A Cuba, la première chose qui vous saisit c’est sa chaleur. Pas seulement la chaleur du temps, où la majeure partie de l’année, il fait chaud et humide. Mais c’est surtout la chaleur du peuple cubain. Cette attention particulière qu’ils ont de vous accueillir, de vous sourire, de vous dire bonjour et de vous ouvrir leurs portes comme si vous faisiez partie de leur famille. Et ce, partout où vous vous rendez.
La Havane incontournable
S’il y a bien une ville à voir, c’est La Havane. La capitale bruisse du matin au soir. On dit de New-York qu’elle est la ville qui ne dort jamais. Eh bien, La Havane, c’est un peu le New-York de Cuba. Les coups de klaxons des vieilles américaines qui crachent leur fumée depuis leur pot d’échappement, la musique qui sonne à tous les étages des maisons ou des écoles de danse de salsa, des vendeurs à la criée qui vous proposent du pain, du lait et autres petites choses nécessaires pour se sustenter, le rire des enfants qui jouent au baseball dans les petites rues escarpées des grandes artères… Bref, le calme et le silence, on ne connaît pas à Cuba.
Et puis, La Havane, c’est aussi les magnifiques vieilles maisons. A moitié détruites, mais qui reflètent une beauté extérieure exceptionnelle. Des anciennes bâtisses, d’un temps presque colonial, qui font la richesse patrimoniale cubaine. C’est bizarre de le dire, de l’écrire ainsi, mais il faut le voir pour le sentir. Culturellement, La Havane propose quelques musées, mais c’est surtout son grand théâtre, qui est à couper le souffle. Tout comme le Capitole, réplique presque exacte (il fait 5 mètres de plus) de celui de Washington. La vieille ville, Habana Vieja, est aussi un joyau à elle toute seule. Le mieux étant de se perdre dans les ruelles de ce quartier de la capitale, on découvre ainsi à chaque coin de rue des pépites architecturales et culturelles.
Il y a tant de choses à dire sur cette ville, aux mille visages, aux mille mélanges. Car là-bas c’est une population métissée qui y vit. Et les influences créoles, françaises, américaines malgré tout, africaines, se mélangent et donnent un goût merveilleux à la capitale. On le retrouve d’ailleurs dans les assiettes, même si la majorité du temps, on se délecte des produits frais de la mer, qui longe la capitale. D’ailleurs, une belle promenade sur le Malecon finira de vous convaincre de la beauté de cette ville.
Vinales – Cuba
Si La Havane est un lieu incontournable d’une visite de Cuba, d’autres villes valent le détour d’un vol de 10 heures. Mon coup de cœur serait sans conteste Vinales. On y trouve toute la quiétude dont on a besoin après quelques jours dans la capitale. Les mogotes, pains de sucre, ponctuent les paysages tropicaux. On est dans les terres, là même où se cultive le tabac. Mais c’est surtout pour ses randonnées en plein milieu de la nature, véritable richesse patrimoniale, que ce passage devient obligé. A pied ou à cheval, on rencontre des paysans et une population avec un cœur d’or.
Autre lieu à visiter sans hésitation, Trinidad. Cité balnéaire, située le long de la mer des Caraïbes, on plonge là dans les eaux turquoises et transparentes. Certes, la ville est bourrée de touristes venus des quatre coins du monde. Mais la beauté des lieux avec notamment son centre entièrement piéton, vous couperont le souffle. Là, on y trouve des bars où chaque soir un spectacle est programmé. Rien de tel pour y boire un bon Mojito, Daquiri ou Cuba Libre au son de la musique cubaine.
Si vous voulez découvrir toute l’île, il vous faudra beaucoup, beaucoup de temps. En deux semaines, je n’ai pu faire qu’une bonne partie de l’Ouest (La Havane, Vinales, Pinar del Rio, Trinidad, Cienfuegos, Santa Clara et Varadero). Mon regret sera donc de ne pas avoir été à Santiago de Cuba. Les nombreux routards que j’ai pu rencontrer sur les chemins ne m’en ont dit que du bien !
Conseils pour préparer votre voyage
La Havane
Aller boire un verre à l’Hotel Nacional pour une vue imprenable sur la mer
Se rendre sur la plaza de la Revoluzion en coco taxi
Se balader dans la Calle Obispo pour votre shopping souvenir, avec des petites boutiques parfois installées dans des cages d’escalier.
Se loger :
Le système le plus courant et donc le plus simple est les casas particulares. En fait, on dort tout simplement chez l’habitant. Le prix d’une chambre souvent double que vous soyez seul ou accompagné, est de 25 à 35 CUC (monnaie touristique cubaine) soit 25 à 35 euros.
Il est facile de trouver une casa. Des petits signes affichés au-dessus des portes des maisons vous indiquent si c’est une casa particular pour touristes (car il en existe mais réservée aux Cubains). Et s’il n’y a pas de place, le propriétaire vous conseillera toujours une autre casa. Donc pas de panique! Il y aura toujours un endroit où dormir !
La langue
Parler espagnol est toujours une bonne chose quand on se rend dans un pays hispanophone. A Cuba, tout le monde ne parle pas anglais, mais souvent chacun se débrouille pour se faire comprendre. Certains habitants parlent français mais cela reste rare. Alors utilisez les mains, prenez quelques cours avant de partir ou bien un petit dico avec vous et tout se passera bien !
A noter que dans le pays on se sent en sécurité. Les gens ne sont pas agressifs et en règle générale la police, enfin surtout dans les grandes villes, veille au grain. Mais sincèrement aucun risque réel de vol ou de mauvaises rencontres. Même tard la nuit dans les rues.