Présentée en avant-première au festival Séries Mania 2019, OSMOSIS est la dernière série française produite par Netflix. Elle a toutes les raisons d’attirer votre curiosité.
Imaginez : une start-up a inventé un système qui permet de trouver son âme sœur. Fini les doutes, les râteaux, les chagrins amoureux. Les données de notre corps et de notre cerveau sont décryptées pour atteindre le saint Graal du bonheur.
Bien sûr la création de Paul et d’Esther va leur causer une série de déconvenues : embûches financières, espionnage, enlèvement…
Le suspense est de mise pour cette série originale de science-fiction.
Osmosis – Netflix : de beaux décors
La première séquence nous entraîne à l’Hôtel de la Païva, demeure d’une célèbre courtisane du XIXe siècle. Un monument connu pour son décor et surtout sa baignoire. Dans le deuxième épisode, c’est sur la Tour Saint Jacques que votre cœur palpitera.
La start-up est installée dans des locaux qui jouent la couleur, la lumière et les parois vitrées. Un petit côté Westworld dans la transparence qui n’est pas du tout déplaisant.
Un beau casting
A commencer par notre chouchou : Hugo Becker. On l’a aimé dans Chefs, Au service de la France et Baron Noir.
Il campe Paul, le cocréateur d’Osmosis. Et il porte la barbe, ce qui lui va bien. Agathe Bonitzer est Esther, la sœur de Paul. C’est elle qui gère toute la matrice du système ultra performant. Elle a la pression maximale.
De jeunes comédiens (de belles révélations) viennent compléter le casting.
Histoire originale
La France aime l’anticipation et les spectateurs accrochent. On pense à la série Ad Vitam, récemment ou Transferts sur Arte et à Missions sur OCS.
Et les créations, producteurs ne manquent pas de moyens, même s’ils ne sont pas comparables à une série US, pour nous faire voyager dans un avenir proche.
OSMOSIS série originale diffusée sur Netflix France diffusion le 29 mars 2019
une série d’Audrey Fouché
avec Hugo Becker, Agathe Bonitzer, Victoire Bélézy, Nicolas van Beveren, Eric Savin, Laurent Delbecque, Alexandra Ansidei, Aurélien Labruyère, Dominique Isnard, Stéphane Pitti…
Uma THURMAN a joué la décontraction pour sa rencontre avec le public de Séries Mania 2019, à la différence d’Anna Paquin venue quelques jours plus tôt.
Au Nouveau Siècle, l’actrice américaine a partagé quelques grands moments de sa carrière, n’hésitant pas à se décoiffer un peu, à se caresser le mollet et à rire beaucoup.
A 12 ans, Uma Thurman avait déjà prévenu sa mère qu’elle voulait devenir actrice. Mais c’est au moment du casting pour le film de Terry Gilliam, Les aventures du Baron de Münchhausen, qu’elle comprend que le cinéma serait sa vie. Elle se souvient d’avoir vu le film Brazil avec son frère et avoir été impressionnée.
“Sur le tournage des Liaisons dangereuses, je me voyais comme une étudiante face à ces grands acteurs (John Malkovich, Gleen Close, Michelle Pfeiffer…) et face à Stephen Frears, le réalisateur.”
“Quentin Tarantino est un génie !”
Uma Thurman est reconnaissante d’avoir tourné Pulp Fiction et Kill Bill. “Pour Pulpe Fiction, j’étais plus effrayée de danser plus que tout autre chose.Mais quand j’ai commencé à danser, je ne voulais plus m’arrêter. Tarantino dansait lui derrière la caméra.”
“Quand je regarde Pulp Fiction maintenant, j’ai l’impression de voir ma fille qui est comédienne et qui a 20 ans. Je vois une sorte de bébé quand je me vois.”
Uma Thurman et les séries
L’actrice est venue à Séries Mania présenter la série Chambers produite par Netflix dans laquelle elle joue et qu’elle produit également. Pour l’anecdote, sa fille comédienne joue aussi dans une série Netflix.
Elle a l’impression d’être une sorte de marraine pour cette équipe de jeunes comédiens.
Concernant sa culture des séries : “Mon fils est devenu mon partenaire de télé. J’ai pu rattraper mon retard avec lui. On a regardé Homeland ensemble.”
Uma Thurman à retrouver dans la série Chambers produite par Netflix
Ce samedi, Lille est fébrile à l’idée de croiser, approcher, shooter Freddie HIGHMORE, de la série Good Doctor, invité de Séries Mania 2019.
Des chasseurs d’orthographes à sa sortie d’hôtel, une très longue file de fans devant le Nouveau Siècle pour la masterclass, des festivaliers sans billet qui tentent leur chance.
Off de festival : Freddie Highmore comédien n’avait, dans son planning très serré, que 10 minutes de prévu pour déjeuner. Entre ses interviews avec les médias et la rencontre avec son public.
Au Nouveau Siècle, tous les rangs sont remplis pour entendre et voir le jeune comédien britannique.
Freddie Highmore parle un français tout à fait maitrisé – il confie avoir eu la chance de venir en France quand il était jeune. Mais il préfère répondre aux questions de la journaliste en anglais pour avoir une meilleure aisance de vocabulaire.
Tout jeune comédien au cinéma
Alors que Freddie tourne au cinéma très jeune avec Jean-Jacques Annaud, Mark Forster ou Tim Burton, on aurait pu croire que son destin était tout tracé. Le comédien évoque le besoin d’aller à l’université pour être sûr de vouloir être acteur et aussi continuer à avoir une vie normale.
Il se rend compte maintenant, en tant qu’adulte, tout ce qu’il a appris de ces tournages.
Son partage d’expérience est d’une belle maturité pour son jeune âge.
Séries : Bates Motel, Good Doctor
Pour Freddie Highmore, Bates Motelpeut être considéré comme une comédie – malgré le nombre de morts. L’adaptation du film Psychose d’Hitchcock en série de 5 saisons reste une expérience forte humainement et professionnellement.
Le comédien a, en effet, réalisé un épisode et participé à l’écriture de deux autres.
Il a apprécié de pouvoir laisser déborder toute cette négativité sur le tournage, c’était grisant. Et ça lui a permis d’être plus heureux dans la vie.
« Après avoir tué autant de monde, il était naturel de sauver des vies avec Good Doctor.”
Son rêve serait de pouvoir tourner la série en France, à Paris. Peut-être dans la saison 3 ou 4.
En attendant, il aime l’idée que son personnage, Shaun, soit directeur d’hôpital un jour.
Pour l’anecdote, il se débat parfois sur le tournage entre l’accent américain de son personnage et son accent anglais quand il est derrière la caméra, comme quand il réalise un épisode.
L’inoubliable Sookie de True Blood, ANNA PAQUIN, a fait une apparition remarquée à Séries Mania 2019 ce samedi.
Elle était de passage à Lille pour la cérémonie d’ouverture, pour présenter la série FLACK et rencontrer son public venu en nombre à l’UGC.
Toute de noir vêtue, Anna Paquin a fait son apparition à la fin de la diffusion des deux premiers épisodes de la série Flack.
Flack est une petite folie comme savent si bien nous les dégainer les Anglais. Alors que je suis toujours endeuillé par la fin de la série génialissime Catastrophe, je reprends goût à la série britannique décalée avec cette création d’Oliver Lansley.
Anna Paquin éclatante experte
Première joie : exit l’adorable serveuse ingénue de True Blood. Cette fois, Anna Paquin assure et dézingue tout sur son passage. Elle campe Robyn une experte en résolution de grosses emmerdes commises par les célèbres clients de l’agence qui font appel à ses service (sportifs, cuisiniers à succès, chanteuses ou comédiens). Overdose, adultère en série, crise conjugale : Robyn a vraiment solution à tout. Et ça mérite le respect !
Quid de la moralité ?
Réponse d’Anna Paquin : “la moralité n’est pas blanche ou noire. On vit dans une zone grise, dans un entre-deux.”
Et son personnage refuse magnifiquement les normes. Elle n’est donc ni une héroïne ou anti-héroïne.
Deuxième bonheur : la série n’a aucun filtre. Flacks’appuie sur les redoutables carnassiers que sont les tabloïds anglais. Il n’y a pas d’autres solutions que de se comporter comme eux pour s’en sortir. Le créateur Olivier Lansley confirme que le scénario est inspiré de vraies histoires.
Plus de responsabilités
Anna Paquin a fait le choix de s’impliquer dans la série en devenant également productrice exécutive. Elle ne voulait laisser la place à personne d’autre.
Elle aspire à aussi écrire et pourquoi pas à réaliser dans un futur proche.
FLACK
série de 6 épisodes créée et écrite par Oliver Lansley réalisée par Peter Cattaneo
avec Anna Paquin, Lydia Wilson, Rebecca Beson, Sophie Okonedo, Genevieve Angelson, Arinzé Kene, Marc Warren, Rufus Jones
Le programme du Comic Con Paris 2018 s’annonce excellent ! La Grande Halle de la Villette va se faire à nouveau envahir par des cohortes de fans, geeks, artistes et stars du 26 au 28 octobre. Suite à la conférence de presse de lancement de cette 4e édition, voici les grandes lignes excitantes de ce rendez-vous incontournable de la pop culture.
Rencontres cultes
Partons direct dans le lourd !
C’est trois maîtres du comics que s’apprête à accueillir Paris : Franck Miller(Sin City, The Spirit, 300 et The Dark Knight), Andy Kubert (Batman vs. Predator, Wolverine : Origin, Flashpoint) et Nael Adams (Ras Al Ghul et Man-Bat, Green Lantern/Green Arrow). Conférences, rencontres et dédicaces…
Côté grand écran, c’est un producteur Larry Franco qui devrait offrir un panel (rencontre/conférence de 45min) le plus riche.
Le Californien a fait ses classes sur la série L’homme qui valait 3 milliards puis Columbo. Par la suite, il a produit 8 films de John Carpenter (dont New York 1997, The Thing,…) mais aussi Batman Le Défi (Tim Burton), Batman Begins (Chistopher Nolan) ou Jumanji (l’original avec Robin Williams). #SoCulte
Au cours de ce Comic Con Paris, d’autres actrices et acteurs prendront part aux panels et dédicaces. Comme l’iconique Shannen Doherty (Charmed, Beverly Hills 90210), mais aussi Dean Cain, l’incontournable Clark Kent de Loïs & Clark, qui a signé son retour en 2015 dans la série Supergirl.
L’Angleterre sera aussi à l’honneur avec Jenna Coleman, la Clara Oswald de Doctor Who. Elle évoquera certainement son prochain rôle dans The Cry, une nouvelle série de la BBC, adaptée d’un roman de Helen FitzGerald.
Et c’est sans oublier la présence de Ricky Whittle (NCIS Enquêtes spéciales, The 100, American Gods), Orlando Jones (la série Sleepy Hollow , American Gods) et Stefan Kapicic (Deadpool 1 et 2).
Un max de concours !
Bien sûr, le Championnat français de Cosplay sera le phare de ces trois jours de Comic Con. Car c’est aussi ça le plaisir de cette manifestation : les costumes à foison dans toutes les allées.
Et pour la première fois, il y aura une sorte de rencontre du Cosplay. Les novices pourront s’initier à cet art particulier, poser toutes les questions pour parfaire leur technique. Et peut-être, un jour, participer au championnat.
Mais il y a aussi trois autres concours qui se déroulent actuellement et dont les résultats seront annoncés lors de la Comic Con Paris 2018. A vous de voter !
Le prix Jeunes Talents Comics
C’est la deuxième fois que ce prix récompensera la meilleure cover de comic. Le thème de cette année : L’univers de Spider-Man Vous pouvez déjà voter pour l’une des 30 couvertures en compétitions ici !
Le vainqueur du prix Jeunes Talents Comics 2018 dessinera la variant cover d’un comicbook Panini Comics.
Prix du public webséries avec BetaSeries
10 webséries qui participent au dernier round de ce concours.
Il y en a pour tous les style et donc pour tous les publics.
Vous avez jusqu’au 1er octobre pour les visionner et voter sur le site BetaSerie. Attention : vous ne pourrez voter que pour une seule série !
Le concours d’écriture 404 Factory
Ce défricheur de talents a relancé son concours d’écriture afin d’entretenir la culture geek. Le but : trouver de nouvelles plumes pour de futures belles aventures.
Les 5 finalistes ont été choisis et le Jury délibère. Le gagnant sera connu le 29 octobre, mais vous pouvez lire les textes des finalistes sur le site de 404 Factory.
Animations, master class et avant-premières
Le 26 octobre, une avant-première exceptionnelle : avec la projection du blockbuster de l’automne Overlord produit par J.J. Abrams.
Films, séries, et autres cartoons
On pourra compter sur la présence de Peter Ramsey et Bob Persichetti. Ils devraient partager leurs secrets de fabrication du film d’animation Spider-Man New Generation.
La mort de Supermansera projetée en exclusivité le 27 octobre, juste après un panel avec le créateur de la saga Dan Jurgens. Dean Cain (Loïs et Clark) sera aussi de la partie pour cette scéance de questions/réponses.
L’acteur et réalisateur Philippe Lacheau montera sur scène pour son film Nicky Larson et le parfum de Cupidon, adaptation cinématographique du célèbre manga City Hunter.
Bien d’autres projections de séries, films ou rencontres (Netflix, Canal+, Turner, Son, UGC…) sont au programme de ce week-end de pop culture.
Dans les allées et sur les stands…
Il y aura les traditionnelles animations partenaires et rencontres d’artistes sur la Comic Alley.
Une nouveauté sera offerte par Les Pyjamasques : le premier espace destiné aux jeunes enfants ! Les 27 et 28 octobre, les plus petits pourront devenir des héros masqués et profiter d’activités en accès libre.
Pour les plus aventureux (et nostalgiques), venez célébrer la diffusion sur Fox Play de Prison Break. Transformez-vous en Michael Scofield avec un tatouage éphémère…
Hasbro est encore de la fête avec sa boutique qui offrira des figurines exclusives Comic Con Paris. Les collectionneurs y trouveront aussi des exclusivités européennes Star Wars et de la Comic Con 2019 de San Diego ! #Rareté
Comic Con Paris 2018
Vendredi 26 & samedi 27 octobre de 9h30-19h00 Dimanche 28 octobre de 9h30-18h00
L’exposition Game of Thrones ou The Touring Exhibition est le meilleur moyen de calmer l’impatience des fans de la série à succès avant la diffusion de l’ultime saison, en 2019.
La plongée est grisante à souhait et révèle une incroyable précision dans les détails des costumes et accessoires qui ne peut être perçus sur votre écran.
Nous avons visité l’expo à deux : Emmanuel un vrai fan qui n’a manqué aucun épisode mais qui n’est pas prêt à dépenser des sommes folles en merchandising et moi qui n’ai vu aucun épisode.
Mon seul lien avec Game of Thrones est un modeste selfie avec Kit Harington rencontré à Londres.
Le jour de la visite de presse, trois personnages de la saga étaient au rendez-vous : Meryn Trant (Ian Beattie), Melissandre (Carise Van Houten) et Bran Stark (Isaac Hempstead-Wright).
Autant dire que les journalistes et blogueurs présents s’en sont donné à coeur joie.
Alors que beaucoup de questions posées portaient sur l’expo, nous avons axé nos échanges autour #GOT et du tournage, afin de ponctuer ce billet.
Un seul spoiler pour la saison 08 : “Winter is coming“
On va évacuer tout de suite les deux choses qui fâchent :
– L’absence de mise en scène poussée avec des reprises de décors pour encore plus mettre en valeur les costumes et les objets.
– Un audio guide en option, et en surplus un peu cher (6€), mais qui apportera des compléments d’infos essentiels aux grands fans de la série.
Cette expo est vraiment conçue pour permettre d’admirer le travail de création dans ses moindres détails.
Incroyable de voir tout le soin apporté aux broderies ou enluminures des costumes et des accessoires, notamment les armes.
Des détails que jamais le téléspectateur ne voit, par manque de gros plans et par manque de temps.
Et pour comparer : sur les costumes vus dans l’expo Harry Potter, point d’ouvrage autant abouti.
“C’est un degré de perfection extraordinaire, qui révèle l’esprit de toute la série.” nous confirme Ian Beattie.
Game of Thrones : émerveillement pour les yeux
Ce qui est surprenant c’est que certains costumes ont vraiment vécus, ils semblent avoir combattu.
Une fois que votre œil a capté cette parcelle de vie, il se focalise sur leurs enluminures.
Alors il devient impossible de ne pas chercher l’élément qui rend la création unique.
Comme ce lion brodé sur les épaules de la robe de Cersei.
Ce sont les enchevêtrements de roses et d’épines argentées de la robe de mariée de Margaery Tyrell, délicats à souhait.
Ce sont les écailles de dragons de l’armure de Jaime Lannister qui donnent l’impression d’être tranchantes.
Ou encore l’élégance des boutonnières et la finesse des broderies de la tenue de mariage de Joffrey Baratheon dans un épisode tant attendu…
Côté accessoires, la poignée l’épée de Ramsay Bolton sous-tend toute l’ignominie du personnage.
Ou encore cette hache de la Maison Greyjoy sur laquelle on découvre une pieuvre d’une finesse incroyable qui enlace toute la partie tranchante. Vraiment magnifique.
Impossible de percevoir ces éléments en pleine scène de sang et de règlements de compte. A croire qu’ils sont conçus pour être exposés et ainsi faire entrer encore plus la série dans la légende.
Des tableaux pour un univers foisonnant
Dans chaque salle, un univers de Game of Thrones est mis en avant : le Dieu Multiface et Arya, les contrées au-delà du mur, les différentes maisons de Westeros, Port Réal et les Lannister-Baratheon, Witerfell…
Mais l’on est toujours fasciné par quelques lieux ou scènes emblématiques.
Un panneau “Traître” qui résonne de façon particulière dans la cour de Château Noir.
L’épique et terrifiante Garde des Immaculés entourant les costumes de Daenerys, la Reine des dragons.
Et impossible de ne pas croiser la route de l’inénarrable Trône de Fer.
Une sensation épique.
Chaque salle a son univers propre et contient son lot de surprises.
Une expo pour les fans mais pas que…
Alors oui, entre un fan de Game of Thrones et un néophyte, la visite a suscité des réactions diverses.
Et ce n’est pas forcément celui que l’on croit qui a été le plus bluffé par les pièces présentées.
Car oui à force de créer des expositions évènements autour de sagas, si le fond (costumes et accessoires) est bien présent, la mise en espace et les décors méritent une attention tout aussi particulière.
On a aussi aimé les petits spots photo où chacun peut se transformer en Arya Stark ou en marcheur blanc grimpant le mur de Château Noir.
Mais au final, le néophyte et le fan n’ont qu’une seule envie : (re)commencer la série du début !
Game of Thrones Exposition The Touring Exhibition
du 1er juin au 2 septembre 2018
Tous les jours de 10h à 19h
Paris Expo -Porte de Versailles
Pavillon 2.1
Place de La Porte de Versailles
75015 Paris
L’exposition évènement Game of thrones : The Touring Exhibition s’apprête à envahir la capitale pendant 3 mois.
L’univers artistique et créatif de la série HBO a un fort impact sur le spectateur.
A prévoir donc une affluence record Porte de Versailles entre le 1er juin et le 2 septembre pour arpenter Westeros en mode interactif.
Sur 2 000 m2, les fans de la série Game of thrones seront plongée dans l’univers d’héroïc fantasy au générique envoutant.
Décors originaux, costumes, armes et accessoires, vous admirerez de près la qualité de réalisation de ces objets.
La scénographie vous fera voyager dans 4 des grandes régions de la série de HBO :
– Les paysages hivernaux du Nord et les décors princiers de Port-Réal
– Meereen : la mythique cité conquise par Daenerys Targaryen, la Khaleesi mère des dragons.
– Châteaunoir : le siège de la Garde de Nuit, et les terres glacées Au-delà du Mur.
– La salle du Trône de Fer : l’emblème du pouvoir de Westeros dans toute son inquiétante splendeur.
Game of thrones : The TouringExhibition promet un parcours immersif, des expériences interactives et des contenus multimédias.
De quoi se prendre, pendant 1h ou 2, pour John Snow, Daenerys, Tyrion, Cersei, Ver Gris, Sansa ou Arya…
Espérons simplement que les visiteurs qui voyageront sur les terres de Westeros et Essos profiteront d’une expérience à la hauteur de leurs attentes qui seront forcément grandes. Comme le fût Starwars Identities par rapport à la décevante Harry Potter, l’exposition !
Les billets d’entrée sont en vente depuis le 24 avril 2018.
Exposition Game of thrones : The TouringExhibition
du 1er juin au 2 septembre 2018
Paris Expo / Porte de Versailles
Pavillon 2.1
Place de la Porte de Versailles
75015 Paris
Horaires :
Ouvert tous les jours de 10h00 à 19h00,
Nocturne le samedi jusqu’à 22h
Le festival SériesMania 2018 fait une étape remarquée à Lille avec une programmation tout aussi emballante que celle des précédentes éditions. 87 séries au total et le binge watching est entièrement gratuit et légal ! Ce mardi, visite de village du festival au Tri Postal, projection des deux premiers épisodes de Kepler(s), une série avec un flic muté volontairement à Calais, rencontre de Bryan Elsler, cocréateur de Skins, une star suédoise nommée Sofia Helin et un bodybuilder mi-ange mi-démon.
SériesMania 2018, le village au TriPostal
Le village du festival est l’occasion d’une immersion dans l’univers des séries avec des décors pour photos souvenir, des ateliers pour enfants. L’exposition d’affiches de la chaîne FX rappelle que les liens entre séries et cinéma sont très très poreux. L’inventivité est excellente et nous donnerait des envies de parodies.
L’expo photo d’un fan de la série Twin Peaks, Blake Morrow nous a emballés. Un travail de fou pour reconstituer l’univers de Davis Lynch et lui rendre hommage. Le photographe attend l’accord du cinéaste pour sortir un livre.
Kepler(s), l’après United States of Tara
7 séries françaises en compétition parmi elles, Kleper(s) présentée en première mondiale avant sa diffusion sur France 2.
C’est Frédéric Schoendoerffer qui est à la réalisation et qui a assuré le tournage en région Hauts de France, notamment à Calais.
Le premier épisode n’est pas fou fou mais c’est de bonne facture. Le second nous met réellement plus en émoi pour vouloir voir la suite. Une enquête policière sur fond de problèmes de migrants à Calais, portée par un flic doté de « passagers » ou personnalités multiples.
Ce qui nous a fait penser immanquablement à la série culte à l’origine du nom du blog : United States of Tara. L’histoire de cette mère de famille aux personnalités multiples et barrées.
Le casting est emballant : Marc Lavoine, même s’il faut un peu de temps pour l’envisager comme flic, et non plus chanteur-charmeur. Sofia Essaïdi est brillante en policière qui a encore bien à apprendre.
Notre chouchoute : Élodie Navarre, en épouse du flic malade, convaincante. Serge Riaboukine délirant. C’est plus des happenings que des scènes réellement pertinentes pour l’intrigue.
Kiss me first, Skins en VR
Bryan Elsley, cocréateur de la série Skins, de retour avec une nouvelle immersion dans le prisme des adolescents. Cette fois, on suit Leila qui se trouve connectée à d’autres jeunes de son âge, via le secret qu’elle porte et en pleine réalité virtuelle.
Dans Kiss me first, on sent une filiation avec Ready Player Onede Spielberg. Trouver une vie meilleure et se faire de nouveaux amis par l’intermédiaire d’un jeu vidéo. Le roman de Lottie Moggachi qui se déroulait dans un chatroom de Facebook, ouvre de nouvelles voies à la double narration : réelle et virtuelle.
Les liens entre les jeunes intriguent, comme leurs motivations à se retrouver tous dans le virtuel. Les personnages Tallulah Rose Haddon (Leila) et Simona Brown (Tess) sont captivants.
Une coproduction Channel 4 et Nextflix à gros budget pour assurer une animation de qualité. C’est un studio écossais qui a conçu tout la création visuelle.
Sofia Helin, The Bridge l’original
En France, nous avons eu droit au remake avec Le Tunnel (sous la Manche) pour frontière.
Il ne faut pas oublier que la série originale vient de Suède et que la créatrice du rôle est Sofia Helin.
« Pour le scénariste, le personnage de Saga souffrait d’autiste, du syndrome d’Asperger. Elle est totalement à l’opposé de ce personnage. Elle m’irritait beaucoup au début. Mais j’ai compris sa solitude. Quand j’ai commencé je ne connaissais pas son histoire et pourquoi elle était aussi bonne. C’est maintenant que je sais. »
Anecdote : la comédienne n’a su que plus tard que son personnage était, au départ, destiné à mourir à la fin de la saison 1.
Au animaux la guerre : drôle d’équipée !
Un syndicaliste, un bodybuilder et une contrôleuse du travail. Le trio est pour le moins original. Aux animaux la guerre est une adaptation du roman de Nicolas Mathieu.
On suit les vies chaotiques de trois personnages. L’accumulation des emmerdes pourrait être un peu excessive mais elle est la condition pour donner du corps au récit et réunir ces trois entités. Roschdy Zem n’est pas le premier à fauter pour des problèmes d’argent. On se souvient d’un chauffeur de taxi anglais obligé de s’allier à un truand notoire…
Les deux premiers épisodes campent un décor de France désenchantée et de contexte social tendu.
L’humour n’est pas absent heureusement. Il y a des scènes cocasses comme une vache dans une boîte de nuit.
De quoi donner envie de voir la série complète.
Le festival SériesMania 2018 continue jusqu’au 5 mai 2018 dans tout Lille.
Un nouveau service de VOD débarque sur le réseau de Canal Plus : Fox Play ! Fans de série, vous allez pouvoir passer des soirées de binge watching à vous décoller la rétine. Le meilleur des séries de la Fox intégré au pack Ciné Séries. Plutôt cool ! UsofParis était à la soirée de lancement totalement barrée avec remakes en pagaille.
Ce mardi, dans le 13e, Les frigos de Paris accueillent les équipes de FoxPlay pour un lancement du service VOD tout en folie.
Ambiancée par l’équipe déjantée de WATO, impossible de garder son sérieux.
Avant d’attendre le point de rendez-vous emblématique, on traverse les décors et univers des séries cultes.
Des moments drôles, mais parfois plus flippant comme avec la reconstitution de Salem.
Même si l’ambiance reste bon enfant, les convives ne savent jamais à quoi s’attendre. L’inattendu arrive à tout moment, au détour d’une porte,
Dans la cour, les gyrophares d’un voiture de police virevoltent dans la nuit noire. Ambiance glauque et étrange.
Un sosie de Scully nous aborde, un pseudo alien contorsionniste à ses trousses. X-Files est magnifiquement parodié.
On danse avec Glee, on tombe amoureux à côté d’une locomotive de ouf et sous un parapluie jaune à la manière de How I meet your mother.
Au final, on atterrit dans un appartement véritable décor de cinéma ou d’opéra baroque à souhait. C’est le loft du décorateur Paolo Calia. De la fantaisie dans toutes les pièces, y compris dans la salle de bains et les toilettes. Un grand moment les toilettes !
La soirée de lancement est à l’image de Fox Play : un joyeux délire avec un max de séries, de moment délirants, romantiques, déjantées que dépaysants.
On s’impatience déjà des séries en exclu comme : Baskets, Minority Report, Graceland ou The Grinder.
Une offre de programmes immanquable !
Le Colonel Amanullah (Simon Abkarian) est de retour avec la très attendue saison 3 de la série Kaboul Kitchen et un nouveau personnage énigmatique Michel Coulaincourt (Stéphane De Groodt). A leurs côtés, une bande de personnages tous autant bras cassés que fous dingues A partir du lundi 20 février, verres au bord de la piscine, roses, bakchich, coups bas et autres surprises au programme.
Pour fêter ça, Canal + a dégainé avec une soirée totalement barrée, à l’ambiance afghane avec roses à gogo, musique du cru, poule naine, peignoirs et faux dollars dans le maillot.
Stéphane De Groodt : excellent !
Pour assister à la projection des trois premiers épisodes de la série Kaboul Kitchen : rendez-vous est pris au cinéma, pour une projo grand écran. Le Colonel Amanullah est un peu mégalo et ça nous plait.
Pour ceux qui n’ont jamais vu cette série, il n’est pas nécessaire de voir les deux saisons précédentes pour accrocher au décalage, au second degré, à l’humour potache ou aux clichés bien assumés.
Le petit monde de Kaboul Kitchen accueille avec un certain engouement l’arrivée de Stéphane De Groodt et sonpersonnage dont la provenance est incertaine et capable de roublardise semble-t-il. #Kiff
On oublie vite le départ de Gilbert Melki tant les nouvelles tribulations autour du Kaboul Kitchen sont fantasques. Et on a qu’une envie : voir très vite les autres épisodes.
Kaboul à Paris
Barrée ! C’est le résumé de la soirée de lancement qui va suivre la projection. Et impossible de s’attendre à moins car celle-ci est orchestrée avec brio comme chaque fois par l’agence qui réinvente les soirées parisiennes : la bien nommée We are the Oracle / WATO.
Fin de la projo, un groupe de militaires afghans s’incruste dans la salle.
Ils distribuent à chaque invité une enveloppe de dollars à l’effigie du Colonel. Un sésame essentiel pour accéder à la soirée. Liasses en poche, on progresse de checkpoint en checkpoint laissant au passage quelques billets, le bakchich en cette période trouble. En pleine rue, treillis, fausses barbes, camion improbable pour récupérer son passeport afghan, la mise en scène est osée et jubilatoire. On se marre d’une rencontre à une rencontre.
Arrivés au lieu tenu secret, dépouillés de quelques dollars “amanullahiens” supplémentaires, il faut encore passer la douane, le recruteur d’une ONG et tous les autres personnages fantasques comme le montreur de poule et de chèvre !
Le détail est même poussé au point qu’un afghan se la coule douce en dormant dans un coin.
Kaboul Kitchen Pool Party : crazy!
L’attraction centrale est bien sûr la piscine que l’on découvre de haut. Un filet sécurise le trou béant pour éviter qu’un maladroit fasse un plongeon.
Musique orientale, soldats en ronde, cuisine qui joue la fusion entre tajines, beignets de viande ou de fromage, toasts foie gras et autres risotto à la truffe.
Ça prend la pose dans le bureau du Colonel, autour du jacuzzi avec les peignoirs stylés griffés Kaboul Kitchen.
L’un des comédiens de la série, Fayçal Azizi, star de la chanson au Maroc, monte sur scène pour mettre le feu avec deux tubes et un karaoké barré sur Lalali lalalou.
Des membres de l’équipe d’accueil animeront l’eau de la piscine. Il ne sera pas rare de voir quelques dollars dans le maillot.
Le génie des responsables de cette soirée tient dans les menus détails qui ponctuent le parcours du VIP ayant la chance de participer à cet événement.
Kaboul Kitchen saison 3
création originale de Canal + diffusion à partir du lundi 20 février 2017 et sur Canal + à la demande