Alors que son album Survived the great flood est sorti le 30 mars dernier, Man is not a bird vient enflammer la Boule Noire le 5 mai prochain (concert déjà sold out).
Les quatre boys de ce groupe se déchainent sur une musique électrique qui fait suer les guitares et cogner la batterie. Avec leur son très post rock venu directement des States, les Parisiens (Jordan, Valentin, Julian et Maxime) envoient du lourd.
Ne vous laissez pas avoir avec leur look de hypster, leur musique est loin de cet univers. On y retrouve un mix entre la dureté mélodique et la poésie de la voix d’Alexandra Morte dans le titre Running Endlessly mais aussi une fureur maîtrisée dans The sounds of Spring.
Man is not a bird développe des compositions qui raviront les adeptes d’un rock que l’on entend que rarement sur les ondes avec des mélodies, des thèmes et des riffs qui emportent tout sur leur passage.
Espérons que la Cigale, jouxtant La Boule Noire, soit bien insonorisée !
Concours
Vous avez envie de décrasser vos oreilles avec Man is not a bird ?
Nous vous offrons des invitations pour 2 pour leur concert (sold out) à la Boule Noire le mardi 5 mai 2015 à 21h. Pour gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail, gentil et poli avant le 2 mai 2015 23h avec vos nom et prénom (en objet MINAB) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les participants. Ils recevront un mail leur confirmant son lot (2 invitations). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libre pour la date proposée pour laisser leur chance aux autres participants !!
Bonne chance à toutes et tous !
Man is not a bird – Survived the great flood Concert le 5 mai 2015 à 21h
à La Boule Noire
120 Boulevard Rochechouart
75018 Paris
Klô Pelgag la chanteuse, révélation artiste et album 2014 au Québec, nous revient à Paris pour, cette fois ensorceler la scène du Trianon, à Paris, le mercredi 15 avril. L’écrin parfait pour apprécier la fantaisie et le charisme de cette artiste unique en son genre.
La poésie de cette chanteuse, venue tout droit de la Belle Province, se dévoile grâce ses textes ciselés et des musiques richement composées. Chaque titre est un voyage vers une nouvelle aventure musicale qui vous emportera toujours plus loin dans le monde de Klô.
Preuve que le talent de la jeune musicienne a déjà franchi l’Atlantique et à un groupe de plus en plus important de passionnés : elle recevra le 8 avril, des mains de la Ministre de la Culture, Fleur Pellerin, le Prix Barbara 2015 qui récompense des jeunes artistes mettant à l’honneur la langue française.
Et autre belle actu,L’Alchimie des Monstres, son premier album, sortira aussi en version Deluxe le 13 avril : 5 titres accompagnés d’un livret illustré par des jeunes artistes inspirés par les chansons de l’artiste.
Plongez dans l’univers de Klô Pelgag avec le titre Tremblementstourné live au Café de la Danse en avril 2014.
Concours
Une soirée avec la malicieuse Klô Pelgag vous émoustille déjà les oreilles ?
Nous vous offrons des invitations pour 2 pour son concert au Trianon le mercredi 15 avril à 20h30. Pour gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail, gentil et poli, le plus tôt possible avant le 13 avril 2015 23h avec vos nom et prénom (avec en objet Klô Pelgag) à : usofparis@gmail.com
Le gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi les inscrits. Il recevra un mail lui confirmant son lot (2 invitations). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libre pour la date proposée et laisser leur chance aux autres participants !!
Les soirées de présentation de nouveautés mode, beauté, conseils pour les girls sont légion. Alors quand deux redoutables blogueuses et créatrices d’agence, Sheily et Nathalie nous ont convié à la soirée Men in the city #estrorymen, on a sauté sur l’occas pour vivre enfin notre rêve de blogueur : une soirée 100% mâle. Et entre nous, rien de tel que des filles pour bichonner des hommes comme nous en quête constante de découvertes trendy, dans une ambiance cosy, svp.
C’est dans un loft design du 11e arrondissement que les e-Parisiennes, adorables Sheily et Nathalie, nous ont fixé rendez-vous ce jeudi soir. Dress-code : le noeud-pap, adressé à chaque convive, qui a donné des idées très fantaisie à certains, en l’occurrence le garçon qui se cache derrière Parisian Touch.
Cet attribut mode et malin, nous l’avons très vite troqué contre ce qui se révèle être le coup de coeur de cette rencontre. Crée par la petite boîte Gustave & Cie : le noeud-pap en tissu et métal.
100 % made in France, voire même 100 % Bourguignon, la fabrication de ce noeud fait appel à quatre entreprises différentes. Avec les 25 modèles proposés, cet accessoire, bientôt personnalisable, fera de vous l’homme le plus chic et le plus hype de vos prochaines soirées.
Côté technologie, l’un des leaders de l’accessoire informatique, Logitech, nous présente : le K480. Mais qu’est-ce que c’est ?
Un clavier qui permet de connecter simultanément, en Bluetooth, trois appareils : tablette, ordinateur et smartphone. Son petit plus : vous pouvez basculer de l’un à l’autre grâce à une mollette.
Vous écrivez un mail sur votre tablette, un SMS arrive. Hop, en un petit geste vous y répondez directement avec le même clavier. Plus besoin de courir tout l’appartement pour trouver votre mobile et idéal quand vous bossez de chez vous devant Top Chef ou The Voice.
La bande-son de la soirée provenait de cette enceinte design posée discrètement sur le piano à queue du loft. Un son d’une grande qualité pour un si petit appareil. (un blogueur est caché dans la photo ci-dessous)
Une soirée Men ne serait pas totale sans un peu de sport. Et nos drôles de girls savent bien que la vie de blogueur est parfois très remplie, laissant peu de place pour la séance d’exercice hebdomadaire.
Elles ont donc fait appel à Julie Ferrez, coach d’un de nos présidents de la République et chroniqueuse dans l’émission Télématin, pour nous présenter la ceinture d’électrostimulation Slendertone.
Nos collègues masculins, comme nous, ne se sont pas fait prier pour faire l’essai de la version abdominale. Moins de volontaires pour le modèle biceps, difficile de grignoter et de prendre un verre avec cet appareillage qui contracte nos petits muscles !
Même si l’on peut être dubitatif avec les appareils de ce type, certains testeurs de la soirée on sentit quelques effets après 20 minutes d’utilisation. Et on serait tout prêt à l’adapter quelques jours pour voir ce qu’ont dans le ventre ces électrodes collantes.
Après tous ces efforts, rien ne vaut un peu de détente. Car l’homme du XXIe siècle adore se faire bichonner. On fonce donc directement vers le massage du visage effectué par les mains expertes de nos hôtesses Clarins.
Herbe de bison, gymnéma et baies de goji bio sont les secrets des nouveaux soins Gel revitalisant et Sérum défatiguant Yeux. De quoi redonner bon teint après des excès noctambules ou au quotidien.
Les e-parisiennes ont su nous conquérir, nous les boys, avec cette soirée sobre et des produits chics, tendances et utiles. Un programme de réjouissances bien mené qui laisse aussi bien le temps aux présentations de produits qu’au dialogue de fond entre blogueurs.
A vous de les adopter, ou de le faire adopter à votre moitié masculine.
Reste une question qui n’a pas réellement trouvé de réponse concrète lors de la soirée. A un de nos confrères blogueurs, une question cash lui a été posée : “est-ce qu’être blogueur, ça aide à pécho ?”
La réponse : “oui et non” ne nous a toujours pas convaincu.
A suivre de près : l’Agence Willina – Les e-Parisiennes
Ne nous parle plus de food truck ! On en voit à chaque coin de rue et on en peut plus. On veut de la nouveauté ! Et nous l’avons trouvée avec l’excellente idée de l’équipe de BAM Karaoké Box portée par son fondateur Arnaud Studer. Un karaoké sur roues pour un max de fun avec tes potos. Life is beautiful !
Tu es plutôt adepte du live sous ta douche ? D’endroits cosy de préférence, parce que tu es du genre timide ? Les grandes salles sans caractère remplies d’inconnus n’ont pas de prise sur toi ? Le BAM Truck va combler toutes tes envies : chanter à tue-tête, avec 10 de tes meilleurs friends, sans pilier de bar dans le champ et sans passer des heures dans les transports.
Ce truck, plus mobile que certains camions food vissés à leurs 2-3 adresses fétiches par semaine, se gare au plus près de chez toi pour envoyer un max de son.
Grâce à la campagne crowdfounding lancée sur KissKissBankBank, tu auras même droit – moyennant un soutien de ta part – à tester cette salle mobile en avant-première. Attention la campagne finit le 30 avril prochain, faudrait pas rater une belle occas d’une soirée d’enfer avec tes amis et à tarif réduit.
It’s a king of magic !
Et ne crois pas que ce joli camion n’est destiné (encore) qu’aux Parigots. Le BAM Truck va s’offrir une belle tournée en France à partir de septembre 2015pour célébrer sa mise sur route avec le plus grand nombre. Lyon, Lille, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Marseille, Nice, Rennes, Montpellier… préparez-vous à une déferlante de décibels et à un catalogue étourdissant (on nous parle de plus de 8 000 titres) !
Niveau déco, ça va changer radicalement de ton salon.
Et si t’as pas d’idée pour l’enterrement de vie de jeune fille ou de garçon qui t’attend dans les prochains mois, le BAM Truck est là pour ça.
Tu veux voir un trentenaire poilu qui chante dans sa douche ? Mate la vidéo :
Sachant que les réduc sont de taille :
– 20 euros (au lieu de 45) pour 30 min de zic à 10 personnes
– 35 euros (au lieu de 75) pour 1 heure de zic, toujours à 10
Ne laisse pas les autres profiter seuls de ce bon plan ! N’attends pas !
PS : si la campagne bat son plein de généreuses participations, un deuxième camion pourrait partir s’élancer sur les routes de France, voire d’Europe.
Bouche à Bouche, voilà un festival qui réunit les trois piliers de notre culture et quotidien : la bouffe, la zik et les fringues ! 3 domaines qui attirent un max de likes sur Instagram. C’est au blog Stylistic.fr que l’on doit l’initiative de ces trois jours de rencontres live au ChaCha Club, du 15 au 17 avril et ce joyeux mélange qui promet des rencontres incongrues !
Derrière les fourneaux, vous succomberez aux talents de trois anciens candidats bogosses de l’émission Top Chef au style tranché : Yoni Saada des Miniatures et Bagnard, Juan Arbalez du Plantxa(chroniqué sur le blog) et Denny Imbroisi, ancien sous-chef du Jules Vernes.
Chacun mettra sa touche toute personnelle pour des instants finger-food à prix abordables (de 8 à 10 €), avec gros risque de demandes répétées de selfies entre deux fournées.
Au cour de ces soirées, la team de Stylistic.fr vous fera découvrir ses coups de coeur fashion avec trois grandes thématiques : accessoires vintages et modernes, chaussures unisexes, vêtements lookés street art et musique. De quoi se faire un dress-code malin pour affronter le printemps.
Côté musique, le Festival Bouche à Bouche (on vous a dit qu’on adorait ce nom ?) vous gâte avec trois groupes ou artistes différents par soir.
Voici le programme !
Mercredi 15 avril
– Fuel / Damien Keyser
– Casablanca Drivers
+ DJ Set : Naive New Beaters
Jeudi 16 avril
– Le Noiseur
– Janice in The Noise
+ DJ Sets : line-up by Raisonance
Des cuistots au top, des sapes tendances et des nouveaux talents sur scène : que de bonnes raisons pour passer une (ou plusieurs) bonne(s) soirée au ChaCha Club.
Eh les amis : c’est l’entrée libre en plus !
Festival Bouche à Bouche Les 15, 16 et 17 avril 2015 à partir de 19h
Le dôme de projection à 360° ViennaSphere a ouvert ses portes ce matin, place du Palais Royal à Paris. L’occasion de découvrir pendant trois jours ce que la capitale autrichienne peut offrir. Au programme : visite virtuelle de la Ringstrasse, Eurovision et jeu concours.
Vienne comme vous ne l’avez jamais vue. Pendant trois jours, la place du Palais Royal accueille une étrange bulle de plastique. Ni sapin de Noël, ni sextoy, il s’agit de la Vienna Sphere, un lieu de projection mobile à 360° dans lequel les visiteurs peuvent découvrir des vues en 3D de la capitale autrichienne.
Dans la journée, des stations interactives avec des lunettes Virtual-Reality et capteurs Kinect permettent une visite virtuelle de la Ringstraße, qui fête ses 150 ans cette année. Ce boulevard qui encercle la vielle ville, est l’une des plus belles voies du monde.
Le soir, l’expérience est impressionnante. L’enveloppe semi-transparente du dôme sert de toile de fond aux projections intérieures et extérieures. Le collectif d’artistes viennois Neon Golden a créé un spectacle multimédia à 360° sous forme d’images réelles et d’animations 3D. D’environ 15 minutes, le spectacle est projeté trois fois par heure, entre 19h30 et 23h (jusque 22h le 28 mars).
Cette année, l’Autriche est également le pays organisateur du concours Eurovision de la chanson. Les amateurs de la chanteuse à barbe mondialement connue et qui a défilé pour Jean Paul Gaultier et dansé pour le Crazy Horse ont eu droit à un live Conchita Wurst chantant Rise like a Phoenix, lors de la soirée d’inauguration de la Vienna Sphere.
Rappelons que c’est avec ce titre que l’icone autrichienne, guest de la vidéo 360 degrés, a remporté le concours de l’Eurovision en 2014.
Et pour les joueurs, un voyage à Vienne pour deux personnes est à gagner chaque soir. Avec en prime des billets pour le Concours Eurovision de la chanson. Pourquoi bouder son plaisir ?
Attendu après une communion générale en plein air au festival Rock en Seine en août dernier, Warpaint avait retardé son retour à Paris prévu en novembre et repoussé de quelques mois. Ce lundi soir, les 4 girls de Los Angeles ont donné un show maitrisé, lumineux et grisant dans un Trianon sold out, alors qu’elles viennent tout juste de dévoiler un titre inédit sur le net : I’ll start Believing. Report
Dans le public, un quinqua à queue de cheval grisonnante (qui ne quitte pas son sac à dos vissé sur les épaules) joue des coudes avec deux trentenaires qui shazament Kraftwerk : “C’est qui ça déjà ?” et parlent Guerlain.
Un peu plus loin un autre trentenaire fait sentir son t-shirt à une fille qui l’accompagne après avoir enlevé son pull. Sexy, non ?
Pendant ce temps, un vigile inspecte les rebords du balcon avec interdiction de poser son verre de bière alors que juste en dessous, les fans de la fosse arrivés tôt shootent la setlist du concert à venir. No surprise… Une quadra portant un t-shirt de Madonna version Mr Brainwash se rapproche de la scène.
La pochette grand format du dernier album éponyme de Warpaint se déploie en fond de scène, quelques guirlandes lumineuses mono couleur sont allumées juste avant l’arrivée du groupe. Un “Go on stage !” hurlé de bon coeur dans le public et le groupe fait son entrée.
“I let go, I wanna get into it” Les retrouvailles avec le public parisien se font sur le titre Warpaint. Les Américaines surprennent quand on se souvient de leur participation à Rock en Seine. Emily apparait plus fashion que jamais en petites bottines, pantalon gris taille haute et pull fin moulant, alors qu’on l’avait quittée l’été dernier avec un tee-shirt sans manches et les cheveux décolorés. Un clin d’oeil à la Fashion Week parisienne ? La silhouette est dessinée et les cheveux domestiqués avec un serre-tête original. Plus de mèches rebelles qui viendront masquer ses traits pendant le show.
Mais la décontraction n’est pas oubliée pour autant : batterie en chaussettes blanches pour Stella, et sweat à capuche pour une Jenny aux cheveux blonds rehaussés de rose.
Définitivement, il y a un Warpaint looké “roots” pour les festivals et un Warpaint plus apprêté pour les salles, ce qui n’est pas pour déplaire les fans dont nous faisons partie. Les photographes des premiers rangs se sont régalés !
Un “merci” timide en fin de titre, suivi d’un “trop choux” entendu dans la fosse. Les premières notes d’Undertow réjouissent, ça commence légèrement pour finir par une montée progressive donnant à Emily l’occasion de belles envolées, comme une course sinueuse sur les hauteurs de L.A, en bolide ou en rollers. La bassiste Jenny en profite pour lever un manche de son sweat entre 2 chansons pour une meilleure prise en main de son instrument.
Suivent No Way Out, Composure, titres un peu plus rugueux mais tout aussi troublants.
Petite boutade, pendant que les girls s’accordent : “on était ce groupe qui prenait 5 minutes entre chaque chanson.” Love is to Die méritera une reprise après un petit couac en ouverture. Les musiciennes rient et reprennent le rythme pour à nouveau enflammer le public avec le lancinant refrain : “Love is to die, love is to not die, Love is to dance !” Il y a un côté presque chamanique dans cet appel aux hauteurs musicales, les yeux d’Emily se ferment, son visage opère une chorégraphie légère. Quand Theresa vient ajouter son filet de voix, ont atteint des dimensions quasi inconnues. Fascinant !
Musiciennes inspirées et généreuses, Emily, Theresa, Stella et Jenny offrent des parties d’instru de pure intensité, comme cette intro à Keep it Healthy ou ce final sans fin pour Elephant.
Fin de la première partie du show avec 3 titres du tout premier EP sorti en 2009 : Elephant, Burgundy et Krimson. Des chansons plus rares, d’autant plus sur scène à Paris et tout aussi emportées par la fougue du groupe.
Reprise avec deux dernières chansons : Biggy qui peut surprendre par sa douceur, sans passage en force, et Bees terminant le show par une sorte de tourbillon vocal frôlant l’hypnose. Emily en profite pour saluer son serre-tête, véritable partenaire de scène, permettant cette fois au public d’avoir plus de prise sur son visage.
Warpaint sait emmener son public vers des sensations aussi bien planantes que déconcertantes de poésie et de magnétisme. A retrouver très vite en live à nouveau sur le sol français.
Warpaint : dans les bacs l’album éponyme Warpaint
Et à télécharger sur les plate-formes (Itunes…) le titre inédit I’ll Start Believing avec une version longue de No Way Out
Claire Diterzi revient toutes guitares dehors. Pour parler de son sixième album, 69 Battements par minute, écrit en collaboration avec l’argentin Rodrigo Garcia, nous l’avons rencontrée dans un bar parisien, à Barbès.
Elle arrive avec seulement trois minutes de retard. Elle porte un petit blouson de cuir cintré et un rouge à lèvres carmin. C’est d’ailleurs sa seule touche de maquillage. Ça lui va bien, même si elle affirme le contraire. Claire Diterzi est au naturel, un peu surexcitée car « elle n’a pas dormi plus de 6 heures par nuit depuis un mois ». Nous le sommes tout autant. Elle est pétillante malgré la fatigue. La conversation passe du coq à l’âne : les salles dans lesquelles elle se produit, son public, sa façon de travailler, sa tournée, mais aussi son indépendance qu’elle a « payée cher », précise-t-elle.
Mais entrons dans le vif du sujet. La musique de Claire Diterzi oscille toujours entre rock et lyrisme. Mélange des genres, mais également des arts. Photos, peintures, théâtre, littérature, tout s’entrechoque dans sa tête et en ressort en un spectacle aux mille facettes. Sa définition de l’inspiration est bien à elle. « Créer, c’est sale. C’est regarder au plus profond de soi et en sortir toutes ses tripes. Parfois, c’est pas beau à voir. C’est une prise de risque permanente ». Nous, on trouve le résultat totalement réussi. Il y a bien entendu le disque 69 Battements par minute mais également un joli journal de bord de 63 pages et une tournée, passée par le Théâtre des Bouffes du Nord, en février.
Un show Glam-goth Claire Diterzi et ses (très bons) musiciens y jouaient directement dans le parterre du théâtre, comme dans une petite arène romantique. Le lieu délabré, les guitares, les éclairages, la fumée projetée, tout donne des allures de spectacle gothique. Après un préambule théâtral sur sa démarche et sur ce qui va suivre, elle assure un show détonnant qui émeut, fait rire, donne envie de danser, lire du théâtre et de s’abandonner à ses émotions. Bref, elle brille sur scène et nous prend aux tripes. Pour les absents des Bouffes du Nord, il reste alors la possibilité de prendre une place, entre autres, cet été à Avignon. Autre surprise, 16 clips illustreront les 16 titres de l’album. Trois sont déjà en circulation sur internet. Le quatrième est imminent. « Les clips ont été réalisés par deux merveilleux artistes, Andy Maistre et Delphine Boudon. Je suis excitée à montrer les prochains ! » Nous piaffons d’impatience.
Rock et dérision
A la suite d’un deuil, Claire Diterzi s’est enfermée dans une demeure tourangelle pour lire, réfléchir à sa vie et créer. « Attention, je n’ai pas perdu d’enfant ou de personne proche. Un ami avec qui je travaillais m’a quittée. Ce fut si douloureux que je l’ai vécu plus fortement qu’une simple déception », précise-t-elle. Cette retraite fut toutefois salutaire. Elle y découvre Rodrigo Garcia, un dramaturge argentin anticonformiste. Il signe, entre autres, le titre d’ouverture de l’album, « L’important avec les animaux, c’est qu’ils t’aiment sans poser de question ». Fidèle à lui-même, l’auteur mêle humour noir et absurde. On adore ! Tout l’album est à l’avenant et s’écoute en boucle avec un plaisir non dissimulé ! Quelques chansons y sont toutefois déroutantes, comme Vivaldi et le Yukulélé et La Broche, où l’acoustique tranche avec le rock saturé des autres titres. Autre singularité de l’album, le titre Interdit de jeter son chewing-gum, à moitié parlé.
Les mots sont crus et joliment tournés, les images parfois un peu trash mais c’est ce qui fait que Claire Diterzi est unique dans le paysage musical français. Et aussi trop rare ! Il faut dire qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère. Les 16 titres de l’album jonglent avec l’intime (69 battements par minute, est d’ailleurs le relevé de ses propres pulsations cardiaques), la confusion des genres (« Je suis un pédé refoulé »), l’absurde, la provocation et une bonne dose de dérision. « On pense souvent que cet album parle d’amour, mais c’est faux ! ». Telles une tornade, ses chansons envoient valdinguer la confiance et le couple. Parfois, l’aigreur est palpable. Le franc-parler participe au charme de la chanteuse. « Il ne faut pas écrire pour le public ou pour passer à la radio. Je ne suis pas là pour brosser les gens dans le sens du poil ». Certes, ses chansons ne sont peut-être pas calibrées pour la radio. Mais nous, la caresse à rebrousse poil, ça nous va !
L’édition 2015 des Talents du Live sera officiellement lancée le 19 mars avec comme marraine, la chanteuse belge Selah Sue – en pleine tournée pour son nouvel album Reason (sortie le 30 mars).
L’objectif de Talents du Live est de sélectionner 4 groupes confirmés (ayant déjà un EP et quelques scènes au compteur) et de leur offrir un programme de concerts. Ils pourront se produire lors de la prochaine édition du Disquaire Day ou à la Flèche d’Or, sur la scène Pression Live au Printemps de Bourges et sur un gros festival d’Eté comme les Francofolies (La Rochelle), Les Déferlantes ou encore Musilac (Aix les Bains).
Ce tremplin original permet aux groupes sélectionnés d’élargir leur public, de bénéficier d’une belle visibilité et surtout de s’assurer d’un apprentissage scénique incomparable.
Les groupes prêts pour cette nouvelle édition ont jusqu’au 6 avril pour poster leur candidature par mail à l’adresse talentsdulive2015@gmail.com avec 2 titres audio ou vidéo (la version live est très appréciée) et une présentation du groupe.
Pour découvrir les talents live de demain et les soutenir, le grand public, vous, nous, a rendez-vous sur la pageFB de Talents du Live.
Un jury de professionnels désignera les 4 noms qui auront droit à la pleine lumière de Pression Live.
L’opening party des Talents du Live 2015 aura lieu dans une ancienne distillerie classée monument historique en région parisienne, le 19 mars donc. En prime, Selah Sue offrira aux invités un live inédit. Quand on sait que la jeune artiste se produit aussi bien sur la grande scène de Rock en Seine (en 2014) qu’à l’Olympia et au Zénith, c’est une chance à saisir pour la voir de près.
CONCOURS
Pour tenter de gagner vos places pour la soirée de lancement de Talents du Live avec le concert privé de Selah Sue le jeudi 19 mars 2015à Malakoff (92)à partir de 19h, rien de plus simple envoyez-nous un mailsympathique, euphorique, amical avant le 16 mars à 23h, avec vos nom et prénom (en objet Talents du Live) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participants et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations pour la soirée).
“Est-ce que vous y croyez que nous sommes à l’Olympia ? Moi pas encore !”
Christine and The Queens qui déchaine les passions depuis un peu plus d’un an a affiché son nom en lettres rouges sur la façade de l’Olympia non sans invoquer le fantôme d’Edith Piaf plutôt que l’esprit de Madonna. En bonus : un featuring avec Olivia Merilahti du groupe The Do et la bise de Jean Paul Gaultier en after-show.
Ce vendredi, des feuilles de papier ou des bouts de carton à la recherche d’une place fleurissent un peu plus que d’habitude sur le boulevard des Capucines. Concert sold out après quelques petits jours de location seulement. Christine and The Queens suscite une fascination qui se propage des inconditionnels purs à des grappes entières de curieux. La reproduction de son image sur papier glacé à des milliers d’exemplaires (Elle, Grazia, Les Inrocks…), ses prestations subjuguantes aux Victoires de la Musique 2014 et 2015 ont été les parfaits teasers pour ses soirs de concerts uniques et la tournée à rallonge de la belle nantaise.
21h05 – le public de l’Olympia s’impatiente. Le rideau rouge s’ouvre sur une silhouette accompagnée de deux danseurs sur plancher lumineux. C’est Starshipper qui va galvaniser les foules. Les projecteurs fendent le trio qui débute la chorégraphie de leur pleine puissance. La montée sous tension est progressive, le refrain I wanna be… opère un rythme lancinant accompagné de jets de lumière. Le show pur est en marche.
Christine ne réalise pas tout à fait que c’est son tout premier Olympia (après une mise en bouche pour la Fête de la Musique avec Lana del Rey). Elle lance généreusement à son public : “C’est chez toi, ce soir !” après un Half Ladies euphorique – et juste avant de croiser un tampax sur scène (“ça peut toujours servir !”).
Pieds nus dans chaussures vernies pour les quatre danseurs Queens et la belle ; chaussettes pour les trois musicos, pour une meilleure adhésion sans doute. Dans le public, c’est plus varié, le look de la chanteuse fait des émules, exception cependant pour cette paire de crocs aperçue dans la fosse. La preuve en photo ici !
Les Queens quittent la scène pour un IT sensuel et en solo avec les musiciens. Christine fait sienne la large scène, les mimiques à la Michael Jackson des premiers titres s’estompent pour mieux révéler une gestuelle originale et spontanée.
Il y a du Robert Wilson (metteur en scène américain) dans le monochrome en fond de scène et le visage de la chanteuse parfois seulement éclairé d’un faisceau de lumière colorée comme sur Paradis Perdus (cover R’n’B de Christophe) ou sur le duo inédit avec Olivia de The Do pour une reprise tout en émotions de Who is it de Mickael J. Il y a aussi du Kraftwerk dans les parfaites symétries vidéo, visuelles et corporelles. Et si nous tenions notre David Bowie au féminin, un(e) artiste qui se nourrit avec déraison de mille influences pour offrir des performances jamais égalées ?
Le rythme ne faiblit pas, certains enchainement donnent droit à des moments de fantaisie pure avec des reprises hip hop (Short Dick Man) ou house. Le concert est spontané, déraisonnable et mené d’une main de maître.
“Dites-le avec des fleurs, comme dirait ma mère !”
Sur le titre Christine, les danseurs sortent et rentrent avec une remarquable fluidité, ça étourdit, ça pulse un max et c’est d’une redoutable efficacité pour accompagner Christine, à la concentration inégalable.
Suivent Narcissus is Back, Ugly-Pretty, Dessassossego… Il est temps de remercier la fidélité du public qui soutient les “petites idées bizarres…” de la jeune artiste.
Moment suspendu pour Chaleur Humaine, en version body qui débute avec le cri d’une fan : “C’est toi la fleur Christine”. Sexy !
Et puis on se rhabille pour “une chanson triste sur la solitude extrême”, Saint Claude, dont on redécouvre – pourtant après une bonne centaine d’écoutes – encore l’incroyable intensité émotive. Pas d’artifice, la grâce est palpable. Un ange passe, mais quel ange !
Le dernier titre avant rappel, Here, voit apparaître des ballons lumineux dans le public. Un petit ballet tout en poésie et improvisé qui attendrit Christine.
“Fais-nous rêver !” Un nouvel élan dans le public avant d’entonner Safe And Holy sans doute un peu trop sage pour une fin de show. Le public ne trouvant pas tout de suite le silence. La chanteuse, à qui rien n’échappe lancera un “tu peux parler si tu veux…” entre deux couplets. Retour sur le plancher lumineux pour magnifier le rythme endiablé de The Loving Cup. Deuxième rappel pour finir avec un plein d’émotions, plutôt qu’en puissance : Nuit 17 à 52. Christine laisse tomber une de ses oreillettes de retour son pour entendre le public chanter avec elle. Communion totale, la Christine mania est à son comble. Fin de partie.
En sortant, le coeur transi, on se dit que ce sera sûrement un peu dur de partager Christine avec les ricains qui risquent fort de lui mettre le grappin dessus à la sortie de son EP spécial US dans les prochains mois. Profitons d’elle encore un peu…