’énergie. Peaches ou même Justin Timberlake que j’ai beaucoup écoutés aussi.

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Alors quelle chanson qui a la touche Peaches ?
It est vraiment très Peaches !

Et Justin Timberlake, il se trouve où ?
Ça c’est plus vague. Il est dans mon cœur ! (rires)

Qu’est-ce que tu retiens de cette première carrière dans le jazz et qui a donné du souffle à cet album ?
C’est un peu d’expérience.

Oui mais concrètement, il a des effets que tu peux capter, que l’on peut retrouver ?
Je fais de la musique depuis que j’ai 5 ans. Donc c’est chez moi. Ça ne veut pas dire que je suis la meilleure musicienne. Ce n’est pas une question de hiérarchie. C’est juste un cadre dans lequel je me sens bien. Le jazz c’est une musique de chat : il faut retomber sur ses pattes tout le temps, ce qui demande un peu de souplesse. En jazz, il n’y a pas d’erreur et donc c’est vrai que quand on fait de la pop, il y a des trucs qu’il faut jouer mais tout est modifiable malgré tout. Et si tu les fais avec un certain niveau de conviction, l’erreur n’existe quasiment pas en fait. Mais parfois y’a des erreurs ; ça nous arrive à tous en fait, régulièrement. J’aime bien qu’on soit soumis à cela.

Et ta dernière claque musicale scénique ?
Scénique, j’ai vu Christine and the Queens aux Eurockéennes et j’avoue que j’ai été très impressionnée par tous les niveaux de maîtrise : le son, la musique, comment elle fait intervenir la musique populaire, comme Missy Elliott, la danse, les lumières. J’ai trouvé que tout fonctionnait. C’était très très pro. Je me suis dit : « C’est classe un truc comme ça !», aussi abouti, aussi exigeant. Ça m’a fait vachement plaisir.

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As-tu conscience qu’il y a des titres de ton album qui soient plus durs à appréhender ?
Je ne dis pas les choses dans ce sens-là. C’est peut être Lydia qui est un peu plus bizarre. Je ne vois pas les choses comme ça. J’adore la jouer sur scène. C’est un moment où à chaque fois, ça je pars dans la musique directe.
Mon disque c’est vrai qu’il est un peu étrange aussi !

Une de tes chansons pourrait-elle avoir un rapport à Paris ?
Dans le décor, dans ce que j’y ai mis, vécu : Night Shame Pride. Mais je ne la joue pas sur scène en ce moment.
 C’est un rapport à ma vie nocturne. J’habite à Paris et elle est liée très concrètement à ma vie dans cette ville.

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Jeanne ADDED
en concert :
les 7, 8 et 9 décembre 2016

à lÉlysée Montmatre

72, Bld Rochechouart
75018 PARIS

Album : Be Sensational
(Naïve)

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Aurora : osmose totale à la Maroquinerie avant les States

Après Rock en Seine, Aurora foule la scène de La Maroquinerie, ce lundi, pour la dernière date européenne de sa tournée avant de s’envoler aux USA. La team #USofParis était dans la salle pour l’applaudir. Encore nous diriez vous ? Oui car lorsqu’on aime, on le fait sans demi-mesure.
Aurora fait partie de ces artistes que l’on peut savourer plusieurs fois avec plaisir. Une parenthèse dans le tumulte parisien. Un instant suspendu. Elle nous transporte ailleurs, loin, dans les forêts norvégiennes enneigées mais également dans son univers fantastique que nous retrouvons comme la première fois.

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Public captivé

C’est très rare qu’une bonne poignée de spectateurs ne sortent pas entre la première partie et le concert qui tient le haut de l’affiche. Aurora captive tellement qu’en plus d’afficher sold out depuis quelques semaines, elle immobilise son public sur place. Personne ne veut perdre le meilleur point de vue qu’il a réussi à trouver, au risque de se déshydrater ou de quelques crampes.
10 minutes avant le début du show, une trentenaire lance à ses voisines pour la préparer à l’entrée de l’elfe du nord : “attention les filles, ça crie fort !

Aurora ouvre la soirée avec Black Water Lilies, titre qui nous plonge directement dans l’ambiance et dans l’univers de la chanteuse à la voix envoutante. Après quelques titres, elle salue son public et confie qu’elle se sent un peu comme dans son living-room dans cette salle, compacte mais qui ne manque pas de chaleur. Après une tournée des festivals, on veut bien croire que La Maroquinerie lui semble ridiculement petite.
Derrière une colonne, l’on reconnait le chanteur Yanis, habillé d’un long manteau qui connait certaines chansons par cœur.

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Elle aime la France et ses fans français qu’elle a rencontrés quelques heures avant le début du concert devant la salle. Et ils le lui rendent bien. Un fan est venu avec un ballon bleu gonflé à l’hélium qui flottait dans la foule pressée contre la petite scène de La Maroquinerie avec inscrit : « France ❤️ Aurora ». En le récupérant, la chanteuse ne manque pas de dire : « Aurora loves France ».
Une vraie relation avec ses fans qui la connaissent déjà par cœur puisqu’ils lui ont apportée des crêpes et du Nutella avant le concert. A noter que la tenue qu’elle portait sur scène était une création de l’un d’entre eux. Offerte lors de sa venue à Bruxelles, Aurora était sûr que le créateur serait dans la salle ce soir et l’a donc salué dans la foule.

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Communion parfaite avec la chanteuse. Tant les fans devant la scène, que les personnes au fond de salle. Un silence jamais entendu pour un autre artiste pendant la performance. Aurora en impose du haut de ses 20 ans. La foule chantant même les tubes comme Murder Song, elle en est même surprise, trouvant cela à la fois bizarre et creepy considérant cette chanson si particulière.

Aurora nous offre un titre inédit qui ne figure pas sur l’album : Animal Soul. Certains le connaissent déjà grâce à l’efficacité d’Internet.

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Le concert se termine en apothéose avec Running with the wolves et notre voisine en transe, levant les bras et chantant en phonétique le refrain. Visiblement, elle ne connaissait pas tout à fait la chanson par cœur. Amusant !
Suivi du titre sensible et poétique à souhait I went too far ». La chanteuse nous confiera juste avant qu’elle se sentait mise de côté durant son enfance et qu’elle a écrit cette chanson à ce propos.
Elle invitera les premiers rangs de son public à monter sur scène pour danser avec frénésie avec eux sur Conqueror.

Un beau final, qui résume bien la relation qu’entretient la jeune norvégienne avec son public français avant de terminer en rappel avec Through the eyes of a child, une chanson aux tonalités plutôt mélancoliques pour une fin de concert : “Please don’t leave me here“.

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