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Jean-Charles de Castelbajac : dans les coulisses de la création FANTOMES au Art Rock festival

En exclu, nous partageons avec vous les coulisses de la (re)création de Fantômes en terres bretonnes pour le festival Art Rock avec Jean-Charles, Louis-Marie et Guilhem de Castelbajac.

Jean-Charles de Castelbajac est un sexagénaire cabot qui n’est jamais là où on l’attend. Couturier, designer, street-artiste, il est depuis quelques années metteur en scène et scénographe. Nous avions aimé Ceremony, sa collaboration avec le groupe Nouvelle Vague. Nous étions très curieux de son duo avec l’artiste électo Mr Nô.

Jean-Charles-de-Castelbajac-JCDC-couturier-avec-ses-mannequins-création-mode-musique-Fantomes-Mr-No-Art-Rock-2015-festival-Saint-Brieuc-photo-coulisses-by-United-States-of-Paris-blog

Après avoir créé l’identité visuelle du Art Rock édition 2015 (affiche, goodies), il a fait valser les aprioris en sollicitant des mannequins non professionnels et originaires de Saint-Brieuc pour participer au show-performance de ce samedi sur la grande scène après le passage de Lilly Wood and The Prick, Yelle, Christine & The Queens et Citizens !

Nous avons eu la chance de laisser trainer notre objectif photo dans les coulisses dès notre arrivée à Saint-Brieuc grâce à la complicité de Julien et Isabelle.

Répétitions sur la place, en bas de la grande scène et sous un soleil vif des mannequins-fantômes toutes vêtues de blanc. Guilhem et Louis-Marie, les fils de JCDC, sont à la manœuvre pour diriger en très peu de temps cette troupe improvisée.

JCDC prend le temps d’une itv télé avant d’enchainer sur les essais des sculptures-chapeaux, volumineuses et impressionnantes.

Créations-maquillage-dessins-originaux-Jean-Charles-de-Castelbjac-pour-spectacle-Fantomes-mode-musique-défilé-Mr-Nô-Art-Rock-2015-Saint-Brieuc-photo-by-united-states-of-paris-blog

Passage en loge pour la répartition des créations originales de maquillage toutes différentes les unes des autres pour chaque participante.
Le chef d’orchestre a l’œil et sait tout de suite quelle création accordée selon l’ovale du visage de l’une, les traits d’une autre.

Le temps est compté. La répèt sur la scène doit se faire après la balance de Yelle. Impressionnante vision que cette armée de girls en plein soleil attendant son tour pour prendre ses marques sur le terrain de jeu du soir. Une d’entre elles est déjà coiffée d’une perruque, et toutes sont habillées par le couturier.
Les membres du bagad de Saint-Brieuc s’installent en tenue “civile”.

Maquillage originale dessiné par Jean Charles de Castelbajac JCDC spectacle Fantomes création musique et mode Saint Brieuc Art Rock 2015 festival photo by united states of paris blog

Le plus impressionnant reste à suivre : la découpe de dizaines et de dizaine de perruques adaptées à chaque mannequin. La séquence maquillage débute, des formes apparaissent sur les visages. La patience est de mise : il y en a pour 7 heures en tout.

 Coiffure perruque Jean Charles de Castelbajac JCDC couturier spectacle Fantomes création musique mode Saint Brieuc Art Rock 2015 festival photo by united states of paris blog

Les selfies et photos entre participantes vont bon train. Complicité et ambiance colonie de vacance règne dans le bâtiment de cette partie backstage où chacune tente de trouver une petite place pour manger, se détendre, téléphoner et où le mur du couloir rappelle les déplacements sur scène.

Séance photo improvisée dans les escaliers pour archiver l’ensemble maquillage, coiffeur, robe, une fois la touche finale apportée.

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La nuit venue, croiser le cortège armé de longs bâtons pourrait effrayer plus d’un spectateur non averti. C’est fou, décalé et follement créatif.

Mannequins-spectacle-Fantomes-de-Jean-Charles-de-Castelbajac-JCDC-création-mode-et-musique-festival-Art-Rock-2015-Saint-Brieuc-photo-united-states-of-paris-blog

Jean-Charles-de-Castelbajac-JCDC-spectacle-Fantomes-avec-Mr-No-création-musique-mode-Art-Rock-2015-festival-Saint-Brieuc-photo-scène-united-states-of-paris-blog

Sur scène, aucune n’a démérité, les filles de Saint-Brieuc ont porté fier la prestance de leurs terres.
Difficile pour certaines de partir, de quitter les lumières, ces nouvelles amies et ce patriarche au grand coeur.

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Jean-Charles de Castelbajac nous a, comme toujours, offert un spectacle à la hauteur de sa folie créative.

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ART ROCK 2015 : l’euphorie avec Christine & The Queens, Yelle, JCDC et Lilly Wood

Samedi 23 mai – Immersion en plein coeur de l’édition 2015 du Art Rock, festival breton à dimension humaine et niché dans le centre-ville de Saint-Brieuc.

Christine and the queens collage street art rue fan concert festival Art Rock 2015 saint brieuc tournée chaleur humaine tour God save Christine photo by united states of paris blog

Dès notre arrivée, avant même de récupérer notre pass à la Chapelle Lamennais – décor surréaliste – c’est Christine & The Queens qui s’impose à nous. Non qu’on l’est croisée avant sa conf de presse. Ce sont les attentions toutes particulières sous forme street-art de fans (bretons ?) qui nous ont happées l’œil. Certains festivaliers ont, en effet, coller sur des murs ou panneaux d’infos stratégiques un message à l’attention de la Nantaise.

Notre curiosité s’est portée très vite sur les coulisses de la création Fantômes orchestrée par Jean-Charles de Castelbajac, accompagné de ses fils Louis-Marie et Guillaume. Lire le sujet complet ici.

3 rendez-vous dans l’après-midi en petit comité médias locaux et blogs avec 3 têtes d’affiche pour prendre le pouls de l’ambiance générale.

 Yelle concert art rok 2015 festival saint brieuc Julie Budet interview conférence de presse bretagne tournée complétement fou tour photo by united states of paris blog

On commence par le retour en terres natales pour la briochine Julie alias Yelle. Elle avoue être plus stressée de chanter dans sa ville que dans une autre. Cette étape lui permet de profiter d’une pause, s’offrant la veille des retrouvailles avec un complice, JCDC, et le concert de The Do.
Ses secrets de tournée ? Préparation physique avec un coach du coin et beaucoup de sommeil sur la route avoue cette grosse dormeuse.

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Le soir, Julie apparaît dans une combinaison moulante et certainement thermolactyl pour affronter la fraîcheur bretonne de 23h.
Les premiers rangs ados et post-ados connaissent aussi bien Je veux te voir que les derniers titres.

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Heureuse, énergique et rieuse, Yelle charme toutes les générations, passant de ballade Voyage en Italie aux tubes Bouquet Final et Complément Fou pour lequel elle arrive sur scène chevauchant un épi de maïs aux feuilles bleues – une inspiration très Katy Perry. Euphorie et hallucination généralisée ! En fin de soirée, la jolie Julie aura les yeux humides d’émotions.

Yelle et boule à facettes concert festival Art Rock 2015 saint brieuc Julie Budet live show scène stage tournée completement fou tour photo blog united states of paris

Lilly Wood and the prick concert festival Art Rock 2015 saint brieuc interview conférence de presse Nili Hadida Benjamin Cotto tournée tour musique photo by united states of paris blog

Suit à La Chapelle, le duo discret Nili et Benjamin de Lilly Wood & The Prick. Alors que le nouvel album ne sortira qu’en septembre, le groupe profite de cette tournée de festivals pour présenter des nouveaux titres enregistrés en Afrique.

Lilly Wood and the prick concert scène festival Art Rock 2015 saint brieuc Prayer in C Nili Hadida tournée tour musique stage photo by united states of paris blog

Lilly Wood and the prick concert scène festival Art Rock 2015 saint brieuc Prayer in C Nili Hadida Benjamin Cotto tournée tour musique stage photo by united states of paris blog

Leur musique prend un nouvel élan avec ce métissage qui leur va bien. Dans une tenue très près du corps, Nili, le nombril au vent, est d’humour joueuse. Le Mas, Middle of the Night, Where I want too be (California) se prêtent à ce soleil de fin de journée. Un peu de nostalgie, des regards complices avec son partenaire de danse et beaucoup d’espoirs aussi pour la suite du programme.

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15h15 : l’affluence dans La Chapelle est plus importante. Pros, invités, médias se pressent devant les fauteuils motifs léopard pour ne rien raté du phénomène du moment : Christine & The Queens. Imper beige, foulard noir, baskets, la chanteuse fend sa timidité pour répondre aux questions sur l'”overdose” possible qu’elle peut susciter, s’étonne qu’une de ses chansons soient utilisées par une émission de France Inter – elle préfère regarder et dénicher des pépites sur YouTube plutôt que d’écouter la radio.
Elle avoue aussi son penchant pour l’Eurovision et ne serait pas contre une participation pour représenter la France. Cependant “je suis trop fragile émotionnellement pour supporter l’idée de recevoir un “One Point” (en anglais dans le texte). Au passage, elle confirme être en train d’écrire le second album mais pas de perspective de studio avant fin octobre, après ses engagements de concerts. Malgré l’insistance de certains participants à cette conf, elle ne dévoilera pas d’infos majeures sur cet album américain qu’elle prépare. Au sujet de l’intérêt de Jean Paul Gaultier pour son personnage, Christine nous dit n’avoir jamais osé demander au couturier de revêtir une de ses créations, certainement dû à sa timidité. Avant de préciser que ses rares tentatives d’exubérance vestimentaires passées se sont soldées par un échec. Son rêve ? Collaborer avec Perfume Genius.

Fin d’entretien sans passage par la case mini photocall, comme les autres artistes. Le contrôle de l’image s’est donc bien resserré depuis les débuts.

 Christine and the queens concert setlist festival Art Rock 2015 live saint brieuc tournée chaleur humaine tour france bretagne scène stage photo by united states of paris blog

22h – le show débute. Premier constat, la scénographie vue à l’Olympia s’adapte parfaitement aux festivals. Aucun sacrifice de décor, ni de danseurs (toujours 4 au total), ni de nombre de néons.
Raccourci, le concert se doit d’en offrir un max pour toutes celles et tous ceux qui veulent s’offrir une part de cette performeuse hors pair. Un peu moins d’échange avec le public pour laisser place à la musique. On retiendra dans le désordre : “tu sais que j’aime quand tu cris mon nom“, “je ne pleurerai jamais sur scène ou alors à la manière de Mylène Farmer, elle a beaucoup d’attitude !“, “j’aime les crêpes au sucre“, “j’ai toujours rêvé d’être une vieille rock star !“, “Tu as le droit d’être toi-même ce soir, tu as le droit d’être une galette“.
Deuxième constat, autant It, Christine calment tout le monde sur leur passage, autant Here se prête un peu moins aux communions de joyeux festivaliers.

Fin de partie avec l’objet scénique sans réelle référence, fruit d’une collaboration entre le musicien électro Mr Nô et un grand couturier Jean Charles de Castelbajac. 1 heure du matin, le premier son retenti, JCDC se met au dessin, sur feuilles blanches. Des messages à destination du public, des visages d’hommes, de femmes, d’anges apparaissent sur les écrans.

 Jean Charles de Castelbajac scène sepctacle Fantomes création mode et musique mannequin art rock 2015 festival saint brieuc photo by United States of Paris blog

Au bout de quinze minutes de mix musique-dessins, les mannequins d’un soir font une apparition spectaculaire. Grimés à outrance pour les besoins de la performance, les vissages de ces filles de Saint-Brieuc sont méconnaissables. Le défilé de ces silhouettes colorées joue sur la lenteur et la géométrie non sans fasciner.

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Nouvelle participation en fin de soirée avec le Bagad de Saint-Brieuc. Les premiers rangs ne résistent pas à l’envie d’hurler en chœur le nom de leur ami sur scène : Adrien, membre du bagad – histoire de lui causer quelque embarras. JCDC se mue en chef d’orchestre sans baguette pour diriger l’ensemble.
Pas de fausse note pour autant. La combinaison des instruments bretons avec les sonorités électro est trippante. Impossible de détourner l’attention jusqu’au 2h du mat pétantes.

Yelle et boule à facettes concert festival Art Rock 2015 saint brieuc Julie Budet live show scène stage tournée completement fou tour photo blog united states of paris

N’oublions pas en tout début de journée la participation des anglais de Citizens ! pour un set pop et relevé.

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JUSTIN NOZUKA en concert aux Étoiles le 8 juin 2015

Après le succès des albums Holly et You I Wind Land and Sea, le chanteur New-yorkais installé au Canada, Justin Nozuka, nous revient avec un nouvel opus : Ulysses. Quatre ans sans nouvelles qui lui on servit à explorer de nouveaux horizons musicaux. Ces nouvelles tonalités sont à apprécier lors d’une date de concert unique aux Étoiles, le 8 juin 2015.

Justin Nozuka a franchi un cap : produire sa propre musique.
Dans son home-studio, il a écrit et enregistré tous les titres de ce nouvel album pour la première fois.
Ulysses met donc à jour une esthétique particulière qui est révélateur de l’esprit et de l’évolution créative du chanteur.

Sans déni de ses albums précédents, ce changement de mode de travail est un bain de jouvence pour le jeune chanteur de 26 ans.
D’ailleurs, l’expérience se révèle brute mais en gardant à l’esprit ce qui fait le charme de la musique de Justin Nozuka : la pureté minimaliste.

Jugez plutôt avec ce nouveau titre :

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Justin Nozuka album Ulysees musique right by you concert les etoiles paris discograhie canada new york live concours
Justin Nozuka
Concert le lundi 8 juin 2015
Les Étoiles

61 rue du Château d’Eau – 75010 Paris
Nouvel album dans les bacs et en téléchargement légal : Ulysees
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Du bonheur plein les oreilles avec le duo spécial musique par Sony

Oui chers lecteurs, nous sommes de ces récalcitrants qui n’utilisent pas leur smartphone comme lecteur MP3. Problème de durée de batterie et des applis qui interrompent la lecture. Alors quand Sony propose un ensemble casque-walkman de qualité, on bondit de joie ! On vous explique pourquoi.

Sony casque MDR 1A Walkman NWZ A15 musique nomade technologie innovation test critique revue avis Photo by United States Of ParisAvec les podcasts, les téléphones addicts dans la rue, le métro et le train (merci de penser à vos voisins…) les constructeurs nous abreuvent de casques sous toutes leurs formes : écouteurs simples, in-ear, modèles couvrants…
Difficile pour les esthètes de la musique de s’y retrouver. Beatbydre semble parfois truster les ventes (mais trop de basse pour nous et donc un son trop déformé). Bose avec son QC3  offre un produit exceptionnel de qualité sonore mais pas à la portée de toutes les bourses. Reste les marques comme Philips ou Sennheiser qui mettent sur le marché des produits de qualité plutôt abordables. Le dernier qui nous avait séduits par ses performances auditives était le IN2, mais sa conception était trop fragile. Les contacteurs du câble audio n’ayant pas résisté plus de 2 mois à notre utilisation intensive.

Sony casque MDR 1A Walkman NWZ A15 musique MP3 radio nomade technologie nouveauté innovation test critique avis revue Photo by United States Of ParisLe modèle MDR-1A de Sony le rejoint pour ses qualités sonores avec un spectre plus étendu que ce que l’oreille peut percevoir : de 3 à 100 000 Hz, rien que ça !
Mais c’est surtout l’homogénéité du son et de sa couleur qui est à souligner. Vous redécouvrez vos classiques et percevez une petite ligne de son inconnue jusque-là.
Ce casque fermé isole assez bien de l’extérieur. Vous n’êtes pas obligés de pousser le son à fond dans les transports : c’est mieux pour votre audition.

Ajoutons à cela un confort de port bien étudié et un petit + pratique : les écouteurs pivotants. On glisse le casque plus facilement dans son sac, et si on le porte autour du cou, les écouteurs deviennent moins gênants.
On s’étonne tout de même qu’il n’y ait pas de contrôle de volume sur la télécommande du casque et que le câble soit un peu court (1 mètre).

Sony casque MDR 1A Walkman NWZ A15 musique MP3 radio nomade technologie innovation test critique avis Photo by United States Of Paris Côté Walkman, le NWZ-A15 est un vrai compagnon de route musical avec ses 16 Go de mémoire et sa micro SD additionnelle.
La navigation, bien pensée, rend son utilisation vraiment simple et intuitive. Son temps de mise en route est un record : moins d’une seconde. On a rarement vu ça.

Pour le son, ce modèle possède la fonction DSEE HX qui compense la compression numérique des mp3, améliorant donc la qualité sonore de vos morceaux préférés, surtout au niveau des hautes fréquences. Le résultat est surprenant : un spectre sonore plus étendu et plus uniforme, comme reboosté.

Si les informations de vos musiques sont bien remplies, vous avez même accès à un choix par date création du titre ! Parfait pour vos soirées blind-test !
Compatible PC et MAC, on profite de nos tubes préférés avec une déconcertante facilité et grâce à sa fonction Bluetooth, on utilise facilement le même casque que pour notre smartphone.

Sony casque MDR 1A Walkman NWZ A15 musique MP3 radio nomade technologie nouveauté innovation test revue menu critique avis Photo by United States Of ParisMalgré toutes ses qualités de design et de rendu sonore, le walkman de Sony a bien quelques défauts. Et ils se concentrent surtout autour du mode de verrouillage des touches. Il peut s’allumer même si vous l’avez bloqué (sans se mettre en lecture si vous êtes sur des mp3) et le contrôle du volume n’est pas accessible une fois le bouton poussé. Dommage.
A noter qu’il n’y a pas de RDS sur la fonction radio, un comble quand beaucoup de produits de gamme inférieure le propose.

En tout cas ces, deux produits, associés l’un à l’autre, nous offrent un duo parfait qui remet en valeur nos tubes préférés pour des trips piétons profitant des rues de Paris, en mode solo.
Nous on l’adore, surtout nos oreilles en fait !

Casque MDR-1A par Sony
Environ 200 €

Walkman NWZ-A15 par Sony
Environ 190 €

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Loft design pour toutes les nouveautés geeks de Philips !

Un appart bien situé, ne manquant pas de lumière et équipé des dernières nouveautés en terme de son, image, objets connectés. Ne cherchez pas Philips la fait !

Lampe-rétro-design-l-appartement-boutique-marque-française-red-édition-rue-des-Blancs-Manteaux-paris-lumière-photo-by-united-states-of-paris-blog

Dans un décor design et boisé, celui de l’appartement Red, nous avons pu tester quelques nouveautés aussi emballantes visuellement que par leur usage.

Enceinte outdoor
Enceinte outdoor

Prenez cette petite bombe : une enceinte qui ne craint pas l’eau de la piscine ou de votre baignoire (la chance). Connectée via Bluetooth, elle est parfaite pour vous fournir la bande-son de vos prochaines vacances.

Radio Philips AE2600 tuner numérique FM AM 20 présélections large écran LCD geek musique appartement boutique Red Paris photo by United States of Paris blog

Une radio rétro au look décalé.
La perspective de s’équiper d’une radio qui ne cache pas son volume alors que règne l’ère de la miniaturisation, n’était pas notre priorité. Et pourtant, vous arrivez vous à lui rester à celle-là ?

Téléphone fixe filaire design british Philips scala union jack phone Royaume Uni l appartement red édition paris photo by united states of paris blog

Et que dire du tél fixe ? C’est vintage à mort ! Mais aussi totalement ludique. Alors flanqué de l’Union Jack, on se croirait dans un épisode d’Austin Power – vous savez ce qu’il est devenu mini-moi ?

Enceinte Philips Fidelio SoundSphere
Enceinte Philips Fidelio SoundSphere

Beaucoup d’autres équipements vous dévoilent leur utilité, comme une barre d’enceinte pour écran plat. Avoir un bel écran mais avec une déperdition de son par l’arrière, c’est plutôt ballot. La solution est donc toute trouver pour vos soirées ciné at home.

https://www.unitedstatesofparis.com/wp-content/uploads/2015/05/Casque-audio-musique-jaune-fluo-Philips-plage-et-piscine-summer-été-Appartement-Red-Edition-Paris-photo-blog-united-states-of-paris.jpg

Sans oublier le vernis fluo, pardon le flacon de lotion nettoyante pour vos écrans. Bien vu et super amusant à sortir devant vos potos.

Liquides de nettoyage pour écrans
Liquides de nettoyage pour écrans
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Florent MARCHET : interview vérité & Rêves Cosmiques pour Days Off

2014 a été un très bon cru pour Florent Marchet qui a sorti en tout début d’année l’album inspiré et désarçonnant Bambi Galaxy. Il y est question d’espace, de futur plus ou moins rassurant, d’idéal – avez-vous devinez lequel ? – Avec ces nouveaux titres, le chanteur semble avoir gagné en audace et sérénité. Prenant la route des festivals et des grandes scènes, il gagne, enfin, la reconnaissance qui lui avait sans doute manquer pour les albums précédents.
Il nous revient avec un ciné-concert original à partir de 3 ans, Rêves Cosmiques au cours du prochain festival DAYS OFF !

Nous l’avons rencontré, un soir au Nuba, tout en haut de la Cité de la Mode et du Design pour revenir sur l’ambiance de tournée avec un retour sur l’accueil de Bambi Galaxy. D’une rare générosité et élégance, Florent Marchet répond sans détour. Et c’est bien ce trait de personnalité qui nous attire depuis l’écoute du tout premier titre Tous pareils, grâce à la compil Inrocks, il y a quelques années déjà.

Florent Marchet concert live Bambi Galaxy Tour Tournée album photo by United States of Paris blog

INTERVIEW

UsofParis : 2 dates au 104, un Printemps de Bourges, la Fête de l’Humanité, une Gaité Lyrique… Qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres cette tournée ?
Florent Marchet : Cette tournée est différente sur le plan de l’énergie par rapport aux précédentes.
Avec les musiciens, cette fois on fonctionne plus comme un groupe. De par les couleurs de l’album et les intentions musicales, ça permet d’être plus punchy et du coup, faire de gros festivals.
C’est très agréable d’être multi-carte : faire des grosses jauges, des scènes en plein air, une première partie de Stromae et continuer la tournée des salles plus intimistes.
Et puis je pense que ça jouait moins bien avant. Il y a un meilleur groupe ! Ça n’a rien à voir avec les individus. C’est comme faire l’amour : il suffit d’une texture de peau, une odeur… Il y a la chimie des corps et la chimie musicale.
Il se trouve que les musiciens qui sont avec moi sur scène jouent bien ensemble. J’ai l’impression que l’on a un vrai son.

Comment s’est constituée l’équipe ?
On avait déjà joué pour la tournée de Noël Songs. C’est la nouvelle équipe qui était arrivée à la toute fin de la tournée Courchevel. Deux remplacements : le bassiste et le batteur. Et je trouvais que chaque fois qu’ils venaient il se passait quelque chose de nouveau.
La tournée de Noël Songs a confirmé mon sentiment et nous avons enregistré Bambi Galaxy ensemble.
J’avais envie pour cet album qu’il y ait une dimension live, pas par le son mais dans l’énergie. Car très souvent on enregistre un album et après on le monte sur la scène et on trouve que les sons sont plus énergiques.
On a travaillé les morceaux avant de les enregistrer. On a même fait quelques concerts dans mon studio pour essayer de chercher un son à l’album.
Y’a des morceaux qui ont été enregistrés live comme Space Opéra ou Où étais-tu ?

Qu’est-ce qu’ils t’apportent ces deux nouveaux membres ?
Le bassiste joue beaucoup de clavier basse, 09, un clavier analogique des années 70 et toutes ces basses très rondes avec filtres et distorsions. Ça apporte quelque chose de très organique.
Le batteur apporte quelque chose d’assez débridé, voire psychédélique par moments. Y’a un vrai lâchage.
C’est difficile d’expliquer pourquoi d’un coup on peut improviser au même moment, sans se concerter, ni même se regarder.
J’aime leur façon de se lâcher sur scène. Il y a quelque chose de plus sauvage qu’avant.

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Est-tu toujours dans le même mood sur scène ?
Y’a deux choses qui me font peur dans le fait de monter sur scène, vraiment, qui font que je peux vomir avant : c’est jouer à Paris et dans ma région, et précisément dans mon village. Dans ces moments-là, je regrette vraiment de faire de la scène. Il y a des antécédents aussi : je passais à Paris et je ratais mon concert, c’était comme si je passais un examen.
Et dans ma région, j’ai fait les pires concerts de ma vie. D’où ma décision de ne plus en faire. Mais difficile de faire pareil pour Paris.
Cette fois, avec la préparation des concerts, je pense que l’on a bien réussi le 104 et le Printemps de Bourges. J’étais détendu, à l’aise. C’était très nouveau pour moi. Et je l’ai fait sans l’aide de la psychanalyse.

Ou de substances…
Non, pas forcément, j’étais un peu aidé… Par la cortisone à cause d’un problème de voix. Et il se trouve qu’elle a un effet incroyable ! C’est peut-être pour ça en fait. Je n’ai peut-être aucun mérite.

Florent Marchet concert live chanteur album Bambi Galaxy Tour Tournée photo by United States of Paris blog

Le phénomène Stromae, avec qui tu as partagé la scène du Printemps de Bourges, t’impressionne ?
C’est assez fort de réunir autant de monde avec les thématiques qui sont les siennes. C’est un showman incroyable. Jouer avant lui ce n’est pas évident. Mais ça s’est très bien passé.
Et j’ai découvert, en discutant avec lui, que la chanson qu’il écoutait souvent dans le tour bus de sa tournée précédente était Benjamin. Finalement, Benjamin et Alors on danse, même si c’est les chansons sont très différentes, racontent une histoire un peu similaire. Il avait aussi vu le concert de Noël Songs à la Cité de la Musique.
Je suis sensible aux angles qu’il prend dans ses chansons.

Qu’as-tu ressenti face à l’accueil de Bambi Galaxy ?
C’est assez étonnant comme cet album a pu déstabiliser des gens qui me suivaient depuis longtemps. Ce qui m’a touché c’est quand les gens sont entrés dans l’histoire et dans l’aspect introspectif de l’album. C’est mon album le plus intimiste. Et pourtant, il n’est pas toujours perçu comme cela à cause de l’espace, l’aspect futuriste. On imagine que je suis à 100% dans la fiction.
Je n’ai jamais été aussi proche et en accord avec cette intimité qu’avec cet album-là. Et c’est bien souvent quand on avance masqué qu’on peut se libérer.

Je discute beaucoup après les concerts, j’aime le retour du public. Certains m’ont avoué : « on est passé à côté, mais comme on aimait tellement les autres albums, on y est retourné et tout d’un coup, on a trouvé la porte. » Je suis conscient qu’il faut du temps mais quand on a trouvé la porte on peut voit les relations avec toutes les anciennes thématiques. C’est juste le point de vue qui a changé.

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Est-ce que tu regardes un peu le passé ?
J’ai rarement tendance à enjoliver le passé. Au contraire. Heureusement, j’ai des gens autour de moi qui m’aident à ne pas flinguer tous mes albums. Mais j’ai eu une période de plusieurs mois au cours de laquelle je dézinguais Rio Baril, sans l’avoir réécouter.
Parce que c’est l’envie de progresser, de se surprendre et de rattraper les ratés.
Par exemple, je garde un très mauvais souvenir de Rio Baril sur scène. Je n’étais pas heureux, pas accompli. La seule façon de faire la paix avec lui ce serait de le remonter sur scène, ce que je ferai peut-être un jour.

En fait, on doute jusqu’à la fin, enfin j’espère. Et si l’on doute plus, c’est qu’on aurait dû arrêter ce métier depuis longtemps. Ce qui fait que je remonte sur scène, que je fais un nouvel album, c’est l’impression que j’ai, à chaque fois, une nouvelle chance, de faire mieux que la fois précédente – en tout cas, être convaincu qu’on fait mieux, même si ce n’est pas le cas.

Food et musique, ça fait bon ménage ? (en référence à la soirée Foodstock à laquelle il a participé en juin dernier)
Je compare très souvent la gastronomie et la musique, ce sont sans doute les deux choses qui nous animent le plus. On a fait le tour certainement des saveurs en gastronomie et des plats, on ne réinvente plus grand chose et en musique également. Ce qui diffère c’est le point de vue et le fait de mixer les cultures. En musique, il n’y a jamais eu autant de styles différents qu’aujourd’hui.
C’est pareil en cuisine, ça fusionne. C’est ça la vraie nouveauté, et la gastronomie du futur !

Florent Marchet en concert à Paris :
Rêves Cosmiques à la Cité de la MusiqueFestival Days Off 2015
dimanche 5 juillet à 15h et 17h

concert à Lyon le 17 novembre au Salle Molière

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FLO MORRISSEY interview-selfie pour l’album Tomorrow will be beautiful – concert Point FMR et Festival Inrocks

Flo Morrissey est une jeune artiste londonienne de 20 ans, originaire d’Irlande. Elle écrit et compose depuis ses 15 ans, on retrouvera certaines de ses premières compositions sur son tout premier album Tomorrow will be beautiful qui est sort le 15 juin.  Digne héritière de Joni Mitchell ou Vashti Bunyan, sa musique folk et sa voix ensorcelante nous fait voyager à travers les âges. Elle sera en concert le 24 juin au Point Éphémère et le 15 novembre à la Cigale dans le cadre du Festival Les Inrocks Philips 2015.

Selfie exclu pour UsofParis
Selfie exclu pour UsofParis

11 mai 2015, Paris
Nous devons nous retrouver dans un bar du Marais à 16h. Je reçois un coup de fil de son attaché de presse m’annonçant qu’ils ont pris du retard, qu’ils ne sont pas loin dans une galerie d’art et que je peux les rejoindre.

Flo enregistre une session acoustique dans la galerie. J’ai la chance d’entendre deux titres en live. Magique.

Flo Morrissey album Tomorrow will be beautiful live session promo paris interview singer music chanteuse musique photo Xavier Chezleprêtre

Le set fini, elle s’approche de moi pour me saluer. Son regard est hypnotique. Nous partons dans un petit parc à côté rien que nous deux. On discute un peu. Elle me met de suite à l’aise, je lui avoue que c’est la première fois que j’interviewe quelqu’un, elle me dit que c’est un honneur. Mais l’honneur il est pour moi. J’adore son travail, c’est une chance de pouvoir en discuter avec elle. Elle me rassure, me disant de pas être nerveux car mes questions seront bonnes, « It’s not a big deal ! »

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United States of Paris : Ton album va profiter d’une sortie mondiale, c’est plutôt rare de nos jours pour un premier album. Tu dois être fière. Es-tu effrayée ou excitée ?

Flo Morrissey : Je suis excitée. Ces derniers mois je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à sa sortie. Je commence juste à réaliser maintenant qu’il va sortir. Je suis excitée oui.

Ta voix est puissante, ta musique vient d’une autre époque qu’on ne peut pas vraiment définir, et c’est la magie de ton album. Quels ont été tes inspirations pour composer, écrire ?
J’ai commencé à composer à l’âge de 15 ans, à cette époque j’écoutais beaucoup de musiciens hommes comme Devendra Banhart, Neil Young, Bob Dylan, Jeff Buckley, mais pour la plus grande partie mon inspiration vient de ma famille. Je n’ai pas vraiment eu d’obsession pour des artistes en particulier. C’est plus que je chante de la façon dont je sens que je dois chanter. Je n’essaie pas de copier, ou chanter comme Lana Del Rey.
(Elle me regarde droit dans les yeux, me sourit, voit ma gêne et rit)
Est-ce que ça arrive dans une de tes questions ?
– Oui… (rires)

Ta musique, tes clips, ton look, le côté vintage nous font forcément penser à Lana Del Rey, Joni Mitchell ou Lorde ? Ont-elles été des inspirations également pour ton travail ?
Écouter des chanteuses, musiciennes, est quelque chose de vraiment récent pour moi. Pour Lana Del Rey, je pense qu’elle est vraiment talentueuse mais elle chante de la façon dont elle chante et je chante de la façon dont je chante, Je ne vois pas autant de similarités mais les personnes sont toujours là à faire des rapprochements. « Oh ! Lana Del Rey » « Oh ! Adele », etc. Ça fait paresseux de penser de cette façon. Je pense que chacun est unique.

Quand on écoute quelque chose de nouveau on fait toujours des rapprochements…
Oui, oui, comme « c’est un mixte entre Joni Mitchell et Vashti Bunyan ».

Ce n’est pas une mauvaise chose. Je te souhaite le même succès qu’elles.
Oh, je le prends comme un compliment.

Flo Morrissey cover first album Tomorrow will be beautiful Glassnote records singer music chanteuse musique interview live

C’est ma question égoïste maintenant, mon chanson préférée de l’album est « I only like his hat not him ».
(Elle est surprise) Vraiment ? Cool.

Oui j’aime beaucoup la simplicité des instruments utilisés.
Il y a une sorte de mini guitare espagnole. Il y a aussi un harmonium. Ça donne un son très indien dessus. Je suis contente que tu aimes celle-là.

Comment l’as-tu composée, écrite ?
C’est une histoire marrante à vrai dire. Quand j’écris je commence souvent avec le titre. Ma sœur de 7 ans était en train de parler des One Direction. Elle me taquinait. Elle me disait « Oh t’aimes bien Harry Style… » ou quelque chose comme ça et  j’ai dit « J’aime son chapeau mais pas lui » (I only like his hat, not him). Mais quelle bonne phrase. Et je l’ai utilisé à ma propre façon. La plupart du temps je ne sais pas à propos de quoi j’écris, j’écris comme dans un journal intime.
Maintenant avec le recul, je pense que cette chanson est à propos de gens qui ont de la jalousie, ce genre de choses. Oui ça vient de ma sœur.

One Direction est très loin de ta musique !
Oui, exactement. (rires) Mais j’aime bien ce côté bizarre, étrange. Car tu ne sais jamais d’où peut venir ton inspiration.

Le 12 mai, tu as fait la première partie de Tobias Jesso JR à la Gaîté Lyrique, tu l’as également fait en UK. Est-ce stressant de chanter devant un public qui n’est pas venu pour toi ?
Oui. C’est assez marrant aussi, puisque tu peux trouver une sorte de jouissance dans le fait qu’ils peuvent aimer ou ne pas aimer. C’est comme un pari, tu peux perdre beaucoup ou gagner beaucoup. C’est effrayant, mais je suis excitée de faire aussi mes propres shows bientôt pour la première fois.
Mais je suis très chanceuse de faire les première partie de ces artistes (Damon Albarn, Vashti Bunyan, etc.), c’est une très bonne expérience.

T’ont-ils donné des conseils ?
Vashti Bunyan a été très gentille mais elle semblait très nerveuse aussi et c’est rassurant de voir quelqu’un qui a 70 ans être elle aussi stressée avant un concert. Elle m’a donné des potions que je devais boire avant de chanter. J’ai joué pour un groupe anglais The Staves. Ils ne prenaient pas les choses trop sérieusement et c’était plutôt bon pour moi, ils ont beaucoup d’humour. Moi je suis très sérieuse, mais je suis jeune et je dois me rappeler que la vie est fun. Je dois apprendre à ne pas prendre les choses trop sérieusement. C’était une bonne expérience.

Ton premier concert en tête d’affiche sera le 18 juin à Londres, et ensuite le 24 juin à Paris (au Point Éphémère), tu vas jouer pour la première fois avec un groupe. C’est plutôt nouveau pour toi. Comment te sens-tu  ?
Je suis très excitée. On a eu 3 répétitions. On n’est pas vraiment prêt. On a réellement joué que 3 fois ensemble. Je suis très excitée car ce sera plus cinématographique. Ce ne sera plus seulement moi et ma guitare ou mon piano.

Penses-tu faire des vidéos ? Des projections sur scène ?
Oui, peut-être. C’est une bonne idée !

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J’ai vu la vidéo où tu chantes la chanson de Françoise Hardy dans le Parc des Buttes Chaumont, il y a aussi ta chanson Little Boy où tu utilises le français. Est-ce une langue que tu parles couramment ?
Non pas encore. J’ai passé un mois en France en Novembre, j’ai essayé. J’ai appris le français, mais je n’y suis pas encore. Un jour.

Tu sembles avoir quelque chose de spécial avec la France ? Peux-tu m’en dire plus ?
J’adore la France. Je ne sais pas ce que j’aime vraiment.  Je suis allée dans une garderie française quand j’avais 3 ans. Je ne sais pas, je pense que c’est l’atmosphère romantique qu’il y a ici que j’aime.

Qu’aimes-tu dans la musique française ?
Je pense que c’est la même chose, c’est le côté romantique. Comme Françoise Hardy. C’est simple mais puissant aussi. Comme Serge Gainsbourg, Charlotte Gainsbourg aussi. Ils ont ce « je ne sais pas » oh non ! « je ne sais quoi » qui fait que c’est cool. C’en est même ennuyeux la façon dont ils sont cools. (rires)

Et dans la musique actuelle ?
Je connais Ibeyi, j’ai joué avec elles aux USA. Je les aime beaucoup.

Quel est ton quartier préféré à Paris ?
J’aime le Marais, j’aime le quartier autour de l’hôtel Amour. J’ai enregistré une chanson avec Philippe Zdar dans ce quartier, son studio est à Montmartre.

Quelques mots en français pour conclure cette interview ?
(Elle réfléchit) Ce n’est pas vraiment des mots ou une phrase spécifique. Mais on m’a demandé l’autre jour comment je décrirai ma musique et un musicien français m’a dit pour la décrire « détente ». J’aime bien.

Je lui demande si elle peut prendre un selfie que je pourrai utiliser pour l’article. Elle est d’accord. Prends mon téléphone et m’attends.
-Non non, seulement toi.
– Ah mais je pensais que c’était nous deux, tu es sûre ?
– Oui oui, mais on peut en prendre une après si tu veux ce sera mon petit bonus.
– Oui, cool. Super !

On se lève, j’ai le droit à un hug. On promet de se revoir le 24 juin pour son concert parisien.

Interview by Joan

Flo Morrissey concert mercredi 24 juin 2015Paris Point Ephémère album Tomorrow will be beautiful live interview singer music chanteuse musique photo affiche concert alias

Flo Morrissey
1er album : Tomorrow will be beautiful
(Glassnote Records)
sortie le 15 juin 2015

en concert :
le 24 juin au Point Éphémère
le 15 novembre à La Cigale (Festival Les Inrocks Philips)
avec John Grant Tobias Jesso Jr et Max Jury

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Lénine Renaud en concert à l’Européen le 20 mai – Gagnez vos places

La scène musicale française offre une palette de sonorités très large. Lénine Renaud se situe à l’opposé de celle-ci et des groupes que nous vous avons présentés ces dernières semaine.

Plus proche du groupe Pigalle voire même de Bénabar pour un certain second degré qui peut rappeler la chanson Le Diner, Lénine Renaud, ré-ouvre un horizon bloqué de la chanson française en alliant sens musical et texte travaillé.
Preuve de l’humour : le groupe se décrit comme “un duo composé de six musiciens”. Et que dire du nom de ce band qui joue le grand écart avec les références de la chanson française ?

Lénine Renaud européen album 6 rue maison brûle musique live chanson française groupe  annonce concertLénine Renaud revendique fièrement son appartenance au Nord Pas-de-Calais et son nom hommage à la Demoiselle from Armentières.

Même si leurs paroles sont plutôt très pensées, Lénine Renaud refuse l’étiquette de chansons à texte.
Avec l’album 6 rue Brûle-Maison (sortie le 13 avril), le groupe nous ramène avec malice à notre univers quotidien, ses nombreux défauts, l’amour bien sûr et ses travers.

Poétique, tendre et un peu grande gueule, vous ne manquerez pas d’apprécier le charme de ce duo à 6 têtes sur scène à l’Européen.

Concours

Envie de joie et de bonne humeur ? Allez voir Lénine Renaud sur scène.
Nous vous offrons des invitations pour le concert du mercredi 20 mai 2015 à L’Européen.
Pour les gagner, rien de plus simple, envoyez-nous un mail, gentil et poli avant le 17 mai 2015 23h avec vos nom et prénom (avec en objet Lénine Renaud) à : usofparis@gmail.com

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le concert à L’Européen.
Bonne chance à toutes et tous !
Lénine Renaud européen album 6 rue maison brûle musique live chanson française groupe

Lénine Renaud
CONCERT le mercredi 20 mai 2015 à L’Européen à 20h

L’Européen
5 rue Biot
75017 Paris

+ 1ère partie Sonia Rekis

Album 6 rue Brûle Maison
(Label AT(h)ome)

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

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MIDNIGHT LOCOMOTIVE en concert à la Gaîté Lyrique le 17 juin !

Ça fait du bien d’entendre des groupes qui arrivent encore (ou à nouveau) à faire du rock avec des morceaux élaborés.
Midnight Locomotive est de cette veine avec des influences marquées et un grain de folie aussi. Et pour être convaincu du talent de ces 4 gars, tous et toutes à la Gaité Lyrique le 17 juin prochain !

Photo by François Berthier
Photo by François Berthier

Il faut dire que ces dernières années, le rock, d’outre-Manche surtout, se résumait généralement à quatre accords de guitare, une ligne de basse (et encore) et une seule rythmique de batterie.  Le tout décliné sur chaque morceau de l’album : bref trop simple, trop répétitif !

Les French Bands ont décidé de s’ en émanciper.
Après Man is not a bird avec un univers bien différent, voici Midnight Locomotive. On se demande comment ce groupe, qui tourne depuis 2013, n’est pas arrivé plutôt dans notre playlist.

On vous fait découvrir la zik de ces quatre amis d’enfance en trois clips et quatre chansons.


Try me now
: leur dernier clip
Tiré de l’EP 1804, sorti en juin 2014, cette vidéo nous plonge dans un univers proche de Trainspotting avec une touche de Requiem For A Dream. Le traitement des images est fortement influencé par les années 70 tout comme le son. Certains y sentiront des réminiscences des 80’s. Ces deux périodes participent, sans conteste, à la tonalité de cet EP.
Dans les voix et les choeurs, on se rapproche souvent des harmonies et des couleurs sonores de Pink Floyd ou de Queen.

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Ces influences se font très largement ressentir dans Slow March, When you are Gone,  aussi sur l’EP 1804.  Chaleurs des sons, breaks dans les tempos et des guitares qui tous nous renvoient directement au cultissime Shine On Your Crazy Diamond.
Et le reste des morceaux du dernier EP de Midnight Locomotive est à l’avenant.

Humour, hommage et créativité

Ces quatre zikos sont de véritables passionnés de musique avec des thèmes vraiment uniques. La preuve : les deux titres suivants.

Dans Crazy about James, le groupe se glisse dans la peau d’un Bond au quotidien. Un vrai tribute à l’espion au double zéro et à ses interprètes. La chanson est une variation autour du thème de John Barry. Profitez du clip car ce titre n’est malheureusement pas édité sur leurs EP.

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Pour conclure cette découverte de l’univers de Midnight Locomotive, voici notre pépite musicale : We’ll be Walking on the Moon, extrait de l’EP Travelers Sound, toujours disponible en téléchargement gratuit ici.
Si le featuring du rappeur Jazzy Bazz surprend au début, cette adaptation osée et finalement magique d’un générique de dessin animé (on vous laisse trouver lequel) a envouté nos oreilles, jusqu’à en devenir addict.

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On résume

On aime Midnight Locomotive pour leurs clips stylés et originaux,  leurs compositions travaillées, et ce petit côté second degré que le quatuor met en vidéos et en musique avec classe et inventivité.
Même Les Inrocks les ont mis en avant dans leur Top 20 des inRocKs Lab de ce mois d’avril !

Vous n’avez plus qu’à les découvrir sur scène à la Gaîté Lyrique dans le cadre du Festival Les 19h19 des inRocKs Lab, le 17 juin 2015 et tentez de gagner leur dernier EP.

Midnight Locomotive EP 1804 Diego Jean Sam musique rock gaité lyrique concert concours pink floyd album couverture

Concours

Vous avez envie de booster votre playlist, Midnight Locomotive est fait pour vous ?
Nous vous offrons des EP physique de 1804.
Pour les gagner, rien de plus simple, envoyez-nous un mail, gentil et poli avant le 15 juin 2015 23h avec vos nom et prénom et adresse postale (avec en objet Midnight Locomotive) à : usofparis@gmail.com
Et si vous avez une idée de quel est le thème original repris dans We’ll be Walking on the Moon n’hésitez pas à nous le dire !

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant son lot et l’EP 1984 physique par courrier.
Bonne chance à toutes et tous !

Midnight Locomotive

EP 1804 disponible en téléchargement légal

CONCERT le mercredi 17 juin 2015 à la Gaîté Lyrique à 22h
dans le cadre du Festival 19h19 des inRocKs Lab

Plus d’infos sur la page Facebook du groupe

 

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JOE BEL en interview pour l’EP Hit Roads

Il est urgent de se pencher sur le nouvel EP de Joe Bel, Hit Roads. Des titres classieux, à l’orchestration précise et enchanteuse. Le timbre de voix de la belle Joe nous avait déjà attrapé l’oreille, cette fois, elle lui entièrement fidèle avec ces toutes nouvelles envolées.

Une interview courte et efficace pour en savoir plus sur cette jeune artiste avec de la découvrir sur scène dans les prochaines semaines et notamment au Pan Piper, le 15 juin.

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UsofParis : Quelle est l’origine de ta vocation musicale ?
Joe Bel : Je ne sais pas ! J’ai toujours eu des mélodies, des chansons qui naissaient dans ma tête.

Quelle a été ta première vraie émotion musicale ?
Je pense que c’est l’album Innervisions de Stevie Wonder.

Quelle leçon retiens-tu des concerts d’Asaf Avidan ?
Qu’une vraie part de liberté est possible dans des shows que l’on répète tous les soirs.

T’a-t-il donné un conseil ?
Il m’a conseillée d’assumer ma tristesse ou ma douleur quand elle est là, de ne pas la cacher.

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Cet apprentissage de la scène (premières parties, Olympia…) a-t-il changé ta manière d’écrire ou composer ?
Ça m’a appris beaucoup sur moi, sur ce que j’ai en moi, car beaucoup de choses se révèlent en live. Je pense que je chante et que j’écris encore plus connectée avec ce que je suis.

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Quand as-tu écrit A While ? Dans quel état d’esprit étais-tu ? Qu’est-ce que cette chanson représente pour toi ?
Je dois souvent lutter contre la peur d’être jugée, car quand on compose de la musique et qu’on la partage, c’est pour que les autres l’écoutent. Et le jugement est inévitable, cela fait partie de l’échange, du partage. Cette chanson dit de faire de faire ce que l’on sent, d’être ce que l’on est, sans réfléchir à ce que les autres vont penser.
Je pense sincèrement que ce n’est pas en voulant faire “plaisir” aux autres en musique qu’on fait les plus belles chansons. C’est avant tout en écoutant ce qu’il y a à l’intérieur de soi.

Joe Bel, nouvel EP : Hit The Roads

Joe Bel en concert :
12/05/15 – Bruxelles (BE) – Les Nuits Botanique
20/05/15 – Lyon (69) – French Kiss au Transbordeur
15/06/15 – Paris (75) – Pan Piper
18/08/15 – Bruxelles (BE) – Brussels Summer Festival
29/08/15 – Chomerac (07) – Soirs Guitares
09/10/15 – Marcq en Bareul (59) – Liaisons Musicales
29/10/15 – Alençon (61) – La Luciole

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