Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Pat de choisir le sujet : le vent.
Suspendu au-dessus de New York au 102e étage du One World Trade Center, j’admirais la vue magnifique à 360° sur la ville ensoleillée.
C’était sans compter l’arrivée d’une masse de nuages en provenance du Nord, de Harlem.
Fascinant de voir engloutir, petit à petit, Manhattan, jusqu’à embrasser ma tour d’observation. Fascinant aussi d’entendre son déluge, vent et pluie, frapper les parois de verre.
Aucun intérêt à redescendre sous les tombereaux de précipitations. Alors comme beaucoup, j’ai profité de ce spectacle de déchainements des éléments pendant 1h, à 380 mètre du sol !
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Nanouk de choisir le sujet : Parfait ou presque.
C’est la veille de cette publication que j’ai réalisé cette photo de scène. C’était au Divan du Monde, pour la nouvelle édition du Divan Japonais : une soirée débridée d’effeuillage avec des femmes et des hommes pour une parité presque parfaite.
Vient le tour de Kiki Béguin pour une recette de cuisine très originale. J’ai réussi à saisir toute l’énergie de cette performeuse burlesque.
Malheureusement la lumière LED – qui est assez incontrôlable – m’a laissé une trace noire à la verticale.
Le comble : c’est qu’elle ne me déplait pas cette légère “imperfection”. 😉
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Mirovinben de choisir le sujet : made in Japan.
C’est au Palais de Tokyo que j’ai fait la rencontre avec les daimyo, des seigneurs de la guerre au Japon. Il s’agissait de gouverneurs qui ont eu pleine autorité entre le XIIe et XIXe siècle.
Leurs armures sont spectaculaires par les détails, certaines ont des reproductions d’insectes géants sur les casques.
La scénographie donne encore plus d’éclat à ces atributs d’un autre temps et d’une autre culture.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour d’Alice Wonderland de choisir le sujet : la tête dans les étoiles.
C’est à l’Atelier des lumières dans le 11e à Paris – nouveau lieu de création artistique – que nous avons la tête et les yeux dans les étoiles numériques.
La création du studio OUCHHH est aussi conceptuelle que spectaculaire. A découvrir sans attendre avec l’autre spectacle consacré au peintre Gustav Klimt.
Les expos du Jardin du Luxembourg sont le plus souvent l’occasion d’en prendre plein les yeux, à travers des voyages en photographies. AvecOrigines d’Oliver Grunewald, on se prend une grande claque visuelle. Énergie, couleurs, passion et écologie sont les maitres-mots du photographe.
En 80 photos, c’est une rétrospective de 35 ans de travail qui s’affiche sur les grilles du Palais du Luxembourg, pour un projet né il y a 7 ans.
Origines : la Nature dans l’obturateur
Après ses études aux Gobelins, il a fallu peu de temps à Olivier Grunewald pour se rendre compte que c’était la nature qui l’obnubilait avant tout.
Cette expositionOrigines, est l’occasion de mettre en avant sa passion pour les forces de la Nature, les énergies de la Terre et les beautés géologiques.
A travers 35 ans de reportages, avec des clichés réalisés en argentique à la chambre photographique jusqu’au numérique pour ces dernières années, le photographe transcende les forces de la nature.
Et ce n’est pas un exercice facile, même en mode 2.0.
Mais l’artiste applique toujours sa devise : “La photo c’est une tranche de vie” : attendre le bon moment, la bonne ambiance et la bonne lumière, même en numérique…
Toucher et capturer un instant unique.
“Ce qui est fascinant, c’est de voir que la Terre vit”
Et avec Olivier Grunewald, on reste bouche-bée face à ces décors qui vivent, vibrent !
Il faut dire aussi que les tirages réalisés par le labo Phidap sont magnifiques. Sur certaines photos exposées, on a la sensation de relief alors qu’elles ne sont qu’en 2D. Les contrastes noir/couleurs sont bluffants.
#Exceptionnel !
C’est fou d’être si proches de la force de la nature par ces images, et c’est si rare d’avoir quasiment des frissons devant des vues si énergiques et si humblement réalisées.
Avant tout c’est l’humanité du photographe qui séduit. Lui qui est l’un des 3 ou 4 spécialistes mondiaux de la photo de volcan et force le respect : “avec la nature, on est hors de notre contrôle.”
Et pour ceux qui ne pourraient venir à Paris, rendez-vous sur le site dédié. #Classe
Exposition Origines
de Olivier Grunewald
du 17 mars au 15 juillet 2018
Grilles du Jardin du Luxembourg
Rue de Médicis
75006 Paris
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Jemelivre de choisir le sujet : Contraste(s).
C’est à la Seine Musicale vendredi dernier, lors des Victoires de la Musique 2018 qu’un contraste est apparu dans mon objectif. Eddy de Pretto seul en scène, a fendu la pénombre de la scène pour emporter le public avec sa Fête de trop. Une performance remarquée qui nous a rappelé celle d’une autre révélation, il y a quelques années : Christine and The Queens.
Cette photo a été appréciée par le jeune chanteur qui l’a postée sur son Instagram.
La Saint-Chapelle du Château de Vincennes accueille exceptionnellement une cinquantaine d’inconnues. Des Détenues qui sont passées devant l’objectif de la photographe Bettina Rheims.
Une série de face-à-face avec les visiteurs aussi troublants, touchants, intrigants qui se dévoilent dans une très belle scénographie.
Ce jeudi matin de vernissage, les rayons de soleil jouent avec les vitraux et les pierres de la Saint-Chapelle. Le monument récemment restauré est le cadre d’un recueillement un peu particulier.
Les portraits des Détenues de Bettina Rheims sont installés dans des sortes d'”oratoires“, voulus par l’artiste et son scénographe.
Ce qui trouble c’est que le milieu carcéral est totalement effacé des épreuves photographiques qui nous font face. Bettina Rheims confirme : “Rien ne dit la prison dans mes photos. J’aurais pu les photographier dans des cellules, dans les couloirs. Ce sont des portraits de femmes presque normales.”
“J’ai eu l’impression d’être utile en prison”
Bettina Rheims a rencontré plus d’une centaine de femmes. Certaines ont refusé d’être photographiées car leur famille ne sait pas, pense qu’elles sont en voyage.
Pour celles qui ont accepté, les motivations ne sont pas toutes identiques : elles ont voulu la photo soit pour elles, soit pour leur famille, leurs amis, soit pour s’en servir à leur sortie de prison, pour rencontrer quelqu’un, par exemple. Toutes étaient impatientes de recevoir leur portrait offert par l’artiste.
L’espace réduit pour installer le studio photo a imposé une proximité totale entre la photographe et ses modèles.
“J’avais ma photo assez vite. Mais je prolongeais le moment. Je passais une heure avec chacune. Elles m’ont beaucoup parlé et elles m’ont toutes dit ce qu’elles avaient fait.” Mais à aucun moment l’artiste a posé un jugement sur l’une d’entre elles.
Toutefois, elle a eu besoin de retranscrire les mots qu’on lui avait confiés en rentrant à l’hôtel avec sa journée de shootings. Certains extraits de ces échanges sont intégrés dans l’exposition. Impossible en revanche d’en connaitre son auteure, ils sont anonymes.
Ce projet interroge sur la féminité. Certaines modèles n’ont pas voulu se maquiller car “on se maquille quand on a un amoureux. Ici, il n’y a pas de plaisir“. D’autres ont pioché dans la modeste garde-robe que Bettina Rheims apportait en prison.
“Je suis quelqu’un de libre, je ne veux pas que l’on m’enferme”
Bettina Rheims confie et dit sa peur de la prison avant d’y rentrer la première fois. Elle a pourtant accepté la proposition de Robert Badinter d’aller à la rencontre de ces femmes “que plus personne ne regarde, qui sont laissées à l’abandon.”
A son tour, la photographe a été fouillée, s’est fait confisquer son téléphone. Elle a entendu les verrous se fermer les uns après les autres derrière elle.
Une fois passée cette première journée, elle est retournée à la rencontre d’autres femmes, dans d’autres prisons. “J’ai passé un hiver en prison. J’aurais pu continuer ce travail.”
Détenues est une expérience inédite et hors normes par son sujet et le lieu qui l’accueille.
Horaires :
ouvert tous les jours
de 10h30 à 13h et de 14h à 16h30
Détenues
(Editions Gallimard) c’est aussi un livre d’une soixantaine de photographies avec la participation de Robert Badinter et Nadeije Laneyrie-Dagen.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour de Sous mon arbre de choisir le sujet : Festivités.
Je pensais finir l’année 2017 en beauté avec une superbe projection et un feu d’artifice de ouf sur les Champs-Elysées.
Mais c’était sans compter la foule extrêmement dense, les bandes de potes qui te bourrent et surtout une Anglaise saoule, agaçante et collante – oui, je sais c’est un cliché. 😉
Des conditions de prise de vue extrêmes relatives mais une vue imprenable sur la Tour Eiffel sur l’Arc de Triomphe.
Quand deux monuments parisiens sont réunis sur un seul, forcément c’est magique !
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois, c’est au tour d’Angélique de choisir le sujet : Péché Mignon.
La gourmandise est une passion folle ! Et pas plus tard que mercredi soir à la Maison Merci x My Little Paris : craquage complet pour les adorables biscuits de Noël associés à un bon cocktail.
Un after work très agréable mais avec un supplément de sucre.
Beau doublé, Monsieur le Marquis (qu’il est long ce titre pour le web 😉) est la nouvelle expo de Sophie Calle au Musée de la Chasse et le Nature. Accompagnée de l’artiste Serena Carone, les deux femmes proposent aux visiteurs une déambulation très personnelle.
Un Beau doublé en clin d’œil à une publicité pour une cartouche de chasse dans les années 70. Un Beau doublé pour la mise en parallèle de deux artistes.
Une rétrospective du travail de Sophie Calle inédite depuis 2003 !
Pour faciliter votre visite : les interventions de Sophie Calle sont toujours des objets existants (photos, objets personnels…) et côté Serena Carone, ses œuvres créées, façonnées, faites à la main.
Les fantômes du rez-de-chaussée
Dès le début, Sophie Calle a choisi de recouvrir d’un drap la pièce majeure du musée : le majestueux ours naturalisé, afin de la rendre fantomatique. Juxtaposé à cette photo, un texte.
Elle a recueilli les impressions des collaborateurs du musée face à cet ours : leurs premières impressions, leurs peurs. Des phrases drôles, décalées ou très personnelles.
Avant de poursuivre la visite, il faut savoir que Sophie Calle a perdu son père il y a deux ans. Son père était son premier spectateur, son premier critique, son premier admirateur.
Cette exposition est une invitation du Musée de la Chasse et de la Nature de collaborer avec Sophie Calle.
Alors en plein deuil, l’artiste-photographe a perdu l’envie de créer. Elle est sèche. “On est parti sans savoir où l’on irait ensemble” nous confie Sonia Voss, la commissaire d’exposition.
La suite du rez-de-chaussée est une ode à ce retour à la création.
Malgré les fantômes qui entourent Sophie Calle, elle a choisi de mettre en avant des bouts de vie à travers ces Histoires vraies. Un concept simple : une photo et un texte qui remet l’image dans son contexte.
Sophie Calle a toujours voulu se faire enterrer au cimetière Montparnasse. Maintenant, c’est totalement impossible faute de place. Alors, elle parcourt le monde à la recherche de l’endroit idéal. Serena Carone lui propose de créer son propre mausolée : Deuil pour deuil.
Autour d’un mannequin, des animaux naturalisés viennent complétés le tableau. Ces animaux viennent de la collection personnelle de Sophie Calle.
D’ailleurs, elle les baptise tous ces animaux avec le nom d’un de ses proches. Et sur ce mausolée, sont placés ceux avec lesquels elle souhaiterait être enterrée, des amis ou des membres de sa famille déjà morts.
Mais la mort n’est pas que physique. Elle peut être intellectuelle et Sophie Calle y a été confrontée plus qu’elle ne voulait.
Et avec autant d’œuvres créées pour cette exposition, Sophie Calle a bien retrouvé l’inspiration.
Les Histoires Vraies du premier étage
Pour entrer pleinement dans cette exposition, il faut lire.
Prendre le temps de comprendre les jeux de mise en scène entre Sophie Calle et Serena Carone.
Ce n’est pas moins de 38 Histoire Vraies qui sont disséminées à cet étage.
Ce dialogue entre les deux artistes trouve une osmose totale avec la Rêveuse.
Dans la main de la sculpture de Serena Carone, une clef du Bristol.
Chaque fois que Sophie Calle passait devant cet hôtel avec sa mère, celle-ci faisait un signe de croix et lui demandait de rester silencieuse car “C’est ici que j’ai perdu ma virginité“.
Dans une alcôve du Cabinet de Diane, la Pleureuse de Serena Carone absorbe notre attention.
De cette superbe sculpture diaphane tombent des larmes de façon continue. On profite de ce temps suspendu.
Sophie Calle profite aussi de cette exposition pour inventer des dispositifs iconoclastes comme Le langage de la chasse.
Dans cette installation audio de près de 3 minutes, elle énumère laconiquement toute une ribambelle de termes cynégétiques.
Chirurgical mais décalé.
Un peu plus loin, on est face à une autre création de Serena Carone qui trouve toute sa mesure dans ce Musée de la Chasse et de la Nature : Ours.
Cette faïence émaillée est construite par l’assemblage de multiples morceaux.
En effet, Serena Carone est une autodidacte de la création.
Cet ours a donc été fabriqué dans son atelier à l’aide d’un four de 40 cm x 40 cm. On imagine donc facilement la débauche de travail dont il a fait l’objet.
C’est le moment de s’arrêter sur cette artiste.
Ses créations s’insèrent dans les vitrines, sur le mobilier, sans carton, sans information.
Un vrai jeu de piste artistique.
Et on a été bluffé par son talent, sa maîtrise de la matière. Cette pieuvre en faïence de de toute beauté tant elle semble vivante. Prête à capturer ses proies.
C’est donc dans chaque coin de pièce, dans chaque vitrine que la vie (romancée) de Sophie Calle nous capte.
On adore cette anecdote Voyage en Californie où un jeune Américain souhaite passer la fin de son deuil amoureux dans le lit de l’artiste.
Étant alors en couple, elle envoie sa literie complète à cet inconnu (sommier, matelas, draps…)
Difficile de faire la synthèse complète de cet étage riche en découvertes et en moments de vie.
Les relations amoureuses du 2e étage
On accède à cet espace avec une des œuvres majeures de Sophie Calle : Suite vénitienne.
Dans les années 80, la photographe suivait des inconnu(e)s dans la rue, un plaisir de détective, les photographiant à leur insu.
Un soir, lors d’une réception, elle se retrouve face à face avec un de ces inconnus. Il lui fit part “d’un projet imminent de voyage à Venise. Je décidai alors de m’attacher à ses pas“.
Dans ces 3 vitrines, est condensé le résultat de ce projet. Photos volées et textes.
Pour se rapprocher de ce côté invasif de l’artiste, Sophie Calle a choisi de compiler les annonces, mythiques, du courrier du cœur du Chasseur Français.
Elle agglomère donc ces annonces parues entre 1985 et 2010 en un tourbillon de mots touchant, drôle et parfois décalé. Petit à petit, elle y insère aussi les annonces du Nouvel Observateur ainsi que des échanges enregistrés sur l’appli de rencontres Tinder.
En ressort comme un dictionnaire des échanges amoureux pour des gens en perte de repère relationnel, en proie au désarroi amoureux.
Il en est de même avec la dernière pièce de l’exposition.
Ici, Sophie Calle a choisi de mettre en relation certaines de ses photos avec des textes d’annonces ayant uniquement un vocabulaire proche de celui de la chasse.
Beau doublé, Monsieur le Marquis est une exposition déroutante dans la forme. Il faut prendre son temps lors de la visite pour pénétrer l’univers commun de Sophie Calle et Serena Carone. Et, au final, vivre une parenthèse suspendue de création.
Beau doublé, Monsieur le Marquis
exposition de Sophie Calle
Artiste invitée : Serena Carone
jusqu’au 11 février 2017
Du mardi au dimanche de 11h à 18h
Nocturne le mercredi jusqu’à 21h30