Cette année encore, le programme de la Nuit Blanche réserve un pur concentré de propositions artistiques qui vont vous transporter tout au long de cette nuit.
Belle surprise cette année : le street-art est à l’honneur à travers de nombreuses oeuvres dont le point d’orgue est la Halle Freyssinet dans le 13e.
Le directeur artistique de cette édition, José-Manuel Gonçalvès a voulu ouvrir à cet événement incontournable de nouvelles perspectives, en envahissant de nouveaux quartiers (le 13e en tête) et quittant progressivement le centre ville de Paris.
Première étape de notre parcours : l’Open Musée street-art contemporain avec la carte blanche de l’artiste culte des murs parisiens, Jef Aérosol.
A ses côtés, d’autres valeurs sûres et de jeunes talents pour un face à face bluffant avec Brusk, Dan 23, Jean Faucheur…
A la sortie de ce premier décor en friche, la rue reprend ses droits à vous offrir des perspectives impressionnantes, comme ce mur phosphorescent de SpY.
De nombreux murs d’immeubles, des escaliers s’offrent au regard des plus curieux et des passionnés.
Aucune proposition ne ressemble à sa voisine. Le dépaysement est total.
Deuxième point de ralliement pour les noctambules : la petite ceinture du 15e, dont l’entrée Place Balard risque fort d’être très fréquentée.
Attendez-vous à vivre l’un de plus beaux moments poétiques de la soirée. L’artiste Yoann Bourgeois va jouer avec l’apesanteur lors d’une performance sur trampoline d’une réelle grâce.
Ce sera court forcément, mais suffisamment intense pour vous faire chavirer.
Après cette introduction, face à face avec les silhouettes énigmatiques de Marks Jenkins, avant de devenir spectateur-voyeur d’un diner d’anniversaire, orchestré par Mateo Maté. Une soirée avec des invités laquelle vous n’êtes pas réellement conviés.
Devant le Panthéon, alors que l’installation de JR se fait plus discrète la nuit venue, une oeuvre impressionnante pourrait bien vous faire revenir au cours de la nuit, car difficile d’en croire nos yeux.
La Transumante de Johann Le Guillerm, circassien de son état, est une oeuvre évolutive qui se construit et reconstruit à la force du bras, en continu. De grands morceaux de bois blancs forment une sorte de sculpture qui ne va cesser d’évoluer toute la nuit, et surtout de se mouvoir dans l’espace urbain.
Conseils :
1- Mini Burble une installation monumentale de 300 ballons LEDs multicolores est accessible à tout le public qui souhaite interagir avec la proposition du collectif Umbrellium. Rendez-vous sur le Parvis de l’Hôtel de ville s’annonce. Attention courte durée : de 21h à 2h du matin
2 – Du street-art encore ! Dans le marais et en photo et graff sur mur. Rendez-vous à partir de 21h à La Vitrine 8 bis rue Pecquay 75004 avec l’intervention du Lab 7
3 – si vous allez voir les 3 superbes murs gravés à coups de marteau piqueur par le portugais Alexandre Farto, alias Vhils à l’Hôpital Necker – Enfants Malades, ne perdez pas trop votre temps à vouloir jeter un oeil dans l’oeuvre de Hyperfocus des Frères Chapuisat. Le résultat pourrait vous décevoir face à l’attente : passage une personne à la fois.
Le programme complet de la Nuit Blanche 2014 est à retrouver sur le site officiel : quefaire.paris.fr/nuitblanche