Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le thème de ce mois choisi par Tuxana est : Carré.
J’ai très souvent levé les yeux à Gand, riche en cathédrales, beffroi et autres beautés architecturales. Et c’est l’église Saint-Nicolas qui m’a réservé un tel point de vue.
Si vous souhaitez rejoindre la communauté de la Photo du mois, rendez-vous sur la page FB du groupe, si ce n’est pas déjà fait.
Le temps de quelques jours, on s’est mis au vert. Un coup de TGV et nous voilà en Suisse. Mais le trajet n’est pas fini. Notre destination : les Alpes autrichiennes. Et plus particulièrement, le Vorarlberg. Moins haut (et surtout moins connu) que le Tyrol, la région réserve de très belles balades et quelques surprises architecturales. Photos aux allures de cartes postales garanties !
N’allez pas croire que le Vorarlberg en Autriche est réservé aux seuls amoureux de la montagne. La région se trouve également sur les bords du lac de Constance. Les rives sont aménagées pour les cyclistes et il fait bon flâner les jours d’été. La culture y est également très présente, notamment à Bregenz, la capitale de région, dont le centre offre une splendide leçon d’histoire de l’architecture locale.
Son festival, créé en 1946, comprend de spectaculaires opéras sur une scène flottante sur le lac, des concerts de l’Orchestre Symphonique de Vienne, des pièces de théâtre et des manifestations autour de l’art contemporain.
Autre curiosité de la ville, le Vorarlberg Museum. Son architecture vaut le détour. Agrandi dans les années 2000, sa nouvelle façade est un mur recouvert de fonds de bouteilles en plastique moulés dans le béton. Disposés en un modèle précis, ils forment ainsi un canevas aussi original qu’esthétique.
Musique classique et friandises
En s’éloignant des rives du lac, Feldkirch et Dornbirn sont deux mignonnes cités médiévales. Ne ratez pas non plus les Schubertiades, festival organisé en hommage à Schubert, qui n’a pourtant jamais séjourné dans la région. Les concerts de musique de chambre sont donnés au printemps et en automne, essentiellement dans le village de Schwarzenberg. Quelques-uns ont lieu également dans le joli petit village de Hohenems, où, en attendant le concert du soir, nous avons patienté à la terrasse de la chocolaterie Fenkart qui propose de délicieux chocolats et pâtisseries.
Repères d’artistes
Le région, d’une superficie de 2 600km2 (c’est à peine plus grand que l’Ile de la Réunion), est également le repère d’artistes ingénieux. En se baladant de vallée en vallée, à travers les villages de Brand, Bludenz ou encore Blons, on ne peut passer à côté des audaces architecturales de chacune de ces petites localités.
Le design n’est pas réservé non plus aux seuls citadins. Dans le village d’Andelsbuch, la Werkraum Haus (Maison de l’Artisanat) est le lieu où dénicher meubles, textiles, objets de décoration et installations pour la maison. Réunis en association, les artisans de la région du Bregenzerwald exposent leurs plus belles créations à tour de rôle, tous les quatre mois. Le voyageur branché pourra rapporter un souvenir de cette grande et étrange boutique. Tous les corps de métiers y sont représentés. Menuisiers, charpentiers, serruriers, mais aussi tailleurs de pierre, plombiers, électriciens ou encore fabricants de luminaires en passant par les peintres et les couturiers. Ne pouvant pas tout rapporter dans le train, on se contentera de rêver d’acheter une maison dans ce coin des Alpes autrichiennes et de la meubler entièrement avec ce que proposent les créateurs locaux.
Comment y aller ?
Le plus simple est d’aller à Zurich et d’y louer une voiture.
Quand y aller ?
En été : en juin, juillet et septembre
(les bords du lac sont souvent envahis de moustiques en août)
En hiver, peu importe, tant qu’il y a de la neige !
Séverin, le chanteur espiègle qui nous revient avec l’album Ça ira tu verras, affiche un optimisme sans faille et une écriture hirsute, comme on l’aime, aussi.
Une histoire d’amour France / Brésil semble, pour lui, d’une facilité rare malgré une maitrise aléatoire de la langue. Google Translate faisant sûrement le reste. Ça nous semble moins angoissant d’un coup.
Quand la chanson française allie légèreté, sans ôter une pointe de sensibilité, sens de la mélodie, bons mots et belle longueur de tifs, on en redemande, forcément ! Alors quand l’artiste ne se prend pas au sérieux, comme certains autres,
Alors pourquoi se retenir à l’écoute du duo détonnant qu’il forme avec Philippe Katerine pour le titre Contrôle ta samba ?
Ne pas se laisser transformer par cette ode à la France que l’on serait prêt à quitter, parfois, mais qui nous retient ?
Pour cause de Jeux Olympiques d’été, Séverin nous a concocté, RIEN QUE POUR NOUS, une playlist 100 % Brésil !
Tendez l’oreille, vous renouerez avec des airs qui sont pas récents récents mais qui nous rappellent un max de souvenirs. Des petites perles moins connues ou inconnues vont aussi rythmer votre journée. Nous, on dit merci !
PLAYLIST Brasil by Séverin
1. A Banda / Chico Buarque (alb: Chico Buarque de Hollanda)
2. Aguas de Março / Elis Regina & Antonio Carlos Jobim (alb: Elis and
Tom)
3. Minha Comadre – Garçon/ Martinho da Vila
4. O Leaozinho / Caetano Veloso
5. Pais Tropical / Sergio Mendes & Brasil ‘66
6. Aquarela do Brasil / Gal Costa
7. Nenhuma Dor / Gal & Caetano Veloso (alb: Domingo)
Finir son séjour à Shanghai par une dernière nuit dans un cadre design, zen, décontracté, soucieux de l’environnement, avec une équipe qui a une maîtrise parfaite de l’anglais (quitte à vous complexer, nous pauvres Français) sans oublier l’assiette de cookies dans votre chambre : ne cherchez plus, nous avons testé l’URBN Hôtel Shanghai de la collection Tempting Places.
Et ce n’est pas TripAdvisor (dont le taux de satisfaction est de 8,6 sur 10 pour l’année 2015) qui nous a mis sur la piste de cette adresse cachée, mais bien Tempting Places.
Les adresses de cette enseigne font toutes rêver, la plupart sont en bord de mer, mais il y a aussi de très beaux spots dans de grandes villes comme Shanghai en Chine.
Et cette adresse a de quoi séduire car le bâtiment a été entièrement réalisé avec des matériaux locaux ou recycler.
Et qu’a-t-il de plus l’URBN Hotel Shanghai ?
Dès notre arrivée, nous sommes coupés de notre soif de découvertes de la ville. Surtout après avoir mené une exploration minutieuse du Bund, de Pudong, de la vieille ville et du quartier français.
Une fois installés en milieu d’après-midi, au calme avec un thé, quelques fruits et une assiette de mini-cookies, une seule envie : slow down.
Pas de vue exceptionnelle depuis notre chambre : la grande baie vitrée laisse entrevoir le patio puits de lumière et les très larges ouvertures de la salle de bain envoient leur pleine intensité lumineuse mais sans vis-à-vis, les vitres ont un filtre.
Le bois nous enveloppe : plancher, placards. Unité parfaite des matériaux. Les banquettes en forme de U sont ultra confort. Prêts pour une sieste ou une prise du pouls du monde via CNN international ou autres, selon les goûts.
Happy hour et tapas
17h sonne l’heure de l’Happy Hour dans le restaurant bar de l’hôtel.
Large gamme de boissons, cocktails et autres soft drinks. Un jeune couple s’est assis à une table-jeu vidéo et discute. L’été venu, la terrasse accueille des dizaines de personnes, dans un cadre tout à fait détendu.
Il faut prendre la direction du comptoir-bar pour céder aux délicieux tapas. Ce soir, ce sera tranches de fromage et charcuterie, un plat de pâtes gratinées…
La folie de l’extérieur ne nous atteint plus.
C’est décidé on reste pour le dîner !
Diner au Beergrdn
La carte du restaurant Beergrdn offre un large mix de propositions. La cuisine ni tout à fait chinoise, ni tout à fait occidentale. Elle n’en est pas moins alléchante.
Nous avons pu consulter sans quitter notre chambre les menus détails de notre diner, histoire d’apprécier la nuit tomber et la qualité d’éclairage de notre chambre.
One night like this!
Il ne faut pas être très fatigué pour avoir envie de se blottir de notre lit ultra confort. Les lumières éteintes, le bruit est quasiment inexistant. Encore cette impression d’être dans un cocon.
Pleins fonctionnalité de la salle de bains au réveil. Les baies vitrées aident à se réveiller.
L’URBN breakfast est excellent et propose plusieurs belles formules. Le plus dur est le choix.
A proximité de l’URBN
Les malls (centres commerciaux urbains) sont aussi incroyables, démesurés qu’excessifs.
Jing’an Temple : une sorte d’exception cultuelle et architecturale en plein cœur d’une frénésie de consommation. Ses revers dorés sont impressionnants. Ici, l’on pris entre deux achats ou pendant la pause déjeuner.
Procession, allumage de bâtonnets d’encens. Le spectacle est continu.
A Cuba, la première chose qui vous saisit c’est sa chaleur. Pas seulement la chaleur du temps, où la majeure partie de l’année, il fait chaud et humide. Mais c’est surtout la chaleur du peuple cubain. Cette attention particulière qu’ils ont de vous accueillir, de vous sourire, de vous dire bonjour et de vous ouvrir leurs portes comme si vous faisiez partie de leur famille. Et ce, partout où vous vous rendez.
La Havane incontournable
S’il y a bien une ville à voir, c’est La Havane. La capitale bruisse du matin au soir. On dit de New-York qu’elle est la ville qui ne dort jamais. Eh bien, La Havane, c’est un peu le New-York de Cuba. Les coups de klaxons des vieilles américaines qui crachent leur fumée depuis leur pot d’échappement, la musique qui sonne à tous les étages des maisons ou des écoles de danse de salsa, des vendeurs à la criée qui vous proposent du pain, du lait et autres petites choses nécessaires pour se sustenter, le rire des enfants qui jouent au baseball dans les petites rues escarpées des grandes artères… Bref, le calme et le silence, on ne connaît pas à Cuba.
Et puis, La Havane, c’est aussi les magnifiques vieilles maisons. A moitié détruites, mais qui reflètent une beauté extérieure exceptionnelle. Des anciennes bâtisses, d’un temps presque colonial, qui font la richesse patrimoniale cubaine. C’est bizarre de le dire, de l’écrire ainsi, mais il faut le voir pour le sentir. Culturellement, La Havane propose quelques musées, mais c’est surtout son grand théâtre, qui est à couper le souffle. Tout comme le Capitole, réplique presque exacte (il fait 5 mètres de plus) de celui de Washington. La vieille ville, Habana Vieja, est aussi un joyau à elle toute seule. Le mieux étant de se perdre dans les ruelles de ce quartier de la capitale, on découvre ainsi à chaque coin de rue des pépites architecturales et culturelles.
Il y a tant de choses à dire sur cette ville, aux mille visages, aux mille mélanges. Car là-bas c’est une population métissée qui y vit. Et les influences créoles, françaises, américaines malgré tout, africaines, se mélangent et donnent un goût merveilleux à la capitale. On le retrouve d’ailleurs dans les assiettes, même si la majorité du temps, on se délecte des produits frais de la mer, qui longe la capitale. D’ailleurs, une belle promenade sur le Malecon finira de vous convaincre de la beauté de cette ville.
Vinales – Cuba
Si La Havane est un lieu incontournable d’une visite de Cuba, d’autres villes valent le détour d’un vol de 10 heures. Mon coup de cœur serait sans conteste Vinales. On y trouve toute la quiétude dont on a besoin après quelques jours dans la capitale. Les mogotes, pains de sucre, ponctuent les paysages tropicaux. On est dans les terres, là même où se cultive le tabac. Mais c’est surtout pour ses randonnées en plein milieu de la nature, véritable richesse patrimoniale, que ce passage devient obligé. A pied ou à cheval, on rencontre des paysans et une population avec un cœur d’or.
Autre lieu à visiter sans hésitation, Trinidad. Cité balnéaire, située le long de la mer des Caraïbes, on plonge là dans les eaux turquoises et transparentes. Certes, la ville est bourrée de touristes venus des quatre coins du monde. Mais la beauté des lieux avec notamment son centre entièrement piéton, vous couperont le souffle. Là, on y trouve des bars où chaque soir un spectacle est programmé. Rien de tel pour y boire un bon Mojito, Daquiri ou Cuba Libre au son de la musique cubaine.
Si vous voulez découvrir toute l’île, il vous faudra beaucoup, beaucoup de temps. En deux semaines, je n’ai pu faire qu’une bonne partie de l’Ouest (La Havane, Vinales, Pinar del Rio, Trinidad, Cienfuegos, Santa Clara et Varadero). Mon regret sera donc de ne pas avoir été à Santiago de Cuba. Les nombreux routards que j’ai pu rencontrer sur les chemins ne m’en ont dit que du bien !
Conseils pour préparer votre voyage
La Havane
Aller boire un verre à l’Hotel Nacional pour une vue imprenable sur la mer
Se rendre sur la plaza de la Revoluzion en coco taxi
Se balader dans la Calle Obispo pour votre shopping souvenir, avec des petites boutiques parfois installées dans des cages d’escalier.
Trinidad
Aller boire un verre à la Casa de la Musica
Monter sur la terrasse du Museo municipale pour avoir une vue panoramique sur la ville
Santa Clara
visiter le mausolée du Che
Varadero
Manger une pizza chez Pizza Nonna Tia
Pinar del Rio
Visiter les champs de tabac et fumer un cigare
Se loger : Le système le plus courant et donc le plus simple est les casas particulares. En fait, on dort tout simplement chez l’habitant. Le prix d’une chambre souvent double que vous soyez seul ou accompagné, est de 25 à 35 CUC (monnaie touristique cubaine) soit 25 à 35 euros.
Il existe des hôtels d’État mais rien ne vaut le petit déjeuner d’une casa particular et l’accueil presque familial de l’habitant.
Il est facile de trouver une casa. Des petits signes affichés au-dessus des portes des maisons vous indiquent si c’est une casa particular pour touristes (car il en existe mais réservée aux Cubains). Et s’il n’y a pas de place, le propriétaire vous conseillera toujours une autre casa. Donc pas de panique! Il y aura toujours un endroit où dormir !
La langue
Parler espagnol est toujours une bonne chose quand on se rend dans un pays hispanophone. A Cuba, tout le monde ne parle pas anglais, mais souvent chacun se débrouille pour se faire comprendre. Certains habitants parlent français mais cela reste rare. Alors utilisez les mains, prenez quelques cours avant de partir ou bien un petit dico avec vous et tout se passera bien !
Sécurité
A noter que dans le pays on se sent en sécurité. Les gens ne sont pas agressifs et en règle générale la police, enfin surtout dans les grandes villes, veille au grain. Mais sincèrement aucun risque réel de vol ou de mauvaises rencontres. Même tard la nuit dans les rues.
Dépaysement au Wanderlust à l’occasion de l’Euro 2016. La Suisse arrive en force à Paris pour confirmer son incontestable sens de l’accueil et partager avec un très large public (pas uniquement les passionnés de ballon rond) tous ses atouts. La House of Switzerland c’est des matchs en direct, du spectacle vivant, du concert, du food à gogo (street, restaurant éphémère, brunch), des ateliers pour enfants, du cinéma et de l’art !
Accueillante House of Switzerland !
Le programme de #WanderSwiss, l’autre nom de la House of Switzerland à Paris, pourrait donner le tournis.
Une chose est sûre : il y en a pour absolument tous les goûts.
Les férus de foot seront comblés en matant leur match en plein air et sur grand écran – ça leur changera de leur bar bondé ou de leur canap’ usé) mais leurs partenaires de jeu qui, eux, n’ont pas grand intérêt pour l’Euro 2016 pourront prendre plaisir à siroter un verre à côté de la Seine, tout en dégustant quelques spécialités suisses ou tout simplement en apprécient l’atmosphère tout de bois et de fleurs de ce cadre unique à Paris.
La configuration des lieux permet la pleine détente, sans avoir le nez rivé forcément sur l’écran de retransmission de match. Transats, petits coussins sur mobilier en bois, le décor fait partie intégrante de cette attention générale de l’hôte suisse pour faire de votre visite un moment unique.
Le plein de Swiss Food
Restaurant éphémère, street food, brunch le week-end, la House of Switzerland va combler votre palais avec quelques belles saveurs.
Le spot street food est ouvert du lundi au dimanche dès 12h pour une pause burger, panini, saucisse, dégustation de charcuteries et gruyère. Les prix sont légers pour une pause en sortant du taff.
Un diner d’amoureux avec des spécialités suisses revues par le chef Pierre Jancou ? Direction, Heimweh, le resto éphémère au Wanderlust. Compter de 40 à 50€ pour une carte raffinée.
A noter, sans attendre, le dimanche 19 juin la battle food France-Suisse qui nous fait déjà saliver.
Au programme : brunch des terroirs avec les meilleurs producteurs médaillés dès 13h, dégustation et match entre Christian Pilloud, chef français, 1 étoile Michelin VS Georges Wenger, chef suisse, 2 étoiles Michelin
Et n’oublions pas le brunch du week-end 100% original qui vous changera de vos habitudes parisiennes et de vos terrasses bondées. De l’air ! Du grand air au Wanderswiss !
House of Switzerland Paris 2016 #Wanderswiss
jusqu’au 10 juillet 2016
Tous les jours : diffusion des matchs en direct, musique et restauration
15 juin 18h : Match Suisse-Roumanie en direct
19 juin : match Suisse-France en direct
Food Bal avec les chefs Pilloud et Wenger, en collaboration avec la FRIJ
29 juin : spectacle vivant en partenariat avec le Théâtre de Vidy-Lausanne et l’Arsenic, centre d’art scénique contemporain
Tous les lundis, 23h : projection de films en partenariat avec le Festival del Film Locarno
Tous les mercredis, 17h : débats Slow Foot by So Foot
Tous les samedis et dimanches : brunch de 12h à 16h Tous les dimanches : ateliers enfants et yoga Tous les dimanches à 17h : rencontres littéraires en partenariat avec le Salon du livre de Genève
Alors en pleine répétition de titres exclusifs, aux Red Bull Studios à Paris, et entre deux séances photo, la beauté californienne, Brisa Roché, nous a dévoilé les coulisses de composition et de production de son tout dernier album, Invisible 1.
Ne cherchez pas la raison de ce titre dans les lignes qui suivent, nous n’avons pas posé la question.
En revanche, ouvrez les yeux pour découvrir la liberté folle de création de cette artiste aussi exubérante, touchante que génialement inspirée, qui sera en concert au FLOW (Paris), le 7 décembre.
INTERVIEW
Avant de parler d’Invisible 1, quelques mots sur ta participation à la BO du film Yves Saint-Laurent ?
Je fais des musiques de films depuis longtemps. Avec ce projet, bien sûr, plus de monde a su que j’en faisais. 🙂
J’aime écrire pour d’autres artistes, écrire à partir d’un brief, d’images. C’est bien aussi de ne pas toujours suivre ses propres goûts, envies et d’être au service d’un autre.
L’album a beaucoup d’expérimentations, où j’ai justement dépassé mes propres goûts. Où j’ai fait abstraction de mes univers…
Pour Yves Saint Laurent, j’ai écrit pour des périodes distinctes, à partir du scénario. Et je n’avais aucune garantie que mes chansons soient toutes retenues.
Pour moi, les deux morceaux qui n’ont pas été retenus sont ceux qui étaient les plus intéressants. Mais je faire quelque chose avec.
Comment as-tu conçu Invisible 1 ? Que signifie « produit entre Paris et la Californie », comme on peut le lire dans le communiqué de presse ?
C’était une sorte de jeu avec moi-même. Et ça n’a pas débuté comme un album mais plus comme un projet. Je reçois régulièrement des pistes (propositions de musiques) de compositeurs, ingé son, amis… Parfois les morceaux sont bien, d’autres pas à mon goût…
Je me suis dit d’accepter, exceptionnellement, tout ce que l’on m’envoie et d’écrire dessus. Et voir comment je peux m’approprier des choses, mêmes éloignées de moi. Pourquoi, par exemple, me priver de hip-hop et R&N même si ce n’est pas ma culture ?
J’ai demandé que l’on ne m’envoie surtout pas de pistes séparées. Je ne voulais pas pouvoir bricoler.
Je pouvais faire tout ce que je voulais car installée dans mon home studio.
Sur combien de morceaux as-tu conçu ?
J’ai fait 40 morceaux. J’ai craqué sur un compositeur qui m’avait envoyé un morceau et du coup on a fait un album de 17 morceaux ensemble, entre temps.
Des 40 morceaux, j’en ai extrait une quinzaine de titres que j’ai mixé avec Versari.
Et après, j’ai filé aux États-Unis. J’ai reçu d’autres propositions de pistes en Californie et j’ai quand même continué à écrire sur certaines.
Y’avait un max d’univers qui partaient dans tous les sens. Marc Collin, mon coproducteur, a écouté l’ensemble des titres mixés et non mixés.
Quelle est la chanson la plus barrée, la plus folle ?
Elle n’est sûrement pas sur cet album. Marc et moi avons choisi les morceaux les plus accessibles.
Mais en terme de conception, pour certaines chansons, j’ai enlevé la musique d’origine complètement. J’ai enregistré les voix à partir de la piste reçue et après j’ai enlevé la musique pour en refaire une inédite, sans que les personnes avec qui je travaillais entendent le son d’origine. Et je pouvais ensuite à partir de la nouvelle musique, rajouter une nouvelle couche de voix ou réajustement. Sans oublier, l’étape d’arrangement qui suivait. Night Bus et Late Accentqui ont eu cette espèce de process « lego » où t’enlèves le bas, tu remets le haut et tu enlèves à nouveau le bas… Et c’est extrêmement kiffant.
Deux chansons m’ont vraiment accroché à la première écoute : Late Accent et Diamond Snake. Quelques mots sur Diamond Snake.
La chanson ressemble pas mal à la piste d’origine que j’avais reçue. Le morceau était dur à arranger et mixer car j’avais mis une tonne de voix, et il en reste encore. Mais on a beaucoup « cleané ». Je trouve ce morceau un peu R&N teenager et ça me plait.
Et ce qui est drôle : FIP a choisi ce titre !
C’est une chanson prise de pouvoir féminine sur l’homme. « Je n’arrive pas à savoir si t’es un serpent fait de diamants (un sexe dur) ou si t’es un lâche (car tu refuses de te redresser) ». C’est un peu méchant mais aussi drôle.
Beaucoup d’hommes se sont penchés sur ton album. Peux-tu nous présenter les principaux ?
Il y a les 13-14 compositeurs qui m’ont envoyé leurs pistes. Après on a passé un temps fou à mixer avec Versari. Ça fait déjà 2 couches d’hommes.
Après, il y a eu la recomposition de musique, une chanson faite par Versari et une autre par un autre homme. Nouvelle couche.
Après Marc a eu l’idée de Thibaut Barbillon et Blackjoy. Je n’aurais jamais pensé faire appel à Blackjoy alors que j’aurais pu penser à Thibaut et j’ai trouvé l’idée géniale !
On entend bien leur patte et les arrangements de chacun.
Thibault a apporté surtout les montées, les arrangements de fin qui n’existaient pas avant. Et Blackjoy a apporté tout ce son nostalgique dans le bon sens, funk en référence à Prince, Michael Jackson et ses amis musiciens aussi. Tu sens la chaleur de leur amitié.
Même le “masterer” a eu un boulot complet car il a fallu qu’il rassemble les sons.
Et mon éditeur qui s’est battu pour cet album existe.
Quel est le décor le plus original dans lequel tu aies enregistré ?
Dans une yourte, avec un générateur installé plus loin, dans le Nord de la Californie. Et aussi en Espagne, sur un rocher, dans une maison dont une fenêtre donnait sur la mer. J’avais installé mon matos dans la partie fenêtre en pierre très épaisse. Au milieu de nul part.
J’avais même enregistré un album entier dans un studio sans électricité, à côté de chez mes parents.
Quand tu es en Californie, qu’est-ce qui te manque de Paris ?
Ma carrière, les gens qui font partie de mon réseau, les gens qui me connaissent et qui me sollicitent. C’est l’humain qui manque.
Paris aura toujours un aspect romantique pour moi. Elle est remplie de couches de vécu, de moments forts, la pierre.
Que Paris soit une ville très européenne me touche toujours autant. J’ai vécu dans un milieu très rural. Même une grande ville américaine a un aspect excitant pour moi.
Quand tu es à Paris, qu’est-ce qui te manque de ta Californie ?
La décontraction physique.
Ce qui me manque et aussi peut m’agresser, c’est le féminisme, très à gauche. On n’a pas la pression d’être mince et sans poil, du maquillage. On peut faire du vélo en pyjama sans que ça choque.
Une chanson pour faire une déclaration d’amour ? Poison Cupde M. Ward. Un morceau très émouvant.
Une chanson pour s’évader ? Pour quitter Paris ?
Du folk, Kate Wolf. A peu près tout de Kate Wolf.
Il y a des hôtels parisiens qui soignent plus l’accueil de leurs hôtes que d’autres, l’Hôtel Westminster à deux pas de l’Opéra Garnier et de la Place Vendôme est de ceux-ci. Il suffit parfois, d’un petit plus, d’une petite attention originale comme le Signature Cocktail pour faire de notre séjour un moment unique, un souvenir qui n’est pas prêt d’être effacé par le nombre de miles que nous parcourrons chaque année.
Après avoir succombé aux joies culinaires du restaurant W et à la terrasse d’été du Warwick Champs-Elysées, un autre établissement de la collection internationale a retenu toute notre attention.
Les 28 nouvelles chambres nommées Signature Rooms et Suites réservent un confort hors pair associé à des services exclusifs. L’accueil VIP nous assure une efficacité qui ne nous fait même plus craindre la circulation extérieure ou la horde de touristes passant devant l’hôtel. Le stress est en mode pédale douce. Le Concierge aux Clefs d’Or – ça impressionne toujours – peut nous combler de conseils et d’attentions.
Le haut débit n’est pas en option, mais systématique et sans surcoût. Des saveurs sucrées concoctées par le Chef Pâtissier du restaurant Le Céladon sont à discrétion. Et nous n’avons pas résisté au Millefeuille mangue jasmin, au sablé breton, crème citron et vert kumquat, sans parler des petits choux chocolat et poire de Sarawak.
Et le must : un cocktail à notre image, selon nos goûts proposé dès notre arrivée.
Finis Cosmo, Sex on the beach et autres Manhattan. Et si on poussait le luxe à baptiser notre propre cocktail de notre prénom ou de notre blog, pure folie !
Dans la chambre, un questionnaire cartonné – classe ! – recueille nos affinités en matière de cocktail (alcoolisé ou non), les alcools que l’on apprécie et ceux que l’on ne veut surtout pas retrouver dans son verre. Allergies, saveur (sec, doux, crémeux), préférence pour long ou short drink ainsi qu’herbes sont également sollicitées pour faire de ce cocktail le nôtre.
Le résultat est surprenant, délicat, chargé de bonnes intentions et de saveur. Nous avions demandé doux, avec une préférence pour le côté sucré. Nos recommandations ont été suivies avec la pleine maîtrise de l’équipe du Duke’s Bar. Sa photogénie nous assurant un plein succès sur Instagram.
Une expérience originale que nous n’avons pas manqué d’évoquer à nos amis étrangers de passage à Paris.
Hôtel Westminster
(4 étoiles)
13, rue de la Paix
75002 PARIS
L’Hôtel Westminster est membre de la Collection Warwick International Hotels
Irrésistible ! Après avoir enchanté notre Pâques, la Maison Henri Le Roux nous offre un dépaysement à petites bouchées, direction la Bretagne et ses spécialités dont son incomparable caramel au beurre salé et ses crêpes dentelle.
Le coffret Bretagne est composé de 6 chocolats, 6 petites merveilles aux goûts bien distincts et aux saveurs qui donneraient envie de prendre un aller simple pour aller voir la mer.
En attendant notre prochain séjour du côté de Dinard, Saint-Malo ou Quiberon (fief de la Maison Henri Le Roux), les propositions délicates de ce coffret nous comble !
Un CBS (Caramel au Beurre Salé) au chocolat noir, fondant, Yannick duo gianduja et crêpes dentelle croustillant, Soizig avec sa praliné et crumble blé noir, à la fleur de sel de Guérande, délicat à souhait.
Sans oublier Sarrasine, ganache d’infusion de blé noir, le P’tit déj lait (praliné feuilleté au café et crêpes dentelle) ou encore le Ganaka et sa ganache au caramel.
C’est aussi surprenant qu’addictif. La boite n’a pas résisté bien longtemps à notre curiosité.
Rajoutez la dégustation de quelques Caramels au Beurre Salé et le bonheur n’est plus une utopie, mais une douce réalité.
#CONCOURS
La crew #USofParis est composée à 100% de gourmands. Et ce qu’aime par-dessus tout un gourmand c’est : partager !
Et surprise : nous avons 5 coffrets Bretagne (avec un ptit plus en bonus à découvrir quand vous recevrez votre lot) à vous faire gagner et à envoyer à travers la France.
Pour participer, c’ est super simple. Il suffit de compléter le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort, en précisant bien votre adresse postale.
Vous avez jusqu’au jeudi 9 juin 2016 à 23h59 pour jouer (après les bonnes choses auront été englouties).
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Pour un bain de spectacles vivants (théâtre, danse, musique) la destination de Sarrebruck (Allemagne) n’est, à première vue, pas une évidence, y compris pour nous. Et pourtant, on s’est frotté ce week-end à la programmation attrayante, l’ambiance décontractée et l’accueil hors pair du festival (transfrontalier franco-allemand) Perspectives.
A moins de 2 heures de Paris
Marre de l’agitation urbaine ?
Envie de prendre l’air mais sans forcément sacrifier une part plus ou moins large de culture ?
La liaison directe TGV Paris/Sarrebruck offre un plein confort pour participer à ce rendez-vous à visage humain.
On a été séduit dès notre descente de train. !
Aucun spectateur exclu
La programmation de ce festival qui se tient le mois de mai à Sarrebruck, capitale du Land Sarre, accueille aussi bien Allemands que Français et pour cause : les formes sans parole sont privilégiées et, dans les autres cas, la traduction est intégrée au spectacle sinon, les sous-titrages sont nos meilleurs alliés.
Pas besoin de pratiquer l’allemand pour s’en sortir que ce soit dans la ville et encore mieux sur les sites du festival : les équipes d’accueil sont bilingues.
Preljocaj, Housse de Racket, cirque miniature…
L’intérêt de ce rendez-vous est d’offrir une série des spectacles variés, réjouissants et festifs.
De l’acrobatie pure : on a aiméIl n’est pas encore minuit… de la Compagnie XY, vu à la Villette et présenté ici. L’artiste Tobias Wegner nous a impressionnés par son jeu d’illusions et de perspectives dans son solo LEO qui a fait le tour du monde.
L’œil s’amuse tour à tour de la réalité du plateau et de la fiction vidéo. Le solo ne sombre pas pour autant pendant cette heure intense au cours de laquelle : danse, contorsions, dessins, vidéo animée viennent enthousiasmer petits et grands. Un spectacle qui nous a fait retraverser la frontière, car se jouant à Sarreguemines.
Du spectacle culte : Angelin Preljocajqui fête ses 30 ans de créations cette année et les 20 ans du ballet Roméo et Juliette présenté pour la première fois en Allemagne. Émerveillement avec cette histoire d’amour folle d’une sensualité inouïe. Marion Brando comme ressuscité sur scène par la carrure de l’interprète de Roméo et son débardeur qui dissimule peu de sa musculature.
23 interprètes composent les tableaux narratifs de cette fiction qui a retrouvé une pleine intensité grâce au talent du chorégraphe.
Du grand bluff : VU nous emporte dans un théâtre de petits riens en nous captant l’attention de manière incroyable. Le résumé ne laisse pas percevoir ce qui va se tramer sous chapiteau. L’arrivée même d’Etienne Manceau est inhabituelle. Un couple d’amoureux se prend à sursauter à la vue de l’artiste arrivé discrètement derrière eux.
Ce personnage silencieux et qui compte une gamme très limitée de sourires nous emporte avec son univers d’une minutie décomplexée. Et qu’il est long le temps pour cet homme de se servir un thé, d’y plonger un sucre. Tout simplement parce qu’il ne fait rien comme les autres. Il tape du poing sur la table pour faire tomber une cuillère dans une tasse et que dire de la catapulte pince-ongle pour sucrer son breuvage ? On pourrait devenir fou. On rit avec délice.
Plus maniaque que ce garçon c’est impossible. Plus reconnaissant aussi. Il fait appel à la participation d’un(e) spectateur-trice qui a bien du mérite à répondre aux exigences du manipulateur.
Décors originaux Perspectives réserve aussi de vraies surprises en terme de lieux de spectacles, aux côtés des salles de spectacle et autres chapiteaux. Roméo et Juliette a eu comme écrin pendant 3 jours une ancienne usine électrique, E Werk.
Housse de Racket, Minuit et les autres artistes musicaux se succèdent à quelques mètres de là, dans un ancien magasin de cette zone commerciale : surprenant et spacieux avec sa terrasse cachée (prenez le long couloir à côté du bar).
Mais l’un des cadres les plus déroutants sera sans nul doute un ancien garage Citroën. Il accueillera la Hate Radio, cette reconstruction d’un studio radio à l’époque du génocide rwandais. Les contraintes de tournée du spectacle ont fait que, par manque de temps pour la réception des décors, l’alternative était de trouver un lieu qui pourrait s’adapter à la proposition théâtrale du metteur en scène et auteur Milo Rau.
La partie vitrée de l’ancien bureau-accueil du garage accueillera le studio d’enregistrement alors que les voitures laisseront place au gradin des spectateurs.
De bonnes raisons pour sortir du centre-ville, de filer avec son vélo et découvrir les alentours.
le festival Perspectives 2016 se poursuit jusqu’au 21 mai ! Toutes les infos sur le site :www.festival-perspectives.de
Merci à Marion, Hannah pour leur disponibilité et à leur accueil et merci aux Inrocks de nous avoir fait connaître le festival !