C’est LE rendez-vous sportif et people de la fin de printemps parisien : Roland Garros. Le programme #PricelessParis by Mastercard nous a réservé un accueil personnalisé et exceptionnel Porte d’Auteuil. Entre déambulation privilégiée dans des lieux non accessibles au grand public, repas 3 étoiles et matchs au ras du court. Retour sur une vraie journée VIP accessible à tous. C’est parti !
C’est sous un soleil radieux que nous commençons notre journée par une visite guidée. Durant 1 heure, notre hôtesse nous conduit dans des espaces dans lesquels le simple spectateur ne peut pénétrer tout en nous distillant anecdotes et infos insolites sur le tournoi.
Pour des raisons de confidentialité, il nous a été impossible de photographier certains espaces. Et c’est bien compréhensible…
Le restaurant des joueurs voit passer, sur les 3 semaines de compétition, 4 tonnes de pâtes, 3 tonnes de riz et 160 kg de bananes par jour : des chiffres vertigineux.
Les médias sont une pièce maîtresse de Roland Garros : 1 300 journalistes, radio TV et presse écrite, sont accrédités pour 2015.
Répartis sur plusieurs pôles, les salles de presse font partie des lieux majeurs qui leur sont réservés. Mais ici point de passe-droit pour les interviews : premier arrivé, premier servi quel que soit votre notoriété.
Un petit tour côté cabines des commentateurs TV pour un point de vue exceptionnel sur le court Philippe Chatrier.
Et à 10 h, le plateau de France Télévisions est bel et bien désert.
Et pour ceux que cela intriguait, voici une petite vue depuis les “meurtrières” qui parsèment le pourtour d’un court. Attention aux balles de tennis perdues qui peuvent atteindre des pointes de 200 km/h…
Côté coulisses, vous apprendrez que Rafael Nadal garde toujours le casier 159, celui qu’il avait lors de sa première victoire à Paris, que Roger Federer lui joue les concordances avec le casier 11 en 2011, le 12 en 2012…
Ces quelques anecdotes nous permettent d’atteindre le seuil du court Philippe Chatrier (ex-court central) et la petite porte par laquelle les joueurs y accèdent. Vraiment unique !
Avant de passer aux matches, un peu de patience, un petit point équipe et logistique s’impose.
Roland Garros : c’est 300 personnes qui travaillent à l’année sur l’organisation du tournoi et 15 000 durant les trois semaines de compétitions.
La mise en place de cet évènement nécessite 3 mois de préparation sur site : le chantier est titanesque. Par exemple, les préfabriqués de la zone TV sont installés spécialement pour la période.
Nous vous avons assez fait saliver, passons côté court
C’est le deuxième tour du tournoi.
Nous prenons place dans une loge avec une vue exceptionnelle sur le court Philippe Chartrier, à quelques mètres du terrain.
Dans quelques minutes, les 15 tonnes de terre battue du Central, réparties sur 30 centimètres d’épaisseur, Maria Sharapova (la tenante du titre 2014) et Vitalia Diatchenko s’affronteront.
L’échauffement terminé, les 2 joueuses russes déploient timidement leur jeu. Pas de passing shot d’enfer. La première manche est un tour de chauffe mais Sharapova l’emporte 6 à 4.
La deuxième manche ne laisse aucun répit à Vitalia Diatchenko. Maria Sharapova balaye sa compatriote (6-1) avec un tennis plus punchy.
La découverte d’un match en live, c’est assister à un vrai spectacle et surtout aux à-côtés que l’on ne remarque pas derrière son écran TV. Ramasseurs de balles, juges de ligne, les agents d’entretien de la terre battue : ils nous offrent un ballet souvent oublié des médias.
Ceux qui se remarquent le plus, ce sont les petites mains vêtues de noirs : les ramasseurs de balle, la relève du tennis français.
A la fin de chaque échange, ces petits bouts d’hommes et de femmes répètent inlassablement la même chorégraphie. Ils tendent la serviette au joueur sur un signe de celui-ci, ils se passent les balles afin de les transmettre au joueur qui doit servir. Postures, gestuels, ils/elles reproduisent à l’identique ces mouvements. La volonté chorégraphique est indéniable et captivante.
Quand on dit Priceless à Roland Garros cela vaut aussi pour le break déjeuner.
Et celui-ci se déroule au très chic et people Club des Loges. Le restaurant où tout le gotha prend place : people comme sportifs de toutes disciplines.
Contrairement aux sportifs, nous avons eu un repas très diététique avec une mise à l’honneur des légumes.
Une entrée 100% végétarienne : Signature végétale, condiment yaourt Cédrat. Très fraîche et légère, les goûts sont harmonieux et les légumes très croquants. Le yaourt lie parfaitement l’ensemble.
Un plat sans relief : Filet de cabillaud “Sao Paulo” est plutôt terne, les goûts un peu plats, la présentation brouillonne. On a du mal à comprendre cette folie du popcorn juste pour donner de la mâche sous la dent. Un plat non assumé ?
Un dessert pétillant : Fraicheur de pomme vert au basilic, salade d’herbes. Frais, c’est ce qui ressort de ce dessert. Même si le sablé est un peu revêche, la glace relève la pomme, la salade d’herbes surprenante mais adéquate. La présentation est aussi réussie que le mélange sucré, acide et mix végétal. Le foodreporter est comblé !
Retour sur le court Chatrier
Un duel masculin nous attend sous le soleil qui inonde le central de Roland Garros : Monfils – Schwartzman. Un match qui promet quelques étincelles.
Malgré quelques coups d’éclats du Français, comme ces jeux gagnés sur 4 aces, on tremble pour Gaël qui peine à s’imposer face au numéro 62 mondial. Une manche pour l’Argentin, une pour le Français. Le match s’alterne sur cette base jusqu’à atteindre le 5ème set.
Le public français fait bloc derrière son champion. L’ambiance est à son paroxysme durant cette manche décisive pour notre chouchou.
Et au dire du 14ème joueur mondial, c’est grâce au public parisien qu’il a puisé les ressources pour pallier à ses défaillances et ainsi gagner ce match.
Finir une telle journée sur le sourire de Gaël, c’est définitivement Priceless !