Souvenez-vous 2015, les soirées du festival Fnac Live ravissaient nos oreilles, nous comblaient de musique. Nous étions 130 000 à assister aux concerts gratuits de Christine and The Queens, Izia, Selah Sue, Django Django, Mika, The Avener, The Shoes, Rone…
Pour son excitante sixième édition, le festival parisien suit de quelques jours l’ouverture de Paris Plages et la fin de l’Euro 2016 et reprend ses quartiers sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.
#JOIE ! à la vue de la programmation quasi complète de cet été. Cette année encore les sonorités seront riches, éclectiques, brillantes, poétiques. Et comme dirait un des membres d’UsofParis : “ça va snapchater à mort !”
LES deux déflagrations sonores à prévoir qui vont emporter tout sur leur passage sont sans aucun doute Hyphen Hyphen, le groupe auréolé d’une Victoire de la Musique va nous donner du love à plein poumon.
Et le cultissime groupe Louise Attaque, en tournée dans toute la France et qui a affiché sold out les 3 soirs de juin à la Cigale. Can’t wait!
Mais d’autres valeurs très sûres de la scène ne vont pas ménager les efforts pour emporter les vagues entières de festivaliers du Fnac Live à commencer par Lilly Wood and The Prick et les sonorités africaines de ses voyages, la poésie de Yael Naïm, la fougue de Jain, le charme de Vianney, la force de La Maison Tellier, les envolées de Balthazar.
N’oublions pas les jeunes artistes ou groupes qui ont tous les atouts pour faire parler d’eux comme Bon Voyage Organisation “un des groupes les plus excitants de l’année” pour Les Inrocks, Lola Marsh, I am Stragram (lauréat du Prix Ricard S.A Live Music 2016) ou encore la charmante anglaise, Lianne La Havas.
Certes, le Fnac Live c’est avant tout la scène principale du Parvis en extérieur, les apéros avant concerts, le soleil couchant à plein régime dans le dos mais c’est aussi des moments plus intimistes dans le Salon de l’Hôtel de Ville. L’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de : Katerine, Keren Ann, Miossec…
Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac de Paris et d’Ile-de-France.
Festival Fnac Live 2016
Du 20 au 23 Juillet 2016 à partir de 18h00 Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Salon
Scène principale : Louise Attaque, Jain, Feu ! Chatteron,Lilly Wood & The Prick, Jungle, Stuck in the Sound, Sage, Hyphen Hyphen, La Maison Tellier, Balthazar…
Soirée anniversaire du label TÔT OU TARD a 20 ans : Yael Naim, Vianney, Odezenne, Nicolas Michaux, A-WA, Raphaële Lannadère (L)…
INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du 20 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France.
Deux places par personne maximum.
Concerts gratuits !
Info importante : entrée unique par l’avenue Victoria en raison du plan vigipirate
Damon Albarn est de retour à Paris, cette fois dans l’ombre, génial compositeur du musical Wonder.land. Cette Alice au pays des merveilles vit avec son temps, son smartphone à la main, gère comme elle peut ses problèmes d’ado (parents séparés, petit-frère qui prend trop de place, l’arrivée dans un nouveau collège). La coproduction qui nous arrive de Londres, prouve une fois encore que le Théâtre du Châtelet ne vit pas que dans la dorure et qu’il sait se renouveler et miser sur des projets audacieux.
TroisAlice sinon rien !
La qualité d’adaptation du récit de Lewis Carroll par Moira Buffini est d’avoir conçu non pas une mais trois déclinaisons d’Alice : une collégienne addict à son smartphone, son avatar blond au tablier bleu version jeu vidéo (proche de l’héroïne crayonnée par Disney) et la directrice de collège alias la Reine de Cœur. L’attrait pour cette histoire transfigurée est tout entier. On redécouvre Alice à la fois autre et pourtant tout aussi curieuse de suivre ce lapin blanc mystérieux et de découvrir qui elle est vraiment.
Ici, ce dernier est psychédélique tout comme la chenille (incroyable costume et interprète d’une classe folle).
La surprise est continue d’un bout à l’autre des péripéties de ces Alice. Bluffant !
Un nouveau Damon Albarn
Albarn est un génie de la musique, capable de se renouveler d’un projet à un autre avec une aisance folle. Comme David Bowie, il engage non pas de changements de looks radicaux mais bien de nouvelles directions musicales aussi captivantes qu’enthousiasmantes.
Alors qu’il nous avait emmené fleureter, en 2007, avec un singe en Chine (Monkey, Journey to the West) avec sauts en hauteur et séquences de kung-fu, il nous revient au Châtelet avec une histoire que l’on aurait cru bien loin de ses préoccupations. Et pourtant, à la simple évocation d’Alice il a dégainé son smartphone à ses deux complices de création (Moira Buffinit et Rufus Norris) en montrant l’écran et déclarant : “ça, c’est le terrier du lapin !”
Son Alice serait 2.0 ou ne le serait pas ! Un visionnaire.
Musical débridé !
Les costumes, l’inventivité des décors – dont la majeure partie des éléments est sur roulettes-, la création vidéo font de ce musical un incroyable opéra contemporain qui arrive à réveiller l’enfant qui est en nous.
L’ensemble est ludique, malin et efficace.
Il y a de l’audace à avoir créé un costume de souris en peluche déglingué, autant qu’une chenille dont chaque élément de son long corps est décomposé.
Les projections sur écran servent à la fois de toile de fond pour illustrer la ville, le collège et d’écran géant de smartphone pour la quête qu’Alice entreprend avec son jeu vidéo.
L’illustration des transports en commun (métro, bus) est aussi un monument de trouvailles.
Les plus :
– Alice / Reine de Cœur est aussi barrée, autoritaire que démoniaque : un vrai délice interprété par Anna Francolini.
– certaines courtes répliques sont en français dans le texte. Clin d’œil de l’équipe artistique pour le pays coproducteur de ce musical. Classe !
– les tarifs de 14 à 55 € ne devrait freiner la curiosité de quiconque.
WONDER.LAND
musical rock
Musique : Damon Albarn
Livret et paroles : Moira Buffini
Mise en scène : Rufus Norris
Deux-trois titres entendus aux Inouïs lors dernier Printemps de Bourges et L’Amour s’en va, “le plus beau jour de ma vie“, commencent à nous trotter dans la tête. Nord sort la carte de la chanson française rythmée, relevée, un brin sombre. Xavier Feugray – le chanteur from Normandie qui se cache derrière ce pseudo qui aspire à l’évasion – nous a ouvert un pan de sa biographie qui a débuté à Rouen, quelques minutes avant de monter sur la scène du Point Éphémère à Paris.
INTERVIEW SELFIE – NORD
Concernant la sortie de ton EP, des mots ont-ils sonné juste ?
« Sombre mais pas plombé ». C’est exactement ce que j’ai envie de faire. De la chanson française sombre mais sans attrister ou faire ma pleureuse.
Je me censure pas mal pour ne pas être trop noir, ou glauque. C’est ma nature.
L’écriture est-elle facile pour toi ?
En fait, ça devient de plus en plus laborieux. Je deviens exigeant. Avant, je ne me posais pas trop de questions. Maintenant, je m’en pose de plus en plus : « est-ce le bon mot ? Si je dis ça, comment ça sera perçu? »
C’est une évolution naturelle. Mais je suis dans une phase où je m’en pose trop.
Je vais devoir passer ce cap, là. D’autant plus, quand tu vas te coucher et tu bloques sur un mot et qu’il est déjà 2h. C’est ça ma vie.
Sur Itunes, un commentaire frappe : « surveillez ce jeune homme, il va prendre de la place ». Pensais-tu que les gens seraient aussi bienveillants pour ton projet ?
Non. J’ai pas mal galéré, en fait, avant d’en arriver là. J’ai même pris des boulots alimentaires qui m’empêchaient de faire de la musique.
Cette fois, on a pris le temps de faire les chansons, de réfléchir sur l’univers que l’on a construit. Ce qui prouve que j’ai eu raison de me poser pour travailler sur ce disque.
Qu’est-ce qui est le plus intense chanter ou être amoureux ?
🙂 C’est le mélange des deux. C’est une énergie ! J’aime aussi bien être amoureux que chanter. Mais je ne sais pas ce que je préfère le plus.
As-tu besoin de conditions particulières pour monter sur scène ?
Je prends la scène comme un lâcher-prise. C’est comme si je changeais d’état, comme être dans une autre vie.
As-tu déjà eu une émotion forte sur scène ?
C’était juste après les attentats. Mes chansons ne résonnaient pas de la même manière. « Je suis encore vivant » est une chanson joyeuse qui offre une respiration par rapport aux autres titres. Et quand je l’ai chanté, sur scène, c’était impressionnant. On en a reparlé après avec les musiciens et même le public l’a ressenti de manière forte.
Ca nous est arrivé deux fois de suite, à Rouen (Le 106) et après à Sotteville les Rouen. On a serré les dents. J’ai encore des frissons rien que d’en parler.
Comment as-tu composé le titre L’Amour s’en va ?
C’était au moment où je bossais tout seul et j’étais seul dans la vie. J’étais un jeune chômeur mais j’avais encore mon appart.
Et j’ai commencé à bosser avec des samples. J’ai fait un instru qui durait 15 minutes environ, avec le rythme de contrebasse. A l’époque, j’habitais un appart au 4e étage, avec des mecs qui gueulaient dans la rue. Et un soir, j’ai pris mon micro pour les enregistrer, en le glissant par la fenêtre.
J’ai utilisé des éléments pour le début du morceau : « l’amour s’en va, l’amour casse-toi ». Et j’ai fait plein d’autres combinaisons.
Et après j’ai recoupé, en essayant garder cette phrase accrocheuse et ce ping-pong dans le langage. J’aime la fulgurance, quand des mots renvoient à d’autres, qui se télescopent.
Ton style vestimentaire, tu l’as conçu spécialement pour le projet ?
Je l’ai conçu petit à petit. Je voulais quelque chose d’élégant mais pas grandiloquent non plus. Je n’avais pas envie de paillettes. Je voulais de la sobriété, du noir et blanc, de l’intemporel.
Qu’est-ce qui est à l’origine de ta carrière de chanteur ?
C’est incompréhensible, honnêtement. 🙂
Mes parents étaient agriculteurs. Ils avaient le culte du travail. Et on n’écoutait jamais de musique à la maison.
Ma sœur commençait à écouter des trucs, les Doors… Et elle rapportait des disques. On écoutait Brassens, Renaud, Brel. Et le passage Nirvana…
Quand j’avais 15 ans, elle s’est acheté une guitare et je lui l’ai taxée. J’ai commencé alors à faire mes premières compo. J’étais comme un con : j’étais gaucher et elle droitière. J’ai retourné la guitare direct pour faire ma guitare, donc avec une difficulté supplémentaire.
Je n’ai finalement jamais trop fait de reprises. J’étais une sorte de poète maudit aussi. J’écrivais des poèmes à l’encre de Chine sur des feuilles. J’étais vraiment isolé.
Je dessinais aussi beaucoup. En fait, je voulais être peintre au départ.
La musique m’a permis de libérer mes émotions.
Ensuite, j’ai tout fait pour me barrer de chez mes parents. Et je me suis fait un groupe de potes en internat. Ils étaient tous musiciens et ils m’ont appris à jouer, car je n’avais jamais pris de cours.
Tu n’as jamais appris le solfège ?
Bien plus tard !
Je dois certainement avoir des lacunes…:-)
Une chanson pour parler d’amour ? Leonard Cohen a un rapport à l’amour souvent désabusé, mal barré mais très proche de lui. Il porte l’amour dans ses chansons. Dance to the end of love, je l’adore. J’ai appris dernièrement que ce n’était pas vraiment une chanson d’amour, mais sur les musiciens envoyés dans les camps. J’ai eu doublement des frissons.
Une chanson qui fait pleurer ? Lover come back to me. Elle me fait chialer.
Ou Timber Timbre, un malaise qui fait du bien : Demon host. Elle me calme direct.
Une chanson pour s’évader ? Dead Bodies de Air, sur la BO de Virgin Suicides.
Et French Cowboy, la première chanson de l’album Share Horses : This end of the story. Tu traces direct ta route.
Alors en pleine répétition de titres exclusifs, aux Red Bull Studios à Paris, et entre deux séances photo, la beauté californienne, Brisa Roché, nous a dévoilé les coulisses de composition et de production de son tout dernier album, Invisible 1.
Ne cherchez pas la raison de ce titre dans les lignes qui suivent, nous n’avons pas posé la question.
En revanche, ouvrez les yeux pour découvrir la liberté folle de création de cette artiste aussi exubérante, touchante que génialement inspirée, qui sera en concert au FLOW (Paris), le 7 décembre.
INTERVIEW
Avant de parler d’Invisible 1, quelques mots sur ta participation à la BO du film Yves Saint-Laurent ?
Je fais des musiques de films depuis longtemps. Avec ce projet, bien sûr, plus de monde a su que j’en faisais. 🙂
J’aime écrire pour d’autres artistes, écrire à partir d’un brief, d’images. C’est bien aussi de ne pas toujours suivre ses propres goûts, envies et d’être au service d’un autre.
L’album a beaucoup d’expérimentations, où j’ai justement dépassé mes propres goûts. Où j’ai fait abstraction de mes univers…
Pour Yves Saint Laurent, j’ai écrit pour des périodes distinctes, à partir du scénario. Et je n’avais aucune garantie que mes chansons soient toutes retenues.
Pour moi, les deux morceaux qui n’ont pas été retenus sont ceux qui étaient les plus intéressants. Mais je faire quelque chose avec.
Comment as-tu conçu Invisible 1 ? Que signifie « produit entre Paris et la Californie », comme on peut le lire dans le communiqué de presse ?
C’était une sorte de jeu avec moi-même. Et ça n’a pas débuté comme un album mais plus comme un projet. Je reçois régulièrement des pistes (propositions de musiques) de compositeurs, ingé son, amis… Parfois les morceaux sont bien, d’autres pas à mon goût…
Je me suis dit d’accepter, exceptionnellement, tout ce que l’on m’envoie et d’écrire dessus. Et voir comment je peux m’approprier des choses, mêmes éloignées de moi. Pourquoi, par exemple, me priver de hip-hop et R&N même si ce n’est pas ma culture ?
J’ai demandé que l’on ne m’envoie surtout pas de pistes séparées. Je ne voulais pas pouvoir bricoler.
Je pouvais faire tout ce que je voulais car installée dans mon home studio.
Sur combien de morceaux as-tu conçu ?
J’ai fait 40 morceaux. J’ai craqué sur un compositeur qui m’avait envoyé un morceau et du coup on a fait un album de 17 morceaux ensemble, entre temps.
Des 40 morceaux, j’en ai extrait une quinzaine de titres que j’ai mixé avec Versari.
Et après, j’ai filé aux États-Unis. J’ai reçu d’autres propositions de pistes en Californie et j’ai quand même continué à écrire sur certaines.
Y’avait un max d’univers qui partaient dans tous les sens. Marc Collin, mon coproducteur, a écouté l’ensemble des titres mixés et non mixés.
Quelle est la chanson la plus barrée, la plus folle ?
Elle n’est sûrement pas sur cet album. Marc et moi avons choisi les morceaux les plus accessibles.
Mais en terme de conception, pour certaines chansons, j’ai enlevé la musique d’origine complètement. J’ai enregistré les voix à partir de la piste reçue et après j’ai enlevé la musique pour en refaire une inédite, sans que les personnes avec qui je travaillais entendent le son d’origine. Et je pouvais ensuite à partir de la nouvelle musique, rajouter une nouvelle couche de voix ou réajustement. Sans oublier, l’étape d’arrangement qui suivait. Night Bus et Late Accentqui ont eu cette espèce de process « lego » où t’enlèves le bas, tu remets le haut et tu enlèves à nouveau le bas… Et c’est extrêmement kiffant.
Deux chansons m’ont vraiment accroché à la première écoute : Late Accent et Diamond Snake. Quelques mots sur Diamond Snake.
La chanson ressemble pas mal à la piste d’origine que j’avais reçue. Le morceau était dur à arranger et mixer car j’avais mis une tonne de voix, et il en reste encore. Mais on a beaucoup « cleané ». Je trouve ce morceau un peu R&N teenager et ça me plait.
Et ce qui est drôle : FIP a choisi ce titre !
C’est une chanson prise de pouvoir féminine sur l’homme. « Je n’arrive pas à savoir si t’es un serpent fait de diamants (un sexe dur) ou si t’es un lâche (car tu refuses de te redresser) ». C’est un peu méchant mais aussi drôle.
Beaucoup d’hommes se sont penchés sur ton album. Peux-tu nous présenter les principaux ?
Il y a les 13-14 compositeurs qui m’ont envoyé leurs pistes. Après on a passé un temps fou à mixer avec Versari. Ça fait déjà 2 couches d’hommes.
Après, il y a eu la recomposition de musique, une chanson faite par Versari et une autre par un autre homme. Nouvelle couche.
Après Marc a eu l’idée de Thibaut Barbillon et Blackjoy. Je n’aurais jamais pensé faire appel à Blackjoy alors que j’aurais pu penser à Thibaut et j’ai trouvé l’idée géniale !
On entend bien leur patte et les arrangements de chacun.
Thibault a apporté surtout les montées, les arrangements de fin qui n’existaient pas avant. Et Blackjoy a apporté tout ce son nostalgique dans le bon sens, funk en référence à Prince, Michael Jackson et ses amis musiciens aussi. Tu sens la chaleur de leur amitié.
Même le “masterer” a eu un boulot complet car il a fallu qu’il rassemble les sons.
Et mon éditeur qui s’est battu pour cet album existe.
Quel est le décor le plus original dans lequel tu aies enregistré ?
Dans une yourte, avec un générateur installé plus loin, dans le Nord de la Californie. Et aussi en Espagne, sur un rocher, dans une maison dont une fenêtre donnait sur la mer. J’avais installé mon matos dans la partie fenêtre en pierre très épaisse. Au milieu de nul part.
J’avais même enregistré un album entier dans un studio sans électricité, à côté de chez mes parents.
Quand tu es en Californie, qu’est-ce qui te manque de Paris ?
Ma carrière, les gens qui font partie de mon réseau, les gens qui me connaissent et qui me sollicitent. C’est l’humain qui manque.
Paris aura toujours un aspect romantique pour moi. Elle est remplie de couches de vécu, de moments forts, la pierre.
Que Paris soit une ville très européenne me touche toujours autant. J’ai vécu dans un milieu très rural. Même une grande ville américaine a un aspect excitant pour moi.
Quand tu es à Paris, qu’est-ce qui te manque de ta Californie ?
La décontraction physique.
Ce qui me manque et aussi peut m’agresser, c’est le féminisme, très à gauche. On n’a pas la pression d’être mince et sans poil, du maquillage. On peut faire du vélo en pyjama sans que ça choque.
Une chanson pour faire une déclaration d’amour ? Poison Cupde M. Ward. Un morceau très émouvant.
Une chanson pour s’évader ? Pour quitter Paris ?
Du folk, Kate Wolf. A peu près tout de Kate Wolf.
Le dandy de la chanson française, Benjamin Biolay, est de retour avec son nouvel album Palermo Hollywood. Il est tout naturel que le célèbre gone revienne enchanter les Nuits de Fourvière, au Théâtre Antique de Lyon : une des plus belles scènes de festival en France.
Palermo Hollywood, c’est un quartier de Buenos Aires. Celui où Benjamin a choisi de poser ses textes – écrits en grande partie à Paris – sur des musiques empruntant largement l’esprit argentin.
Il est clair que cet album à la patte Biolay : des compositions travaillées, des textes toujours ciselés et toujours un mixage parfait.
On sent que le Lyonnais est tombé amoureux de ce pays ou de cette ville, plus simplement. Des sons bruts captés en situation sont parsemés au fil des chansons, créant une ambiance particulière.
Salué par la presse comme l’un des meilleurs albums du crooner français, la team d’USofParis est impatiente de découvrir dans quelle mesure Benjamin transfigurera la chaleur et les orchestrations de cet album sur scène.
Il faut dire que l’on a toujours apprécié l’artiste Biolay qui dégage une réelle énergie magnétique sur scène.
#CONCOURS
Comme on aime vous chouchouter et que le concert de Benjamin Biolay est déjà complet, #USofParis vous propose de gagner 2 places pour son concert aux Nuits de Fourvière de Lyon, le vendredi 17 juin 2016 à 21h30.
Pour participer, c’est super simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au mardi 14 juin à 23h59 pour participer.
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Mais avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre à cette date et que vous serez bien à Lyon ! 😉
Prépare tes tympans, le Weather Festival revient ! Et cette année, il promet un max de son. Toujours une programmation léchée, avant-gardiste et captivante de musique électro et quasiment H24. Nouveau format donc prévu pour cette édition 2016 qui accueillera les amateurs de beats du 3 au 5 juin au Bourget. #CantWait !
Avec plus de 100 artistes à l’affiche, le Bourget va se transformer en un énorme dancefloor, qui va vibrer un max pendant 3 jours.
Les quatre scènes Printemps, Été, Automne, et Hiver sauront faire la part belle aux mix de tous ces artistes réunis pour un week-end de fête. Et vu le lieu, ce ne sont pas les voisins qui seront dérangés.
Les amateurs de sons électroniques pourront trouver leur bonheur parmi ces line-ups plutôt prometteurs. On a déjà repéré deux bogosses qui risquent fort de marquer vos oreilles : le Tunisien Loco Dice et l’Allemand Dixon.
Alors pour débuter ce mois de juin dans une déferlante sonore de pure qualité, ce concours est pour vous.
#CONCOURS ! Pour passer une journée de pure électro et good vibes, nous t’offrons la possibilité de gagner1 pass pour 2 pour le dimanche 5 juin 2016au Weather Festival, de 12h à minuit.
Pour tenter ta chance, rien de plus simple, remplis le formulaire ci-dessous avant le dimanche 29 avril 2016 à 23h59. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 pass pour les concerts du dimanche 5 juin.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifie que tu es bien disponible le 5 juin pour laisser sa chance à tous et toutes !
Ce n’est pas courant qu’un groupe, d’autant plus frenchy nous émoustille musicalement et visuellement. Avec Rester avec toi, les Fils du Calvaire ont donné le coup d’envoi de leur fantaisie. Fils de… le premier album surprend tout autant qu’il enthousiasme.
Plus étonnant encore, le groupe a Le Dernier Passage, documentaire unique sur la grotte de Chauvet.
INTERVIEW
UsofParis : Est-ce qu’il y a une phrase à propos de votre album, que vous avez lu ou entendu, qui a fait mouche ?
Damien : Oui, j’ai pu lire que l’on était un peu le renouveau de la chanson française. Clément : J’ai pas encore tout lu, tout vu et en plus je crois qu’il y a plein de journalistes qui reprennent des phrases issues du dossier de presse.
Oui, c’est comme la question “Pourquoi Fils du Calvaire ?” Ce n’est pas la peine ? Clément : Oui, merci… J’aime cette question. Je m’appelle Clément ! 🙂
Si vous n’aviez pas fait de la musique qu’est-ce que vous auriez fait ? Damien : Rien d’autre. Je ne me suis jamais posé la question de faire autre chose. Clément : Entre clochard et surfeur 🙂
Tu n’es pas très blond pour être surfeur ! Clément : Parce que je suis né à Paris mais c’est mon vrai destin. Damien : Jamais rien d’autre ne m’a traversé l’esprit. Depuis que j’ai six ans, je me dis que je serais musicien. Point barre. Clément : C’est vrai qu’il s’intéresse à beaucoup de choses de façon très large, mais jamais au point d’un faire un métier. Damien n’a jamais eu cette tentation… Damien : C’est comme une vocation ou un appel de foi.
Un appel de foi, carrément ? Damien : Honnêtement, je le vis comme une religion. Je fais de la musique huit heures par jour, parfois même plus, même dans ma tête. C’est comme quelqu’un qui rejoint … Clément : Les ordres 🙂 Damien : C’est pour ça que je ne me suis jamais posé la question. Jamais. Je ferais toujours de la musique. C’est un besoin vital.
Quel était ton premier dieu de la musique ? Damien : Charly Parker ! J’ai vu Dieu quand j’ai écouté Charly Parker. Son son a guidé ma vie.
Quelle chanson est la plus déjantée de votre album, en termes de texte ou de production ? Damien : Peut-être Angel Dark, le concept est assez marrant et assez déjanté. Clément : C’est une lettre d’amour à une pornstar. Damien : Une pornstar de Jo (Johnathan, le 3ème membre du groupe, NDLR), elle était sa préférée de toute son enfance. Clément : Il a eu enfin l’opportunité de l’exprimer. Damien : Les Fils du calvaire ce n’est pas très déjanté.
Mais vous êtes quand même originaux, un peu borderline ? Damien : Pour nous, on avait fait un pas en arrière dans le « déjantage ». Clément : C’était notre projet maturité (rires) Damien : Qu’il n’y ait pas de mal entendu.
Vous n’allez pas me faire le coup de l’album de la maturité… 🙂 Clément : Non, pas encore. On attend le prochain 🙂
Une chanson de votre album qui est parfaire pour bien pécho ? Damien : Rester avec toi, elle est pas mal. Clément : Et Aux toilettes pour être un peu plus trash. Ça dépend de l’heure à laquelle tu fais ta proposition. 🙂 Damien : Elles sont toutes pour pécho ! Clément : C’est un album de mec qui a envie de pécho en tout cas. Damien : Il y a la chanson Single Boy dans notre album, je trouve que c’est clair. (Rires)
Et bien justement, est-ce qu’en réalisant un clip sur une cuvette de WC, ça change le regard des femmes ?
C : On ne sait pas encore. L’album est sorti depuis trop peu de temps pour avoir des conclusions. Et en plus, on est déjà marié.
Ah merde… Damien : Faudra couper cette phrase… 🙂
Faut jamais dire qu’on est marié si on veut avoir du succès en musique ! Clément : Si tu veux avoir du succès en rentrant chez toi par contre… 🙂
Trois adjectifs pour décrire votre compère ? Clément : Petit c’est un adjectif ? 🙂 Damien : Clanique, drôle et intelligent. Clément : Musical, maigre, « insomnisant » : il entraine les autres dans ses insomnies. 🙂 Ça fait trente ans que ça dure ! Damien : Ça fait trente ans que je l’empêche de se reposer. 🙂 Clément : J’ai l’impression que j’ai 60 ans là. 🙂
Comment vous faites pour encore bien vous entendre ? Évoluer dans la même direction ? Clément : En dehors de l’amour que l’on se porte, il y a l’amour de choses que l’on partage et l’amour de choses que l’on a envie de découvrir. Damien : Et les choses que l’on a construite ensemble. Ça fait presque trente ans.
Il y a des histoires d’amour qui se finissent mal aussi ? Alors c’est quoi le secret ? Clément : Mais tu viens de divorcer toi ou quoi ? 🙂 Damien : Tu ne connais pas cette phrase de Montaigne quand il parle de La Boétie ? Il dit « parce que c’était lui, parce que c’était moi ». Parce que tout le monde leur demandait, car ils étaient tout le temps ensemble. Et c’est ce qu’ils ont trouvé à répondre. Je pense que c’est la meilleure réponse. Clément : Oui, c’est bien dit. C’est très validé !
Une émotion forte en live ? Clément : Pour le moment comme c’est les premiers live, c’est intense à chaque fois. La musique est déjà très en place. Pour le son, on se cherche encore un peu. C’est un peu normal, c’est un nouveau projet, de nouvelles circonstances, une nouvelle musique, une nouvelle approche. Il n’y a rien de mieux que les heures sur scène pour valider un travail. On est encore un peu dans ces moments-là.
Donc, l’émotion la plus forte vécue pour l’instant sur scène c’est le trac ! 🙂
Qu’est-ce qui vous a pris de faire une musique pour une grotte ? (La Grotte de Chauvet NDR) Damien : On a eu la chance d’être sollicité pour ce projet extraordinaire. Clément et moi, on est passionné d’histoire, de civilisation et de connaissances en général. Et là, c’est les premières œuvres artistiques humaines, les plus vieilles sur Terre. Clément : Deux fois plus vieilles que Lascaux. Damien : Et l’impact que ça a sur nous en tant qu’artistes de participer à faire revivre cette œuvre, c’est extraordinaire.
Et comment s’est passée l’écriture ? Damien : C’était dur. Clément : Mais le plus dur ça a été d’être obligé d’artistiquement s’effacer car l’œuvre que l’on met en avant ce n’est pas le film, ni la musique, c’est cette grotte. C’est le travail de ces hommes-là, qui sont en fait les mêmes que nous aujourd’hui, en tant qu’homme et en tant qu’artiste. Et c’est cela qu’il fallait mettre en lumière. Faire que le voyage soit agréable pour les gens sans que l’on soit prenant. Damien : Sans jamais aussi donner une émotion trop triste ou trop joyeuse, pour ne pas trop guider le spectateur et lui laisser sa sensibilité.
Au final, l’expérience est réussie ? Damien : C’est un des plus beaux projets sur lesquels on ait travaillé de notre vie. On a intégré une superbe équipe faite de scientifiques, de réalisateurs, d’archéologues… Clément : Des mecs qui ont une technique de fou pour filmer, une technique qui n’existe même pas encore à Hollywood. Le Français qui a inventé cette technique pour filmer, et qui habite à Londres, la NASA lui emprunte maintenant pour les prochaines représentations de Mars. T’imagines ?
On a la chance d’être en contact avec ces gens-là, skyper avec eux au quotidien pour échanger. C’est fabuleux pour nous. Damien : Un musicien n’est pas censé discuter avec toute l’équipe. Clément : Justement, comme on te disait, cette soif de curiosité, de civilisation, là on l’embrasse. Hier, on était encore avec le chef de ce projet Jean-Michel Geneste, qui est le plus grand spécialiste de l’art pariétal au monde.
Votre dernière claque musicale ? Damien : Spooky Black, un artiste qui devient connu. C’est une espèce de rap électronique, lent. C’est des petits blancs du Minnesota, de la campagne. Clément : Tu croises une voiture par jour. Ils font tout eux-mêmes, super ghetto. Mais pas ghetto urbain du tout. Leurs conditions sont ghetto dans le sens qu’ils n’ont pas de grand studio. Mais la musique est pure. Ils en ont rien à foutre d’un format, ils n’espèrent pas plaire, ils n’espèrent pas passer en radio. Ils s’expriment et ça c’est beau. Comme les mecs de la grotte d’ailleurs : c’est une expression qui est pure, qui n’est pas conditionnée, qui n’est pas que produit-produit-produit.
Quel est votre meilleur spot à Berlin ? Damien : Salon zur Wilden Renate, un club, c’est là où on a nos studios. Clément : C’est notre maison… C’est deux anciens immeubles berlinois où toutes les pièces sont reliées les unes aux autres. Il n’y a aucun dancefloor commercial de plus de 200/300 personnes. C’est comme des apparts en fait, tu passes de pièce en pièce avec des décos de plus en plus folles.
D : On a un étage dans ce club où sont nos studios. C’est notre lieu de vie.
Un spot à Paris ?
C : Le Parc des Princes 🙂
D : Le restaurantL’Amaréede notre ami Nicolas Sfintescu, 5 rue de la Fontaine au Roy.
Et à Barcelone ?
D : Chez Cañete ! Tu manges… (Sifflement).
On est plutôt bouffe…
Est-ce que vous avez eu une rencontre artistique un peu folle récemment ? Damien : Julien Quentin, un musicien avec qui on travaille actuellement. C’est un pianiste classique de renommée mondiale. Là, on part le rejoindre. On collabore ensemble. Clément : Maintenant, dès qu’il n’est pas en tournée, il est chez nous au studio. Il arrive avant nous et il part après nous. Damien : On se nourrit mutuellement. C’est une des dernières rencontres fortes de notre vie musicale. Clément : Même humainement, il s’est passé quelque chose.
Qu’est-ce qu’il vous apporte ? Clément : C’est un virtuose du piano classique. Damien : Mais il ne te fera jamais sentir qu’il est meilleur que toi. Il est très humble. Il est à l’écoute de tout ce que tu peux lui apporter plutôt que de donner une leçon à quelqu’un. Clément : Et il a soif de découvrir d’autres musiques. Damien : On lui ouvre des portes.
Et vous allez le faire monter sur scène ?
Damien : Oui, c’est déjà fait. On l’invite quand c’est possible, il a sa propre carrière.
La chanteuse américaine, Vanessa Carlton, de retour en France, pour un concert unique à la Flèche d’Or, le mardi 17 mai 2016. Vos invits à gagner ici même !!
Vanessa Carlton ? Ce nom ne vous dit rien ?
Mais si ! Souvenez-vous de ce tube : A thousand miles, avec son clip mettant en scène la chanteuse, traversant différents paysages américains, sur son piano roulant !
Ça y est ? Ça vous revient ?
Après ce tube mondial, Vanessa Carlton a sorti plusieurs albums qui sont plutôt passés inaperçus en France, mais qui lui ont permis d’avoir une carrière aux USA.
En octobre dernier, est sorti outre-atlantique son nouvel album Liberman. Il a été très bien accueilli par la critique.
Vanessa n’a pas quitté son instrument fétiche : le piano ; mais c’est clairement la voix qui a été mise en avant. Une voix qui nous transporte au fil des titres entre pop, rock et folk, avec un petit côté rétro qu’on adore. Cet opus est l’occasion pour la chanteuse d’entamer une tournée américaine et canadienne.
Fort de ce succès, Liberman est sorti en France et en Europe, il y a quelques jours. La New-yorkaise en profitera pour donner quelques concerts, notamment à Paris le 17 mai à la Flèche d’Or.
Bonus : visite le site officiel de Vanessa, laisse ton mail et reçois un EP 3 titres en exclu !
#CONCOURS
Envie de découvrir ou re-découvrir Vanessa Carlton sur scène ? #USofParis vous propose de gagner 2 invitations pour son concert le mardi 17 mai 2016 à 20h à la Flèche d’Or à Paris ?
C’est super simple. Il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Vous avez jusqu’au samedi 14 mai à 23h59 pour participer !
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Voir émerger un nouveau festival de musique, c’est toujours un moment particulier. La première édition du Rainforest Festival qui se déroulera les 2 et 3 juillet 2016 dans la forêt de Fontainebleau va faire cohabiter musique, sport et éco-responsabilité.
Un vrai défi.
C’est au milieu des 30 hectares de la clairière du Grand Parquet que le Rainforest Festival accueillera près de 15 000 festivaliers.
C’est avec Etienne de Crecy,Arthur H, les Naive New Beaters, Paradis et Ibeyi en têtes d’affiche que cette première édition ouvrira ses portes. Sans oublier nos chouchous : We were Evegreen. Et c’est en tout 26 artistes qui ont répondu présents pour jouer sur les trois scènes durant ces deux jours de concerts.
Outre les concerts, le Rainforest Festival sera l’occasion de vous dégourdir les jambes en faisant un peu de sport entre amis comme du volley-ball, le foot à 5, le pilâtes et l’escalade. Des tournois caritatifs seront d’ailleurs organisés.
Si vous êtes dans le mood slow life, la pétanque, le ping-pong ou le yoga vous aideront à sortir doucement de votre transat.
Dans l’esprit éco-responsable, ces deux jours de festival vous proposeront aussi de prendre part à des conférences et des ateliers autour du tri et de l’écologie. Le We Love Green festival n’a donc plus le monopole du respect de l’environnement. Et c’est tant mieux !
Et côté nourriture, vous trouverez sur place des foods truck bio et surtout locavores ! Chez USofParis, on adore l’idée !
Le dernier bon plan de ce festival : 1 billet acheté = 1 arbre planté via l’Association Cœur de Forêt. La tentation d’en être n’est donc plus une alternative mais bien la bonne résolution de votre été.
Rainforest Festival
les 2 et 3 juillet 2016
Forêt de Fontainebleau
Clairières “Le Grand Parquet”
Retrouvez toute la programmation et la billetterie sur le site du festival.
En partenariat avec Blabla Car.
CONCOURS ! Chez USofParis, on adore la musique et on adore partager.
Alors nous vous offrons 1 pass 2 jours (un par participant) pour le Rainforest Festival : le samedi 2 et le dimanche 3 juillet 2016.
Pour tenter votre chance, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le mardi 21 juin 2016 à 23h59. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 pass 2 jours.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifiez que vous êtes bien disponible pour les dates du festival pour laisser sa chance à tous et toutes !
Les Folies Bergère vibrent à nouveau avec passion, musique et acrobaties. Retour de la comédie musicale sexy, culte et emballante, Love Circus, pour une nouvelle série de grandes et belles soirées uniques en leur genre jusqu’au 12 juin 2016.
On avait volontairement très peu lu, pour garder toute la saveur de la surprise. On est allé voirLove Circusavec, il faut bien le dire, un léger a priori. On s’est fait cueillir comme des roses, ce samedi soir. Et on aime ça !
Dès la première chanson, Les histoires d’a (Rita Mitsouko) l’adhésion est entière. La troupe de Love Circus offre un panel vocal étendu et une harmonie réjouissante – très bon équilibre entre chaque personnage et artiste.
Des jumelles, un fantôme, un lanceur de couteaux, un trublion, des danseuses…
Tout ce petit monde s’active dans cet établissement depuis plusieurs années. Certaines y sont même nées.
L’amour semble être la préoccupation de chacun : perdu pour l’un, contrarié pour un autre, impossible pour la plupart.
Le retour de la 3e sœur va aussi bien enthousiasmer les cœurs que les malmener.
La bonne humeur et le rire ne sont, pour autant, pas sacrifiés.
Le livret crée une histoire fantasmée autour des Folies Bergères que l’on aimerait réelle.
Le récit est mené avec joie et complicité par les jumelles et leur ami dévoué. On aime les petits apartés rocambolesques de la troupe et les aléas comiques qui jalonnent l’histoire.
Côté musique, Love Circus est allé piocher sa setlist dans la chanson française (Piaf, Niagara, Guesh Patti, Gilbert Bécaud…) mais aussi les tubes internationaux (Britney Spears, Lady Marmelade…).
La troupe propose des tableaux musicaux vraiment originaux et dévoilant une émotion que l’on n’attendait pas. Le solo mi-homme mi-femme sur Les moulins de mon cœur s’avère délicat et sensuel. La reprise de I will always love you est d’une puissance que n’aurait pas reniée Whitney Houston. Etienne, Etienne de Guesch Patti est encore plus torride que l’original. Mais il y aussi cette reprise de Zou Bisou Bisou totalement décalée et comique à souhait.
Et émotion forte avec Kiss portée par 2 duos d’amoureux, en hommage à Prince. Poils irisés pour tout le monde !
Côté cirque, ça voltige pas mal. A noter que, pour une fois, ce ne sont que des hommes qui jouent les acrobates et les faire-valoir visuels. Un gros coup de cœur pour l’acrobate au trampoline qui offre des séquences spectaculaires avec des réceptions en hauteur bluffantes.
On n’oubliera pas non plus les numéros de la barre chinoise et aussi le numéro sensuel en porté sur les mains.
Ce qui est sûr c’est que la troupe de Love Circus finit sans exception la soirée avec un standing ovation du public. Alors on ne peut que vous inviter à passer un moment de bonheur musical avec ces artistes.
Avertissement : Pensez à manger avant le spectacle, Il n’y a pas grand’chose à vous mettre sous la dent au bar à l’entracte.
Et amis fumeurs, prenez une grosse bouffer en arrivant, toute sortie est interdite, même pendant l’entracte.
Du rarement vu pour un show d’un si bon niveau !