Quelques heures avant la première parisienne, nous avons eu la chance de visiter les coulisses de Toruk, le premier vol à l’AccorHotels Arena.
Cette production gigantesque du Cirque du Soleil a déjà conquis une vingtaine de villes à travers le monde.
Visite en backstage et découverte des secrets de conception de ce show époustouflant.
Toruk, fidèle à l’univers de James Cameron
Le spectacle Toruk a nécessité 5 ans de conception. Le Cirque du Soleil a travaillé en étroite collaboration avec James Cameron et l’équipe artistique du film Avatar, pour être le plus fidèle possible à l’univers des Na’vis.
La bible de Pandora, le document de production référence, a pu être consultée notamment pour la conception des créatures en version marionnettes.
Ainsi, sur la piste, nous retrouvons des bêtes authentiques, présentes dans le premier volet d’Avatar et d’autres inédites comme l’austrapède ou la tortue.
Et chose surprenante : ce sont les marionnettistes qui produisent, en direct, les sons des bêtes qu’ils manipulent.
Le Toruk– un dragon qui pèse 115 kilos et déploie ses ailes sur 15 mètres – a droit à 5 marionnettistes qui associent leur voix pour lui assurer son cri effrayant.
Enfin, la marionnette de l’Equidius est équipée d’une caméra et d’un écran intérieur pour permettre de aux deux manipulateurs de voir de gérer leurs déplacements sur scène.
Artistes na’vis
Les 45 artistes sur la piste sont à la fois acrobates et comédiens en interprétant des na’vis. Le Français Jordan Delvingt qui assure le rôle de Ralu nous confie que ce spectacle est un vrai challenge physique. Il faut gérer les acrobaties et les flexions (propres aux Na’vis) en portant une queue. Sans compter l’interprétation de son personnage et la pratique de la langue Na’vi.
Malgré sa condition physique, Jordan ne peut pas assurer le rôle de Ralu quand le spectacle se joue deux fois en journée, comme le samedi et le dimanche. Pour la seconde séance, il alterne avec des personnages secondaires.
Confidence de l’attachée de presse qui nous permet cette visite : certains artistes-athlètes lui auraient dit qu’ils étaient prêts à durcir leur entrainement pour prendre encore plus de plaisir en piste et que la représentation soit ainsi moins éprouvante pour leur corps. Total respect !
Les artistes sont aussi spécialistes de leur propre maquillage qu’ils assurent à chaque représentation et qui représente 1 heure de concentration face au miroir.
Et si un artiste ne peut assurer son numéro un soir ? Un autre pourra prendre le relais, En fait, tout le monde peut se doubler et alterner. Il n’y a donc pas de doublure à proprement parler.
“Tous les scénarios sont prévus” par le Cirque du Soleil parce que “The show must go on !”
Grâce à un système de poursuite lumière intelligente, appelée Black Trax, les artistes sont toujours dans la lumière, même s’ils leur arrivent de changer leur parcours. Les acteurs ont sur eux des capteurs qui permettent aux lumières de suivre tous leurs mouvements.
L’improvisation sur certains tableaux est donc possible.
Toruk, le premier vol
par le Cirque du Soleil
du 4 au 14 avril 2019
Séance supplémentaire le vendredi 12 en matinée
à l’AccorHotels Arena
8 Boulevard de Bercy
75012 Paris