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Jérémy Lorca dans Bon à marier : une leçon d’optimisme

Jérémy Lorca s’installe cette fin d’année à l’Alhambra. Un succès ne venant jamais seul son livre Chercher le garçon va avoir droit à une adaptation ciné. Il fait de la radio avec Anne Roumanoff pour Ça pique mais c’est bon !
Ce garçon Bon à marier est aussi déluré qu’attachant, naïf que fin observateur de nos mœurs. 

 

Pas évident de naître à Avion, proche du Pas de Calais. C’est pas nous qui le disons, c’est Jérémy Lorca. Rajoutez un père italien et une mère polonaise : le cocktail pourrait être explosif. 

D’autant que son cœur le porte plus vers Céline Dion et les garçons, que Booba et les filles en mini-short.

Généreux, il offre quelques moments de sa vie aussi drôles que désespérés : le 1er coup de foudre en boite, l’amour qui dure 3 ans, la séparation, les “dates”… La philosophie hallucinée de sa pote de boulot… la meilleure manière de faire fuir vos voisins. 

Alizée, Beyoncé, Grindr, coach sportif, Smic, vacances au Maroc : les sujets sont variés et l’enchaînement est très bien mené. 

Jérémy cède parfois à quelques facilités que l’on voit arriver mais il ne tombe pas, pour autant, dans l’enfilage de perles-clichés qui font bailler, bien au contraire. 

Bon à marier est un one-man-show tendre et malicieux, une leçon d’optimisme. Pourtant ce jeune talent de la scène serait toujours célibataire. 

Seul bémol : la chemise manches courtes à pois. C’est le printemps ok, mais c’est pas fashion du tout ! 🙂 

Jérémy Lorca

Jérémy Lorca dans Bon à marier

Les mardis et certains mercredis à 21h30

jusqu’au 19 décembre 2017

à l’Alhambra
21, rue Yves Toudic
75010 PARS

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Chambre 113 : une co-médico musicale palpitante & totalement cocasse

L’hospitalisation est toujours une mise en abyme dans nos vies où la vulnérabilité de notre esprit rejoint celle de notre corps. Chambre 113 relate avec délicatesse et sensibilité l’histoire d’un couple traversant ce moment particulier. Entre émotions retrouvées, rencontres humaines saugrenues ou bouleversantes, le Théâtre de Ménilmontant résonne aux sons éclatants de cette comédie !

Chambre 113
photo Eric Bongrand

Un sujet délicat…

Mathilde et Julien forment un couple en proie au manque d’interaction et au désintérêt progressif. C’est ironiquement une communication qui va changer le cours de leur histoire… Ainsi, l’hôpital informe Julien que sa femme a été victime d’un grave accident la plongeant dans un sommeil profond. Il se rend alors sur place et découvre un univers jusqu’ici inconnu…

En premier lieu, il est accueilli par le Docteur Grinsky, grand mégalomane à la vision étriquée par la science exacte. Viennent ensuite les infirmières entourant la femme qu’il a trop longtemps délaissée. D’abord Roseline, personnage fantasque ne mâchant pas ses mots puis sa collègue Natacha, incurable romantique à l’optimisme sans faille.

L’esprit de Mathilde n’est pas prêt à quitter le monde des vivants et tente à tout prix de s’exprimer, en vain. C’est ainsi que, dans une intimité qu’ils partagent désormais, les personnages vont peu à peu se dévoiler, offrant une perspective inattendue sur le véritable sens de la vie…

Chambre 113
photo Eric Bongrand

… dépeint avec adresse !

C’est avec dynamisme que les cinq comédiens chantent, dansent et nous éblouissent ! Ainsi, le partage est intense et nous transporte complètement. Nous sommes submergés par les émotions dégagées, aussi bien par les failles humaines se révélant que par l’éclat des petits bonheurs de la vie redonnant espoir.

Le décor est modulable sur scène, permettant au spectateur de reprendre son souffle entre deux tableaux. Les chants et les arrangements musicaux sont soignés et énergiques, n’ayant rien à envier à Mogador !

L’humour et la dérision des dialogues créent un équilibre subtil avec le côté grave du sujet. Ce qui fait que nous rigolons beaucoup, nous pleurons parfois mais nous apprécions toujours. 🙂

by Jean-Philippe

Chambre 113

Chambre 113
Bienvenue à l’hôpital !

Auteur : Claire-Marie Systchenko, Eric Bongrand
Metteur en scène : Vincent Vittoz
Artistes : Claire-Marie Systchenko ou Cloé Horry, Fred Colas, Noémie François, Hélène Hardouin, Emmanuel Quatra, Antoine Lefort, Samuel Domergue ou Nicolas Didier
Musiciens : Antoine Lefort, Samuel Domergue ou Nicolas Didier

jusqu’au 11 février 2017

Les vendredis, samedis et certains dimanches.
Horaires (19h ou 21h) en fonction du jour

au Théâtre de Ménilmontant
15, rue du Retrait
75002 PARIS

site officiel : chambre113.com

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STOMP : le ballet de percussions de retour aux Folies Bergère

Du 7 au 24 décembre, Stomp s’installe aux Folies Bergère. Le spectacle, né il y a plus 26 ans, a subi quelques évolutions, mais le principe reste le même et n’a pas pris une ride. Des objets du quotidien servent de percussions à des artistes (qui eux, ont changé au fil du temps) pour rythmer leurs chorégraphies époustouflantes.

Stomp

Stomp

Ils reviennent avec leurs tap tap tap, clap clap clap et scratch scratch scratch. Depuis maintenant 21 ans, Stomp, c’est une bande de copains (rejoint par des filles depuis) qui grattent, frappent, et tapent sur tout ce qui leur passe entre les doigts.
Le résultat : un spectacle de danse mêlant performances acrobatiques, percussions et humour. Rien ne leur résiste : balai, tubes, sable, poubelles, éviers ou encore boites d’allumettes.
Autant d’objets du quotidien qui deviennent, en quelque sorte, des instruments de musique. On a beau être prévenu, on est toujours soufflé par la dextérité de ces artistes, tour à tour comédiens, danseurs, acrobates et musiciens.

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Stomp

STOMP : performances chorégraphiques

Parce que près d’un quart de siècle après la première de Stomp, la magie opère encore. Les huit artistes sur scène enchainent les numéros à un rythme effréné. Ils n’ont même jamais besoin de prononcer une seule parole. Tout est dans les expressions du visage et la gestuelle. C’est très fort ! Ils se permettent même quelques interactions avec le public, entrainé dans leur tourbillon. Par ailleurs, pour en profiter pleinement, mieux vaut être placé un peu en hauteur.

Certains gags sont quelque peu éculés, mais ils font toujours leur effet. L’ingéniosité et la performance physique sont mises en valeur par des chorégraphies entrainantes et parfois, il faut le remarquer, assez poétiques.
On y retourne donc sans ciller.

by Joël Clergiot

Stomp

Stomp
spectacle musique, danse, théâtre

du 7 au 24 décembre 2017

Folies Bergère
32, rue Richer
75009 – PARIS

Site officiel : stomponline.com

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Laura Domenge : doux plaisir désopilant avec PasSages

Après nous avoir séduits par ses chroniques sémillantes à la radio, nous retrouvons Laura Domenge au Lucernaire pour son premier one-woman-show haut en couleur ! PasSages raconte l’histoire presque banale d’une trentenaire qui n’est plus une fille mais ne se sent pas encore tout à fait une femme… Cette période de transition entre émoi et espérance nous est livrée avec beaucoup de légèreté, de malice et de dérision !

Laura Domenge

Mais qui est donc cette Laura Domenge pétillante à l’énergie communicative ? Une jeune femme un peu perdue entre son âge, son corps et ses complexes dans une société ne semblant pas avoir d’étiquette pour elle. Afin de mieux la comprendre ou peut-être se comprendre, à moins que ce soit pour nous comprendre, elle nous transporte dans son univers où se côtoient finesse et humour avec anecdotes croustillantes, recherche identitaire parfois difficile et réflexions hautement philosophiques sur la vie !

Nous découvrons sa tante Dominique, Niçoise célibataire qui s’inscrit sur Tinder, la crise d’ado d’un chaton rebelle s’exprimant par le rap (à mourir de rire !), un psy à la carrière ratée d’humoriste ou le récit de Gigi-cœur de pierre qui ne se fera plus jamais avoir par un homme…

Laura Domenge

La gestuelle, les mimiques, le texte, tout n’est que plaisir dans le récit de ces histoires. Les vannes sont éclatantes, la répartie sans faille. Tous les personnages sont vivants, brillants ! Pour autant, entre deux moments d’exaltation, nous ressentons que derrière ce masque d’assurance se cache, timidement, à demi-mots, une vague tristesse… Nous sommes alors touchés et concernés.

Lorsque Laura Domenge est entrée dans la salle, l’esquisse d’un sourire s’est immiscée sur nos visages éteints et ne nous a plus quittés. C’est ainsi toute la portée de ce spectacle profondément humain, pas si sage que ça, où le rire est la meilleure des thérapies…

by Jean-Philippe

Laura Domenge

PasSages

Auteurs : Laura Domenge et Christian Lucas
Avec Laura Domenge

Jusqu’au 7 janvier 2018

les vendredis et samedis à 21h30
les dimanches à 19h à partir du 19 novembre

Le Lucernaire
53, Rue Notre Dame des Champs
75006 Paris
Tél : 01 45 44 57 34

Site officiel : lauradomenge.com

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The Pianist au 13ème Art : Thomas Monckton haletant et virtuose !

Un récital de piano totalement improbable au 13ème Art ! The Pianist offre une performance décoiffante autour et avec un piano à queue. Un spectacle court, physique et poétique. 

The Pianist

The Pianist : condensé d’humour et d’action 

Gags à répétition, maladresse, étourderies, catastrophes sont quelques-uns des ingrédients qui font rire petits et grands. 

Mais Thomas Monckton est capable aussi de contorsions clownesques, voire cartoonesques tant son corps est agile. Le Néo-zélandais est un vrai performeur, un circassien. Son interprétation est physique, millimétrée. 

On imagine difficilement le nombre d’heures de répétition, de petits ajustements pour arriver à ce point de perfection. 

The Pianist nous tient en haleine d’un bout à l’autre de la soirée. Dans quelle mesure l’artiste réussira-t-il à jouer de son instrument ? 

La réponse est sur scène jusqu’au 12 novembre.

Image de prévisualisation YouTube

The Pianist

The Pianist 

Avec : Thomas Monckton
Compagnie : Circo Aereo

du mercredi au samedi à 19h
matinées le samedi à 14h le dimanche à 17h 

Le 13ème Art
Place d’Italie
30 avenue d’Italie
75013 Paris 

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Xavier Fagnon : loufoque Rendez-vous Place Gandhi à l’Archipel

Imitateur, comédien et même danseur, Xavier Fagnon envoie le Théâtre de l’Archipel en Inde en plein été, sans jet lag et supplément de prix. Rendez-vous Place Gandhi fait se rencontrer un nombre impressionnant de personnalités françaises : chanteurs, comédiens, hommes politiques, sportif et journaliste. 

Xavier Fagnon
photo Franck Harscouët

Xavier nous embarque dans une histoire totalement farfelue, on croirait presque à une hallucination. Imaginez Arnaud Montebourg faisant équipe avec Franck Ribéry dans une sorte de Pékin Express en terres indiennes. L’esprit du raffinement à la française face au joueur de foot dénué de tout esprit : complètement improbable ! 

En parallèle, Patrick Bruel autocentré à souhait (et c’est tellement vrai quand on a croisé ne serait-ce qu’une seule fois le chanteur-charmeur) lui est associé à la kougar Chantal Ladesou.

Dans ce joyeux bordel, un prime-time est en préparation. Et c’est Édouard Baer qui mène le tempo. Fin, beau parleur, pourfendeur, il tente tant bien que mal d’accueillir Yannick Noah (qui a un peu de route) sur son plateau. 

Entre répétitions – la séquence avec le chanteur Raphaël est hilarante – et jeu de piste des équipes – l’une d’entre elles tombera sur Bernard Lavilliers, poilant – Xavier Fagnon change de rôle à vitesse grand V sans accessoire (exception pour Lavilliers, trop tentant !).

Et l’artiste ne ménage pas son énergie. Il est accompagné de Sébastien Jan dans cette aventure physique par qui reste impassible à toute épreuve. 

Mention spéciale pour les chansons originales écrites à la manière de… Goldman, Raphaël, Trenet, Cabrel et de beaucoup d’autres. 

Rendez-vous Place Gandhi

Xavier Fagnon dans Rendez-vous Place Gandhi

un spectacle de Christophe Lemoine et Xavier Fagnon

du jeudi au samedi à 21h

au Théâtre de l’Archipel
17 boulevard de Strasbourg
75010 PARIS


jusqu’au 13 janvier 2017

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West Side Story : intense, beau, moderne, passionnel !

La Seine Musicale accueille le grand retour en France d’un succès scénique planétaire. West Side Story dans la version Broadway, avec artistes talentueux, décors new-yorkais et orchestre en live, offre une soirée d’une intensité folle. 

West Side Story
Crédit Johan Persson
West Side Story
Crédit Nilz Boehme

West Side Story : totalement moderne

Étonnant de découvrir un spectacle qui fête ses 60 ans cette année et qui a gardé toute sa fougue, sa force et sa modernité au fil des années. Les chorégraphies n’ont rien de désuet. Au contraire, le brio est toujours au programme.
La musique de Leonard Bernstein, composée à la fin des années 50 reste d’actualité, punchy, jazzy et charmeuse mais toujours juste.

Côté scène, les couleurs claquent aussi bien avec les lumières d’une rare perfection qu’à travers les costumes.  L’orchestre est parfait. Tout concorde pour faire de ces retrouvailles un moment de poésie musicale et vocale unique et enchanteur.

West Side Story

Tony et Maria : une pulsion d’amour

Entendre Maria, Tonight,  America ou A boy Like That est absolument inoubliable tant l’interprétation étant parfaite. Certaines chorégraphies sont les mêmes que celles de la création originale. Et parmi toute les productions de cette comédie musicale, seule la troupe le reproduit à l’identique actuellement.

Et rien à redire côté chanteurs et chanteuses, toutes les sensibilités des rôles sont là. Les voix percutent nos âmes de spectateurs, transperce une carapace parfois épaisse.
Même les insensibles à l’amour ne peuvent prétendre à l’ennui face à l’interprétation de la troupe.  

West Side Story c’est le tourbillon de la vie à la fois violente,  accidentée, excessive et belle.
C’est un souffle passionnel et passionné en mode Roméo et Juliette,  une dose d’amour éperdue qui nous rappelle que, parfois, le bonheur doit nous rendre insouciants. Malgré tout.

Bonus : la soirée de gala a permis d’inaugurer officiellement le rideau de scène de la Seine Musicale. Une création autour d’Orphée conçue en un temps record par Nicolas Buffe. Magique ! 

West Side Story

West Side Story
le classique original de Broadway

du 12 octobre au 12 novembre 2017

à La Seine Musicale 
Ile Seguin
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

Représentations supplémentaires :
les dimanches 29 octobre, 05 novembre et 12 novembre à 20h

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Viktor Vincent – Les liens invisibles et troublants

Les liens invisibles est un spectacle aussi bien poétique, troublant que bluffant. Viktor Vincent a un réel talent pour conter des histoires. Notamment la sienne, et celles de 3 personnes réunies à des siècles différents par un mystérieux lien.
Sa moustache et ses favorites sont des atouts charme rétro ++

les liens invisibles
Photo © Lisa Lesourd

Les liens invisibles et troublants 

Viktor Vincent convoque la science, l’histoire, la chance, le destin et l’illusion pour ce nouveau spectacle qui nous rappelle la magie du Cercle des Illusionnistes d’Alexis Michalik. 

Ce n’est pas un hasard puisque l’artiste a vu la pièce là même où il se produit : à la Comédie des Champs-Élysées.  

Les liens qui nous relient les uns aux autres sont troublants comme la présence de Patrice Leconte à nos côtés ce mercredi soir à qui le mentaliste envoyait des lettres quand il était étudiant en cinéma. Un autre lien plus subjuguant encore : la présence de Michel Houellebecq dans la salle.

les liens invisibles
Photo © Lisa Lesourd

Économie de moyens pour gros effets

Viktor Vincent évoque aussi bien le souvenir de son mentor Daniel Miraskill que l’influence du célèbre Houdin pour tisser un récit dont lui seul a le secret. 

Des expériences avec un spectateur, tiré au sort par 2 ou 3 dès suivant son siège, ou le public en entier ponctuent ce récit de haute volée. 

Un paquet sur les cuisses d’une spectatrice nous tiendra en haleine tout au long du spectacle, comme ces mots écrits à la main et placés dans la poche de trois volontaires. 

les liens invisibles

Tout serait rationnel pour l’artiste-illusionniste mais la solution garde tout son mystère. Notre sommeil a été altéré la nuit suivante, notre cerveau rejouant certains numéros pour tenter comprendre.

Entre émotion et incompréhension, les mystères de Viktor Vincent sont tout autant dans la narration de ses contes que dans la magie de ses tours.

les liens invisibles

Les liens invisibles
avec Viktor Vincent

du mardi au samedi à 20h30
Matinée le dimanche à 16h

à la Comédie des Champs-Élysées
15, avenue Montaigne
75008 PARIS

En tournée en 2018 !

site officiel de Viktor Vincent : viktorvincent.fr

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Bric Brac Cabaret des Sweet Simone : divinement pétillant

Vous affectionnez le charme suranné des cabarets d’antan ? Alors le show des Sweet Simone est fait pour vous ! Mené tambour battant, les pin-up du Bric Brac Cabaret font combiner ensemble le glamour, la danse et le burlesque dans un tout nouveau registre au sein duquel elles excellent. Elles l’ont baptisé : le clown-up ! Le cycle Récits de femme du Théâtre La Croisée des Chemins évoque ici l’empowerment au féminin entre rutilance et clairvoyance.

Bric Brac Cabaret

Panique générale pour les Sweet Simone ! Leur manager omniprésent vient de les abandonner juste avant la représentation. Complètement perdues sans ce repère masculin, elles se doivent de donner le change face à un public qui les acclame.

Au début, tout se passe pour le mieux. Avec les Andrews Sisters en fond sonore, elles sont somptueuses dans un numéro qui fait revivre les heures de gloire du music-hall.

Très rapidement, la situation dégénère et devient presque incontrôlable… La personnalité de chacune prend le relais sur l’aspect lisse et uniforme qu’une pin-up doit avoir. Nous découvrons Simone la séductrice, finement aguicheuse, Simone la meneuse, légèrement autoritaire et Simone l’ingénue, délicieusement maladroite.

C’est en pleine euphorie qu’elles décident d’assumer pleinement qui elles sont pour notre plus grand bonheur ! Les situations abracadabrantes, touchantes ou absurdes en découlant sont tout simplement enivrantes. La mise en scène est soignée, riche et nous offre un grand moment de divertissement ponctué de beaucoup de rires !

C’est par un humour fin et fou que les Sweet Simone pointent du doigt les diktats de l’apparence et les clichés attribués à la gent féminine. Avec beaucoup de délicatesse et de subtilité, le trio montre la splendeur de l’individualité aux facettes multiples que tout un chacun possède, nous rendant si unique et attachant…

On vous dit à très bientôt les filles ! 😉

by Jean-Philippe

Bric Brac CabaretBric Brac Cabaret

Bric Brac Cabaret

par les Sweet Simone
Eline Esteve, Chloé Demonet, Mélanie Uriot

Jusqu’au 4 novembre 2017

les samedis à 21h30

au Théâtre La Croisée des Chemins
43, Rue Mathurin Régnier
75015 Paris

Réservations : 01 42 19 93 63

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Agnès Hurstel bande, ose et libère ! au Sentier des Halles

L’humour trash n’est plus réservé aux hommes ! Agnès Hurstel parle de teubs, de vaginou, de fist, d’amour, pour le plus grand plaisir des femmes. Jamais vulgaire, sur le fil du rasoir, Agnès dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas sur la scène du Sentier des Halles à Paris et ça fait un bien fou.

Agnès Hurstel
selfie original exclu pour #UsofParis

“Bienvenue dans ma cave !”

Poids plume au joli minois ne niant pas ses origines bourgeoises, la jeune femme détonne par la crudité de ses propos. Énergique, pétillante, impertinente, ultra culottée, Agnès Hurstel est trash mais toujours souriante.
Elle interprète, avec justesse, ses trois organes qui fonctionnent de manière totalement contradictoire : son cerveau, son cœur golmon, et son vaginou. Il y a trois femmes en elle, trois femmes qui n’arrivent pas forcément à s’accorder face à un homme.

Nous avons beau chercher, il nous semble que c’est bien la première fois que nous ayons entendu un vagin parler.  Dans les Monologues du vagin, ce sont les femmes qui parlent de leur intimité, avec Agnès c’est son organe tout entier qui a droit à la parole. Son entrée de scène est aussi incongrue, stupéfiante qu’abondante ; pas sûr que vous vous en remettiez totalement. Le vagin d’Agnès déborde littéralement de la scène.
Particularité : cet organe-là a un accent du sud, donnant à son monologue un supplément de soleil.

Son aparté sur le « gérant » d’une startup est hilarant ! Agnès se déchaine en nous expliquant tous les travers que peut engendrer ce métier. Connu de près ou de loin, tout le monde s’y retrouve et s’esclaffe à gorge déployée !
Agnès est généreuse avec son public. Elle questionne, interroge et choisi son amoureux qui aura la lourde tâche de lire sa lettre d’amour sur scène. Jamais méchante, Agnès a de la répartie à revendre. Son « ce n’est pas un dialogue » à fois qu’un spectateur lui répond est à mourir de rire.
Agnès nous fait du bien. Son discours est là pour déculpabiliser les femmes de tous les discours féministes dont nous sommes les cibles quotidiennes.

“Réveiller la femme !”

La jeune comédienne-humoriste de 25 ans a débuté l’humour il y a tout juste un an. Elle a fait sa première scène sur un coup de tête en mai dernier au Paname Art Café. Après avoir commis plusieurs “pièces très tristes“, comme elle nous le confie à sa sortie de scène, Agnès écrit un texte sur elle. Et c’est le déclic. Pousser par ses amis, elle enchaîne les scènes ouvertes, fait évoluer son texte. “Au début, je parlais aux mecs et c’était pas évident, je m’en prenais pas mal dans la gueule. Et me suis rendu compte qu’il fallait que je sois plus directe et que je parle aux femmes.” Avant de rajouter : ” je souhaite déculpabiliser la femme, la sortir de cette dictature du bonheur prônée par la presse.”

BONUS : vous allez enfin savoir dans quelles circonstances Oscar Pistorius a perdu ses jambes !

by Caroline et Alexandre

Agnès Hurstel

Agnès Hurstel

Jusqu’au 28 décembre 2017

Tous les jeudis à 20h15

au Sentier des Halles
50 Rue d’Aboukir
75002 Paris

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