Nuit Blanche 2017 à Paris c’est maintenant.
Cette année vous avez le choix entre 97 oeuvres rien que pour le IN, on vous propose notre top 5.
5 oeuvres découvertes en preview, la veille de l’événement.
Au programme : danse, performance, tournage de cinéma, projection…
C’est parti pour la 15ème édition !
The master’s tools : la plus barrée
On commence par le parcours nord dans la Halle Hébert.
Juste derrière le nouveau spot de street art l’Aérosol, un grand hangar accueille le collectif (LA) HORDE.
Cette installation-performance est un ballet de corps, de voix et de véhicules.
Tournage d’une séquence de révolte en extérieur où policiers et manifestants se confondent, corps à corps entre chanteurs et fenwicks.
On reste subjugué par la chorégraphie des acteurs-performeurs autour de cette limousine. En mouvement perpétuel, certains taguent au sol “Demain est annulé“, tandis que les autres effacent immuablement leurs messages.
Mille et une danses : la plus énergisante
Sous la Canopée des Halles, on retrouve le génial danseur et chorégraphe Olivier Dubois entouré de 300 danseurs amateurs.
Cette méga troupe envahit littéralement l’espace, en petits groupes ou en masse.
Le chorégraphe précise : “Avec le nombre de répétitions, l’implications, le terme amateur n’existe pas pour moi. Je donne le moyens à ces danseurs d’assurer comme des pros.”
Sur des musique populaires, films de Funès ou de jeux vidéo comme Tétris, les corps s’animent dans des chorégraphies millimétrées, ou en mode flash-mob plus chaotique.
C’est totalement euphorisant. Olivier dubois offre une belle dose d’énergie et de fougue pour recharger ses batteries au milieu de la nuit. Avant de continuer son parcours.
J'adore !!!!
Troupe d'amateurs dansant sous la Canopée du Forum des Halles
Chorégraphie : Olivier Dubois #NuitBlanche #paris 2017 pic.twitter.com/Z1SsV06iy8— Alexandre Sim (@Alexandre_Sim) October 6, 2017
English Magic : la plus décalée
Sur des arrangements de musique pop joués avec un ensemble de steel-drums, Jeremy Deller propose une vidéo drôle, sombre et esthétique.
A travers elle, l’artiste veut montrer qu’une identité culturelle, ici l’anglaise, n’est pas homogène, mais composée d’un aggloméra de choses multiples et divers.
Une vidéo hypnotique. On adore la version de The man who sold the world qui devient d’un coup beaucoup moins dark que celle de David Bowie.
Un monument dédié au siècle des révolutions : la plus historique
De mémoire de Nuit Blanche, on a rarement vu une installation qui convoque à ce point la grande Histoire.
A l’occasion des 100 ans de la Révolution russe d’octobre 1917, le collectif Chto Delat ? (Que faire ?) a voulu retracer l’histoire des révolutions à travers le monde.
Les 1h30 de vidéo d’archives vont de l’Iran à mai 1968, en passant par la Roumanie ou l’Afrique du Sud…
On n’a pas pu visionné la totalité du film, mais cette oeuvre est vraiment prenante et offre un vrai recul sur notre situation actuelle.
Marée des lettres : la plus connectée
Sur les quais de Seine, Invisible Network Playground plante ses lettres géantes.
Grâce à une application téléchargeable, chacun.e de nous peut faire évoluer l’oeuvre Marée des lettres. Lancez votre slogan et si les utilisateurs l’aiment, il sera transformé en lettres géantes que les promeneurs pourront admirer. 100 % ego trip !
Et si vous souhaitez vous faire surprendre, sans établir un plan d’attaque précis, laissez vous porter par la ligne orange qui parcourt les trottoirs de créations en créations.
Toutes les infos sur le site officiel de la Nuit Blanche