La Maison Le Roux récemment récomposée par le Club des Croqueurs de Chocolat lors du Salon du Chocolat 2018 ne finit pas de nous enchanter. Cette institution célébre pour son caramel au beurre salé produit ses petits délices sucrés en Bretagne. A chaque bouffée, un vrai bonheur.
Réjouissantes nouveautés de fin d’année !
La Maison Le Roux a dévoilé fin octobre le coffret Méditerranée avec 6 nouveaux bonbons de chocolat.
3 d’entre eux ont reçu le prix Les Incontournables du Club des Croqueurs de Chocolat. Et on ne peut que confirmer que cette consécration est tout à fait légitime.
Il faut maintenant compter sur les chocolats Anatolie, Carvi, Damas qui nous offrent un subtil tour dépaysement gustatif.
Audace, délice et savoureux métissages.
Le bonbon Anatolie est un praliné croustillant aux graines d’anis sauvage de Turquie, brisures de sablé et zeste de citron. Le Damas est une ganache à l’infusion de thé au jasmin sur un socle de pâte de fruit au pamplemousse rose.
Le Calendrier de l’Avent nous envoie rejoindre la nuit parisienne avec un beau décor de façcades et la Tour Eiffel. Chaque jour du mois de décembre sera une surprise gourmande. Vous serez comblés par les pâtes de fruits, bonbons de chocolat noir et au lait, mendiant, caramels et autres guimauves au chocolat.
Ce calendrier sera du plus bel effet dans votre intérieur, sur une étagère, par exemple.
Des lots la Maison Le Roux sont à gagner ici !!
Au programme : un pot de pâte à tartiner Le Caramelier (caramel au beurre salé), des guimauves au cacao et un sachet de caramels.
Idéal pour offrir ou partager en famille.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire juste en-dessous.
N’hésitez pas à nous laisser un commentaire. ON ADORE !
“Marxito, Marxito, Marxito !“ C’est ce que l’on a envie de crier une fois découverte la nouvelle adresse du chef Thierry Marx et du designer Ora Ito. Un décor futuriste et kawaii pour un cuisinier qui prouve une nouvelle fois son amour pour le Japon et son inventivité en mêlant produits de qualité et plaisir des papilles.
C’est donc à deux pas du rond-point des Champs-Élysées que le pas de porte vitré s’offre à nous. On entre et se trouve face à une cuisine impressionnante pour un spot de food sur le pouce.
Et surtout, tout droit venue du Japon, une drôle de machine à faire des doriyaki, ces crêpes épaisses (habituellement fourrées de pâte de haricots rouges). C’est elle qui donne l’âme culinaire du lieu et permet de déguster ce sandwich d’un genre nouveau, à l’air de l’hégémonie toute puissante du hamburger.
L’avantage de la galette japonaise : elle compose un “bun” beaucoup plus léger.
Côté salle, c’est un rose pâle qui nous embarque à Tokyo. Une impression renforcée si on s’isole dans la salle du fond, coupée de la rue.
Un Marxito matin et midi
Et en formule, si ça vous dit !
Pour le petit-déjeuner, une version Express sucrée et une Full salée.
On n’a pas gouté le Egg Marx Morning. Mais s’il est du même acabit que les salées du midi, n’hésitez pas. Quant aux Marxitos sucrés, ils ne le sont pas trop justement. Nos deux préférés sont le Matcha (croustillant thé vert) et le Nuage (crème mousseuse nature). Deux petites bombes à emporter dans leur petite enveloppe.
Pour votre pause déj, les formules sont simples : végétarien ou non. Smoky Mozza, Avocado Heaven, Pink Salmon Pickle ou Pastrami Fireball. Chacun, chacune trouvera son plaisir, chaque sandwich est singulier.
Notre crush : le Pastrami Fireball relevé à souhait avec une viande de haute volée.
Les produits au service du bien manger
Alors, oui certains pourront trouver les formules peu économes.
Mais comme toujours avec le chef Thierry Marx : la qualité prime et tout est sourcé et bio. La farine de sarrasin provient d’un moulin de Bretagne, celle de blé est produite en région parisienne. Les produits crémiers viennent du Cotentin et de la vallée de Chevreuse. Et les produits maraichers et fruitiers sont cultivés dans l’Eure et Loire.
Formule ou sandwich seul, sucré ou salé, laissez-vous donc tenter par ce petit bout de Japon qui s’installe à Paris et en bouche.
Marxito
par Thierry Marx et Ora Ito
1bis rue Jean Mermoz
75008 Paris
du lundi au vendredi de 8h à 17h30 Menu Matin jusqu’à 11h30 (5€ et 11 €) Menu Midi à partir de 11h30 (15€ et 17€)
Le Salon du Chocolat 2018 invite le Japon à tenter, émerveiller et surprendre nos papilles. Chefs-d’œuvre visuels, mini-sandwich jambon chocolat, mignonneries, saveurs matcha et thé à gogo, fraises enrobées. Tout est kawaii, mignon et désirable. Petit tour des découvertes à faire absolument cette année car la plupart des chocolatiers japonais présents au Salon du Chocolat ne sont pas encore présents en France.
Une série de chefs-d’œuvre réalisés par une sorte de magicien gourou. Tout de noir vêtu, Junichi Mitsubori tranche avec les couleurs attrayantes de ses créations. Il serait le maitre du wagashi, des pâtisseries traditionnelles japonaises. Difficile de le contredire tant ses créations sont photogéniques.
J’ai goûté à une fraise enrobée de chocolat blanc. Oui, je sais : Godiva baigne ses fruits dans le chocolat. Sauf que les fraises de Ginza Sembikiya sont plus subtiles visuellement et gustativement. Mon adhésion est telle que j’ai acheté une jolie boîte colorée que je garderai certainement en souvenir une fois l’ensemble dévoré.
Le stand Tokyo Chocolate réserve de surprenantes créations. Comme les pinchos japonais chocolat jambon cru à 3€, de la taille d’un amuse-bouche. Le pain de burger revisité a été remplacé par une sorte de biscuit cuillère, c’est mangeable mais ce n’est pas la folie. Il y a aussi la version thon : pas tentant. Et le fourré matcha.
Les sucettes kawaii font fureur, d’autant qu’elles sont réalisées sur place.
À côté, de petites ganaches chocolat blanc et crème fraîche au matcha d’Uji saupoudrées de matcha plutôt convaincantes. Ainsi que d’autres chocolats tout mignons à croquer.
J’ai testé aussi la tablette chocolat du Cacaotier Gokan à l’hojicha, un thé vert torréfié japonais. Le goût est assez délicat et suffisamment convaincant pour repartir avec un exemplaire. Juste à côté, ne pas hésiter à goûter la madeleine chocolat.
Le talent japonais gagne aussi les World Chocolate Masters 2018. La réalisation spectaculaire du finaliste Akihiro Kakimoto impose le respect. Est-ce que cette femme chocolatée sera récompensée ? Réponse très bientôt.
Il y a aussi le bonbon chocolat en forme de Tour Eiffel à retrouver au milieu des 30 autres variétés proposées par Salon de Royal (Kyoto). Le stand offre un beau décor japonais et des animations. A ne pas manquer.
Enfin, le pâtissier japonais installé à Paris, Sadaharu AOKI, ressort son drôle de gaufrier pour offrir son Tokyo Macaron Yaki, un macaron au chocolat enrobé de pâte à gaufres au thé vert. C’est moelleux à souhait. C’est mon passage obligé à chaque Salon du Chocolat.
Salon du Chocolat 2018
à la Porte de Versailles – Pavillon 4
1 place de la Porte de Versailles
75015 Paris
POURDEBON fait se rencontrer consommateurs recherchant aussi bien la qualité que les perles rares en matière de produits de nos belles régions françaises et producteurs désireux de partager dans un large rayon légumes, recettes, affinages et autres petites pépites gourmandes. Le tout est à portée de clic et aussi à Paris, pour 3 semaines au pop up store Heureux les curieux.
En franchissant la porte du 23 rue du Pont aux Choux dans le 3e, mon œil n’a pas manqué d’être attiré par des cageots de belles pommes de terre (Juliette des Sables, Baie de Somme, MaisonBayard). La couleur des légumes est plutôt rare dans les commerces parisiens. Là, c’est un saut dans la pleine nature qu’il m’est donné de faire.
A quelques pas, les rayons de ce store proposent un best-of de ce que l’on peut trouver sur le site Pour de bon.
Une sélection de vins (Château Les Gérales, Bergerac) et un pétillant à la fraise côtoient un champagne Cuvée des amoureux (de J. Martin & Fille), parfait pour la Saint-Valentin.
Mon cœur s’emballe quand il redécouvre le flan de la Maison Savary. Le meilleur qu’il m’ait été donné de goûter.
Il y a aussi le Fondant Baulois pour satisfaire les passionnés de chocolat.
Les Pécoules, pralines enrobées de chocolat et autres amandes grillées épicées du Mont Bouquet (Gars) sont des petites merveilles croquantes pour un encas ou une pause gourmande.
Sourire des producteurs, belles rencontres
Sur les 220 producteurs référencés sur le site Pourdebon, les rencontres peuvent surprendre. Par exemple, comment imaginer que derrière un plateau de fromages se cache un compatriote de la région de la Loire ?
Stéphane a repris la fromagerie de son beau-père, en compagnie de sa femme Sabine. Cet ancien ingénieur affine lui-même ses fromages, proche de Roanne et de Trois Gros, l’un de ses clients restaurateurs. Le Palais Gourmet ravit une clientèle de toute la France grâce au site et avec ses 110 à 140 références au lait de vache, chèvre et brebis.
“Le fromage c’est une éducation. On commence par le doux, l’industriel. Plus on en mange et plus les gens recherchent la finesse. Nous sommes donc à la recherche de produits fermiers et raffinés.”
C’est au tour d’une apicultrice du Gers – précisément à Pillardon – qui m’enchante avec son pain d’épice du Gers. Pas de sucre ajouté, pas de lait, ni d’œuf. Le pain d’épice est composé à 50% de miel de sa fabrication. Une chose à vous dire propose un coffret avec trois déclinaisons : écorces d’orange, de citron et de bergamote confites.
Ce pain d’épice forme un duo parfait avec le foie gras de canard du Périgord noir de la Famille Trébier.
Et dernière pépite merveille : le jambon de porc noir de Pierre Matayron. Cet éleveur va plus loin que l’appellation “Noir de Bigorrre”.
Ses truies mettent bas en plein air et toutes les naissances ont lieu sur la ferme. Par la suite, ses cochons vivent en liberté sur les 45 hectares de terres gersoises. Enfin, son jambon de Porc Noir Gascon est séché et affiné 18 à 24 mois. On goûte alors un jambon ultra fin et fondant. Un vraie merveille !
Beaucoup d’autres découvertes sont à faire sur le site et au pop up store éphémère jusqu’au 10 novembre.
Il y a aussi des box en édition limitée parfaites pour un cadeau à se faire à soi ou à une personne que l’on sait gourmande.
Il y a des noms de grandes maisons comme Taillevent qui font vibrer nos papilles. Alors, pour une occasion exceptionnelle, nous avons poussé les portes de l’établissement situé à quelques pas de l’Arc de Triomphe, de la place de l’Étoile et des Champs-Élysées. Il faut dire que l’arrivée du chef David Bizet a aiguisé notre intérêt. Rendez-vous pris pour un déjeuner et le menu à 110 € avec deux verres de vin. Faisons confiance au sommelier 😉
On prend place dans le cocon ouaté du restaurant. Une grande table nous attend, alors que nous ne sommes que deux. L’accès à la banquette est un peu rocambolesque – il faut obligatoirement avancer la totalité de la table pour passer.
Pour patienter avant l’entrée, quelques amuse-bouches et une assiette apéritive Fine mousse de foie gras, anguille fumée, cèpe et betterave. Le palais dit déjà Amen à tant de délicatesse.
C’est sans compter le beurre salé au lait cru du Finistère Le Poncelet. #exquis
Le menu changeant toutes les trois semaines, nos plats ne seront déjà plus qu’un doux souvenir à la lecture de ces lignes.
Divines entrées
En fait, il est difficile de faire passer l’émotion que l’on a pu ressentir en quelques bouchées sur ce premier service.
Poireau en croûte de sel truffée, mimosa de cèpes, essence sauvage poivrée
L’assemblage de poireau en forme de pavé est superbe. Le poireau est ferme mais fond sur la langue. La vinaigrette à la truffe est très douce et révèle toutes ses saveurs à la fin du plat.
Une entrée très automnale, douce et fraîche. #Harmonieux
Oeuf de poule et champignons herbacés. Crémeux de topinambours au jus de truffe
En une cuillerée, on a l’impression d’avoir une forêt en bouche : fraicheur de la chlorophylle et saveurs de sous-bois riches en tanins.
L’œuf fondant allie les bonheurs. Le crémeux de topinambour envoie dans les airs et les effilochés de champignons donnent du croustillant en bouche. #Parfait
Des plats qui explosent les perceptions
Les entrées nous ayant scotchés, on ne pouvait que s’attendre à de nouvelles explosions de saveurs pour la suite. Aucune déception.
Foie de veau doré, échalotes grises à l’encre de seiche, sauce Diable
Jamais nous n’avons goûté pareil foie.
L’épaisseur du morceau ne nuit pas à sa saveur, au contraire. C’est une merveille de finesse, de tendreté.
Et cette scénographie improbable de feuilles, de champignons. Quelle beauté !
Canard Colvert rôti à la feuille de figuier, chanterelles et anchois marinés
Le canard sauvage provenant de la chasse à un goût subtil de gibier. Contrairement à d’autre sanglier ou cerf des campagnes.
La cuisson harmonieuse et fine lui donne un fondant exceptionnel. Une délicatesse de viande tellement rare qu’elle n’en est que plus savoureuse.
D’ingénieux petits puits de pomme de terre renfermant la sauce accompagnent parfaitement ce plat sauvage, et franc. #Délicat.
Des desserts pour finir en extase
Dans un repas, même gastronomique, il y a toujours quelque chose qui pêche, souvent le dessert.
On ne peut même pas reprocher cela à Taillevent, tant les douceurs finales sont d’une finesse remarquable.
Figue rôtie à la feuille de châtaigner, gourmandise vanille et céréales torréfiées
L’intitulé peut laisser sur sa faim.
Mais à l’arrivée de l’assiette, ces deux bouchées en forme de petites toques de chef vont dévoiler leurs goûts. D’ailleurs, ils explosent en bouche. Et le petit tube ultra fin de caramel donne à ce dessert un craquant exceptionnel. #Sublime
Chocolat crémeux au thé noir, riz soufflé caramélisé et mûres sauvages.
Des chips de chocolat croustillantes à souhait qui englobent des sortes d’écrasés fruités. C’est jouissif. De petites touches glacées enchantent le palais.
Avec le chef David Bizet en cuisine, Le Taillevent est une adresse incontournable de la gastronomie parisienne.
Elle n’est certes pas à la portée de toutes les bourses, mais elle peut être parfaite pour fêter un évènement, comme un anniversaire.
Un summum de plaisir gustatif garanti !
Le Taillevent
13 -15 rue Lamennais
75008 Paris
Menu déjeuner 90 ou 110 €
À la carte, de 52 à 97 €
Menu Quintessence à 198 €
S’il y a bien une saison que l’on aime prolonger, c’est l’été. Avec Bagnard (deuxième du nom), installé Rue Saintonge, Yoni Saada propulse nos papilles dans tout le pourtour méditerranéen, avec des produits qui sont tous gorgés du soleil. Un voyage culinaire explosif qui a pour point de départ Nice et son illustre pan bagnat.
Saveurs avant tout !
La cuisine méditerranéenne est comme sa géographie : très large très vaste, très riche.
Elle part d’une simple Citronnade maison Menthe et citron jaune parfaite pour se rafraichir. Avec comme accompagnement du Houmous aux herbes délicat, fin et gourmand, relevé d’une petite pointe de sumac.
Chez Bagnard, la Salade Turque est tout aussi fraiche et savoureuse. La tomate et les aromates explosent en bouche.
Nous poursuivons le voyage avec la symbolique Brique à la Goulettoise (à l’œuf) qui devient, ici, plus légère. Elle comblera les amateurs. La sauve harissa rappelle bien ses origines tunisiennes et est assez relevée.
En mode découverte, le chef nous surprend avec les artichauts frits. On se régale avec le croquant de la cuisson qui n’enlève rien à la fraicheur du légume.
Et si vous préférez une salade plus classique, optez pour La Bienfaitrice. Sur un lit de pousses d’épinards, feta et grenades, repose un avocat parfaitement mûr pour un mélange de saveurs au top.
Une recommandation d’accompagnement : les Frites de panisse. Jamais les pois chiches ne vous aurons semblé aussi addictifs.
Turquie, Liban, Israël, Tunisie, Espagne, Italie, Grèce, France…
C’est dans tous ces pays que Yoni et sa femme sont allés chiner les objets qui créent le décor. Du coup, on aime cette ambiance chaude mais pas surfaite, ni fake (pour une fois).
Et aux toilettes, un seul conseil : levez bien la tête…
Yoni Saada : “C’est un esprit d’être méditerranéen !”
Ce fils et petit-fils de boucher résume ainsi son métier : “Être restaurateur : c’est tout d’abord accueillir les gens.”
Un mantra simple dont découle toute sa philosophie, facilement appliquée chez Bagnard.
Après 11 ans passées en restaurant gastro dans le 16e, à Paris, Yoni a été l’un des premiers à créer une cuisine ouverte sur la salle.
“Mon métier est en cuisine et j’ai besoin de voir l’atmosphère de ma salle.”
“Mon but n’est pas de ressembler à un autre. On réfléchit à la manière de déguster : un plat, un sandwich, c’est différent. On raconte une histoire.”
Avec Bagnard, Yoni Saada et sa femme ont pensé à “un concept qui nous plait et qui plait aux gens. Une manière de consommation qui combine le pas cher et le frais, avec l’œil d’un chef.” Pari réussi !
Mais oups, nous avons oublié les merguez de la Maison Saada (les parents)… Elles sont comme tous les plats de la carte, en accord avec la justesse des saveurs.
Et non, lors de notre visite nous n’avons pas testé les Bagnards de Yoni (déclinaison des pans bagnat niçois). Mais tous ces autres plats aux saveurs venues directement de la Méditerranée, méritent simplement de s’attabler rue Saintonge.
Les Galeries Lafayette lancent Go For Good, une action en faveur de plus de développement durable et autour d’une mode plus éco-responsable. Avec Stella McCartney comme maraine, la caution est plutôt solide.
Du 29 août au 10 octobre 2018, tous les magasins du groupe se font le relais de cette opération.
Mode, beauté, bijoux, maison et jouet sont concernés.
Nous avons succombé à la catégorie food, en partenariat avec Quitoque.
Au 1er étage du Magasin Maison et Gourmet à Paris, un atelier cuisine gratuit est organisé tous les mercredi et samedi.
Les chefs de Quitoque se relayeront pour prodiguer conseils et cuisiner avec vous pendant 1 heure, avec un thème par semaine :
– Osez le sucré-salé ! Cuisiner les fruits de saison
– Et si on arrêtait de jeter les épluchures ?
– Objectif zéro perte avec vos herbes fraîches
– Et si on cachait les légumes ?
– Halloween : la jack O’ lantern qui ne gâche rien
– La cuisine automnale
Quitoque est un service de paniers de saison avec des recettes à préparer chez vous. Produits bio et frais, pour une livraison partout en France et même sur son lieu de vacances.
Alors testons deux des recettes avec la chef Emmanuelle.
Une heure, deux recettes sucrée-salées
C’est dans la bonne humeur que l’on attaque la préparation du Chutney de nectarines (et échalotes) : Osons le sucré-salé !
Dix minutes de découpe et de ciselage, suivis d’une dose de vinaigre et du sucre pour ceux qui préfèrent des plats plus doux. Deux coups de cuillères pour mélanger le tout.
Et la casserole part sur le feu pour compoter gaiement pedant 15 minutes.
Après ça, on se lance dans les figues à la chèvre.
On a trois beaux fruits frais à garnir. On sent que les figues sont gorgées de soleil et sont mûres à point.
Le fromage de chèvre, travaillé en pâte, est agrémenté de tout ce qui vous plaira : épices, herbes, graines pour le croquant, fruits frais ou secs.
Une petite découpe en croix des figues pour les garnir plus facilement avec la préparation fromagère.
Le visuel est plus ou moins esthétique suivant les participants du jour.
Et hop au four à 220 degrés durant 10 minutes.
Un atelier convivial et décomplexé
Vous n’êtes pas un féru de fourneaux, ni de tablier ? Cette heure passée en compagnie d’un des chefs de Quitoque vous décomplexera.
La cuisine ce n’est pas tous les jours Top Chef. Ça peut être simple, rapide et goûtu !
Si vous cuisinez déjà chez vous, ces ateliers vous permettront de donner un coup de peps au quotidien, pour rompre la monotonie et trouver des idées de plats plus simples pour vous ou la famille.
Et; bien sûr; on repart avec ses créations. Le Chutney de nectarines a fait un parfait condiment pour mon morceau de poulet au dîner.
Dans le cadre de Go for good, il y a d’autres activités et opérations à découvrir sur le site des Galeries Lafayette, comme la visite (payante) du jardin perché sur le toit d’un des magasins du boulevard Hausmann ou la séance de méditation (que l’on a bookée).
Go for Good
du 29 août au 10 octobre 2018
Galeries Lafayette
Boulevard Haussmann
75009 Paris
What The French ?! est la glace anti-canicule par excellence. Bio, made in France, conçue par une start-up joyeusement lyonnaise, elle prône le ménage à trois et des matières premières de qualité. Alors oui, elle est barrée, ne serait-ce qu’avec le nom de ses recettes : Secret Crush, Jungle King ou Electro Shock mais elle est attachante.
What The French ?! la glace qui manquait à ton congélo
On a déjà notre préférée : French Kiss débordante de tendresse et de saveurs. Une crème glacée yaourt onctueuse jouant un trio d’enfer avec le coulis passion saisissant et les éclats de chocolat noir croquants à souhait. On ne sait pas comment elle a été conçue, combien de temps la start-up a planché dessus. Mais c’est un chef-d’œuvre. Le pot de 450 ml a trouvé deux cuillères à sa hauteur et deux gourmands pour la déguster. L’un d’entre eux en a même profité que l’autre ait le dos tourné pour finir plus vite le pot.
Sur le podium, mais en second, Kiss Kiss Mang Mang un sorbet mangue, coulis de framboise et noix de coco râpée. Un peu trop excessive en goût. Elle aurait mérité un peu plus de légèreté.
C’est de notoriété que le sucre blanc, raffiné, est mauvais pour la santé. Pas évident de le bannir totalement de notre alimentation, mais on essaie de le tenir à distance le plus possible.
Les 9 recettes de crèmes glacées et sorbets estampillées What The French ?! sont conçues en majorité avec du sucre de canne issu de l’agriculture biologique. Raison de plus pour adhérer au concept de cette glace made in Doubs.
Häagen Daszs et Ben & Jerry’s ont un concurrent de qualité. Pour l’instant, il rayonne exclusivement en France, mais il y a fort à parier qu’il pourrait ravir des palais étrangers.
WTF – What The French ?!
9 recettes de glaces bio :
Electro Shock, Coup de Foudre, Cuba Lover, Do you do you, French Kiss, Kiss Kiss Mang Mang, Secret Crush, Jungle King et Oh la la !
Bien-être : une gamme de chocolats avec des super ingrédients comme la grenade, les graines de courge, le curcuma ou encore la propolis.
Nicolas Cloiseau s’est lancé dans un défi qui l’a fait partir d’une feuille blanche : retirer toute matière grasse animale. La collection Bien-Etre conçue pour La Maison du Chocolat, avec la collaboration d’un nutritionniste est un condensé de bonheur à déguster sans aucune culpabilité.
La collection Bien-être : “ouvrir de nouvelles pistes“
Nicolas Cloiseau ne cesse d’être inventif. La collection Bien-Etre correspond à son envie de revisiter sans cesse sa gamme, tout en mangeant toujours plus sainement, en baissant le régime du sucre, sans passer pour autant par la case light ou allégé.
Cet homme svelte avoue manger 7 kilos de chocolat par mois.
Et pour ce projet, il a dû “désapprendre à travailler, repartir d’une feuille blanche“, avant de rajouter : “je me suis senti seul. :-)”
L’une des difficultés étant que les matières grasses animales sont des vecteurs de goût et que le sucre structure le chocolat.
Pendant ces deux années de travail, le Meilleur Ouvrier de France s’est adjoint les conseils du Dr Thierry Hanh. Ensemble, ils ont orchestré une série d’adaptations avec notamment de l’huile de noisette, des fibres de chicorée. Avec comme seul objectif : qu’aucun de ces remplacements d’ingrédients ne viennent dénaturer le goût du chocolat.
Le pari est remporté haut la main avec ces 5 recettes toutes aussi plaisantes, fondantes les unes que les autres. Le croustillant du Praliné graines de Courge attire assez rapidement les convoitises. La grenade offre aussi une saveur délicate qui exalte le chocolat.
Avec cette collection 2018, Nicolas Cloiseau ouvre de nouvelles pistes et réfléchit déjà à ce que sera le chocolat de demain.
Passionnant de suivre ses prochaines aventures. 😉
Tel un clin d’œil à notre enfance, la Pâtisserie des rêves a profité de la Fête des mères pour présenter sa toute dernière création : la charlotte aux fruits rouges. Imaginée par Étienne Leroy, on y retrouve toute sa sensibilité, sa douceur et sa passion.
Afin de vous garantir un avis sérieux et dans un souci de loyauté envers vous, nous avons repris trois fois de cette charlotte fondante, moelleuse, croustillante et savoureuse !
L’évocation de ce dessert m’a immédiatement replongé dans les souvenirs lointains d’une époque heureuse et insouciante… Un temps où j’aidais ma mère à tremper les biscuits à la cuillère (et mes doigts, soyons francs…) dans un gourmand sirop sucré. Quelle fierté nous avions avec mon frère lorsque nous démoulions cette charlotte. Un dessert de famille, à faire en famille.
C’est de ce constat qu’Étienne Leroy, chef pâtissier en charge de la création et champion du monde de la pâtisserie 2017, s’est inspiré.
Bien entendu, et pour notre plus grand plaisir, le niveau est différent !
Pour commencer, le fond sablé spéculoos-cranberry-zestes de citron est croustillant à souhait. Puis un appareil vanille-fève Tonka aux notes subtiles de Grand Marnier le recouvre. Cette crème infusée, toute en rondeur, contrebalance l’acidité des agrumes. Une délicate et fraîche compotée de groseilles, griottes, fraises et framboises l’accompagne. Enfin, l’aérien biscuit viennois rose est imbibé d’un sirop framboises-griottes-groseilles. Agrémenté de fruits entiers, l’ensemble est exquis…
Aussi, entre deux bouchées, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Étienne Leroy.
USofParis : Pourquoi avoir choisi la charlotte ?
Étienne Leroy : Je pensais au gâteau idéal que je pourrais faire à ma mère. Cette charlotte, c’est pour elle. C’est un cadeau que je lui fais pour la rendre fière de son petit garçon. 🙂
Quel est ton processus créatif ?
En réalité, tout est question de rencontres humaines, d’échanges ou de voyages. Ces expériences changent tes idées ou ta façon de procéder. J’aime travailler avec les produits et ingrédients locaux. Par exemple, le citron que nous trouvons à Paris n’aura pas le même aspect ni la même saveur qu’au Japon. Du coup, pour une même recette, il faut s’adapter et recréer sans cesse. C’est très stimulant !
Devant une course à l’originalité, tu n’as pas peur de la surenchère ?
Mon but est de faire une pâtisserie afin de se retrouver. Si tu fais une combinaison très originale avec des saveurs uniques c’est super. Mais si tu es le seul à l’apprécier autour d’une table, c’est dommage… D’où l’idée de cette charlotte. C’est le gâteau emblématique du partage ! 🙂
Parfois, les petits bonheurs quotidiens nous rendant la vie plus douce portent de bien jolis noms : Paris-Brest, Opéra, Charlotte aux fruits rouges ou autres Saint-Honoré…
Ma meilleure amie était présente avec moi lors de la dégustation. Le sourire aux lèvres, le regard complice et les yeux pétillants autant que nos papilles, nous étions en train de nous créer un beau souvenir. Merci Étienne. 😉