Un Été au Havre célèbre sa 3e édition.
Bonne nouvelle, le visiteur-explorateur pourra (re)découvrir des créations de 2017 et 2018 devenues emblèmes de la ville.
Retour sur des œuvres que les habitants se sont définitivement appropriés.
Quelques-unes de ces sculptures ou installations n’avaient pas la vocation de rester sur site. C’est l’engouement du public et une volonté de changer l’image de la ville portuaire qui ont permis de rendre les rendre pérennes.
A l’instar de l’emblématique Catène de containers de Vincent Ganivet sur le quai de Southampton. Les 280 tonnes de ces blocs d’aciers enchantent les visiteurs. Massif mais si aérien. Subjuguant !
A quelques pas de là, sur le Bassin du Commerce, Impact de Stéphane Thidet propulse ses deux jets pour former une arche reprenant l’architecture de la passerelle François Le Chevalier.
L’installation se met en action toutes les 15 minutes, si le vent ou la marée ne la contraignent pas.
Dans les Jardins Suspendus de l’ancien fort de Sainte-Adresse, l’installation de l’artiste Chevalvert Le temps suspendu présente un instantané de la population du Havre.
120 000 personnes ont contribué à ce projet en 2017. Des habitants ou des gens de passage. Il n’y a aucune intention démographique pour ce projet. C’est une empreinte interactive de la ville à un instant I, une capsule temporelle.
Sur la plage, Up#3 de Lang et Baumann achève la perceptive de l’avenue Foch en créant une nouvelle forme d’ouverture sur la mer.
Autre création symbolique du Havre : Couleurs sur la plage de Karel Martens. Un algorithme a permis de coder en couleurs, le texte fondateur de la ville de François 1er.
Jusqu’au bout du monde… de Fabien Mérelle se mérite. Il faut parcourir le chemin de la côte jusqu’à la petite plage de Sainte-Adresse. Et, au détour d’un virage, la première vision des 6,24 mètres de cette sculpture ne vous laissera pas sans émotion.
Hormis ces œuvres pérennes et quelques autres toujours visibles, de nouveaux projets sont à découvrir lors de l’édition 2019 d’Un Été au Havre !