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CONCOURS de nouvelles invitations à gagner pour la pièce Un Coeur de Père de Christophe Botti au Théâtre Clavel

Quand l’envie d’être parent est plus forte que tout. Un thriller sentimental qui confronte les envies d’un couple d’hommes victime des projets diaboliques d’une jeune femme.

Mathan et Colin s’aiment depuis trois ans déjà, mais Colin ne peut imaginer sa vie sans enfant. C’est aussi le cas de la mystérieuse Mérédith qui s’immisce dans leur vie. Quel avenir pour un couple d’hommes quand prime l’envie d’être père. Où les mènera le choc de leurs désirs ?

Un coeur de père est la troisième pièce de Un cœur sauvage – la trilogie, présentée au Théâtre Clavel les jeudi, vendredi et samedi. Trois moments-clés de la vie de Mathan où nous partageons son éducation sentimentale de 17 à 27 ans, de son coming out à son mariage… Les trois pièces se suivent, se complètent, se répondent mais peuvent également se voir séparément et dans le désordre. À chacun de composer son aventure théâtrale.

CONCOURS !!

Nous vous proposons de gagner 2 invitations pour Le Coeur du Père, le samedi 1er février à 21h30.

 

Pour cela, il suffit d’être le ou la plus rapide à nous envoyer un mail avec vos prénom et nom (Coeur du père en objet) à :
usofparis@gmail.com

L’heureux gagnant de 2 invitations sera le premier à nous envoyer un gentil message.
Il recevra un mail de confirmation.

Bonne chance à tous et toutes !

Un coeur de père
mise en scène : Benjamin Castaneda

avec Cécile Théodore, Bastien Gabriel & Raphaël Hidrot

au Théâtre Clavel

3, rue Clavel 75019 PARIS

 

tous les samedis à 21h30

 

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HUMOUR : Dernières de la comédie policière PAS DE NOUNOU POUR THOUTMOSIS au Café de la Gare

 Dernière le 2 février pour la comédie policière désopilante Pas de nounou pour Thoutmosis au Café de la Gare.

Mais c’est qui au juste Thoutmosis ?
Non, ce n’est pas un chien, ni un quelconque animal de compagnie. C’est un bébé, effectivement mal baptisé à cause d’un père un peu trop original et quelque peu ébréché le jour de déclaration de naissance.

Ce petit dont les parents sont séparés depuis, est une charge de trop pour la gentille maman qui rêve d’une soirée pina colada. Elle décide donc de le céder temporairement à son père et sa compagne. Alain et Nathalie ont pourtant d’autres plans ce soir-là : ils ont un anniversaire à fêter.
Rajoutez à ce tableau, une concierge à l’accent non identifiable, le commissaire Galois et  l’inspecteur Letallec et vous obtiendrez une farce à rebondissements et quiproquos de tout bord.

Vous pensiez que les soirées galères (plusieurs le même soir) était votre lot régulier ? Prenez donc la direction du Café de la Gare et vous vous rendrez compte qu’il y a toujours pire. Toutefois, prenez garde avant de vous asseoir : les fous rires sont contagieux et certains soirs ce ne sont pas seulement les spectateurs qui rient aux éclats. Les comédiens prennent un malin plaisir à rajouter des répliques et à se surprendre les uns les autres, gardant leur sérieux avec difficulté.

Le couffin dans ce joyeux bordel imaginé par Bruno Lugan et mis en scène par Philippe Manesse a bien du mérite à trouver le sommeil.

PAS DE NOUNOU POUR THOUTMOSIS

comédie policière de Bruno Lugan
mise en scène de Philippe Manesse

 

avec Patrice Minet, Laurie Marzougui, Laeititia Vercken, Carole Massana, Christine Anglio et Philippe Manesse

les lundi et mardi à 20h30
lesvendredi, samedi et dimanche à 19h

au Café de la Gare
41, rue du Temple
75004 PARIS

 

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Théâtre : ANNE, LE MUSICAL reprise exceptionnelle au Théâtre du Gymnase – Marie Bell le jeudi 30 janvier

Le Journal d’Anne Frank est l’un des témoignages les plus poignants sur la seconde guerre mondiale.
Une histoire intime portée par la plume saisissante d’une enfant, Anne, écrivant dans la cachette de la maison familiale à Amsterdam.
Les nombreuses traductions ont fait de ce livre un symbole lu par plusieurs générations.

Le cinéma, la télévision, le théâtre ont fait d’Anne une héroïne. Il ne restait plus qu’une adaptation possible : un musical.
Dès sa création, Anne, le Musical emporte les critiques avec cette partition originale composée par Jean-Pierre Hadida. Plus surprenant encore, le slam et le rap sont convoqués pour ce spectacle aux côtés des envolées lyriques.

Le spectacle est joué pour une date exceptionnelle le jeudi 30 janvier au Théâtre du Gymnase à Paris, l’occasion de renouer avec une histoire forte et universelle et de redécouvrir le destin de cette enfant au talent intemporel.

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Anne, Le Musical
représentation exceptionnelle le jeudi 30 janvier 2014

 

au Théâtre du Gymnase – Marie Bell
38, boulevard Bonne Nouvelle 75010 PARIS

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HUMOUR : Court sucré ou long sans sucre ? avec Bruno CHAPELLE, Martyne VISCIANO & Sylvie AUDCOEUR par Jean-Luc Moreau à la Comédie Bastille

Après plus de 1000 représentations en 15 ans, 286 reprises à travers le monde et 10 ans d’absence, Court sucré ou long sans sucre ? revient à Paris et à la Comédie Bastille.

Cette fois c’est Jean-Luc Moreau qui passe à la mise en scène.
Et cette collaboration émane d’une envie réciproque entre la troupe, quasiment la même qu’à la création. Pour l’anecdote, le metteur en scène fût l’un des premiers spectateurs de la pièce en France.

Le pitch ? Une agence d’évènementiel s’apprête à recevoir Thierry Blanchard, un client fidèle, pour préparer la prochaine convention commerciale des Charcuteries Flocel, qui doit permettre à la société de remettre ses comptes à flot.

Mais s’ajoutant au “marasme agro-alimentaire ambiant”, une consultante nymphomane d’un grand cabinet d’audit anglo-saxon débarque pour superviser l’opération.
Jusqu’où faudra-t-il aller pour sauver le contrat ?
Quiproquos surréalistes, mensonges éhontés, passions exacerbées…
Un vaudeville accroché au monde un peu fou de la communication: c’est très rare !

10 ans que ce succès n’avait pas été joué, et aux dires d’un des auteurs, Olivier Yeni (patron d’une société d’évènementiel), il n’a pas fallu beaucoup réadapter le texte pour le mettre au goût du jour.
La troupe est impatiente de remettre le couvert sous la houlette de Jean-Luc Moreau: un oeil neuf  sur le texte et le jeu des comédiens donc une mise en scène plus acérée et percutante encore.
De quoi nous donner de bonnes tranches de rires  sur un univers unique aux codes si particuliers.

Alors ne tardez pas pour réserver et courir voir Court sucré ou long sans sucre.

Court sucré ou long sans sucre ?

A partir du 18 janvier 2014
Du mardi au samedi a 21h
Samedi et dimanche a 17h

à la Comédie Bastille

5, rue Nicolas Appert 75011 PARIS

Avec
Sylvie AUDCOEUR
David BASANT
Bruno CHAPELLE
Olivier YENI
Martyne VISCIANO

BON PLAN ! Tarif Jeune (moins de 26 ans) 10 € en fonction des places disponibles, réservation uniquement au téléphone auprès du théâtre ou sur place le jour même.

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HUMOUR : Même pas vrai ! avec Bruno Madinier & Raphaëline Goupilleau au Théâtre Saint Georges

Même pas vrai ! c’est un couple qui affiche 20 ans de mariage au compteur.
Un couple qui cherche à rebooster la flamme et qui du coup emporte tout sur son passage, fils, amis et un bout de décor.

La pièce mise en scène par Jean-Luc Revol a entamé un tour de France au mois de septembre dernier, embarquant les rires au passage.
Après deux mois passés à Lyon, Même pas vrai ! nous arrive à Paris fin janvier pour un début d’année amical et jubilatoire.

A juger de l’ambiance qui règne dans les coulisses, l’entente entre les comédiens n’est pas fictive. Ce qui nous laisse présager d’une entrée sur la scène du Théâtre Saint-Georges en trombe.

Vous nous trouvez un peu sûrs de nous ?
La pièce est passée devant le plus intransigeants des thermomètres un soir d’automne dans la ville d’Orange : un pompier volontaire présent dans les coulisses.
A la fin des saluts, ce dernier s’approche de Raphaëline Goupileau pour lui faire le baisemain et de préciser : “d’habitude je m’endors, mais ce soir j’ai tenu tout le long !”

 Les deux auteurs trentenaires, Nicolas Poiret et Sébastien Blanc, avouent modestement qu’ils écrivent ce qu’ils aimeraient voir sur scène.
Gageur de la sincérité de leur démarche et des surprises qu’ils nous réservent.

Au fait saviez-vous que Raphaëline Goupilleau et Bruno Madinier étaient faits pour s’aimer ?
La preuve : ils avaient participé à 3 lectures de pièces où ils interprétaient déjà un mari et une épouse avant que le metteur en scène de Même pas vrai ! ne leur mette définitivement le grappin dessus.
Classe !

Même pas vrai !
Du Mardi au Samedi 20h30 et matinées samedi 17h

De : Nicolas Poiret, Sébastien Blanc
Mise en scène : Jean-Luc Revol
Avec : Anne Bouvier, Bruno Madinier, Christophe Guybet, Raphaëline Goupilleau, Thomas Maurion, Valérie Zaccomer
Décors : Stéfanie Jarre

au Théâtre Saint-Georges
51, rue Saint-Georges
75009 PARIS

 

BON PLAN : Premiers aux premières du 25 au 31 Janvier 2014 avec 50% sur toutes les places ! 

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MY FAIR LADY retour enchanteur de la comédie musicale à succès au Théâtre du Châtelet Paris

MY FAIR LADY la comédie musicale qui a tenu le haut de l’affiche du Théâtre du Châtelet en 2010 est de retour pour combler le plus grand nombre de spectateurs.
Le spectacle de fin d’année idéal pour les foreigners à Paris et les passionnés de grands shows avec supplément d’âme.

 Vous vous demandez – et c’est  légitime – si ce spectacle pourrait plaire à l’hipster que vous êtes ou que vous tendez à devenir ?

Vous êtes plus habitué aux concerts de rock en sous-sol ou aux bars à cocktails entre potos ?
Et la perspective d’avoir un programme tout rose sous le bras à votre entrée en salle vous fait frissonner plus encore que de perdre accidentellement votre barbe de 3-4 jours ?

Contre tout attente, My Fair Lady va titiller votre oreille anglophile. Les accents nombreux – mélange de classes, d’origines – sont un vrai exercice, de phonétique que ce soit pour Eliza, la vendeuse de fleurs et que ce soit pour les spectateurs.

De plus, votre petite amie ne va pas bouder son plaisir : c’est girly, c’est glamour et romantique. Rajoutez à ceci l’ombre d’Audrey Hepburn – l’actrice a interprété le rôle au cinéma – qui plane sur cette production de très haute volée et le nom d’un metteur en scène amoureux des drapés, rideaux imposants, perspective et profondeur de champs.
Le coeur de votre belle va chavirer et votre coeur sensible sous vos airs de garçon indifférent.

Le talent du metteur en scène Robert Carsen est aussi bien de savoir imposer une scénographie forte et spectaculaire – kitsch au premier coup d’oeil, seulement – que de favoriser le décalage et les aspects burlesques de la partition.

Et puis l’histoire n’est pas si désuète que le laisse présager le pitch. Une jeunette des quartiers populaires se transforme en une jeune femme du monde raffinée grâce aux talents du professeur Higgins. Bien au-delà de l’éternel mythe de Cendrillon, l’histoire oeuvre à révéler les contradictions de chacun.

La performance de la soprano Katherine Manley ce soir-là, est assez subjuguante. Alternant le phrasé populaire et argot et la pleine maîtrise de la langue de Shakespeare, c’est un rôle en or pour toute chanteuse talentueuse. Face à elle le chanteur Alex Jennings compose une interprétation à la fois tonitruante et délicate de ce professeur aussi bien autoritaire qu’audacieux.

Toutefois, malgré nos arguments, vous craignez que votre charme pâtisse face à la gueule d’ange du prétendant de la jeune femme, interprété par le ténor Ed Lyon.
C’est vrai qu’il y a de quoi s’enfoncer dans son siège lors de ses apparitions. Et vous vous rendrez vite compte qu’il n’est pas nécessaire de solliciter l’aide d’une paire de jumelles pour juger de son charisme.
Cependant rassurez-vous sa présence sur scène est limitée à la fin du premier acte et quelques scènes du second.

Le soir de la première, il n’est pas rare de croiser des spectateurs présents à la création en décembre 2010.
Des spectateurs-trices comblés une nouvelle fois par cette production française.

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 MY FAIR LADY
jusqu’au 1er janvier 2014

au Théâtre du Châtelet
Place du Châtelet
75001 PARIS


Musique : Frederick Loewe

Livret et lyrics : Alan Jay Lerner

Direction musicale : Jayce Ogren
Orchestre Pasdeloup

Mise en scène : Robert Carsen

Décors : Tim Hatley
Costumes : Anthony Powell
Chorégraphie : Lynne Page
Lumières : Adam Silverman
Dramaturgie : Ian Burton

Interprétation

Eliza Doolittle : Katherine Manley en alternance avec Christine Arand
Henry Higgins  : Alex Jennings
Colonel Pickering : Nicholas Le Prevost
Alfred P. Doolittle (jusqu’au 28/12 incl.) : Donald Maxwell
Alfred P. Doolittle (du 29/12 au 01/01/14) : Phillip Joll
Mrs. Higgins : Caroline Blakiston
Freddy Eynsford-Hill : Ed Lyon
Mrs. Pearce : Lee Delong

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MISS CARPENTER au Théâtre Rive Gauche : Marianne James en nouvelle diva cabotine & perverse avec ses boys

On n’aime jamais mieux Marianne James que quand elle cabotine et joue les divas.

Et elle les connaît ces actrices-chanteuses-performeuses capricieuses.
Elle les connaît si bien qu’elle prend un malin plaisir à saisir leurs travers, à écorner leur mythe et à les poursuivre jusque dans leurs plus viles contradictions.

Il y a eu Ulrika Von Glott, vedette du show L’Ultima Récital, il y a eu Marianne J., redoutable juré de la Nouvelle Star, il y a désormais Andrée Carpentier. Pardon Miss Carpenter. Une sorte de Claudette Colbert, Marlène Dietrich ou Vivienne Leigh qui vivrait éternellement des succès et récompenses du passé, faisant perdurer sa légende jusqu’à son dernier souffle.

Et après tout Miss Carpenter n’est pas la seule à vouer un culte féroce à son animal de compagnie. Lauren Bacall, vedette de chefs d’œuvre comme Le Grand Sommeil et Le Port de l’angoisse a bien consacré plusieurs pages dans son autobiographie Seule à ses nombreux bonheurs avec ses boules à poil.

À la différence de l’actrice que l’on surnommait “The Look“, Miss Carpenter doit reprendre du service pour ne pas se faire (ir)radier par Pôle Emploi. Camouflant son âge comme elle le peut, elle va de casting en casting, d’essai radio à des réclames pour consommateurs bien de son âge.

Le show Marianne James est inaltérable : chantant, vociférant, prenant à partie son public, titillant ses partenaires de jeu, 3 garçons qui n’ont pas froid aux yeux.

C’est aussi par la présence de ces 3 gars que la pièce offre de vrais moments cocasses et de drôlerie.
Les bruitages de sonnerie de téléphone réalisés live, l’installation d’accessoires, le chant, la danse.
Hommes-objets, Bastien, Romain et Pablo sont à eux-trois la touche de fantaisie supplémentaire pour que la James soit au diapason.

Bien sûr certaines blagues sont un peu faciles, certaines répétitions lassantes sur la durée et une mise en scène qui aurait pu être un bien plus audacieuse considérant l’énergie de la comédienne, mais les bonnes idées ne manquent pas.
Comme la jolie petite Emilie, gamine de 9 ans qui ne connaît pas grand chose de la vie et pourtant…

MISS CARPENTER

 

Une pièce de Marianne JAMES et Sébastien MARNIER
Une mise en scène de Éric-Emmanuel SCHMITT et Steve SUISSA

Avec Marianne JAMES
Et Bastien JACQUEMARTRomain LEMIRE et Pablo VILLAFRANCA

 

Au Théâtre Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS 

Du mardi au samedi,
en alternance, soit à 19h, soit à 21h,
et matinée le dimanche à 17h30

 

 


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THE GUITRYS d’Eric Emmanuel Schmitt avec Claire Keim et Martin Lamotte au Théâtre Rive Gauche : l’amour à l’épreuve des mots

« Abstenez-vous de raconter à votre femme les infamies que vous ont faites celles qui l’ont précédée.

Ce n’est pas la peine de lui donner des idées.  »  Sacha Guitry

Sacha Guitry a fait du sentiment amoureux son sujet de prédilection. Au cours de sa longue carrière et vie, le dramaturge n’a eu de cesse d’en révéler les joies, les excès et les dérives à grand renfort de mots d’esprit et de tirades cultes.

The Guitrys revient sur l’histoire d’amour la plus passionnante et rocambolesque pour les protagonistes eux-mêmes, les témoins et les nombreux lecteurs de magazines de l’époque. Plus qu’une histoire d’amour, la passion d’Yvonne Printemps avec Guitry est une véritable épopée qu’Eric Emmanuel-Schmitt nous propose de (re)découvrir.

Dans les coulisses d’un théâtre, Guitry, le maître, s’éloigne des huissiers bien décidés à lui faire payer sa propension à jouer avec les billets. L’écriture est son sacerdoce, son évasion mais il va prendre le temps de se remémorer quelques-unes de ses plus belles années avec la comédienne Yvonne Printemps avec qui il partagera une dizaine d’années de vie. Une vie personnelle et professionnelle imbriquée l’une l’autre.

Première rencontre dans une loge, la Printemps est meneuse de revue et chanteuse à ses débuts. Guitry observe et épingle assez vite ce talent à sa boutonnière. Elle est jeune, ingénue, gouailleuse. Lui, bénéficie d’une belle notoriété.

Il lui écrira pièces et chansons. “Esquisse de femme” à ses débuts, la comédienne apprendra l’amour, le jeu, le luxe et la séduction.
Claire Keim use de tous ses charmes pour incarner ce personnage attachant, provocant et malicieux. L’occasion nous est aussi donner de retrouver le joli timbre de voix de la comédienne-chanteuse.

Il faut avouer que la perspective de passer une soirée avec Martin Lamotte n’était pas une priorité dans notre agenda bien garni.
Et pourtant, l’acteur nous bluffe par son incarnation savoureuse et tout en nuance de maître Guitry. Prouvant au passage que nombre de metteurs en scène et réalisateurs ont manqué d’intuition et d’audace pour son jeu.

Le duo de comédiens joue à merveille la palette d’émotions, de la roucoulade initiale au coup de foudre, de l’effervescence de la scène aux éclats en coulisses, jusqu’à l’impossible capitulation de chacun.
La mise en scène de Steve Suissa qui s’appuie d’écrans vidéo pour offrir des changements de décors et d’ambiance à l’envi est ingénieuse.
Le texte d’Eric-Emmanuel Schmitt est savoureux, donnant pleine mesure du charme de ces deux personnages d’un autre temps.

THE GUITRYS
Une pièce de Éric-Emmanuel SCHMITT
Une mise en scène de Steve SUISSA

Avec Claire KEIMMartin LAMOTTE
et Sylvain KATAN

 

au Théâtre Rive Gauche

6, rue de la Gaîté
75014 PARIS

 Du mardi au samedi
en alternance, soit à 19h, soit à 21h,
et matinée le dimanche à 15h00

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Théâtre : CONCOURS des invitations à gagner pour LES JEUNES de David Lescot – Salle Jacques Brel à Pantin

A l’affiche du Théâtre des Abbesses à Paris en 2012, le spectacle Les Jeunes se présente comme un concert rock au sein duquel se développe une fable théâtrale.

Le spectacle raconte la formation, l’initiation, l’ascension puis la dissolution des Schwartz et des Pinkeltes. Aussi enflammés et éphémères que peuvent l’être les groupes de “baby rockers”, dont la fulgurance peut se révéler un piège.

Le principe de la pièce repose sur l’inversion du masculin et du féminin : les trois garçons et les trois filles sont interprétés par les mêmes comédiens qui changent véritablement de peau comme de costumes, en représentant un âge ou justement les mues sont spectaculaires.
Il s’agit là d’un jeu purement théâtral de travestissement, non pas comme simple artifice mais comme révélateur d’une vérité : celle d’une identité mouvante.

Suivant la célèbre phrase “Too Youg to die”, Les Jeunes de David Lescot est une approche subtile de ce que beaucoup nomment l’âge ingrat, alors qu’il est avant tout, l’âge des possibles.

CONCOURS

 

Après une tournée couronnée de succès en 2012, le spectacle Les Jeunes revient pour 2 dates exceptionnelles à Pantin :
le jeudi 28 et vendredi 29 novembre à 20h30
Et c’est pour ces deux dates que nous vous proposons de gagner des invitations.

Les plus rapides à envoyer leurs nom et prénom (en précisant la date de leur choix) à usofparis@gmail.com gagneront deux places chacun(e).
Alors laissez-vous tenter !

Les Jeunes

de David Lescot

Durée : 1 heure

Salle Jacques Brel

42 Avenue Édouard Vaillant
PANTIN

M° Aubervilliers-Pantin 4 chemins

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THE OLD WOMAN de Robert Wilson avec Willem Dafoe & Mikhael Baryshnikov au Théâtre de la Ville – Festival d’Automne à Paris

 Alors que le Musée du Louvre débute un cycle consacré à Robert Wilson, le Théâtre de la Ville présente la dernière création du metteur en scène américain.

L’affiche de The Old Woman a excité l’imaginaire des spectateurs depuis l’annonce de la programmation du Festival d’Automne à Paris. Et pour cause, la présence de deux monstres sur scène : l’acteur américain Willem Dafoe et le danseur russe Mikhael Baryshnikov. Deux noms qui évoquent succès cinématographiques, scéniques et convoquent tous les superlatifs liés au talent de chacun.

Ce samedi soir au Théâtre de la Ville, actrices (Clotilde Courau, Kristin Scott Thomas), galeriste (Kamel Mennour) et couturier (Alber Elbaz) se sont donnés rendez-vous séparément pour assister au nouveau sacre du metteur en scène et plasticien.

Portée par deux farceurs que l’on imagine tout droit sortis d’un écran de cinéma à l’époque du burlesque, l’adaptation de la pièce de l’auteur russe Daniil Kharms fait la part belle à l’absurde.

Juméléité troublante et quasi parfaite entre Dafoe et Baryshnikov, grimés à l’excès et scénographie tout en couleurs font de cette création un voyage hors-normes dans l’inventivité d’un créateur qui nous surprend encore.

Exit l’austérité et l’âpreté de Quartett avec Isabelle Huppert, présenté au Théâtre de l’Odéon en 2006. Ici, les acteurs prennent un réel plaisir à jouer les troublions dans un théâtre composé d’images fortes, de grimaces et autres cris, de danse et autres répétitions de monologues – qui peuvent agacer sur la longueur.

Toutes les influences convoquées pour The Old Woman emportent le spectateur dans une histoire de vieilles dames qui tombent par la fenêtre, d’un faiseur de miracles qui n’est pas tenté de mettre en pratique son don et de pensées déroutantes : “qu’est-ce qui est pire : un enfant ou un mort ? “

Cette pièce ne joue pas pour autant la facilité mais offre des vrais moments de poésie : le duo d’acteurs sur une même balançoire, le sourire incroyable de Willem Dafoe, Baryshnikov dans un clair-obscur au cours d’un changement de décor.

L’ensemble, séquencé, est appuyé par une bande-son patchwork d’émotions jazzy, rock ou classiques qui participe à la joyeuse partition visuelle et théâtrale de cette première en France.
À la fin, le public est prêt à se lever. Et les acteurs rient et se font des politesses.

THE OLD WONAN
d’après l’oeuvre de Daniil Kharms
mise sn scène : Robert Wilson
avec Mikhael Baryshnikov et Willem Dafoe  

 

jusqu’au 23 novembre 2013

au Théâtre de la Ville
2 place du Châtelet
75004 PARIS

Et prochainement Peter Pan avec le groupe Cocorosie
du 12 au 20 décembre 2013
au Théâtre de la Ville

 

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