La culture dans ta box !
Vous ne savez plus où chercher, ni où trouver la bonne pièce de théâtre et le meilleur prix parmi la pléthore d’offres de spectacles à Paris et des sites spécialistes du rabais. Vous n’avez pas non plus de temps à perdre et aimeriez bien avoir un ptit coaching à moindre frais pour vous assurer votre plein de culture pour le mois à venir.
La Box Culturelle est la petite nouvelle qui est faite pour vous et la personne qui vous accompagnera. Elle contentera aussi toutes celles et ceux qui veulent s’offrir un bain de bons plans variés à Paris.Imaginez : vous recevez votre box au plus tard en tout début de mois avec un programme alléchant comprenant une pièce de théâtre ou spectacle à choisir entre deux propositions, un billet coupe-file pour une exposition – qui vous redonnera envie de retourner au musée, l’attente en moins – une invitation pour un événement, un livre ou CD ou DVD et une surprise.
Les billets prévus pour deux personnes sont valables pour le mois en cours – vous incitant donc à sortir un peu plus que d’habitude ou à en faire profiter vos amis
Vous ne verrez pas le mois passer Pour la première box, vous avez pu découvrir Jarry dans son spectacle emballant et détonnant Atypique, au Théâtre Trévise ou la pièce qui a fait sensation au Off d’Avignon 2014, Luchini et moi au Théâtre de l’Archipel.
Une fois abonné à la box, il vous suffira de choisir la pièce et le soir en réservant directement sur le site, dans votre espace personnel.
Des billets pour l’expo très attendue Mayas au Musée du Quai Branly, des invits pour le Salon de la Photo à la Porte de Versailles, un livre de poche (Douglas Kennedy ou Arnaud Dudek) et une ptite surprise pour se détendre.
Alors bien sûr la box ne vous offrira pas de places pour la dernière pièce avec Michel Fau ou Fabrice Lunchini. Pourquoi ? Parce qu’avant de proposer ses offres, l’équipe menée par Hermine voit les pièces et spectacles qu’elle vous conseille et ne cède pas à la facilité.
Elle est plus à la recherche du jeune talent, de la pièce inattendue plutôt que du best-seller qui n’a pas de mal à remplir et au final ne surprendra plus grand monde.
La Box Culturelle est prête à vous surprendre tous les mois avec des choix soignés, décalés et émouvants.
Et son prix à la box ? 49 euro pour 2 ! Sachant que pour deux places de spectacle, il faut compter au minimum 40 euros, tout ce qui se trouve en plus dans la box est pur bonus. 49 euro : c’est une sortie minimum par semaine pour le mois à venir.
A ce prix-là, ce serait dommage de s’en priver, non ?
Et la Province ?
La box est parfaite aussi pour celles et ceux qui veulent se faire un ptit séjour à Paris et voir, en très peu de temps, un maximum de choses à prix malin.
C’est off !
De nouveaux partenaires sollicitent chaque semaine la team de la box qui a ses bureaux dans la pépinière de startsups, la Numa.
Vous ne serez pas au bout de vos surprises.
Toutes les infos essentielles sur le site : laboxculturelle.com
Pour recevoir la prochaine box, vous avez jusqu’au 28 de chaque mois pour souscrire.
Nouveauté ! La Box Culturelle se décline en Box Kids, en collaboration avecParis Loves Kids. Dédiée aux bambins de 6 à 10 ans, cette box contient 2 places de spectacle, un jouet surprise et une revue jeunesse. Parfait pour initier petits aux joie de la culture parisienne.
Le titre du spectacle est évocateur. Willy Rovelli, « en encore plus grand ». C’est lui qui le dit et à voir l’énergie qu’il dégage à la Comédie de Paris, quatre soirs par semaine, du 24 septembre au 20 décembre, on serait tenter de le croire.
Willy va mieux ! La route fut toutefois semée d’embuches et de rencontres pour le moins farfelues. Ca ne lui a pas facilité la vie, mais ça l’a visiblement inspiré et il tient à le faire savoir. Pour notre plus grand plaisir. Un coach-de-vie dragueur, un agent immobilier qui vend un placard à balai comme il vendrait Versailles, ou encore une psychologue obsédée par le complexe d’Œdipe, Willy Rovelli campe des personnages aussi drôles que réalistes, évoque sa mère italienne, son enfance dans une HLM délabrée et ses difficultés à draguer les filles.
Parce que c’est vrai, du haut de son mètre 64, une taille dont il se moque aujourd’hui, la vie n’a pas toujours été simple. Toutefois on ne se demande pas si ce qu’il raconte est vrai ou non, on s’en fiche. On est là pour se détendre et s’amuser. Le jeune trentenaire y arrive très bien et nous fait suivre le fil conducteur de son spectacle, sans jamais se perdre dans tous les tiroirs qu’il ouvre pendant une heure et demie. Il a bien quelques trous de mémoire de temps en temps, mais c’est souvent pour rire des réactions du public.
Le public comme aire de jeu
Parce qu’il y va parfois un peu fort, l’ami Rovelli. Doué dans l’art de l’improvisation, il s’autorise même quelques apartés avec le public. Apostrophant les spectateurs du premier rang, mais également ceux assis plus au fond de la salle, il n’hésite pas à brocarder les malheureux selon leur réponse.
Un conseil, ne vous faites pas choper à vous éclipser quelques minutes pour aller aux toilettes (si, si, certains le font), Willy n’hésitera pas à interrompre son spectacle pour vous attendre. Côté discrétion, ce sera raté !
Outre les blagues de café-théâtre classiques, Willy Rovelli mêle danse et chant, occupant toute la scène. Certainement une réminiscence de son passage dans « 1789, les amants de la Bastille ». Mais rassurez-vous, le spectacle n’a rien à voir avec une comédie musicale mièvre et sirupeuse. On rit souvent, rarement à gorge déployée, mais on ne s’ennuie jamais.
Le petit, plutôt séduisant, bien qu’il répète souvent le contraire, nous rappelle ses ainés, sans jamais les singer. Elie Semoun, un peu, Florence Foresti, beaucoup, Elisabeth Buffet, pour son langage cru à ne pas mettre entre toutes les oreilles ou encore Elie Kakou, quand il se met à grimacer ou à danser. On regrette parfois ses emprunts à d’autres comiques. Toutefois, perdues dans le flot d’originalité de l’ensemble, ces blagues vues et revues, passent comme une lettre à la Poste. On sort de là ravi, regrettant presque de ne pas avoir vu son premier spectacle!
by Joël Clergiot
« Willy Rovelli en encore plus grand », par Willy Rovelli
à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine
75009 PARIS
Métro Blanche
Du mercredi au samedi à 21h15 jusqu’au 20 décembre 2014
Dans la catégorie création scénique made in Québec, il n’y a pas que le Cirque du Soleilqui rayonne à travers le monde. La Compagnie Les 7 Doigts de la main n’as d’ailleurs pas fait sa fourmi et s’est faite un nom. C’est donc normal qu’elle revienne à Paris, à La Cigale et dans onze autres villes en France ( Marseille, Villefranche sur Saône, Quimper , Vannes.. ) avec son spectacle Cuisines et Confessions.
La cuisine est un lieu de rassemblement, là où se transmet un savoir-faire source de plaisirs. Mais c’est aussi la pièce de la maison qui permet des confidences. Des secrets dissimulés dans les casseroles et autres marmites bouillonnantes. C’est aussi, pour beaucoup d’entre nous, le lieu de la découverte d’un des sens majeur, le goût. La saveur du chocolat chaud que l’on mélange aux blancs en neige pour un fondant, le four qui dore ce merveilleux gigot, ou plus tard les amis qui passent à l’improviste avec lesquels la soirée s’éternise dans des éclats de rires inoubliables.
Nos souvenirs seront toujours exacerbés par ces instants marquants autour d’un bon plat.
Les 7 Doigts de la main, avec cette nouvelle création, arrive à unir l’univers du cirque, toujours physique, à celui des sens : le toucher, l’odorat et le goût. De véritables prouesses techniques et artistiques qui ne laisseront que de l’émerveillement pour nos yeux et nos oreilles.
Les 7 Doigts de la main c’est l’assurance d’un spectacle aux numéros spectaculaires et poétiques comme Psy et la Vie présentés à la Villette en 2011 et Séquence 8 à l’affiche en février dernier à l’Olympia. Des classiques
Cuisine & Confessions
par la Compagnie Les 7 doigts de la main
du 2 au 6 décembre
au Théâtre du Gymnase
4 Rue du Théâtre Français,
13001 Marseille
du 09 décembre 2014 au 03 janvier 2015
à La Cigale
120 Boulevard de Rochechouart
75018 Paris
Et tournée française à partir de janvier 2015 :
Villefranche sur Saône, Quimper, Voiron, Vannes…
Magie du cirque et poésie du théâtre, c’est un dialogue entre ces deux disciplines qui émerveille dans Jacqueline sur la Terre ou le syndrome de Newton à l’affiche du Cirque Electrique, du 8 au 12 octobre. Un homme et une femme, une clown et un acrobate aérien, une relation unique sur scène qui se révèle plus que prometteuse.
Il est parti « au ciel », c’est ce que pense Jacqueline à la mort de son père. Bouleversée, la petite fille grimpe dans un arbre pour le chercher et le ramener à la maison. Sa mère, son oncle, la brigade de pompiers locale et le reste du village vont tout tenter pour la convaincre de redescendre. Son silence obstiné va petit à petit contaminer son entourage qui se trouvera pris d’un mal étrange.
Ce spectacle, à la croisée du cirque et de la comédie, présente un duo formé par Marie-Elisabeth Cornet, la clown, et Sébastien Bruas aux épaules suffisamment pour porter et voltiger.
Avec cette proposition originale, Jacqueline sur la terre parle un nouveau langage qui puise dans le cirque et la comédie. Le résultat est un spectacle tout public, haut en couleurs et familier, abordant avec sensibilité et fantaisie un thème grave. On rit, on s’envole, on bondit, on s’émeut, on glose.
CONCOURS
Vous avez envie d’assister à la première de ce spectacle le mercredi 8 octobre 2014 à 21h ? Nous vous proposons de gagner des invitations pour 2 !
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail tout de suite et jusqu’au 6 octobre à 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Jacqueline) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront les premiers à nous envoyer un message. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations). Avant de participer, vérifiez bien que vous êtes libres le 8 octobre.
Bonne chance à toutes et tous !
Jacqueline sur la Terre ou le syndrome de Newton
Du 8 au 12 octobre 2014
du mercredi au samedi à 21h et le dimanche à 17h
avec Marie-Élisabeth Cornet et Sébastien Bruas mise en scène : Guillaume Servely Ecriture : Laurent Dubost
Cirque Electrique Place du Maquis du Vercors Paris 20ème
Le Cabaret New Burlesque made in USA n’en finit plus de réchauffer Paris de ses délicats jeux de seins et de jambes. La fidélité du public français ne faiblit pas depuis la révélation du film Tournée de Mathieu Almaric. Point d’orgue du Festival d’Ile-de-France, les 3 soirées au Cirque d’Hiver ont offert des duos inédits et une bande-son originale du bel effet pour révéler les multiples talents de Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Julia Atlas Muze et leurs acolytes.
On croit tout connaître des moeurs et des chorégraphies esthétiques et sensuelles du Cabaret New Burlesque. Pourtant pour chacun de leur passage à Paris, les girls ne ménagent pas leurs efforts, en faisant appel à de nouvelles collaborations. C’était le cas, la saison dernière au Théâtre du Rond-Point avec une mise en scène audacieuse et ludique du vidéaste Pierrick Sorrin.
Mêmes surprises et réjouissances avec un plateau de guests variés au Cirque d’Hiver. Accompagnés en live du groupe Poni Hoax et de tours de chant originaux (Arielle Dombasle, Arthur H, Rossy de Palma, The Legendary Tigerman) les célèbres numéros d’effeuillage avaient une nouvelle saveur, ce samedi soir.
Auréolées de projecteurs (plus nombreux que d’habitude), les ladies sans complexe ont offert des tableaux intenses.
Kitten on the Keys a, une nouvelle fois, mené la revue, introduisant chaque numéro, dans un franc-anglais attendrissant et épicé d’anecdotes. Celle qui a passé 32 heures dans les airs – à cause de la grève Air France – pour venir faire le show a renouvelé son répertoire de chansons.
Ce soir, au milieu des “clowns à tétons“, sa version de Space Oddity de David Bowie a été parsemée d’happenings drolatiques de ses partenaires de jeu : Roky Roulette en cosmonaute, Julie Atlas Muz en étrange être mutant.
Catherine D’Lish, qui semble sortie d’un film hollywoodien des années 40, a ouvert le bal en jouant avec l’apesanteur sur un cordage toile d’araignée. Jeu de cheveux et grand écart incroyables. Du grand art.
Celle qui a osé le plus au cours de la soirée est sans doute Julia Atlas Muz, audacieuse, joueuse et sautillante quadra blonde originaire Detroit. Elle a su tirer partie de l’énergie live des musiciens et chanteurs qui l’accompagnaient. Le premier duo avec The Legendary Tigerman pour un numéro rock avec des voilages, le 2e avec Arielle Dombasle pour son célèbre strip dans une bulle de latex, ébouriffant à souhait.
Elle a aussi parsemé le spectacle d’happenings généreux et d’une réelle beauté, comme le duo qu’elle a formé avec Dirty Martini dévêtues, une rose à la main.
A noter que l’égérie de Pedro Almadovar et Jean Paul Gaultier, la sensuelle Rossy de Palma a de la voix. La preuve avec sa version toute particulière de Piensa en mi, célèbre hymne de Luz Cazal. Hystérique et bonheur !
Dernière représentation du Cabaret New Burlesque au Cirque d’hiver ce dimanche 28 septembre à 17h.
Le Festival d’Ile de France se poursuit jusqu’au 12 octobre avec une programmation musicale originale autour du thème “Tabous ”
La programmation est à retrouver ici : www.festival-idf.fr
Élisabeth Buffet signe un spectacle décoiffant sur les problèmes de filles autour d’une barre pole-dance. Audacieux !
De ses nuits de folies et de beuveries en boîte de nuit – devenue un vrai pilier de bar – durant lesquelles elle finit en petite tenue sur une barre de pool dance jusqu’à ses envies de maternités qui ne sont plus réalisables, Elisabeth Buffet nous entraine dans l’univers de la séduction. Une danse du ventre et du corps vue à travers le prisme d’une quadra-quinqua – au choix – loufoque, prête à tout pour se « faire pilonner [s]a rose des vents !»
Mais le problème pour elle, c’est qu’il « faut en tirer des rois pour espérer sucer la fève! »
Célibataire depuis sa rupture avec Patrick, son amant devenu homo, qu’elle évoque de façon trash mais tellement hilarante « Je me suis sentie coupable, atteinte dans ma vaginitude […]. J’aurais jamais dû lui mettre un doigt dans l’oignon. », Élisabeth ou Bubu pour les intimes, tente de se remettre en selle face aux jeunes tigresses qui la voient comme « un monument du patrimoine ». L’humoriste ne manque pas de distance par rapport aux ravages de l’âge : « plus on passe la limite d’âge, plus faut faire d’efforts pour être vagino-motocultable ! »
Le public de ce nouveau spectacle 100 % inédit rit aux éclats des traits de d’humour totalement politiquement incorrects, souvent bien vus, parfois faciles, mais toujours désopilants.
On pourrait croire à un spectacle destiné à un public féminin mais les hommes y trouveront largement leur compte de tirades et jeux de mots corrosifs mêlés à une bonne part d’autodérision. La preuve nous étions 3 boys d’âge variable dans la salle pour admirer les perles de l’humoriste digne d’un Michel Audiard.
Sexy, naïve et parfois gauche, Élisabeth Buffet est toujours « chaud bouillante », affrontant les cimes tout en haut de sa barre pole dance – impressionnante performance au passage. Le tout est bien relevé, voire épicé, avec le regard complice et charmé de Jarry à la mise en scène.
Ce n’est pas le dernier né sorti de l’imagination fertile de Guy Laliberté et de son équipe, mais c’est bien un véritable show que va vous proposer le Cirque du Soleil avec ce Quidam. Une poignée de dates à Paris et à Lille en décembre, pour le bonheur des petits mais surtout des plus grands.
Paillettes et magie assurées pour finir l’année un peu plus léger et heureux.
Zoé, une petite fille délaissée par ses parents, se réfugie dans un monde imaginaire, l’univers de Quidam, qu’elle s’est créé pour combler le vide familial. Les rencontres avec les différents personnages de cet univers lui donneront la possibilité de s’épanouir et de sortir de sa solitude.
Quidam c’est l’inconnu qui passe dans la rue, l’homme ou la femme perdu dans la foule trépidante de nos grandes métropoles, en somme un peu de chacun de nous. L’anonyme qui compose la majorité silencieuse de nos sociétés. Mais pour ce spectacle c’est aussi celui qui vit ses rêves, ses envies. Celui que parfois nous souhaiterions laisser sortir un peu plus pour nous évader de notre quotidien.
Depuis avril 1996, date de sa création, le Cirque du Soleil à présenté Quidam sur tous les continents. Conçu à la base pour un chapiteau, il a pris une tout autre ampleur depuis que sa scénographie a été modifiée pour s’adapter à des salles fermées comme le POPB de Bercy ou le Zénith de Lille.
Spectacle complet, Quidam réunit pas moins de 52 acrobates, des musiciens et chanteurs en live pour des numéros tout en magie et en dextérité. Vous retrouverez les classiques : tissu aérien, jonglerie, corde lisse, banquine ou le main à main.
Ce spectacle sera aussi l’occasion de voir des numéros plus rares, comme la corde à sauter, la roue allemande ou encore le diabolo. De quoi couper le souffle et garder les yeux levés toute la soirée.
Quidam n’est pas un spectacle habituel pour le Cirque du Soleil. Il se veut être une réflexion sur notre société contemporaine où nous évoluons tous, en prise avec nos défis quotidiens et nos questionnements intérieurs.
A venir sur le blog, l’interview d’un membre de l’équipe artistique du spectacle.
QUIDAM par le Cirque du Soleil
Mis en scène par Franco Dragone Paris Bercy du 2 au 7 décembre 2014 Zénith de Lille du 10 au 14 décembre 2014
L’équipe d’United States of Paris aime le cirque ! Alors quand le Cirque Plume installe ces agrès pendant quatre mois sous le chapiteau de la Villette pour fêter ses 30 ans avec un tout nouveau spectacle Tempus Fugit ? une ballade sur le chemin perdu, on ne peut que se réjouir et vouloir se joindre aux artistes.
Pour un tel anniversaire, quoi de plus naturel que de choisir le temps comme thématique pour la 10e création. Mais ce titre mystérieux, qui nous fait la promesse d’un spectacle encore plein de grâce et d’agilité, mérite bien un petit décodage.
La fuite du temps c’est tout ce que les artistes tentent de stopper lors de leur passage sur la scène. Suspendre le temps pour eux, pour nous et le plaisir de nos yeux.
Le titre nous annonce une ballade (et non un balade). Cette création nous entrainera donc dans la poésie que savent créer ces artistes de grandes envergures et ceci en musique. Le chemin perdu est un terme d’horlogerie qui caractérise, dans le système de balancier d’une horloge, l’espace compris entre les deux pointes de l’ancre, appelées le repos et la chute, soit entre le tic et le tac. Le cirque c’est exactement cela : être entre le repos et la chute.
Tempus Fugit ? une ballade sur le chemin perdu va permettre à la troupe (acrobates, équilibristes, danseurs) et aux musiciens du Cirque Plume de fêter leur 30e anniversaire de manière joyeuse, colorée et poétique. Un spectacle, il faut bien dire, que nous sommes pressés de découvrir, pour ressortir la nuit tombée, les yeux remplis d’étoiles.
CONCOURS
Vous avez envie d’assister à la première de ce spectacle le mercredi 24 septembre 2014 à 20h ? Nous vous proposons de gagner des invitation s!
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez-nous un mail, avant le 22 septembre 23h, avec vos nom et prénom (avec en objet Cirque Plume à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations).
Bonne chance à toutes et tous !
Tempus fugit ? une ballade sur le chemin perdu
Cirque Plume
Du 24 septembre au 28 décembre 2014
Mercredi, vendredi et samedi à 20h
jeudi à 19h30 et dimanche à 15h
Espace Chapiteaux de la Villette
Parc de la Villette
211, avenue Jean Jaurès
PARIS 19ème
Kitten on the Keys, Mimi le Meaux, Miss Dirty Martini, Roky Roulette, Evie Lovelle, Dirty Martini, Julie Atlas Muz et Ulysse Klotz, alias le Cabaret New Burlesque, sont de retour à Paris. Leur show, qui réinvente l’art de l’effeuillage, sensuel et humoristique à fait déjà fondre plusieurs fois notre capitale de plaisir (et de désir): Le Trianon en 2011 et le Théâtre du Rond-Point à l’automne 2013 entres autres.
Les girls et le boy – oui il y a en aussi pour vos yeux mesdames – (dé)poseront leurs vêtements sur la scène du Cirque d’Hiverdans le cadre de la programme dense et rythmée de l’édition 2014 du Festival d’Île de France qui débute le 6 septembre au Trianon avec une autre soirée cabaret qui comptera sur la performance d’Olivier Py en parfaite chanteuse d’un autre âge.
La programmation cette année éclaire la thématique des tabous. La question est suffisamment vaste pour trouver le et les spectacles qui répondront à nos attentes. Les nombreuses soirées de concerts permettront aussi de sortir de Paris et de découvrir des sites exceptionnels.
Le Cabaret New Burlesque c’est un show gorgé de plumes, de paillettes, de poésie et d’une sensualité impertinente et sans entrave.
Ces artistes créent un spectacle toujours chic, souvent provocant, et résolument féministe. Hommage au glamour américain des années 1950, ils se jouent des codes de la société avec des chorégraphies précises et décalées où leur imagination rivalise avec leur espièglerie.
Mimi Le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, et Catherine D’Lish ont de fortes personnalités, des formes généreuses et le bon goût de rester indifférentes aux diktats d’un corps esthétisé. Roky Roulette, le seul mâle de la troupe, réinvente à lui seul le mythe du cow-boy.
Et pour la première fois, leur passage au Cirque d’hiver sera accompagné d’un groupe live culte et provocant, Poni Hoax, et d’invités tels que le chanteur Arthur H, la comédienne égérie d’Almodovar, Rossy de Palma et Arielle Dombasle qui ajouteront leur grain de folie à un show qui n’en manquera pas.
Quand le Cabaret New Burlesque investit le Festival d’Île de France pour faire son cirque, c’est l’irrévérence qui s’élève au rang des nobles arts ! Pour revoir leur réponse surprenante à notre question toute simple posée “quel votre cliché préféré de Paris ?”, il suffit de cliquer.
Le Festival d’Île de France c’est 25 lieux de spectacles : le Théâtre Municipal de Fontainebleau, Le plan à Ris Orangis, La cigale, le Trianon, Le Cirque d’Hiver ou encore la Gaîté Lyrique à Paris sans oublier le mythique Pavillon Baltard à Nogent et bien d’autres encore.
Cet évènement a la particularité de présenter des spectacles, des concerts, des visites patrimoniales, des ateliers, des rencontres/débats…
De quoi passer d’un univers à l’autre avec notamment : la veillée irlandaise à la Ferme d’Aivrainville, le spectacle magique d’Olivier Py Miss Knife à Paris, et pour les amoureux de la musique classique, une soirée qui promet un régal musical : le Quatuor Debussy dans l’église Saint Martin de Chevreuse.
CONCOURS
Vous avez envie de découvrir, ou revoir ces girls girondes et ce mâle bien charpenté, nous vous offrons des invitations pour assister au show du Cabaret New Burlesque le samedi 27 septembre à 20h30.
Pour tenter de gagner vos places, rien de plus simple envoyez nous un mail, avec vos nom et prénom (avec en objet New Burlesque) à : usofparis@gmail.com
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi l’ensemble des participant(e)s et recevront un mail leur confirmant leur lot (2 invitations).
Bonne chance à toutes et tous !
Cabaret New Burlesque
Festival d’Île-de-France
Vendredi 26 et samedi 27 septembre à 20h30 Dimanche 28 septembre à 17h
Sébastien Castro à l’affiche de Toutes mes condoléances vous a embarqués tout l’été 2013 au Petit Palais des Glaces dans sa galerie de portraits cousus main. Homme trompé, voisin distrait, professeur malmené, acheteur impuissant, ces personnages sont aussi attachants que désarmants de drôlerie. Ces petites histoires reprenant des figures incontournables des spectacles d’humour – on pense aux professeurs campés par Julie Ferrier ou Elie Kakou – ont une saveur à nulle autre pareille grâce à l’ingénieuse écriture du comédien et de sa complice Emmanuelle Tachoires. Ces deux-là ont su balayer d’un seul revers tous les clichés, pour ne garder que les idées les plus surprenantes et jubilatoires.
Suite au succès public et critique, le spectacle est repris à la Comédie de Paris à partir du 15 juillet. Elle est pas belle la vie ?
Pour l’anecdote, le directeur du Palais des Glaces, Jean-Pierre Bigard – doté d’un incomparable nez quand il s’agit de repérer les perles sur scène – a misé sur le comédien sans voir son spectacle. Ils s’étaient rencontrés à l’occasion de Tout le plaisir est pour nousjoué au Palais des Glaces, il y a 3 ans. Une première dans la longue carrière de ce directeur de théâtre, causant une source d’angoisse supplémentaire pour le comédien, perfectionniste en diable. Au final, le défi est relevé haut la main.
Bilan des premières semaines de spectacle : un directeur comblé, un acteur sur un nuage, des guests hilares, des critiques à l’unisson et surtout un public qui en redemande et vient en nombre au point d’afficher complet depuis plusieurs soirées.
Généreux, Sébastien Castro s’est prêté au jeu de l’interview-photomaton, un samedi après-midi, quelques heures avant d’entrer sur scène.
INTERVIEW-PHOTOMATON
United States of Paris : Un petit retour à tes débuts s’impose pour connaître les origines de ton spectacleToutes mes condoléances. Sébastien Castro : Il faut revenir au tout début ! (rires) J’ai monté un one-man-show quand j’avais 22 ans, juste avant de rentrer au cours de théâtre. Je l’ai fait avec toute l’inconscience que l’on peut avoir à cet âge. Et avec le recul, je me dis que c’était de la folie furieuse! (rires)
Mais c’était visiblement pas si mal car j’ai été pris par des petits cafés théâtre à Paris. Je l’ai joué au final plus de 150 fois à la Comédie des 3 Bornes et au Mélo d’Amélie.
J’ai enchainé avec les cours et après, j’ai fait la rencontre de Pierre Palmade. Je ne sais pas s’il m’a appris à écrire mais il m’a décomplexé par rapport à l’écriture. A cette époque, je n’écrivais pas parce que je me disais que d’autres faisaient mieux que moi, une fois devenu comédien. Pierre m’a incité à m’y mettre : “je suis sûr qu’avec ton univers de comédien, tu as des choses à dire.” Je lui ai fait lire ensuite mes textes et j’ai écrit par exemple le sketch, avec Benoît Moret : 100 % hétéro.
UsofParis : Quel a été le déclic pour l’écriture de ton spectacle ?
Sébastien Castro : J’avais envie de remonter un one-man avec un peu plus de bagages, 15 ans après. J’ai entendu Jean-Pierre Bigard dire : “je ne crois qu’aux one-man dont les artistes ont écrit leurs textes.” Ça m’a travaillé. Je me suis dit : “faut que je me lance !”
Je ne me suis pas mis de pression. J’ai pris le temps qu’il fallait. J’ai commencé à écrire il y a 4 ans. Alors que je jouais au théâtre en parallèle, Toutes mes condoléances s’est construit sur 2 années d’écriture, 1 année de répète et 1 an de “rodage” en province, notamment à Nantes. Entre deux spectacles, on réécrivait avec Emmanuelle. C’est un vrai luxe de pouvoir concevoir un spectacle sur la durée et de le présenter à Paris dans la version que nous assumons pleinement.
UsofParis : Est-ce que parmi cette galerie de personnages, l’un d’entre eux existe ? Sébastien : Au cours de l’écriture, j’étais dans une période où la moindre situation était stimulante. Un jour, j’ai accompagné une copine comédienne, Lydie Muller, pour lui trouver une tenue pour un baptême. Et on entre dans une boutique du Marais. Là, le vendeur était prêt à tout pour lui fourguer ce qu’il voulait, vraiment. A un moment, il lui apporte un haut immonde jaune avec des fleurs et des oiseaux, qui n’allait pas du tout à Lydie. Et elle lui répond: “je ne suis pas sûre sûre“. Et le vendeur: “mais c’est pour un baptême, faut que ça soit joyeux ! C’est pas un enterrement. !” Je ne sais plus à quoi il ressemble… (rires)
UsofParis : Pour ce spectacle, tu as fait appel à une guest de choix à la voix inimitable.
Sébastien : Ah Laurence Badie !Je la connais depuis la pièce Tout le plaisir est pour nous, une pièce de Ray Cooney que j’avais adaptée. On a eu un petit coup de foudre réciproque. Elle me fait mourir de rire dans la vie et sur scène.
Très vite j’écris la parodie de pièce de boulevard et me dis qu’il faut la voix de Laurence. C’est un monument qui a joué avec Louis de Funès et a été dirigée par Sacha Guitry et qui est en pleine forme. Quand elle ne joue plus pendant 2 mois, elle demande : “mais qu’est-ce qu’ils ont tous ? Ils m’appellent pas.”
La séance d’enregistrement a été parfaite. Je n’ai pas eu le temps de la rappeler après. Et un jour, elle me demande : “tu m’as coupée? J’étais à chier et t’as pas osé me le dire !” Je lui ai répondu que c’était tout l’inverse, que le public adorait. C’est touchant, elle a des angoisses, comme une jeune comédienne.
Et bien sûr, elle était présente à la première à Paris, je l’ai faite monter sur scène. Le public était euphorique.
UsofParis : Après le spectacle c’est debriefing tous les soirs avec ta metteuse en scène, Emmanuelle ? Sébastien : J’ai la chance d’avoir une metteur en scène très présente. Maintenant elle ne vient plus que 2 fois par semaine, et je ne sais pas quel soir. En plus, avec Emmanuelle, je n’ai jamais été autant sur la même longueur d’ondes avec quelqu’un. On n’a jamais eu de conflit. On peut ne pas être d’accord, mais on n’arrive à se convaincre en moins d’une minute. Personne ne renonce. Il y en a toujours un pour dire : “mais oui, tu as raison !”
UsofParis : C’est l’heure du bilan. 2 mois au Petit Palais des Glaces, reprise à la Comédie de Paris. Dans quel état d’esprit es-tu ?
Sébastien : Déjà ? (rires) Bon, je peux dire qu’aujourd’hui, je suis très heureux. Avec ce spectacle, le fait d’être seul en scène et d’être auteur, les émotions sont décuplées : ainsi le bonheur devient extase et les petites déceptions sont des drames. Maintenant, j’essaie de tout dépassionner. Mais au début ça pouvait passer d’extraordinaire à catastrophe quand les gens riaient moins. Du coup, on range la parano, d’autant qu’on ne pensait pas afficher complet au bout de 3 semaines.
Et puis, pour avoir joué des spectacles très longtemps, au bout d’un moment, tu es sûr de tout ce que tu fais. Je suis perfectionniste, et je me suis aperçu que je m’amuse vraiment beaucoup au bout de 50 représentations. Là j’en suis à 40, mais je commence à m’amuser vraiment de plus en plus.
UsofParis : Quel message récent t’a particulièrement touché ?
Sébastien: Hier, Pierre Palmade était dans la salle. J’étais un peu stressé. et heureusement je n’ai su qu’une heure avant le spectacle qu’il venait. A la sortie, il m’a dit que j’avais progressé comme comédien. Dans notre métier, on a peur de stagner et de régresser. Et le fait qu’il me le dise ça ne pouvait pas être le plus beau compliment.
UsofParis : Que retiens-tu de ton partenaire de jeu Pierre Palmade ? Sébastien : On a joué Le Comique250 fois avec Pierre. Et tous les rôles qu’il avait écrit étaient sur mesure pour chaque comédien. Pour moi, c’est un des plus grands auteurs de comédie actuellement. Le génie de Palmade c’est de révéler les comédiens grâce à son écriture, comme il l’a fait avec Muriel Robin, Jacqueline Maillan…
Sur scène, il était à 100% dans son personnage. Et quand il sortait, il nous réajustait en permanence, c’était dément. Car une comédie peut se décaler après plusieurs représentations, quelques secondes en moins pour une réplique ou quelques unes en plus ailleurs. Il est incroyable de précision.
UsofParis: Une leçon de Roger Dumas avec qui tu étais en tournée cette saison pour L’étudiante et Monsieur Henri ?
Sébastien : J’ai appris la simplicité avec lui. C’est une bête de scène ! Il est fascinant car il apprend des autres et se remet en question constamment. Il m’a conseillé de faire mes gammes tout le temps et de faire confiance aux bons metteurs en scène. Il donne tellement sur scène que l’on ne peut pas être mauvais face à lui. Il te tire vers le haut.
UsofParis: Est-ce que jouer à Paris en plein été ne gâche pas un peu tes vacances ? Sébastien : Ça fait 15 étés que je passe sur scène à Paris. J’adore ça ! Je préfère être sur scène dans un théâtre que j’affectionne particulièrement, avec un spectacle qui me motive tous les soirs plutôt que partir à l’autre bout du monde.
Profiter de cette ville à cette époque est un bonheur. Et surtout le public est différent. Les parisiens sont plus détendus, ils sont moins stressés. Chaque soir, tu as un public qui est d’emblée plus heureux d’être là. Alors que parfois, Paris en plein hiver, le public peut mettre plus de temps pour se détendre et ça se ressent sur scène.
Sébastien Castro vous présente sesCONDOLÉANCES
de Sébastien Castro Mise en scène : Emmanuelle Tachoires