Zazie c’est un peu comme une vieille copine. On l’aime toujours, bien qu’on l’ait perdue de vue et que l’on ne sache plus trop ce qu’elle fait. Alors quand votre meilleur pote vous appelle en panique pour l’accompagner au concert de la belle quadra, vous n’allez pas refuser. En souvenir des bons moments que vous avez passé avec elle.
Pourquoi les renier? Après tout “Rue de la Paix”, “Larsen” (qu’elle n’a pas chanté) ou encore “Zen” faisaient bien partie de la bande-son de votre adolescence.
Revenue à plus petite échelle, après un Bercy et trois Zénith, le cocon-Olympia convient à merveille au retour sur scène de la chanteuse espiègle.
En deux heures bien calibrées, elle alterne, en compagnie de ses 4 musiciens, un nouveau titre – de son concept album à 6 cd – et un tube. Les premiers titres un peu obscurs, car peu connus voire jamais entendus ont du mal à trouver écho. Même le duo avec Mademoiselle K laisse un peu froid. Alors que celui composé avec Philippe Paradis congèle sur place.
C’est assez surprenant mais le public, ce soir-là, ne connait pas les nouveaux titres et ne trépigne pas sur son siège (la fausse est assise) à leur écoute. Alors quand viennent les incontournables “Aux armes citoyennes”, “Oui” ou encore “Tout le Monde”, c’est comme une libération. Le public se lève et chante à tue-tête.
Alors bien sûr il y a quelques tubes dans ce dernier album: “Etre et avoir” ou Chanson d’amour mais ils n’ont pas encore la charme émotionelle d’un petit “Cheese”.