Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
A la simple évocation de sensualité, la première image a été celle de Fauve shootée, il y a quelques jours, dans Saturday Night Fever, le spectacle disco à succès.
Les Choristes, le spectacle musical émouvant, marquant et charmant ! Difficile de résister aux jolies bouilles des jeunes chanteurs et chanteuses de la Maîtrise des Hauts-de-Seine en culottes courtes. Ils sont quarante à avoir été castés, répartis à 15 dans chaque classe, pour assurer les représentations et faire se lever les Folies Bergère chaque soir. Pépinot (interprété par Gabriel le soir de générale) n’a pas fini de vous faire craquer.
SUCCES !! Le spectacle reviendra à Paris à partir du 19 janvier 2018
Le film aux 2 César sur scène
Nous voilà replongés, 13 ans déjà après le succès du film, dans l’univers des Choristes.
Petit retour sur l’histoire pour ceux qui seraient passés à côté… et on reste attentifs sinon punition générale !
Bond dans le temps en 1949 et à l’internat du Fond de l’Étang. Le quotidien de cet établissement tourne autour d’élèves, à majorité des garçons, pour lesquels les règles ne sont que de vastes fumisteries. Ils préfèrent passer le plus grand temps de leur journée à rendre fou leurs professeurs et surtout leur directeur, monsieur Rachin, pour lequel seul prime le dogme “Action – Réaction“.
Les Choristes un succès total !
Cris, bagarres, insultes sont monnaie courante au pensionnat. Arrive le nouveau pion, Clément Mathieu, musicien raté. Sa mission, s’il l’accepte, rétablir l’ordre et se faire accepter du directeur. Son arme fatale pour y arriver, le chant ! Et le voilà à relever un défi fou : monter une chorale. Solidarité, respect, travail, rigueur sont autant de sujets qui prennent sens (enfin !) pour nos élèves… même pour le dernier arrivé, au palmarès inégalé, Pascal Mondain, rebelle à ses heures (dont on ne peut que noter le jeu exceptionnel de Victor le Blond) ! D’autres personnages viennent ponctuer cette adaptation : Violette, le père Maxence et le professeur Langlois.
Les Folies Bergère accueillent cette comédie musicale pour laquelle la mise en scène permet de mettre en avant le jeu talentueux des enfants issues de la Maîtrise des Hauts-de-Seine. Lorsqu’ils se mettent à chanter, une petite mise en garde de rigueur : attention aux poils qui se dressent !!! Un dynamisme et une simplicité dans leur jeu de composition qui font plaisir à voir et à écouter.
Salle de classe avec bancs en bois, dortoirs, cour d’école, cloche : le décor nous envoie direct au XXe siècle, non sans nostalgie et surprise.
Retour réussi à l’école d’antan et plaisir conforté de retrouver toutes les recettes qui ont fait du film un succès ! On souhaite la même destinée à cette reprise fidèle en de nombreux points à nos souvenirs de notre vision du film.
Un autodidacte de la photographie devenu un génie de la lumière et du portait se lance un nouveau défi : monter sur la scène du Théâtre Saint-Georges.Pour quelques dates seulement, Pierre-Anthony Allard conte quelques belles tranches de sa vie de studio où l’on y croise, entre autres, Isabelle Huppert, Alain Bashung, Sophie Marceau au Studio Harcourt, une rangée de CRS, un mort et un chien empaillé.
#Bonplan inside !
“Le déclencheur active la testostérone”
Ce premier seul en scène à 57 ans est touchant car quelque peu bancal, improbable et inattendu. Normal : Pierre-Anthony Allard n’a pas la prétention d’être acteur, ni d’avoir la capacité de connaître son texte à la virgule près. Toutefois, ces deux points ne doivent pas retirer l’intérêt certain pour cette rencontre originale qui se solde par une prise de vue sur scène. Un spectateur aura, en effet, droit à son portrait réalisé sous le regard d’une salle jalouse de ne pas être à sa place.
“À regarder son écran, le photographe devient le chien de la plage arrière”
Pierre-Anthony partage le souvenir de ses tendres années, le plaisir de l’argentique qui réserve toujours des surprises, son entrée au Studio Harcourt, l’apprentissage de la lumière. Il évoque avec sensibilité son mentor Jeanloup Sieff, immense maître du noir et blanc. Notre photographe est finalement plus à l’aise en partageant ses anecdotes de shooting plutôt que de tenter le cours magistral à l’initiation de la photo.
Il y a des choses à retenir : oser découvrir quel est son bon et mauvais trois quart pour éviter les prochaines déconvenues des photos prises de vous, comprendre le complexe d’immédiateté qui gagne toute personne connectée.
Six musiciens et une vingtaine de danseurs nous emmènent en Irlande à travers des rythmes et chants celtes pour fêter les 15 ans du spectacle Celtic Legends qui revient en France pour une tournée intense qui passe par l’Olympia jusqu’à fin mars 2017.
Frétillante plongée sur les terres du Connemara !
Tout démarre dans une ambiance feutrée par une présentation de Sean McCarthy en français (et avec un accent très craquant). Chargé de faire monter l’ambiance dans la salle, il a également la lourde charge de donner le ton avec son instrument fétiche : le uilleann pipe ; autre nom de la cornemuse irlandaise.
Sean et les cinq autres musiciens munis de leur instrument (flûte, violon, bodhran, guitare, accordéon) nous plongent à chaque morceau dans l’Irlande traditionnelle… Il ne nous manquerait plus qu’une Kilkenny ou une Guinness pour savourer encore plus ce moment. A la place, le guitariste pousse de temps en temps la chansonnette d’une voix très agréable.
Et les danseurs ? Sur certains morceaux, ils entrent sur scène la tête haute et avec le sourire clinquant, mais surtout munis de leurs chaussures. Leur mission : nous présenter le traditionnel “irish tap dancing”, le tout chorégraphié par la première danseuse Jacintha Sharpe. Le claquement de leurs chaussures sur le rythme de la musique et leur levé de jambes nous amènent à réfléchir à notre propre condition physique ! Le petit plus : une superbe complicité entre les musiciens et les danseurs ; l’esprit de groupe est réellement très présent durant tout le spectacle.
Plein succès 4 jours de suite à l’Olympia.
Celtic Legends c’est une bouffée d’énergie inédite, un voyage musical et visuel intense et euphorique. L’une des plus belles cartes postales reçues d’Irlande.
Celtic Legends 15th Anniversary Tour
Tournée 15e anniversaire
Tournée en France jusqu’au 31 mars 2017
Mardi 28 Février : Caen : Le Zénith
Mercredi 1er Mars : Rouen – Le Zénith
Jeudi 2 Mars : Tours – Le Vinci
Vendredi 3 Mars : Saint Omer – Sceneo
Samedi 4 et dimanche 5 Mars : Lille – Théâtre Sébastopol
Mardi 7 Mars : Bourges – Palais d’Auron
Mercredi 8 Mars : Orléans – Le Zénith
Jeudi 9 Mars : Rennes – Le Liberté
Vendredi 10 Mars : Le Havre – Centre des Congrès
Samedi 11 Mars : Nantes – Cité des Congrès
Dimanche 12 Mars : Nantes – Cité des Congrès
Mardi 14 Mars : Angers – Amphitéa
Mercredi 15 Mars : Boulazac – Palio
Jeudi 16 Mars : Limoges – Le Zénith
Vendredi 17 Mars : Clermont-Ferrand – Le Zénith
Samedi 18 Mars : Lyon – Salle 3000
Dimanche 19 Mars : Roanne – Le Scarabée
Mardi 21 Mars : Nice – Palais Nikaïa
Mercredi 22 Mars : Marseille – Le Dôme
Jeudi 23 Mars : Montpellier – Le Zénith
Vendredi 24 Mars : Saint-Etienne – Le Zénith
Samedi 25 Mars : Bordeaux – Patinoire Meriadeck
Dimanche 26 Mars : Biarritz – Gare du Midi
Mardi 28 Mars : Toulouse – Le Zénith
Jeudi 30 Mars : Strasbourg -PMC
Vendredi 31 Mars : Toul – L’Arsenal
Yassine Belattar de retour sur scène à Paris avec Ingérable. Un spectacle engagé, pertinent et énergisant dans un beau décor : La Nouvelle Ève.
Confortablement assis à une table du superbe cabaret parisien La Nouvelle Eve, nous attendons avec impatience et autour d’un verre l’arrivée de l’artiste.
La mise en bouche commence par deux chansons délicatement interprétées par le chanteur et musicien Léyn. Complètement transportée par sa voix et ses mélodies, Léyn fait désormais partie de ma playlist.
Puis arrive Yassine. Quel personnage ! Mon ami et moi sommes immédiatement séduits par ce jeune homme généreux et élégant, vêtu d’un costume cravate impeccable.
Il commence par un tonitruant « Il y a des blancs ici ? Il y a des noirs ici ? Y a des arabes ce soir ? » On est bien loin des artistes du Jamel Comédy Club qu’il ne peut s’empêcher de tacler.
A un enfant de 9 ans accompagné de son père, les spectateurs s’esclaffent quand il déclame « Ton père, il n’a pas assez d’argent pour te payer Kev Adams ? »
Le ton est donné. Durant deux heures, il aborde un max de sujets de société avec un humour acéré. Tout y passe : les Français, les étrangers, sa famille, les footballeurs, les journalistes, les djihadistes, Nabila, les politiques et la déchéance de nationalité… Il s’attaque également aux derniers attentats, obligé de faire l’amer constat qu’on nous envoie les pires djihadistes de la terre (“même pour ça, on est mauvais“).
De par sa longue expérience d’humoriste, d’animateur de télévision et de radio (de Génération, Beur FM, Oui FM et maintenant Nova), Yassine maîtrise l’art de la répartie. Il connait aussi bien les lascars de banlieue que les bobos vegan. Il est une incarnation de la France multiculturelle d’aujourd’hui. Il refuse d’être le porte-parole de qui que ce soit.
Drôle, touchant, critique et généreux, nous remercions avec sincérité Yassine qui prend le temps de saluer et de remercier son public à la sortie du spectacle.
Yassine est un artiste unique et Ingérable le spectacle à ne pas manquer.
Aux Bouffes Parisiens, tous les dimanche et lundi, clownesque concert qui dérape pour des moments de purs délires visuels et vocaux. Le groupe a cappella Cinq de Cœur revient avec un best-seller qu’il tourne depuis deux ans et qui est prêt à conquérir de nouveaux spectateurs friands d’expériences musicales aussi intenses que géniales.
Pourtant, ça commence plutôt mal. On nous annonce un récital exclusivement allemand. Impossible de fuir, on est pris au piège. Les interprètes (Sandrine et Patrick en tête) partagent leurs réelles affinités avec la langue allemande et le plaisir de “de cet éclatement de la voyelle”, si particulier, comme ils nous le confient après le spectacle. Heureusement, de petits grains de sable viennent contrarier la mécanique très pro de cette bande de chanteurs lyriques tous et toutes de noir vêtus. Dérapage, jeux de mains, touches de couleur et accessoires viennent réveiller l’ensemble.
On comprend alors que tout le monde s’appelle Michel. Que Fabian, le trentenaire de la troupe au tatouage dans le cou, n’est pas seulement irrésistible pour les spectatrices mais aussi pour ses partenaires ou inversement. Avec son solo sur Feel good “version Michael Bublé”, il vous emporte dans son envolée vocale et physique. Le garçon est aussi doué pour le beatbox car les voix sont aussi deviennent de vrais instruments de musique au cours du spectacle.
Le groupe Cinq de chœur arrive à nous surprendre à chaque fois. Par un accessoire, une chanson, une version. Ring my bell, Le chanteur de Mexico, Avec le temps… et même Parole Parole en allemand : “car Dalida adorait l’Allemagne et elle n’avait pas un mauvais accent en plus” nous confirme Sandrine.
Tous les styles musicaux sont convoqués dans un grand délire clownesque, touche de la metteure en scène, célèbre Emma la Clown. C’est elle qui aura lancé l’idée de ce chapeau d’1m20 de diamètre et de la coiffe bretonne.
À la sortie du spectacle, Fabian nous promet du Maitre Gims pour la prochaine création. Mais avant, la troupe risque fort de se frotter aux scènes européennes avec cet explosif Concert sans retour et sans fin.
Le Concert sans retour est jubilatoire, poétique, inventif, savoureux et boosté de bons rythmes.
Le Concert sans Retour par Cinq de Cœur
mise en scène : Meriem Menant
avec Pascale Costes, Karine Sérafin, Sandrine Mont-Coudiol, Patrick Laviosa et Fabian Ballarin
Lumières : Emmanuelle Faure
Costumes : Eymeric François / Anne de Vains
Directeur Musical : Didier Louis
Son : Mathieu Bionnet
Que vous soyez une jeune femme écoutant Renaud tous les matins en fumant dans votre cuisine ou un jeune homme pour qui Renaud c’est uniquement Mistral Gagnant, le spectacle Le P’tit Monde de Renaud au Théâtre du Palais Royal est fait pour vous. Explication !
La genèse de ce spectacle c’est déjà une troupe, la Troupe du Phénix, une bande de potes rencontrés il y a longtemps désirant fuir les conditions habituelles de création afin de se retrouver dans une aventure humaine avec un réel échange entre le spectateur et l’artiste. Et ça se sent, la troupe s’éclate à jouer cette “pièce-concert-hommage” à Renaud.
Du coup, le spectateur se sent pris dans le jeu de ces comédiens motivés et se laisse porter. Nous plongeons dans l’univers de Renaud en retraçant de façon chronologique les rencontres et les chansons qui ont pu forger sa personnalité artistique. On retrouve les personnages cultes de ses chansons, Manu, Gérard Lambert, Pépette, la Doudou, Lucien, le Beauf, la Teigne qui se donnent la réplique avec un humour vraiment fou.
Les scènes s’enchaînent avec des décors invraisemblables, une auto-tamponneuse, une HLM, un terrain vague… Les dialogues sont justes, subtils et fins. Le spectateur lambda n’y fait pas attention mais le Renaldien averti saura reconnaître ici et là les textes de Renaud non chantés. Ainsi, même votre chanson préférée est présente comme un clin d’œil !
En somme, cette bande de potes, c’est le portrait d’une génération qui rêve de changer la société. Des années 70 à aujourd’hui avec ses désillusions, ses convictions, ses révoltes et son optimisme sans nostalgie. Le but ici est de nous montrer qu’il existe encore et toujours l’espoir.
C’est un spectacle solaire avec tout ce qui est cher à Renaud et qu’il nous offre dans ses chansons : l’amitié, la révolte, les sentiments, la subversion, la tendresse, l’engagement et la sensibilité. Son arme est la poésie et nous sommes touchés.
Allez-y vite si vous voulez prendre une bouffée d’air frais, vous amuser et surtout rire car, après tout, comme le disait Herzen, «Le rire porte en lui quelque chose de révolutionnaire».
Merci Renaud !
by Jean-Philippe
Le P’tit monde de Renaud
Livret de Jean-François Fontanel, Élise Roche, Guillaume Cramoisan
Chansons de Renaud Séchan
Mise en scène Élise Roche
Direction Musicale Fred Pallem
Chorégraphie Valérie Masset Avec : Gérard Lambert, la Doudou, le Beauf, la pepette, Lucien, Manu, la Teigne
Fauve Hautot a quitté ses petits panneaux de juge, Nicolas Archambault son Québec natal pour mettre la fièvre aux Parisiens-nes puis à toute la France avec Saturday Night Fever, le spectacle musical. Ce jeudi, soir de première au Palais des Sports, le disco l’a emporté et le public s’est levé. On prédit une même ambiance chaque soir de l’année 2017.
Disco party tous les soirs
La Fièvre du Samedi Soir est le spectacle tant attendu qui va nous sortir de notre torpeur, nous faire oublier les Présidentielles. L’histoire tient en deux lignes et est connue par un grand nombre de spectateurs-trices. L’intérêt du spectacle est à trouver du côté de la géniale troupe (danseurs, chanteurs), des numéros de danse et de la présence d’un éclat incroyable : Fauve !
Fauve : dancing queen
Autant l’entrée de Tony (Nicolas Archambault) est discrète, fond de scène, sans grand effet. Autant celle de Stéphanie (Fauve Hautot) imprime la rétine. L’écran géant s’ouvre et dans un nuage de fumée, la silhouette de la célèbre danseuse de #DALS apparaît. Après, il sera tout simplement impossible de la lâcher des yeux. Même si certaines de ses tenues sont disco-kitschs, dès qu’elles sont en mouvement sur son corps, elles deviennent tout autres. Le charme de Fauve, son talent et sa gentillesse – car c’est une vraie gentille à la différence de pas mal d’artistes – rayonnent d’un bout à l’autre du spectacle.
Son solo sur la boule à facettes est sexy à souhait.
Nicolas : révélation made in Québec
Nicolas Archambault est l’autre atout sex-appeal du show. Les premiers rangs retiennent leur souffle quand le dieu de la scène se prépare à sortir. Les spectatrices des balcons regrettent de ne pas avoir de jumelles ou de ne pas avoir fait une folie et pris la première catégorie.
Parce que Nicolas n’a pas froid aux yeux, ni aux abdos. Il apparaît en slip noir avec une aisance irréprochable. Après les pecs d’Olivier Dion dans Les 3 Mousquetaires, place à ceux de Nicolas Archambault. Ils font déjà parlés d’eux sur les réseaux.
Ambiance disco inventive
Les bonnes idées ne manquent pas dans cette production. La piste-scène est un formidable décor. Plateau en forme de vinyle qui tourne sur lui-même, écran géant, écran voile, avancées sur les côtés. Le show déborde littéralement de la scène.
La scénographie est astucieuse car elle n’isole pas Monty (Gwendal Marimoutou), le MC-conteur du spectacle, ni les chanteurs qui ont une totale liberté de mouvement et ont une pleine aisance. Les parents de Tony (Lionnel Astier et Agnès Boury) apparaissent sur grand écran et offrent de bons moments de rires.
Rajoutez à tout cela boules à facettes et puissants projecteurs, vous n’aurez plus qu’une envie c’est de vous lever de votre siège pour danser. C’est d’ailleurs ce qui vous sera proposé pendant l’entracte.
Saturday Night Fever c’est des numéros de danse enfiévrés, un rythme de ouf, des jeux de lumière disco, une troupe géniale & des chanteurs au top.
Bref, le début d’une success story, totalement immanquable, à Paris et dans toute la France !
mise en scène : Stéphane Jarny Scénographie : Stéphane Roy
avec Fauve Hautot, Nicolas Archambault, Gwendal Marimoutou, Fanny Fourquez, Vinicius Timmerman, Stephan Rizon Nevedya, Flo Malley, Julien Lamassonne…
jeudi, vendredi, dimanche à 20h
samedi à 20h30
matinées : samedi et dimanche à 15h
et en tournée dans toute la France à partir du 13 mai 2017 : Épernay, Amneville, Amiens, Lille, Dijon, Orléans, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Lyon, Nice, Montpellier, Albertville, Limoges, Caen…
Elle est de retour ! Jusqu’au 1er juin, Irma Rose investit A la Folie Théâtre, avec son deuxième seul en scène, Irma rit Rose. Si vous ne la connaissez pas encore, c’est l’occasion de découvrir son humour grinçant, de humer l’air des plages du Nord et d’apprendre à écrire du slam.
Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer cette critique par les points négatifs. Rassurez-vous, ils ne sont pas nombreux, parce que globalement Irma Rose tient son spectacle de bout en bout.
Son petit point faible, c’est cette impression, ça et là, de déjà-vu. Il faut dire que l’exercice est compliqué, elle aborde des thèmes récurrents sur les adolescents, la télé-réalité et la vie de couple. Et pourtant…
Rythme et dextérité Il s’agit là d’une observation générale. Parce que dans le détail, cette Irma Rose nous fait bien marrer ! Son imitation de la vieille nordiste à la langue bien pendue et aux réflexions philosophiques ancrées dans un terroir profond, est aussi vraie qu’hilarante. Les Parisiens y apprendront même quelques expressions de là-bas. Irma Rose, c’est la bonne copine ! Elle est sympathique et intelligente ; on passerait volontiers la soirée avec.
Elle nous plonge dans l’histoire de Stéphanie, peu épanouie ni dans son travail, ni dans sa vie privée. Point de départ un peu classique, certes.
Mais l’actrice enchaine sans aucun temps mort une ribambelle de personnages qui gravitent autour de cette célibataire un peu paumée. La performance est à souligner.
Nous nous laissons embarquer sur une plage du Nord, puis dans la cuisine d’une maman dépressive sans être lassés. Puis en un clin d’œil, nous voilà au beau milieu d’une fête de Noël un peu particulière, avec au programme : réflexions politiques, dépression et petites piques bien vachardes. Slam et chorégraphies en primes ! C’est là qu’on se dit qu’avec un peu de savoir-faire, Irma Rose accommode du réchauffé en un repas délicieux.
Charme certain, fine observation de la province dont il est originaire mais aussi de Paris où il s’est installé pour devenir humoriste, les qualités de Maxime Gasteuil en fond un jeune talent à tee-shirt et barbe naissante à suivre. On fonce voir Plaisir de vivre à la Comédie de Paris.
Maxime Gasteuil est vraiment totalement barré ! Il aborde avec une aisance parfaite aussi bien sa ville, Saint-Emilion, que les soirées arrosées au Phénix (célèbre boîte de nuit de la bourgade bordelaise), que le rasage de ses parties intimes, mais aussi ses plans d’un soir… foireux.
Ce vendredi, dans la salle, de jeunes spectateurs âgés de 10, 12 et 16 ans, aux premier et second rangs. L’humoriste ne s’est pas dégonflé pour autant, même si on l’a senti légèrement gêné au cours de ses démonstrations sans équivoque. Du coup, on aurait tellement aimé assister au debrief d’après spectacle avec la famille !
Le trentenaire a le don de taper juste et de nous rappeler les joies des soirées avec DJ au débit interminable, de cibler nos conneries quand on est déchiré. A croire que tous les jeunes et étudiants sont les mêmes en étant un peu alcoolisés… Et cette propension a aimé les panneaux de sécurité routière !
Et au milieu de ces histoires, Maxime nous offre des parenthèses ahurissantes jusqu’à l’époque de Gilbert Cromagnon. Il n’a pas besoin d’accessoire, sauf une perruque une fois, pour faire vivre sa galerie de portraits.
Le bonheur que nous procure son spectacle tient aussi en la complicité qu’il a d’entrée de scène avec le public, n’hésitant pas à le chauffer dès le début, à le titiller comme il faut, mais sans souffre-douleur. Et il adore que le public lui réponde… Offrons-lui ce peps en retour !