Tristan Lopin joue les prolongations avec Dépendance affective pour cause de succès mérité. Après le théâtre Trévise, il investit le Palais des glaces.
L’humoriste croque sa vie de trentenaire avec une exceptionnelle générosité. Tristan est un antidépresseur idéal après une rupture douloureuse ou après avoir fait son propre constat d’échec face au bonheur des autres.
La si jolie de vie de Tristan Lopin
Alors non, le jeune homme n’a pas trouvé le prince charmant. Et c’est bien ça le problème.
Mais il n’empêche qu’il se dégage de son spectacle une force vive. Il a un réel désir de bouffer la vie à grands coups de cuillères de Nutella, accompagné en bande-son de Britney et Céline – précisons que le garçon n’est pas dépressif.
Alors oui, il n’est pas un garçon comme les autres. En l’occurrence, il n’a pas une bite à la place du cerveau. C’est plus subtil dans son cas ou plus spectaculaire…
One-man-show sans cliché
Tristan partage donc sa séparation avec force détails poilants. Il a aussi une conception tout à fait réaliste du mec / de la fille plaqué(e) et qui se met en quête du prince charmant.
Il n’hésitera pas non plus à se mettre dans la peau de sa nièce et de sa tante pour prouver que la jeunesse de maintenant est vraiment capable de trucs total #wtf et qu’en face, la partie senior n’a plus aucun filtre, sa parole est libérée et frontale.
Dépendance affective de Tristan Lopin est un bonbon sucré à souhait. Un spectacle tendre, malicieux avec des pincées d’humour trash bien pensées.
Et puis comme dirait une spectatrice à une pote découvrant la carte à faire dédicacer à la sortie du spectacle : “on a envie de lui grattouiller le menton !“
Tristan Lopin – Dépendance affective
A partir du 8 octobre
Spectacle dans la grande salle à 20h
Palais des glaces
37 rue faubourg du temple
75010 Paris