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Momix au théâtre des Champs-Élysées : hommage raffiné & splendide !

Momix fascine, émerveille et surprend depuis maintenant 37 ans ! En incitant le monde à l’évasion grâce à un univers particulier, aux confins de l’illusion et de la réalité, Moses Pendleton redéfinit avec passion les codes du raffinement et de l’esthétique.
Au Théâtre des Champs-Élysées, Viva Momix Forever revient sur cette aventure humaine extraordinaire en mêlant les plus belles chorégraphies ayant fait le succès de la compagnie, avec des inédits prometteurs pour la suite !

Momix

Les créations de Momix se remarquent par un subtil dosage d’ingéniosité, d’audace, de poésie et de rêve. Tout n’est que surprise ! L’être humain exulte, aidé par des effets techniques impressionnants par leur délicatesse…

Les danseurs-athlètes-illusionnistes accordent une dimension nouvelle à l’enveloppe corporelle. Les limites sont sans cesse repoussées. Le corps est en perpétuelle mutation, se métamorphose. Il devient imprévisible. Il sert alors de moyen d’expression à des mondes animés.

Ainsi, une femme gracieuse, aérienne et sensuelle danse, joue et devient une étoile… Des femmes-fleurs terminent leur germination avant d’éclore dans un halo lumineux nous laissant croire qu’elles finissent par s’envoler…

Moses Pendleton, le directeur artistique de la compagnie, trouve son inspiration dans son vécu et ce qui l’entoure. Nous retrouvons des thèmes aussi variés que les danses guerrières amérindiennes, l’art ancien de l’alchimie, les créatures du désert, la complexité de l’esprit ou encore la nature influencée par son enfance dans une ferme du Vermont.

Momix

Une scénographie exceptionnelle !

Momix aime jouer sur les illusions afin de nous transporter dans un ailleurs… Pour cela, tous les moyens techniques possibles sont déployés avec une justesse et une élégance sans pareil, conférant ainsi le caractère spécifique de ce spectacle.

Bien entendu, une part belle est donnée à la lumière. Qu’elle soit intense, tamisée, en pluie, froide, chaude ou à ultraviolets, elle est toujours terriblement adaptée ! Des projections vidéo ou en 3D apportent une dimension grandiose et inattendue en envahissant tout l’espace… Nous trouvons également des accessoires tels que miroirs, barres ou de surprenants ballons. Tout est donc fait pour mettre en valeur les saynètes ainsi que les costumes riches et flamboyants, allant du papier froissé au tulle le plus vaporeux…

En alternant des tableaux à l’impact différent, Moses Pendleton nous permet de reprendre notre souffle. De cette manière, nous apprécions encore plus chacun d’entre eux. Finalement, ce choix judicieux nous fait penser à la vie : des moments simples, plus lents, nous font savourer, plus intensément, les moments d’exaltation…

Avec ce spectacle, le temps n’a plus aucun impact… De ce fait, notre corps est au Théâtre des Champs-Élysées, notre tête dans un voyage à travers le monde et notre esprit s’en invente un nouveau…

Vous l’aurez compris, Viva Momix Forever fait du bien ! En effet, au sortir du spectacle, voici mes impressions à chaud : « C’était beau… Le genre de beauté donnant du baume au cœur, montrant ce que le monde est capable de produire de merveilleux ! Du genre à faire renaître un sourire sur un visage fatigué par les habitudes et le quotidien 🙂 ».

by Jean-Philippe

Momix

Viva Momix Forever

Avec : Jonathan Eden, Amanda Hulen, Sarah Nachbauer, Jason Williams, Morgan Hulen, Jennifer Chicheportiche, Seah Hagan, Heather Magee, Jacob Stainback
Mise en scène, chorégraphie : Moses Pendleton

Jusqu’au 7 janvier 2018

Du mardi au samedi, ainsi que le dimanche 31 décembre à 20h
Matinée le samedi 6 janvier à 15h et le dimanche 7 janvier à 17h

au Théâtre des Champs Elysées
15 Avenue Montaigne
75008 Paris

site officiel : www.momix.com

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Aimez-moi : Pierre Palmade émouvant et ensorcelant @ l’Atelier

Pierre Palmade revient enfin à ses premières amours : un seul en scène !
Sans doute moins hilarant que les précédents spectacles, Aimez-moi nous surprend par la tendresse de son regard, les situations improbables et les observations qui font écho en nous que nous soyons gays, hétéros, vieux, jeunes, désespérés par l’état du monde ou des joyeux utopistes.
Pierre Palmade nous touche pour notre plus grand bonheur !
Rdv au Théâtre de l’Atelier à partir du 22 septembre.

Pierre Palmade

Avec Aimez-moi, il y a du loufoque total – proche de la fable – comme cette parenthèse animalière qui l’a conduit à être adopté par une famille d’aigles. Il y a aussi de la prise directe avec la réalité du couple – un père quitté par sa femme, sans ultimatum, faisant face à ses enfants. Et surtout de l’invention géniale : comme ce chanteur médium poilant.

Tous ces personnages sont attachants, dénués de méchanceté, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont sans aspérités.
Ils sont heureux aussi bien de leur bonheur,  leurs contrariétés que leurs beaux malheurs. 

Un spectacle tout en finesse

C’est un Palmade un peu désabusé, voire mélancolique qui évolue sur scène.
Les textes de ses sketches laissent transparaître les angoisses et les expériences de l’homme mais transposées avec bienveillance dans une galerie de personnages efficace.

Alors, il est possible de rire du cancer sans tomber dans la provocation pure, du handicap affectif et aussi du cas très particulier du fan transi de Barbara Streisand – une espère en voie de disparition. 

Petite touche supplémentaire, l’humoriste débriefe certains de ses sketches en mode “Je“, histoire de mettre en lumière l’homme derrière le comique. Une pause qui peut être douce-amère mais jamais moralisatrice.

Aimez-moi est une vraie bulle de rire, de poésie et d’émotions. 

Pierre Palmade

Aimez-moi

Un spectacle de et avec : Pierre Palmade
Mise en scène : Benjamin Guillard
Scénographie : Jean Haas

du 22 au 29 septembre 2018

à 20h du mardi au samedi

au Théâtre de l’Atelier
1 Place Charles Dullin
75018 Paris


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Slava’s Snowshow au 13ème Art, une parenthèse enchantée

L’ambiance régnant lors des fêtes de fin d’année, avec sa nostalgie caractéristique, fait souvent ressurgir en nous de précieux instants vécus. La vocation du Slava’s Snowshow est de raviver l’âme d’enfant sommeillant au plus profond de nous.
C’est ainsi qu’au 13ème Art, la magie opère en mêlant poésie, rires et prouesses techniques stupéfiantes ! Partez à la rencontre d’un univers sublime et féérique, où le temps semble se suspendre dans les rêves…

Slava s snowshow

Des clowns grimés et de curieuses créatures vertes aux drôles de chapeaux nous accueillent. Pendant plus d’une heure et demie, ils vont nous faire vibrer par l’incroyable force de leur pantomime.

Avec un naturel déconcertant, ils abordent alors l’énigme de la vie, le temps qui passe, la mort, la destinée, l’amour ou la beauté de notre monde de façon délicate, tout en pudeur.

Chaque tableau est un émerveillement laissant place à l’émotion. Ainsi, vous souriez un peu naïvement en vous rappelant les voyages imaginaires que vous faisiez avec vos amis sur votre lit transformé en radeau. Puis une larme roulera sur votre visage en pensant à des adieux déchirants sur le quai d’une gare… Mais vous riez aussi, beaucoup d’ailleurs, de toutes ces situations cocasses.

Slava s snowshow

Un show stupéfiant !

De nombreux et prodigieux effets techniques apportent une intensité au spectacle et une complicité avec le public se trouvant alors stimulé. Nos réflexes juvéniles reviennent dès que nous essayons d’attraper des bulles de savon ! Mais ce n’est pas tout, dans des éclats de rires, nous faisons passer une toile recouvrant toute la salle juste avant que la neige se mette à tomber… L’apothéose est un final époustouflant, solaire et puissant, autant dans le sens que par l’effet…

À ce moment précis, le public est en transe. Une chose merveilleuse se produit alors… La distance entre nous n’existe plus, une communion semble s’installer. Grâce à des ballons géants et à la neige continuant de tomber, nous ne voulons plus partir…

J’observe avec tendresse ma voisine, ma mère. Ses yeux pétillent et elle rit avec une insouciance jusqu’à présent inconnue de moi… Ce soir, elle est en 1961 et elle s’amuse dans une cour de récréation géante. De telle manière que pendant près d’une heure encore, elle rayonne…

Sur scène, amusée, la troupe observe à son tour ce drôle de spectacle. Visiblement, ce soir encore, elle a réussi son pari !

P.S : Ne partez pas trop loin pendant l’entracte ! 😉

by Jean-Philippe 

Slava s snowshow

Slava’s Snowshow

Crée et mis en scène par ; Slava

Conseillé à partir de 8 ans

Jusqu’au 7 janvier 2018

Du mardi au samedi à 20h,
du mercredi au samedi à 16h,
le dimanche à 15h

Le 13ème Art
Centre commercial Italie 2
Avenue d’Italie
75013 Paris
Tél. : 01 53 31 13 13

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Sea Girls en interview : on a parlé confiance, féminisme & barbus

A peine le pied posé dans l’appartement parisien pour l’interview, on est plongé dans l’univers turbulent des Sea Girls.
De quoi mettre à l’aise de suite. Et en un éclair, on se dit aussi que cette demi-heure ne sera pas de tout repos.
Loufoques et sans filtre Prunella, Delphine, Agnès et Judith mesurent malgré tout le chemin parcouru et savoure leur chance d’avoir un spectacle singulier.
Amour, création et complicité : en route pour une interview généreuse et jubilatoire. 

Sea Girls
Selfie original pour USofParis

USofParis : Qu’est-ce qui n’a pas encore été dit sur cette revue ?

Les Sea Girls : Déjà, cette question n’a jamais été posée. Ça commence très bien. 😄
Une question jamais posée : « Quelle est la place du féminisme dans votre théâtre ? »

Et donc ?
Le féminisme est partout du bout des chaussures, aux plumes, aux collants qui collent jusqu’aux paroles foisonnantes et percutantes. Nous sommes une incarnation du féminisme parce qu’il y en a  des milliers. Nous sommes des femmes fortes, à paillettes et à plumes, droites et clowns, rayonnantes !

Pourquoi avoir choisi la revue ?

Parce que c’est une forme théâtre un peu particulière. Jamais personne ne nous aurait proposé d’être dans une revue : de chanter de danser. On n’est pas tout à fait dans les normes.
On est vraiment venu du théâtre, puis le music-hall s’est un peu imposé à nous. Ce sont les spectateurs et les gens du métier qui nous ont dit «vous faites quand même du music-hall ! ». Un music-hall français, moderne, qui n’est pas de la comédie musicale américaine et qui se situe dans un endroit rare et spécifique et qui n’est plus d’actualité.
Avec un rapport particulier avec le public, ça c’est vraiment une des colonnes du music-hall. Il y a tantôt un quatrième mur. Tantôt on est vraiment avec les gens, ou entre nous. Ce quatrième mur peut très facilement s’envoler, les gens sont pris à partie totalement avec nos clowns, nos chansons.

Toutes ces choses se sont imposées à nous et de fil en aiguille on s’est saisi de cette opportunité du music-hall et on l’a un peu menée à l’extrême : la revue. Une revue qu’on a voulu décalée, très personnelle. Très loin de ce que sont les revues.

Côté personnel, tout ce qui est dit sur scène est vrai ?

Le vrai correspond beaucoup au travail autour du clown, avec Charlotte Saliou, pour ce spectacle.
Le clown part de quelque chose de très authentique chez les gens. Le clown qu’on développe est très proche de nous, parfois même souvent des choses qu’on n’a pas du tout envie de montrer mais qui transpirent tellement de nous-mêmes.
Ca représente des années de psychanalyse avant de comprendre qui on est et de remise en question. 😄 Une fois qu’on a compris qui on est, il faut accepter de le montrer aux gens, et ça c’est encore 10 ans de psychanalyse. C’est pour ça qu’on est si vieilles ! 😄

Ce qu’on avait travaillé aussi avec Charlotte Saliou et notre metteur en scène Philippe Nicolle c’était de partir du fait que 4 femmes « normales », d’aujourd’hui, rêvent de monter cette revue et de faire des choses extraordinaires.
Ce lien entre la réalité de ses femmes et “vont-elles atteindre ce rêve ?” Et c’est ce décalage-là qui fait aussi que la magie prend. A la fois une projection possible du spectateur et le fait de rire de nos maladresses.
Parfois, on atteint ce rêve et parfois pas du tout : on dégringole les escaliers de la revue.

Sea Girls
Le mot d’un spectateur qui vous a touchées ?
Une spectatrice m’a beaucoup touchée. Elle était venue, il y a quelque temps, voir le spectacle avec son mari. Il est mort par la suite. Elle a voulu revenir pour retrouver cette joie qu’elle avait partagée avec lui. Ce souvenir de ce moment heureux avec cet homme qui n’était plus là.
Des témoignages comme celui-là on en a vraiment beaucoup. Sur la joie, la joie partagée !
On a des enfants de 10 ans qui sont déjà venus nous voir 3 fois et que les parents suivent.
Ce qui est très beau, c’est qu’on a vraiment toutes les générations confondues. On a aussi bien des enfants de 5/6 ans qui prennent ce qui peuvent et qui rigolent aux pitreries qu’on peut faire. Et puis des familles et des personnes âgées qui apprécient aussi autre chose. C’est un spectacle qui n’est pas du tout jeune public mais qui réunit toutes les générations. On a aussi des gens qui vont beaucoup au théâtre et d’autres pas du tout. Chacun trouve matière à plaisir et à joie.

Quel est secret de la bonne entente à 4 pour créer et jouer ?

On est comme des sœurs, des frangines. Finalement, on accepte et on apprécie nos défauts. Bon, on ne les apprécie pas toujours… mais on les accepte. On les constate, il y a beaucoup de tolérance.
Et surtout on sait que les Sea Girls c’est très précieux dans notre vie professionnelle mais aussi personnelle. Ça prend beaucoup de place, c’est très réjouissant.
Et il y a aussi une chose qui nous caractérise toutes les quatre, c’est qu’on a encore envie d’apprendre. On se remet en question. Ce qu’on fait n’est certainement pas parfait, c’est perfectible, encore travaillable. C’est précieux car on est toutes les quatre d’accord pour se remettre en question après chaque spectacle, améliorer et essayer.

Du coup, on se permet d’enlever des morceaux de chansons, d’en tester d’autres. C’est un spectacle très vivant.
C’est une particularité du music-hall, c’est avec le public que le spectacle continue à se créer sans cesse. C’est très éphémère. Parfois, à quelques mois de différences, des choses qui marchaient tout d’un coup ne fonctionnent plus. Il faut changer quelque chose pour se reconnecter avec le public. Ce n’est jamais complétement installé.

Et le public suit toujours vos nouvelles idées ?

Comme on est en connexion totale entre nous et avec le public, il ne faut pas s’installer. Comme une histoire d’amour. Et c’est vrai que c’est assez nouveau pour nous.
On vient du théâtre, et au théâtre ce n’est pas une chose qui se fait tellement. On a un texte, une situation, une mise en scène et on reste fidèle à ce qui s’est fait.
Il a fallu qu’on accepte que le music-hall nécessite une autre façon de travailler. Mais on n’est pas à la pêche aux rires, on est dans une relation un peu poreuse. Et c’est assez plaisant !

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Justement quel est le plus beau conseil de votre metteur en scène ?

Be yourself ! 😄
On l’a revu récemment et ce qu’il nous a dit était assez fort : la manière qu’il avait de nous regarder, d’être très clairvoyant parce qu’on ne l’avait pas vu depuis longtemps.
On avait besoin de retravailler avec lui et il a tout de suite trouvé les mots justes pour nous remettre exactement sur les bons rails du spectacle. Il nous redonne confiance.
En fait, Philippe Nicolle a une démarche très proche du comédien et d’un besoin de véracité. Il n’aime pas les artifices, que le comédien se retranche derrière des trucs.
Pour retrouver notre spontanéité, il faut repartir chacune de notre intimité, notre fragilité, notre personnalité dans la vie pour après la transcender dans notre personnage. D’enlever les couches de techniques et de travail du clown, de repartir vraiment de nous, humaines.

Quelle est votre arme de séduction massive ?

Je crois qu’on ne travaille pas trop sur la séduction. On ne va pas dans ces retranchements-là. Et si on y va c’est pour plus facilement retourner ça comme une crêpe et en rire.
Ou alors c’est malgré nous. Ce n’est pas notre but premier d’être à tout prix séductrices ou sensuelles. Ça sort malgré nous parce qu’on est des femmes.
Et qu’on est sublimes 😄

La meneuse de revue ou la diva qui vous inspire le plus ?
On pourrait aller de Céline Dion à Jacqueline Maillan en passant par Zizi Jeanmaire et Estelle Danière qui a été meneuse de revue extraordinaire. Il y a des hommes aussi qui nous inspirent Patrice Thibaud, Michel Fau, les Monty Pithon, les Marx Brothers.

Qu’est ce qui a été le plus dur sur ce spectacle ?

Les chaussures à talons ! 😄
Non, elles sont hyper confortables. On a des chaussures de danse qu’on s’est faites faire sur mesure.

Le plus dur en fait c’est la confiance. Une fois qu’on est perché sur des talons avec des bodys à paillettes, il faut y croire.
La confiance qui se dégage du groupe aussi. Sea Girls, on a réalisé que cela fonctionnait car on est un groupe.
On est quatre filles avec deux musiciens. C’est cette alchimie du groupe qui fait que ça évoque quelque chose.

Avez-vous un conseil beauté pour les hommes ?

Aimez les femmes ! Restez vous–même ! 😄
Si, petit conseil beauté : s’hydrater la peau, bien l’hydrater.
Et si on n’est pas barbu, on est quand même très très sexy aussi… 😄 Il faut se détendre avec la barbe. Et ce n’est pas parce que vous êtes chauve que vous avez besoin d’avoir une grosse barbe. Ce n’est pas grave…
Conseil beauté : l’humour aussi !
Et profitez de la vie.

Sea Girls

Sea Girls, la revue

du 23 au 31 décembre 2017 à 20h

Le Trianon
80, Boulevard Rochechouart
75018 Paris

Site officiel : www.les-seagirls.com 

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Mozart le chien qui parle : comédie musicale surprenante

Qui n’a jamais souhaité savoir ce que nos amis les animaux pouvaient penser ? Avec Mozart, le chien au Théâtre de la Tour Eiffel, le secret sera percé et vous allez vous régaler !
Au programme une comédie musicale au plaisir immédiat.

Mozart, le roi de la vanne

Le rideau s’ouvre et immédiatement, tous les regards sont pour Mozart. En effet, pour la première fois sur scène, c’est un chien qui tient le premier rôle, du jamais vu.

Mozart est assis sur le canapé du salon et regarde Vivement Dimanche, entouré de ses maîtres. Tandis que la jeune fille relate la découverte incroyable faite par un savant « les chiens sont aussi intelligents que les hommes », Mozart quant à lui déchante, il ne pensait pas être aussi stupide que les êtres humains ! Le ton est donné.

Mozart le chien

Une comédie familiale enthousiasmante !

Cette comédie musicale et familiale est le fruit d’une collaboration entre Christelle Chollet (comédienne, chanteuse et humoriste française) et de Rémy Caccia (metteur en scène de théâtre, animateur radio et télé), auteurs notamment de Scooby Doo, l’Empiafée, Comic-Hall, associés à Raphael Alazraki.

Les comédiens sont parfaits ! Nous sentons une réelle complicité entre ces derniers  et  le chien. La famille entière est attachante. Les chansons sont entrainantes, les acteurs sont drôles et enjoués. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment en famille.

Durant tout le spectacle, nous allons rire à l’écoute des pensées de ce chien si atypique. Mozart vanne, Mozart à de la réparti, Mozart se moque…  à notre plus grand bonheur ! Ma fille s’esclaffe à chaque pensée de ce drôle d’animal, il faut dire que son langage est identique à celui utilisé par nos petites têtes blondes. Maman de deux enfants dont un adolescent, je me régale et me questionne…
Et si Mozart pensait comme mes enfants ?

Un objet de convoitise

Forcément, Mozart  est convoité ! En effet réussira-t-il à échapper des griffes du Docteur Devil qui veut le kidnapper afin d’étudier son cerveau et de vérifier ainsi la véracité de son intelligente ? Suspense…

Si vous voulez passer un super moment en famille alors pas d’hésitation !  Foncez pour découvrir ce spectacle joyeux et dynamique, qui plait autant aux petits comme aux grands !

by Caroline 

Mozart le chien

Mozart le chien

Mise en scène : Rémy Caccia
Paroles et Musique : 
Christelle Chollet, Raphael Alazraki, Rémy Charlet
Décors : Stéfanie Jarre
Création Lumière : Romain Belloche
Ingénieur Son : Xavier Ferri

Avec : Léo Guillaume, Thierry Gondet, Virginie Perrier, Olivier Bénard, Camille Muzard, Matisse Jacquemin- Bonfils, Jaouen Gouevic, Edwin Condette et Mickael Alberi

A partir du 9 décembre

Tous les samedis et dimanches à 14h

Au Théâtre de la Tour Eiffel
4 square Rapp
75007 PARIS

CONCOURS

Nous vous offrons des invitations pour 2 pour une des représentations de la comédie musicale Mozart, le chien au Théâtre de la Tour Eiffel.

Pour participer au tirage au sort, laissez-nous un commentaire juste en dessous en citant le nom de votre compagnon à 4, celui d’un(e) ami(e) ou celui d’un film.

AUGMENTEZ VOS CHANCES DE GAGNER en likant le post du concours sur la page officielle FB du blog

Bonne chance à tous et toutes !

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Concours Gratuits

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Quintessence d’Alexis Gruss : spectacle aérien, féérique & spectaculaire

Reprise pour cause de succès du spectacle Quintessence qui allie à merveille le savoir-faire des écuyers de la famille Alexis Gruss et celui des artistes de la compagnie les Farfadais.
Le spectacle va enchanter Paris jusqu’au 4 mars. Immanquable !

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Afin de sauver Pégase, cheval ailé divin réputé indomptable, créature fantastique la plus célèbre de la mythologie grecque, Joseph fils de Bellérophon – le plus grand héros et tueur de monstres – doit récupérer un fragment de l’essence de chaque élément : l’Air, la Terre, le Feu et l’Eau.

Quintessence se présente sous la forme de tableaux, plus ou moins complexes surtout pour les plus jeunes, ayant pour thématique les quatre éléments. Ce spectacle est composé d’une chanteuse de talent, de musiciens tout aussi talentueux de l’orchestre Sylvain Rolland – installés au-dessus de l’entrée des coulisses et d’une vingtaine d’artistes époustouflants. Sans oublier plus d’une quarantaine de chevaux plus magnifiques les uns que les autres. Bartabas n’a pas le monopole des spectacles équestres enthousiasmant.

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Quintessence nous coupe le souffle !

Tous les ingrédients sont réunis pour nous émerveiller : des artistes magnifiques issus du nouveau cirque réalisant des prouesses techniques incroyables : portées et acrobaties à cheval ou dans les airs, équilibres et jongleries, voltiges, ballets aériens… sans compter la prestation de deux petits chiens malicieux dont l’audace a particulièrement plu à ma petite fille.
Nous sommes impressionnées par le talent et par la générosité des artistes dont on ressent comme une évidence le lien fort qui les unie.

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Quintessence est un spectacle magnifique, grandiose et gracieux qui pendant 2h30 nous évade dans un monde imaginaire et sans limite d’âge côté spectateurs. Tout est parfait : les chansons interprétées avec brio par une chanteuse magnifique, le talent et le professionnalisme des musiciens sans compter les prestations spectaculaires de tous les artistes, chevaux compris.
Véritable moment d’émotions, on en ressort le cœur léger et des étoiles plein les yeux !

by Caroline

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Quintessence

43e création de la famille Alexis Gruss
en collaboration avec la compagnie Les Farfadais

à Paris jusqu’au 4 mars 2018

Vendredi, samedi et dimanche selon les dates

Chapiteau Alexis Gruss
Porte de Passy
75016 PARIS

Ouverture des portes 1h avant chaque représentation
Navette gratuite au départ de Porte d’Auteuil
Durée : 2h30 dont 30 minutes d’entracte

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Et j’ai pensé à la révolte : récit sociétal avisé à la Croisée des Chemins

Sujets brûlants de notre actualité, le cycle Récits de femmes du Théâtre La Croisée des Chemins aborde le sexisme et le harcèlement. Face à une conscientisation de ce fléau, le Collectif Campe a fait le choix de libérer la voix des femmes par une approche artistique. Sans être dans la revendication ou le militantisme, la démarche réflexive de Et j’ai pensé à la révolte incite au dialogue.

Et j'ai pensé à la révolte
Selfie original pour UsofParis

Sur scène, trois personnages nous attendent. Ils représentent chacun une femme avec son histoire, sa personnalité et son caractère unique. Cependant, un lien les unit. En effet, elles ont toutes subi à un moment une violence de la part d’hommes. Ces agressions, quel que soit leur degré de gravité, résonnent en elles depuis trop longtemps.

Alors, devant nous, tout en pudeur, elles se confient. Le paralangage est fort et les mots, entrecoupés de silences. Les récits dévoilent les sentiments ressentis : l’isolement, la honte, la culpabilité, la déshumanisation et l’indifférence d’autrui.

L’interprétation des comédiens est impressionnante. Nous ressentons terriblement ce que les hésitations masquent ainsi que l’indescriptible sensation de vide provoquée par ces situations…

Et j'ai pensé à la révolte

Subtilement, une transition est réalisée vers un registre semblant plus léger. Par le biais du jeu, les personnages exposent avec finesse le sexisme disséminé un peu partout. Saurez-vous par exemple me dire quel politicien a dit : «Un ministère de la Condition féminine ? Et pourquoi pas un sous-secrétariat du tricot ? »

En réalité, avec la vision anthropologique amenée sur des témoignages difficiles autour d’un théâtre documentaire, le Collectif Campe n’a pas seulement donné la parole aux femmes. En effet, la portée va plus loin. Grâce à la surprise des derniers instants sur scène, nous prenons pleinement conscience du chemin restant à parcourir. Nous avons alors envie d’échanger, de débattre et d’ouvrir la discussion.

C’est ainsi qu’en sortant, autour d’un verre, nous avons rejoint la révolte…

by Jean-Philippe

Et j'ai pensé à la révolte

Et j’ai pensé à la révolte

Auteur : Collectif Campe
Artistes : Anne-Sarah Faget, Morgan Pihet, Anna Ten
Metteur en scène : Anna Ten



jusqu’au 29 décembre 2017

les jeudis et vendredis à 21h30

au Théâtre La Croisée des Chemins
43, Rue Mathurin Régnier
75015 Paris

Réservations : 01 42 19 93 63

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BenH : trublion aux chaussettes Marvel @ Sentier des Halles

Ce lundi soir, l’équipe d’UsOfParis a rdv avec jeune talent comique, BenH, qui sévit actuellement au Sentier des Halles.
Durant une heure, ce hobbit moderne partage avec le public les affres de sa vie d’adulte croisée avec les désillusions de ses rêves d’enfance.
Balancé comme cela, ça peut paraitre triste, mais BenH transforme ce mur qu’est le passage d’un monde adolescent à l’âge adulte en une fresque jouissive. Avec des salves de rires sans retenue, il est aussi touchant que trash, torpilleur que fin. Il a tout d’un grand !

En fait, dès les premières minutes de son one man, BenH accroche le gamin qui est resté au fond de nous, celui qui s’est laissé envahir par le quotidien mais que parfois nous avons envie de laisser exulter.

BenH

Oui, même adulte, on a envie de porter ce t-shirt Mickey, le même celui que BenH arbore sur scène.
Oui, on a encore envie de croire aux licornes qui transportent Michel Sardou sur leur dos, avec un fond de Connemara.
Oui, on aimerait retrouver cette innocence de l’enfance que l’on a perdue, parfois trop vite, parfois abruptement.

Et même si c’est ce que semble sous-tendre le spectacle de BenH, notre hobbit moderne propose de lui-même un autre chemin de réflexion.
En effet, avant de rejeter les autres, il faut s’accepter soi-même. Et c’est bien là le plus difficile.

Entre blagues potaches, humour noir, trash et beaux moments de poésie, BenH nous emporte dans son monde fantasmé de façon magistrale. Avec des pirouettes et des postures qui ne permettent pas concrètement de démêler le vrai du faux dans son conte humoristique. La seule réelle certitude : le garçon n’a pas froid aux yeux, ni de poils au torse.

Bon à savoir : si tu t’appelles Mathilde, tu auras droit à un supplément d’attentions. Chanceuse !

Et parents, lorsque que votre ado vous dira “Je veux aller voir la maison d’Anne Frank”, ne pensez pas qu’il a été touché par une illumination humaniste… c’est simplement qu’il veut tester ses capacités d’imagination lors d’un voyage initiatique. BenH vous relèvera tous les détails en temps voulu.

BenH

BENH
Le monde des grands

lundi et mardi à 20h

au Sentier des Halles
37, rue Volta
75003 PARIS
tél. 01 71 73 97 83

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Kamel le magicien à Bobino : brillant, drôle, bluffant – reprise 2018

Kamel le magicien bluffe chaque soir au théâtre Bobino, à Paris ! Close up, mentalisme et grande illusion, Kamel est vraiment plus fort que nous !
La preuve avec son spectacle conçu avec Don Wayne qui reprend du 8 février au 29 avril 2018.

Kamel le Magicien
photo ANDRE B

Percer les secrets de Kamel le Magicien

Bluffée par son show à l’Apollo Théâtre en 2015 et agacée par sa facilité à se jouer de nous avec toute la gentillesse et la bienveillance qui le caractérise, c’est déterminée à percer ses secrets que je suis allée voir le nouveau spectacle de Kamel ! Accompagné par mon ami, je lui lance le défi de trouver les subterfuges du magicien.

Ouverture de rideau sur un écran qui évoque les 5 sens pour se terminer sur l’illusion. Puis Kamel arrive sur scène, décontracté, énergique et sourire aux lèvres. Toujours aussi avenant et sympathique, il commence un show que nous ne sommes pas prêts d’oublier. En effet, pour ce nouveau spectacle, Kamel a collaboré avec Don Wayne, l’un des plus grands consultants en magie qui a travaillé plus de 20 ans avec le célèbre David Copperfield.

Adultes et enfants conquis

Le public est toujours aussi hétérogène. Les enfants sont très nombreux à venir voir l’artiste. Comme moi, ils sont impatients de découvrir les nouveaux tours concoctés par l’illusionniste. Et c’est sans surprise que la magie opère encore une fois.
Nous retrouvons certains tours comme le tirage du loto par des infos données par le public, la téléportation d’un hamster, de la neige en papier. Ultra concentrée, je me focalise sur l’artiste, convaincue que je vais enfin découvrir l’astuce mais rien à faire, Kamel est vraiment très doué.

Kamel le Magicien
photo ANDRE D.

Tous les talents !

Les ingrédients qui ont fait le succès de son dernier spectacle sont toujours au rendez-vous : générosité, complicité, interaction avec son public, notamment les enfants, tours de magie et illusion, danse effrénée dont la fin me laissera perplexe ! Il nous réserve quelques grandes surprises que je me garderai de révéler. Nous oscillons entre admiration et questionnement. Ses tours de cartes sont toujours aussi époustouflants. Kamel est vraiment impressionnant dans ce domaine qui aura d’ailleurs fait son succès lors de son passage à Canal +.
Petits et grands sont conquis par les prouesses du magicien et applaudissent avec entrain à la fin de chaque tour. Les enfants choisis au hasard par Kamel participent avec bonne humeur et complicité. L’artiste est talentueux et généreux, il n’y a pas de doute.
Nous repartons conquis, des questions plein la tête. Kamel est définitivement plus fort que nous !

by Caroline 

Kamel le Magicien

à Bobino
14-20 Rue de la Gaité
75014 Paris

du jeudi au samedi à 21h
matinées : samedi à 16h30
dimanche à 15h30

site officiel : www.kamellemagicien.biz

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Gérémy Crédeville incroyablement parfait et modeste

Des mecs qui se la pètent, et qui ne finissent plus de s’auto-apprécier, on en croise suffisamment dans les vernissages, aux défilés ou en Uber.
Alors passer une heure avec un spécimen – en l’occurence Gérémy Crédeville alias G, au Théâtre du Marais – , en tête-à-tête et sans aucune perspective de sortie, c’est plutôt flippant !

Gérémy Credeville G Parfait et Modeste sur la scène du Théâtre des Blancs Manteaux Paris spectacle humour one man show photo usofparis blog

Ce bogosse originaire du Nord et qui porte fièrement costume-cravate-chemise entre sur scène sans accompagnement musical à la différence de Foresti, Elmaleh et bien d’autres humoristes. Sa seule arrivée en pleine lumière suffit à la satisfaction du public, et de la sienne. Son tour de chauffe générale est définitivement dû à l’attraction physique qu’il suscite du premier au dernier rang.

Amour de soi, assurance, Gérémy Crédeville a usé, sans réel effort, des bienfaits de dame nature à toutes les étapes de sa vie.
Et pour cela, le garçon se met à l’aise en posant la veste.
Ça commence par sa naissance, le gynéco ne s’en remet toujours pas mais aussi Bétune tout entier. Ça se poursuit avec son coloc homo. On frissonne à l’idée des horreurs  machistes et clichés qui vont suivre. Mais le bogosse retourne la situation et construit un sketch totalement à contre-emploi sur thème de l’instant.
A ce stade, la salle et les premiers rangs sont irrémédiablement attirés par l’assurance indécente de ce garçon et l’appel du téton hardi qui pointe sous sa chemise, largement assumé.
Aucune mention, en revanche, d’une quelconque aventure en salle de sport, alors qu’il a le pec ferme comme une cuisse de poulet.

Gérémy Credeville spectacle G Parfait et Modeste sur la scène du Théâtre des Blancs Manteaux Paris humour one man show photo usofparis blog

Qu’est-ce qui fait la différence ?

Le goût immodéré de Gérémy Crédeville pour le trash. Et il en balance des images qui claquent à la gueule comme le coup du pirate. Un coup qui va rester dans les annales du one man show.
Le Nord Pas de Calais n’est pas en reste et reçoit des trombes, la carte postale prend définitivement l’eau.

Et rien n’échappe au garçon, de l’applaudissement “moustique”au pied d’un spectateur sur sa scène. Le chaleureux Théâtre des Blancs Manteaux se prend quelques scuds bien relevés alors que le régisseur agonise de ceux qui lui sont destinés.

Et pour autant, en sortant, aucune envie de casser la gueule de G sur le trottoir, ni même de lui faire bouffer ses flyers gentiment tendus.
Le charme opère progressivement. Il faut dire qu’il a un autre talent qui emporte immanquablement le public : son indéniable qualité de composition musicale.

BONUS : il est tellement bogosse qu’on la confondu à une soirée VIP avec un Dieu du Stade ! #histoirevraie

Gérémy Crédeville
Parfait et encore je suis modeste ! 

du jeudi au samedi à 20h00

jusqu’à mars 2018

au Théâtre du Marais
37 rue Volta
75003 PARIS

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