Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Ferdy Pain d’épicede proposer le thème :Bâtisse(s) abandonnée(s).
Un été au Havre 2019 est lancé avec un programme brillant ! Objectif, inchangé pour cette 3e édition : mettre l’art au centre de la ville, accessible et visible par tous et toutes. Trois parcours pour traverser la ville, découvrir ses architectures et aimer Le Havre, comme nous.
On avait beaucoup adorer flâner et parcourir la cité lors de la première édition qui célébrait les 500 ans de la ville portuaire.
Une manière ludique, joyeuse et artistique de (re)découvrir une cité.
A bas les clichés !
Un Été au Havre 2019 : focus sur de belles créations
On commence avec le vaisseau amiral du Havre : l’église Saint-Joseph.
Son extérieur froid et rectiligne cher à Auguste Perret laisse place à un intérieur cocon. Les plus de 13 700 fenêtres transmettent à l’espace une lumière chaude et mordorée.
C’est ici que Susan Philipsz a voulu installer Ocengate. Des sons graves et envoûtants remplissent le lieu. Des captations de souffles dans des tuyaux d’orgues qui transforment l’église Saint-Joseph en un phare moderne, rappelant des bruits marins, des cornes de brumes.
Oceangateest aussi un hommage à l’ensemble d’immeubles de la Porte Océane d’Auguste Perret qui ouvre l’Avenue Foch sur la mer et la plage.
Dans la bibliothèque Oscar Niemeyer, des sculptures en bois du génial Stephan Balkenhol interpellent. Avec leurs contours bruts, elles nous interrogent sur la représentation. En forme d’autoportrait, l’artiste ne donne pas forcément de titre à ces œuvres.
L’autre versant de la création de Balkenhol se dévoile dans les rues avec Apparitions. L’artiste allemand a choisi de faire vivre d’autres personnages sur les façades de béton du centre-ville. En étant attentif, certaines créations solitaires se révéleront à vous.
Une exposition lui est aussi consacrée au Portique durant toute édition d’Un Été au Havre 2019.
Erwin Wurm aime, quant à lui, déformer, tordre la réalité en lui insufflant une belle poésie.
Sa Flat Car, garée dans la cour du Musée Hôtel Dubocage de Bléville, est l’exemple parfait de son univers si particulier.
Côté songe et souvenir, le créateur nous propose également un retour dans son enfance. Narrow House est une réinterprétation de la maison de ses parents, en version déformée – vue à travers ses yeux de bambin. Une visite surprenante !
Deux autres de ces œuvres sont exposées dans les halles centrales du Havre.
Dans les Jardins Suspendus du fort de Sainte-Adresse, Henrique Oliveira investit une alvéole avec Sisyphus Casemate. On se faufile dans cette ossature de bois mort, mais qui semble toujours grandir dans cet espace clos.
Dans la cour, le point d’origine de cet arbre énigmatique renforce la connexion avec le vivant, le monde extérieur.
Exhibit ! : les mouvements mécaniques
Au Tétris, Nils Völker partage de passionnantes créations. Plastiques mêlés de mécaniques, les cinq sculptures mouvantes semblent avoir un cœur qui bat, lent et régulier.
Comme pour fig. 1, énorme installation qui gonfle puis expire l’air. Les chaises disposer autour de cette fleur artificielle invite à une contemplation prolongée.
Hypnotiques, les sphères de Bites and Pieces le sont tout autant.
Moins binaire, leur animation est plus complexe, plus vivante avec plus de variations. Et leur bruit contribue aussi au magnétisme qu’elles opèrent sur le visiteur.
Les installations de Nils Völker sont toutes fascinantes et ne sont pas dépourvues d’une poésie certaine.
Pour admirer les œuvres de cette édition, une seule direction : : la Normandie et Le Havre. Mais il y a aussi les installations pérennes des éditions précédentes, qui sont toujours là pour vous !
Un Été au Havre 2019
jusqu’au 22 septembre
Dans toute la ville
Attention, certaines œuvres ne sont pas accessibles 24h/24h
Une super bonne adresse testée 2 fois et approuvée :
le restaurant Les Enfants Sages.
Ses atouts :
– le décor, une ancienne école
– sa large terrasse, idéale en été
– une carte délicieuse
Un Été au Havre célèbre sa 3e édition. Bonne nouvelle, le visiteur-explorateur pourra (re)découvrir des créations de 2017 et 2018 devenues emblèmes de la ville. Retour sur des œuvres que les habitants se sont définitivement appropriés.
Quelques-unes de ces sculptures ou installations n’avaient pas la vocation de rester sur site. C’est l’engouement du public et une volonté de changer l’image de la ville portuaire qui ont permis de rendre les rendre pérennes.
A l’instar de l’emblématique Catène de containers de Vincent Ganivet sur le quai de Southampton. Les 280 tonnes de ces blocs d’aciers enchantent les visiteurs. Massif mais si aérien. Subjuguant !
A quelques pas de là, sur le Bassin du Commerce, Impact de Stéphane Thidet propulse ses deux jets pour former une arche reprenant l’architecture de la passerelle François Le Chevalier.
L’installation se met en action toutes les 15 minutes, si le vent ou la marée ne la contraignent pas.
Dans les Jardins Suspendus de l’ancien fort de Sainte-Adresse, l’installation de l’artiste Chevalvert Le temps suspendu présente un instantané de la population du Havre.
120 000 personnes ont contribué à ce projet en 2017. Des habitants ou des gens de passage. Il n’y a aucune intention démographique pour ce projet. C’est une empreinte interactive de la ville à un instant I, une capsule temporelle.
Sur la plage, Up#3 de Lang et Baumann achève la perceptive de l’avenue Foch en créant une nouvelle forme d’ouverture sur la mer.
Autre création symbolique du Havre : Couleurs sur la plage de Karel Martens. Un algorithme a permis de coder en couleurs, le texte fondateur de la ville de François 1er.
Jusqu’au bout du monde… de Fabien Mérelle se mérite. Il faut parcourir le chemin de la côte jusqu’à la petite plage de Sainte-Adresse. Et, au détour d’un virage, la première vision des 6,24 mètres de cette sculpture ne vous laissera pas sans émotion.
Hormis ces œuvres pérennes et quelques autres toujours visibles, de nouveaux projets sont à découvrir lors de l’édition 2019 d’Un Été au Havre !
Il y a quelque temps, nous partions explorer Granville, en Normandie. Une destination qui est d’accès pratique, confortable et rapide par le train.
Cette fois, on vous propose de découvrir les coulisses de ces voyages, en partageant notre visite dans le Technicentre SCNF de Clichy. La plaque tournante de la maintenance des trains fonçant vers la Normandie. Rencontre avec des hommes et des femmes passionnés de rails.
En prise directe avec la réalité du terrain
C’est sur site que se gère toute la maintenance des Intercités et des TER à destination de la Normandie. De l’intérieur à l’extérieur des trains, rien n’est laissé de côté. Ceci grâce à une équipe de 310 agents qui œuvrent 7j/7 et quasiment 24h/24. Ils doivent s’assurer que 11 trains circulent quotidiennement sur les rails. Aussi bien par grand froid ou forte chaleur et parfois c’est hard.
Pour y parvenir, ils ont à leur disposition trois immenses ateliers, des dizaines de voies extérieures.
Au Technicentre, toutes les pièces sont disponibles : du plus petit boulon ‘à l’énorme groupe de climatisation.
Le tout pour plus de praticité mais aussi de réactivité.
C’est impressionnant de voir ces voitures stockées ça est là, sur des fosses de maintenance ou surélevées.
Une gestion quotidienne planifiée…
Chaque train, chaque rame, chaque voiture a bien évidement un cycle planifié d’entretien. Le plus court (quasi quotidiennement à une semaine) : le simple remplissage d’eau, vidange des toilettes, au nettoyage poussé de l’intérieur et de l’extérieur. En cycle moyen (hebdomadaire à mensuel) : contrôle des organes de sécurité, éléments mécaniques, les semelles de freins, les toitures, le confort et les portes… Contrôle annuel ou semi-annuel : des visites techniques pour procéder au remplacement éventuel d’organes mécaniques, de systèmes de freins, la réparation du réseau électrique, des sièges…
Toutefois, cette planification rencontre aussi des aléas.
Le dernier fût la forte vague de neige et de froid de ce mois de janvier 2018 : 40 fenêtres abimées ou cassées à remplacer en express. Ce fût l’occasion d’un grand chamboulement en termes d’organisation.
Cet épisode neigeux a aussi nécessité l’utilisation de 13 tonnes de sel pour maintenir le site de Clichy en état de fonctionnement.
Une autre facette de la SNCF
Dans ces coulisses, loin du bashing commercial sur la SNCF, on a rencontré des agents fiers de leur job. Ils font tout pour que nous, voyageurs, ayons des conditions optimales lors de nos déplacements.
On a bien senti un peu de tension suite aux dernières réformes de l’organisation du travail. Et certaines grèves engendreraient aussi des désagréments pour les agents du Technicentre de Clichy.
Il n’y aurait donc pas que les clients SNCF qui seraient touchés.
Tout est mis en œuvre pour que vos voyages vers la Normandie se déroulent sans encombre et dans un confort maximal. Alors pourquoi ne pas foncer en gare et prendre des billets pour vous offrir quelques jours de repos au Mont Saint-Michel ou au Havre?
Éclectique, dépaysante, attachante, ensoleillée… Les qualificatifs ne manquent quand on passe plus d’une journée à Granville. 3h de train seulement dans un Intercités moderne et confortable séparent Paris de la ville de naissance de Christian Dior. Blog trip survitaminé pour découvrir tout le charme de cette destination normande revigorante !
Etape 1 : les essentiels
Musée Christian Dior
C’est la visite incontournable pour la maison, le jardin, la vue sur la mer, l’Ile de Jersey et l’exposition temporaire. Cette villa qui a résisté à la destruction a été un lieu important qui a marqué la vie et la création du couturier. Deux couleurs importantes ont bercé la jeunesse de l’artiste : le gris inspiré des teintes du paysage qui se déploie depuis le jardin – car il peut aussi pleuvoir en Normandie – et le rose de la façade et des fleurs environnantes. La silhouette de femme fleur du premier défilé signé Dior en 1947 aura donc bien une origine normande.
Le jardin est fidèle à ce qu’il était par le passé, grâce à des photos d’époque. En revanche, l’aménagement des intérieurs de la belle demeure n’a pas été recréé par manque de source, alors que l’on sait que la mère du couturier avait le goût des belles choses.
L’exposition Christian Dior et Granvillerévèle les belles affinités, entre l’homme et la ville : la plage, le carnaval, les amitiés. Il y avait une sorte de “Granville Connection” autour de l’artiste qui s’était entouré de beaucoup de ses amis d’enfance pour créer ses collections. Évocation aussi de sa famille, ses parents, ses frères et sœurs dont Catherine qui aura droit à un parfum Miss Dior.
Dans les différents espaces, des pièces historiques signées Yves Saint Laurent, John Galliano ou encore Raf Simons viennent révéler la fidélité des couturiers qui ont suivi le créateur.
Trip nature en gyropode
Une activité décoiffante à faire à plusieurs pour découvrir les alentours de Granville, la campagne, la verdure, la plage… Pascal, notre génial moniteur, est prêt à tout pour nous faire aimer le gyropode. Il prend ton smartphone pour immortaliser, sécurise les passages étroits. Aucun risque pour détente maximale. Etonnamment, l’appareil est bluffant. Il faut 4-5 min seulement pour trouver l’équilibre. C’est instinctif et donc surprenant de facilité.
Les paysages défilent entre 15 et 20 km/h. On peut faire des pauses pour apprécier des points de vue sur la plage, mais aussi dévaler un terrain vierge pour une prise en main grisante.
8 km plus tard, on rentre les poumons gorgés d’air pur et iode.
#bonheur
Granville : ville d’histoire
Il est passionnant de se pencher sur l’histoire de Granville. Avant le 15e siècle, ce bout de terre n’était qu’une roche qui comptait quelques cabanes de pêcheurs. Les premiers à s’installer sont les Anglais au cours de la guerre de 100 ans, ce sont eux qui ont posé la toute première pierre et à qui l’on doit la fortification.
Une fois la cité reprise après un chaud affrontement, Charles VII incitera à s’installer à Granville en proposant la Charte des Franchises en 1445. Le principe : exonération de taxes et autres impôts, en contrepartie : être prêt à se battre de battre comme de jour. Cette charte prendra fin avec la Révolution.
Saviez-vous que la station balnéaire compte 3 villes en une ? Il y a le centre, la vieille ville sur les hauteurs et le quartier St Paul.
Et que la plus belle vue est depuis l’Église Notre Dame, un monument aux styles s’accordant parfaitement entre eux : roman, gothique et gothique flamboyant. Cette église est dédiée aux marins pêcheurs qui venaient et viennent toujours chercher le soutien de la Vierge pour braver la mer.
Il est étonnant de découvrir le nombre de galeries et d’ateliers d’artistes à Granville. La soirée Fil Rouge a été l’occasion pour moi de prendre le pouls de cette vie artistique. À 3 heures de Paris en Intercités, il est possible de se prendre un bain inédit, non pas dans la Manche mais les rues de cette destination normande irrésistible. Mon top 5 des adresses à visiter !
Atelier du Parvis
Un univers figuratif attachant avec la sculptrice et peintre Véronique Texier qui aime les acrobaties. Il y a un peu de Cirque du soleil dans ces personnages aux habits rayés, de la légèreté et de la poésie.
Galerie Marée Moderne
La jeunesse granvillaise se donne rendez-vous dans cette galerie d’angle mettant en avant des artistes en pleine éclosion. L’association qui la gère est une vraie tête-chercheuse. Elle a mis, dernièrement, le grappin sur l’artiste Chabert, “un timide qui ne montrait pas son travail.”
La galerie est devenue une résidence d’artiste dans laquelle son travail évolue et où il a mené ses premiers ateliers avec des enfants.
Isazalie, la graphiste aux marins
Vraie coup de cœur pour la graphiste, illustratrice Isa Arthur-Monneron alias Isazaliedont l’univers fait la part belle à la figure du marin, mais pas que. Il y a aussi des baleines, de pieuvres et autres sirènes. Elle a conçu une installation en pleine rue, elle illustre des ouvrages dont de belles couvertures et anime des ateliers de tissage.
Xavier Hortala inimitable
Un style figuratif, coloré que l’artiste a bien du mal à justifier, analyser, un peu comme Picasso. Figure incontournable, accueillante de Granville et attachante, Xavier Hortala impressionne par le nombre de toiles exposées dans son atelier et sa capacité de production. Ses couples, animaux et autres compositions touchent l’œil et le cœur.
Galerie de l’os : osé !
Une galerie totalement barrée qui proposent des compositions avec crânes de différentes tailles pour déco ou tout type de culte. Nous sommes très curieux du profil des amateurs de ce cabinet de curiosités très original.
De grands rendez-vous culturels en ville
Il ne faut pas faire l’impasse sur les événements culturels de la station balnéaire.
– Carnaval de Granville : un incontournable. Les passionnés viennent de loin, ils sont de 100 à 150 000 par an. 8 tonnes de confettis offerts par le comité des fêtes sont déversés dans les rues, mais il y en a encore plus avec la participation des spectateurs.
– Sortie de bain, festival des arts des rues. 16e édition en juillet 2018
– Jazz en Baie en août 2018
La quête du consommateur d’aujourd’hui pourrait se résumer ainsi : transparence, sincérité, intégrité et authenticité. Nestlé France semble avoir compris l’importance du dialogue. Par l’opération C’est moi qui fabrique, le groupe nous ouvre les portes de ses usines françaises* avec une initiative atypique et appréciable. Rendez-vous directement sur les lignes de production avec les collaborateurs de Nescafé afin de partager leur quotidien. Une approche novatrice de l’industrie agroalimentaire afin de mieux comprendre ce que l’on consomme. Retour sur une rencontre inédite !
Nescafé à Dieppe : Une usine, des hommes, une histoire…
Implanté depuis plus de 40 ans sur ce site, Nestlé fabrique un de ses produits phare dont 5 500 tasses sont bues chaque seconde à travers le monde : le « Nescafé Spécial Filtre ». Mais comment est obtenu ce café soluble, si connu de nos foyers ?
C’est Siobhan, responsable de l’usine, qui va nous raconter l’histoire des grains de café vert qui vont devenir du café soluble.
Tout débute avec l’arrivée par Le Havre de grands containers chargés de café vert Robusta (corsé et puissant) et Arabica (fin, aux arômes plus développés) en provenance de différents pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Les effluves qui émanent du café vert sont bruts, d’origine végétale, assez surprenants. Des contrôles de qualité sont réalisés en laboratoire pour chaque lot reçu avant son utilisation. S’ensuit alors la recherche de la combinaison idéale entre l’Arabica et le Robusta afin de garantir un arôme constant aux utilisateurs du « Nescafé Spécial Filtre ».
Après torréfaction, le café devient « rôti » et est moulu. Une infusion sous pression est réalisée pour obtenir un extrait de café très concentré. Il va alors être séché selon la texture désirée : à 350 degrés environ pour un café en poudre dit « atomisé » (retrouvé dans les dosettes ou Ricoré) soit à froid, où il est congelé puis broyé avant d’être lyophilisé afin de devenir soluble.
Soucieux de valoriser ses déchets tout en réduisant son empreinte environnementale, l’usine s’est équipée d’une chaudière biomasse fonctionnant au marc de café et au bois. Bon point pour la planète !
#Cestmoiquifabrique : La pratique dans les ateliers
À chaque étape son contrôle. On ne rigole pas chez Nestlé ! Avec Denise, consommatrice aguerrie et dynamique, nous avons rejoint Sophie sur les chaînes de conditionnement. Elle vérifie l’intégrité puis l’étanchéité du couvercle et de l’opercule assurant une atmosphère protectrice au café. Après avoir pris 2 flacons au hasard, nous contrôlons également que le poids soit bien celui désiré. Il y a une marge de plus ou moins 2 grammes. Cette opération s’effectue toutes les 5 minutes.
Nous avons beaucoup ri avec Sophie et Denise car, sous une apparente facilité, il faut de la technique pour attraper les flacons qui défilent au rythme soutenu de 300 par minute !
Puis, direction le laboratoire où nous retrouvons Alexandra pour le tri du café. Lorsque les containers arrivent à Dieppe, un échantillon est prélevé pour assurer la qualité des grains. Il faut tout de même 20 minutes pour vérifier 100 grammes de café vert. Chaque grain est méticuleusement inspecté pour éliminer ceux qui sont abîmés, cassés, trop légers ou piqués. Selon le pourcentage de perte, le lot pourra être utilisé ou renvoyé. À la sortie de l’atelier, je ne vous raconte pas les maux de tête…
Afin de clôturer la journée, nous avons eu droit à un test pour évaluer nos compétences acquises : reconnaître entre deux tasses l’Arabica et le Robusta. Test remporté haut la main ! (J’ai triché, Guillaume de Nescafé m’a aidé mais chut…)
Ce que je retiens de cette journée, ce sont des personnes passionnées, heureuses de partager leur savoir-faire et leur expérience. C’était vraiment interactif, touchant et captivant de pouvoir échanger avec eux. L’attachement des collaborateurs pour leur entreprise est flagrant. J’en ai vu certains prendre leur poste en chantant et en souriant, pourtant les conditions de travail sont assez difficiles…
Désormais, lorsque je prendrai un « Nescafé Spécial Filtre », je penserai au rire d’Alexandra, à l’accent Irlandais de Siobhan, à la dextérité de Sophie, aux mots d’Anne… Et à toutes les personnes qui font l’âme de ce grand groupe !
Un véritable plaisir de partager ces moments avec les blogueuses Marion, Laure, Sophie et Alexiane 🙂 Merci beaucoup Anaïs et Nestlé !
La Normandie n’a jamais été aussi proche et facile d’accès. Paris – Le Mont Saint-Michel sont quasiment porte à porte. Il est possible de partir à l’exploration de ce haut lieu du tourisme et de son Abbaye, sans sortir sa voiture ou en partager une avec un inconnu. Le duo Intercités train + bus permet de voyager en toute quiétude pour se faire un trip culturel et patrimonial.
Et profiter d’une visite qui donne accès à des décors en dehors du circuit grand public comme l’escalier de dentelle, vous rapprochant un peu plus de l’archange.
Train direct pour la baie
Départ en gare de Montparnasse Vaugirard 3 à 7h38 avec un Intercités ultra confort griffé Normandie avec des visuels second degré conçus par Heula et le blason de la région Normandie. Arrivés en gare de Villedieu-les-Poêles, un bus équipé de prises USB pour recharger ses appareils, attend les voyageurs pour les conduire au plus près du Mont Saint-Michel. Il faudra ensuite enchaîner avec une navette new generation pour se retrouver au pied de ce village monument très apprécié par les Japonais.
L’Abbaye se laisse découvrir à travers un parcours grand public fait de pierres, escaliers, colonnes et gargouilles innombrables. Le périple donne à voir une multitude de points de vue sur l’édifice et le paysage aux mille nuances qui l’entoure. Aucune journée ne ressemble à une autre en lumière et en nuances de couleurs. Et ne croyez pas que la pluie pourrait gâcher ce moment.
L’Abbaye : deux visites spectaculaires
Des visites originales viennent révéler quelques-uns des secrets ce lieu qui regorgent de recoins, escaliers et portent menant vers des lieux inconnus. On a été totalement bluffé par la visite Dans le ciel de l’archange. Une porte tenue fermée donne accès grâce à conférencier à deux niveaux de terrasse de l’Abbaye. Deux niveaux pour apprécier aussi bien l’architecture incroyable, le village en dessous et la baie qui se découvre autrement.
L’escalier de Dentelle réserve un petit frisson avec ses balustrades ouvertes et son étroitesse. Tout en haut, le spectacle est captivant. Difficile de s’en extraire.
L’autre visite : celle des cachots fait froid dans le dos. Car l’Abbaye a aussi une prison. Et quand les portes des cellules “témoins” dites des jumeaux et de Barbès s’ouvrent on ne peut qu’être pris de claustrophobie. La lumière du jour est rare.
Enfin, en été, l’Abbaye garde ses larges portent ouvertes pour une série de nocturnes grisantes jusqu’à minuit. Une manière de redécouvrir le monument avec une lumière tout autre. Spectacle garanti.
Le test sans voiture est concluant. On est prêt à renouveler avec deux autres destinations : Etretat et Honfleur !
L’Abbaye du Mont Saint-Michel
ouverture toute l’année
horaires du 2 mai au 31 août : 9h à 19h (dernière entrée à 18h)
La visite « Dans le ciel de l’archange »
tous les dimanches
Départ à 11h
Rendez-vous sur la grande terrasse
Visite conférence de 2h
Limitée à 18 personnes
Visite proposée par un guide conférencier Sur réservation au 02 33 89 80 00 ou abbaye.mont-saint-michel@monuments-nationaux.fr
Itinéraire Nocturne 2017 : L’habitant secret de l’abbaye
du 10 juillet au 26 août
Visite libre de 19h30 à minuit (dernière entrée 23h)
tous les soirs sauf le dimanche
sans réservation
Via Aeterna – Festival de musique du Mont-Saint-Michel et sa baie du 21 au 24 septembre 2017
L’Abbaye du Mont-Saint-Michel accueille le public alors qu’une restauration impressionnante du cloître de la “Merveille” a débuté en janvier dernier. Pour l’occasion, un ballet d’hélicoptères vient déranger la quiétude de ce lieu.
Ce décor impressionnant chef d’oeuvre de l’art Normand du XIIIe siècle avait reçu de nombreux dommages dus au temps, intempéries et aux touristes.
Le grand public est invité à participer à y participer en apportant sa “pierre à l’édifice”. L’initiative nous a plus.
Chantier hors norme
Ce n’est pas exclusivement le jardin suspendu qui a droit à une cure de jouvence méritée. C’est l’ensemble de la galerie du cloître de l’Abbaye du Mont-Saint-Michel qui fait l’objet d’une attention toute particulière. Etanchéité, le jardin est au-dessus d’une salle et donc d’un plafond qui a souffert. Le sol se voit abaissé notamment pour que les rosaces ne soient plus accessibles aux mains curieuses qui usent la pierre.
Mais aussi nettoyage et la remise en état de sculptures. Ainsi que la rénovation complète de la charpente lambrissée.
Le cloitre n’est pas pour autant fermé au public. Et pour cause, il fait partie du circuit qui ne peut être détourné. Cette particularité suppose de jongler et d’alterner les zones de chantier pour gérer la circulation. L’intervention sur la partie sol doit notamment se faire de nuit.
Autre spécificité, l’étroitesse des accès, ne permet pas de déplacer des éléments volumineux que ce soit le matériel, la terre du jardin, les gravas du sol, les nouvelles dalles. Il faut donc compter sur la participation exceptionnelle d’un hélicoptère. Sylvain Godebout, chargé d’opérations, chiffre déjà à 500 rotations.
Le jardin fera l’objet d’une consultation pour en faire une création originale contemporaine. Faute d’archives de références, il était impossible de récréer à l’identique ce qu’il pouvait être par le passé.
Notre pierre à l’édifice
Cette rénovation qui fera de ce cloître un lieu à nouveau paisible, beau et captivant, mérite notre soutien à tous et toutes à la mesure de moyens. Aux côtés de mécènes institutionnels comme les associations américaines French Heritage Society, Florence Gould Foundation, mais aussi le Crédit Agricole de Normandie et la Fondation du Crédit Agricole Pays de France, nous pouvons aussi participer.
Une marinière au profit de la conservation de la “Merveille” a été conçue par l’entreprise normande Saint James. En édition limitée et à un prix raisonnable 45e pour du Made in France, cette marinière en coton portant fièrement la silhouette du Mont-Saint-Michel rapporte 2,50e de profit pour la rénovation du cloître.
La marinière mixte est en vente dans les boutiques françaises et étrangères de Saint James ainsi qu’à l’Abbaye, à Carnac et aux tours de la Rochelle.
Le site de dons en ligne Ma pierre à l’édifice permet aussi directement de faire un donc. A partir de 1 euro, il est possible de participer à la sauvegarde d’un lieu historique, patrimonial, participant au rayonnement de notre pays à l’international.